Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LA PIOCHE ET LA TRUELLE

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LE PIRATE CONVERTIT


Un riche vaisseau marchand venait d’être pris par un vaisseau pirate.

Le capitaine et quelques marins avaient été tués et les autres chargés de fer.

Les bandits sn mirent alors à visiter le navire pour tuer les passagers qui résisteraient et évaluer le butin.

Comme ils descendaient dans l’entrepont, ils entendirent une douce voix semblant adresser à quelqu’un de pressantes supplications. Que se passait il donc là?

Le chef ordonna à ses hommes d’arrêter; sans bruit il s’avance, suivant la voix et s’étant penché vers une porte, légèrement entrouverte, il aperçut une belle jeune femme tenant d’une main, serré contre son cœur, un joli petit garçon, tandis que l’autre dirigée vers le ciel se tordait de désespoir.


Les lèvres pâles et les yeux pleins de larmes, elle priait et disait :

« Oh ! Dieu de miséricorde, sauve la vie de mon enfant ! si c’est ta sainte volonté. Oh ! mais fais cependant qu’il périsse maintenant sous le couteau des assassins, plutôt que de permettre qu’il tombe entre leurs mains pour vivre de leur vie de péché et d’infamie. Qu'il meure maintenant,si tel est ton décret ! Mais, oh ! qu’il ne vive pas pour te déshonorer et pour périr ensuite dans l’éternité ! »

La voix se tut, brisée par l’angoisse. Le pirate se tenait là debout, en proie à d'étrangesémotions. Par l’imagination il se voyait encore enfant, les prières et instructions de sa pieuse mère, depuis longtemps oubliées,lui revinrent à l’esprit.

Bouleversé, l’Esprit de Dieu opéra en lui un tel changement qu’au lieu de tuer et de piller comme c’était son intention, il tomba lui-même à genoux et demanda grâce! Puis ayant rassuré la dame, il remonta sur le pont, délia les captifs et leur rendit leur vaisseau.

Revenu en Angleterre, il se constitua prisonnier mais le remords de ses crimes passés fut si terrible qu'il en devint malade.

Il mourut, mais auparavant il avait demandé à Dieu le pardon et l’avait reçu.

Sa mort fut paisible.

Les prières de sa mère étaient exaucée, l’enffant perdu était retrouvé.

Lecteur, sache bien ceci, c'est que:


«L'ETERNEL EXAUCE CEUX QUI CRIENT VERS LUI. »


Rachetés non par les choses périssables comme l'or et l'argent,

mais par le précieux sang de Jésus-Christ.


La pioche et la truelle N° 9 (1891?)


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