LA PIOCHE ET LA TRUELLE

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DEUX QUESTIONS.

Il y a quelques années, un prédicateur populaire, présidant une réunion en plein air, sur une place d’Édimbourg, convoquait, à la fin de son service du matin, ses auditeurs pour une réunion du soir, au même endroit.

«J’y méditerai avec vous, disait-il, une question à laquelle ni les hommes, ni les anges, ni Satan, ni Dieu lui-même ne sauraient répondre»

à l'heure convenue, après le chant d’un cantique et la prière, l'orateur prit pour texte ces mots de Hébr., Il, 3:

«Comment échapperons-nous si nous négligeons un si grand salut?»

Autre problème donné à résoudre à des calculateurs et à des philosophes:

«Que servirait-il à un homme de gagner tout le monde s'il perdait son âme?»

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OÙ SONT VOS PÉCHÉS?

Un petit garçon. un jour, était fort embarrassé à la pensée des péchés qui sont effacés:

– Maman, dit-il, je ne puis imaginer ce que deviennent les péchés que Dieu efface.

– Eh bien! Charles, peux-tu me dire ce que sont devenus les chiffres que tu as faits hier sur ton ardoise?

– Mais, Maman, je les ai effacés.

– Et où sont-ils, alors?

– Ils ne sont nulle part; ils ont disparu, répondit Charles.

Il en est ainsi des péchés du croyant: ils sont effacés; ils ont disparu. Dieu ne s’en souvient plus, car «Il a éloigné de nous nos iniquités, autant que l’Orient est éloigné de l'Occident.»

La pioche et la truelle N° 42 (1891?)