Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LA PIOCHE ET LA TRUELLE

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PIERRES VIVES


L’Église de la rue de Lille a eu la joie de recevoir dans son sein, le mois passé, 8 personnes converties; nos lecteurs seront certainement heureux d’avoir un écho de leur profession de foi publique.


Mme G., 70 ans. — Il y a environ 12 ans que je connais la vérité. J’habitais alors à la campagne, dans la maison d’un chrétien qui m’enseigna l’évangile, mais rien de ce qu’il me dit ou de ce que je savais ne me décida à vivre pour Dieu.

Depuis 8 ans, j’ai eu plus de lumière, – , mais malgré tout je doutais encore; c’est M. PH. V. qui m’a éclairée complètement. Grâce, à Dieu, depuis 2 ans, JE SUIS CERTAINE QUE JÉSUS EST MON SAUVEUR. Maintenant je demande le baptême parce que je ne suis pas plus grande que Jésus qui a voulu être baptisé.


Mme C. 45 ans. — Je suis protestante d’origine; j’ai été élevée dans de bons principes, et quoique j’aie été longtemps indifférente, je reconnais que Dieu a été souvent là pour me préserver du péché.

C’est grâce à une maladie très grave que j’ai réfléchi à l’avenir. Un jour, j’étais tellement souffrante que j'ouvris la fenêtre pour me précipiter en bas; mais une pensée me retint: TU NE T’ES PAS DONNÉ LA VIE, TU N’AS PAS LE DROIT DE TE LA REPRENDRE.

À partir de ce moment je me mis à lire la Bible, j’abandonnai toute lecture profane, feuilletons, romans, etc. Mais il me fallait quelque chose de plus. Dieu le savait bien, car c’est lui qui m’a conduite à la salle de conférences de.la rue des Carmes; là j’ai demandé le secours des prières des chrétiens et j’ai trouvé le salut en Jésus-Christ.


M. V., 30 ans. — J’habite Paris depuis 5 ans; 4 ans, j’ai vécu dans le péché; Dieu m’en a cruellement puni. C’est à la rue Saint-Denis que j’ai entendu pour la première fois la parole de Dieu; puis j’habitai la rive gauche et je devins auditeur assidu de la rue des Carmes. Je me suis réconcilié avec Dieu, et maintenant Jésus est à moi.


Mme F. 70 ans. — J’étais catholique pratiquante. Ce qui m’a amenée à étudier l’Évangile, c’est l’admirable transformation que j’ai vue dans le ménage de mes enfants, aussitôt qu’ils se furent convertis. J’ai voulu connaître le secret de leur joie et de leur sainteté; je l’ai trouvé dans le don de mon cœur à Dieu.


M. M. 27 ans. — Ma conscience me tourmentait depuis longtemps, bien avant mon service militaire. Je fus désigné pour un régiment en garnison en Algérie; la veille de mon départ, Me P. me dit; êtes-vous sûr d’arriver là-bas? Cette parole me frappa tellement qu’elle me poursuivit partout.

Pendant l’exercice, cela allait bien, mais une fois dans la chambre, seul avec mes pensées, mon trouble recommençait. Une fois mon service fini, et de retour à Paris, le même phénomène se reproduisit; à mon travail j’étais tranquille parce que j’étais distrait, au-dehors, j’étais malheureux, parce que je n’étais pas prêt pour le ciel.

Voici mon erreur: JE VOULAIS DEVENIR JUSTE SANS LE SECOURS DE DIEU. Enfin, un jour, je rendis les armes: je me jetai au pied de la croix du Christ et je lui dis: Je suis vaincu, PRENDS-MOI TEL QUE JE SUIS. Dieu m’a reçu en grâce et m’a donné la paix du cœur.


M. G. 40 ans. — J’étais catholique de naissance, mais, dès l’âge de 16 ans, je reconnus bien des erreurs dans ma religion; je ne perdis cependant jamais la foi à un Dieu. Un jour, mes enfants furent invités à aller à l’école de la salle de Grenelle. Je me dis; avant de les envoyer, il faut te rendre compte de ce qu’on y enseigne. Je vins donc à la réunion, je compris que là était la vérité. Je suis converti depuis 3 ans. Je demande le baptême pour obéir au commandement, du Seigneur.


Mme F. 40ans. — J’avais une robe noire sur l’âme, étant toujours triste. Depuis 7 ans j’avais abandonné toute croyance. Un, soir je reçus, sur l’avenue du Maine, un prospectus où on lisait: Conférences publiques et gratuites, 29, rue du Texel. Le soir même, mon mari s’y rendit et une autre fois je l’accompagnai. Quand nous eûmes entendu ces messieurs, nous fûmes touchés. En nous en retournant, je dis à mon mari: Vois-tu, c’est cela qu’il nous faut.

Nous y sommes revenus, depuis cette robe de deuil s’est déchirée. Le jour où je me convertis, j’étais aussi contente que le jour de mon mariage. Jésus nous a lavés dans son sang, nous sommes bien heureux.


M. F. son mari, 45 ans. — Je bénis Dieu de le connaître. Il a fait un miracle en ma faveur. Les médecins devaient m’opérer un œil duquel je ne voyais plus. Par la grâce de Dieu, j’ai conservé mon œil et j’y vois. Depuis que le Seigneur habite à mon foyer, la joie y règne.

La pioche et la truelle N° 3 (1890)


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