Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LA PIOCHE ET LA TRUELLE

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LE SERVICE DE JÉSUS-CHRIST

«JE ME VOUE À TON SERVICE

JE ME SOUMETS À TES LOIS»


«Si je cherchais encore à plaire aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ.» Gal. I, 10

«Serviteurs obéissez à vos maîtres et soyez-leurs soumis.» Eph. VI, 5, et 1 Pier. II, 18.

La vie du chrétien est représentée, presque à chaque page de la Bible, comme un service, le service de Dieu, le service de Jésus-Christ. NOUS SOMMES DES SERVITEURS, DES ESCLAVES, «les esclaves, dit St Paul, de celui à qui nous obéissons» Rom. VI, 16.


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Naturellement, dans tout service, il y a des lois, il y a un ordre, l'ordre du service, et:


NOUS NE POUVONS SÉPARER LE SERVICE DE L'OBÉISSANCE:

L'UN NE VA PAS SANS L’AUTRE.


On ne peut servir son maître tout en lui désobéissant, en ne tenant aucun compte de l'ordre de service. Cela est déjà clair en parlant des maîtres d'ici-bas; à plus forte raison donc quand ii s'agit du Divin Maître. C’est pour nous un devoir plus impérieux encore de respecter ce Maître-là, LE SAUVEUR DE NOS ÂMES, dans l’ordre et les lois de son service, qu’il nous a lui-même indiqués dans sa Parole.


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Pourquoi d’ailleurs remplacer l’ordre divin de ce divin service par un ordre et des traditions d’invention humaine?

D’abord cela est formellement défendu par le Maître: «Vous annulez le commandement de Dieu par votre tradition» Marc VII, 0.

Et puis quel avantage y avez-vous?

VOUS CROYEZ-VOUS VRAIMENT PLUS SAGES QUE JÉSUS, et pensez-vous qu'en retouchant son œuvre, le salut des âmes s’opérera plus facilement? Ce serait bien prétentieux, et l’expérience des églises, hélas, ne justifie pas cet espoir.


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Abandonnez donc résolument toute tradition humaine qui empêche d’obéir à Jésus-Christ selon l’ordre qu’il a prescrit, et, sans vous inquiéter de ce qu'on dira autour de vous, revenez au pur et simple Évangile de votre salut.


«Si je cherchais encore à plaire aux hommes,

je ne serais pas serviteur de Christ.»


Joël Carlier.

La pioche et la truelle N° 39 (1891?)


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