LA PIOCHE ET LA TRUELLE

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DEMANDES DE L’HOMME ET RÉPONSES DE DIEU

– Y a-t-il un Dieu?

Les cieux racontent la gloire de Dieu et l'étendue donne à connaître l'ouvrage de ses mains (Ps. XIX, 1).

– Suis-je responsable envers Lui?

Chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-même (Rom. XIV. 12).

– Dieu voit-Il toutes mes actions?

Il n'y a aucune créature qui soit cachée devant Lui: mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de Celui à qui nous devons rendre compte (Hébr. IV. 13.)

– Me considère-t-Il comme coupable du péché?

L'Écriture a tout renfermé dans le péché (Gal. III, 22) parce que tous ont péché (Rom. VI, 23).

– Dieu punira-t-Il le mal?

L'âme qui péchera est celle qui mourra (Ez. XVIII, 4): parce que le salaire du péché, c'est la mort (Rom. VI. 23).

– Mais Dieu n’est-ll pas miséricordieux?

L’Éternel est lent à la colère et grand en puissance; mais il ne tient pas le coupable pour innocent (Nahum I, 3).

– Est-ce que je périrai?

Si vous ne vous repentez, vous périrez tous de la même manière (Luc. XIII, 5). Le Seigneur use de patience envers nous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance (2 Pierre III, 9)

– Comment puis-je être sauvé?

Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé (Actes XVI, 31).

– Peut-il me sauver tel que je suis?

Il peut toujours sauver ceux qui s'approchant de Dieu par Lui (Jésus) (Hébr. VII. 25).

– Si je crois en Lui, serais-je reçu en grâce?

Qui qui croit au Fils a la vie éternelle (Jean III, 36).

– Quand pourrai-je être sauvé?

Voici maintenant le temps favorable; voici maintenant le jour du salut (2 Cor. VI. 2).

– Mais veut-il bien accueillir un si grand pécheur que moi?

Venez à moi vous tous qui êtes travaillés et chargés et je vous soulagerai (Mat. X. 28). Je ne mettrai point dehors celui qui viendra à moi (Jean VI, 37).

– Et si j'allais déchoir de la grâce?

Il peut vous préserver de toute chute (Jude 24.) Qui nous séparera de l’amour du Christ, sera-ce l'affliction, ou l'angoisse, ou l'épée? Selon qu'il est écrit. Nous nous sommes livrés comme des brebis à la boucherie. Au contraire, dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés. Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie. ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni les hauteurs, ni les profondeurs, ni aucune créature ne pourra nous séparer de Dieu et Jésus-Christ notre Sauveur (Rom. VIII, 35-39).

– Étant sauvé, comment faut-il se conduire?

Que le péché ne règne point dans votre corps mortel, pour lui obéir en ses convoitises (Rom. VI, 12).

– Et après la mort, où irai-je?

Jésus leur dit: «Je m’en vais vous préparer le lieu, et je vous prendrai avec moi afin qu’où je serai vous y soyez aussi» (Jean XIV. 23).

La pioche et la truelle N° 19 (1891?)