MADAME DE STAËL (1766-1817) Notice
Germaine Necker, baronne de Staël, est née à Paris le 22 avril 1766 et morte à Paris le 14 juillet 1817. Elle était la fille du banquier, ministre de Louis XVI. Dès l'âge de onze ans, elle figurait aux réceptions de sa mère, et son esprit se formait à entendre Raynal, Grimm, Morellet, Suard, Buffon, etc. En 1786, elle épousa le baron de Staël, ambassadeur de Suède en France. Ralliée dès l'abord à la Révolution, elle commença par avoir pour idéal la constitution anglaise, puis une république conçue sur le modèle des États-Unis. En septembre 1792, elle fut forcée de se réfugier à Coppet, sur les bords du lac de Genève. Rentrée à Paris en 1795, elle eut immédiatement un salon très fréquenté ; mais, suspecte au Directoire, elle fut obligée de retourner à Coppet, d'où elle revint en 1797.
Peu favorable à Bonaparte, elle prit immédiatement position contre lui à partir de 1800. Irrité par la guerre d'épigrammes qui se faisait contre lui autour de Mine de Staël, Bonaparte, en octobre 1803, lui ordonna de se tenir à quarante lieues de Paris. C'est alors qu'elle parcourut l'Allemagne, puis, après un séjour à Coppet, se rendit en Italie. Revenue à Coppet en 1805, elle y écrivit Corinne (1807) qui eut un succès énorme. Tous les adversaires de Napoléon la visitaient ou séjournaient auprès d'elle. En 1807, elle alla de nouveau en Allemagne, écrivit son livre : De l'Allemagne dont toute l'édition française fut détruite par la police impériale, fut exilée à nouveau du territoire français en 1810 et comme internée à Coppet. Elle s'en échappa en 1812 et se réfugia à Saint-Pétersbourg, passa de là en Suède, d'où elle se rendit en Angleterre. Elle fut attristée par la politique réactionnaire de la Restauration.
Au moment de sa mort, elle avait à peu près achevé ses Considérations sur la Révolution française, qui parurent en 1818. Outre les trois ouvrages cités, il faut mentionner d'elle: La littérature considérée dans ses rapports avec les constitutions sociales, an VIII; - Delphine, roman (1802). On a publié après sa mort : Dix années d'exil (1821 et édition Ed.-P. Gautier, 1904). M. J. Viénot a publié en 1906, un ouvrage qu'elle avait rédigé dans les premiers mois de 1799 : Des circonstances actuelles qui peuvent terminer la Révolution et des principes qui doivent fonder la République en France.
Mme de Staël professait un libéralisme fervent, inspiré par un ardent amour de l'humanité, par un désir généreux de justice et d'égalité, par une bonté large. « Quant à la religion, écrit M. Lanson, Mme de Staël a commencé par l'indifférence, par le voltairianisme. Elle n'a pas du tout l'accent religieux de Rousseau. Ce qui lui fera comprendre Rousseau, ce seront les Allemands: elle deviendra, dix ans avant sa mort, une chrétienne fervente, hors de toute Église et de toute confession : le duc de Broglie définira son état « un latitudinarisme piétiste », c'est-à-dire un protestantisme libéral, très indépendant, très peu théologique, plutôt mystique; sa religion est à la fois très rationnelle et très sentimentale... Elle s'est aperçue que l'art d'ennoblir la vie par des passions nobles n'était pas une règle suffisante de vie, que le plaisir, même le plaisir de la pitié n'était pas la vertu ni un fondement solide de vertu; et Kant lui a offert son postulat du devoir... Du de-voir, Mme de Staël passe à Dieu. Du jour où son esprit, au-dessus du sentiment, conçoit la loi morale, elle est chrétienne. » L'ouvrage inédit publié par M. J. Viénot montre que l'évolution si bien décrite par M. Lanson a commencé bien avant 1807. - Consulter: Lanson, Histoire de la Littérature française, pp. 874 à 885; - J. Viénot, Introduction à l'ouvrage : Des circonstances actuelles qui peuvent terminer la Révolution et des principes qui doivent fonder la République en France; - et Pages choisies de Mme de Staël avec une introduction de S. Rocheblave.
RÉPUBLIQUE ET RELIGION (1)
Il me paraît prouvé que la moralité des hommes a besoin du lien des idées religieuses. Je crois à quelques exceptions, résultats d'une nature et d'une éducation qui parviennent à suppléer à ce premier secours ; je crois aussi à cet amour exalté de l'opinion publique,. qui se développe dans les hommes placés en vue et dans les pays où cette opinion est elle-même guidée par le frein général des idées religieuses. Mais c'est dans une république qu'une religion est nécessaire : l'opinion, dans un pays libre, étant presque toujours divisée en deux partis, ce qu'on appelle l'estime publique a toujours moins de force et de sévérité; l'égalité politique a toujours détruit la sorte de subordination imaginaire qui contient chaque homme dans sa sphère, chaque pensée, chaque action se jugeant toujours de deux manières différentes, indépendamment de la gradation des pouvoirs.
La liberté nécessaire et qui doit s'établir, exige plus de volontaire dans les actions des hommes ; le principe de la souveraineté du peuple force à recourir davantage et à la puissance du dévouement libre, et à la sagesse des opinions particulières; Plus donc vous donnez d'influence aux volontés individuelles de la nation, plus -vous avez besoin d'un moyen qui moralise le grand nombre, et ce serait sous le despotisme, ce serait lorsque toutes les volontés sont enchainées, qu'on concevrait beaucoup plutôt la possibilité de se passer d'un guide individuel pour chacune de ces volontés; moins vous voudrez donner au gouvernement le pouvoir de contraindre, plus vous laisserez de jeu dans la machine politique, plus il vous faut recourir et à la direction particulière et à la direction uniforme. Or, je défie de découvrir aucune idée dont les effets soient aussi simples, aussi semblables et plus également d'accord avec toutes les autres diversités des opinions, des caractères et des situations.
Lorsque Montesquieu remarqua que le principe des républiques était la vertu, il fut obligé, dans le développement, de citer des exemples de respect religieux pour un serment. Chez les Anciens, on n'a point eu l'idée d'une vertu totalement distincte des idées religieuses. L'amour de la patrie est un grand mobile, mais, outre qu'il s'affaiblit en proportion de l'étendue du pays, du nombre des concitoyens, jamais il ne suffit pour nous éclairer avec certitude sur ce qu'il faut au bien de cette patrie. Tel voit son salut dans la guerre, tel autre dans la paix, tel dans l'obéissance, tel autre dans la révolte, tel dans l'unité, tel dans la fédération. La morale, et la morale liée par les opinions religieuses, donne seule un code complet pour toutes les actions de la vie, un code qui réunit les hommes par une sorte de pacte des âmes, préliminaire indispensable de tout contrat social.
Quelques philosophes ont dit : Les idées religieuses sont bonnes pour le peuple, c'est-à-dire pour ceux qui n'ont pas le temps d'acquérir d'autres lumières, et il faut une religion au peuple. Rien ne me paraît plus détestable que cette assertion. Quel est l'homme du peuple qui voudrait d'une opinion qu'on lui dirait appropriée à son ignorance ? Quelle aristocratie de lumières fait trouver une erreur quelconque bonne pour aucune classe de la société ? Les idées religieuses me paraissent également nécessaires à tous les hommes, à tous les degrés d'instruction. L'immoralité des esprits plus grossiers a des caractères et des effets plus remarquables; mais les hommes éclairés, étant appelés à influer davantage sur le sort de leurs semblables, peuvent produire plus de mal avec des torts moins saillants. Mais les hommes éclairés peuvent nuancer, concilier, expliquer davantage les fautes qu'ils se permettent, et tandis que les gens du peuple heurtant directement la loi sont à l'instant comprimés par elle, les hommes plus habiles transigent bien plus longtemps avec la puissance, en s'écartant de même de son esprit. Enfin, parmi les exceptions d'hommes honnêtes, sans idées religieuses, il s'en trouve autant dans la classe non instruite que dans la nôtre, parce que leurs occupations, leur sort à l'avance tracé, leur fait quelquefois trouver dans l'habitude le supplément à la réflexion de la vertu.
Souvent l'on m'a dit avec dénigrement : Quoi vous ne commettez pas une mauvaise action par la crainte de Dieu, vous avez besoin de l'espérance ou de l'effroi pour secourir un infortuné ? Non, en vérité, l'on ne pense ni a l'enfer ni au paradis, dans toutes ces vertus d'instinct, la pitié, la délicatesse, la fierté qui sont, pour ainsi dire, mêlées à notre sang et sont devenues en nous des mouvements physiques précédant toute réflexion; mais si l'on a cette nature, je crois fermement qu'une éducation religieuse y a contribué. Je crois que, dans tous les sacrifices obscurs et froids de Son intérêt à la justice, dans tous les sacrifices où il faut combattre le sang au lieu de s'y laisser entraîner, résister au ressentiment, à la colère, à l'ambition, je crois, j'ai souvent éprouvé, qu'il faut recourir à une idée religieuse.
Comprenez-vous donc, me dira-t-on, et l'existence de Dieu et l'immortalité de l'âme ? On ne comprend que les vérités qui sont pour. ainsi dire inférieures à nos facultés, que la tête humaine peut embrasser, qui sont contenues par elle. Les matérialistes non plus ne savent rien de leur système, excepté qu'il combat celui des déistes. L'athéisme est une idée purement négative. Or, comme le monde, la vie est un fait positif; la négation l'explique encore moins que l'adoption des idées religieuses. La conscience, l'amour du beau moral, l'estime de soi, le besoin de l'opinion publique, tous les sentiments que les philosophes mettent en opposition avec les idées religieuses, ne sont autre chose qu'elles-mêmes.
CONTRE LA SOUVERAINETÉ DU BUT (2)
... Quand il serait vrai que, dans l'entraînement de tous les événements du monde, les vices et les crimes auraient leur utilité; que, dans ce grand mystère dont les secrets nous sont inconnus, la Providence eût aussi fait entrer les actes barbares, les hommes cruels comme des ressorts et des instruments de sa volonté générale; que la Saint-Barthélemy dût un jour éclairer les hommes sur l'intolérance, Tibère sur la royauté, la résistance des nobles en France sur le système féodal, le règne de la Terreur sur la démagogie, cela changerait-il rien à la morale ? Charles IX aurait-il pour excuse le bien qui a pu résulter de ses excès ? Les hommes devraient-ils se présenter pour remplir des rôles de criminels, parce que les criminels ont 'leur place et leur utilité dans le monde ? Les gouvernements des nations devraient-ils s'imposer des fléaux dévastateurs, parce que, dans les révolutions des siècles, les tremblements de terre, les éruptions de volcans, les pestes meurtrières ont quelquefois servi l'espèce humaine?
Le hasard n'est pas du ressort de l'homme. Il ne peut admettre pour règle de sa conduite que la justice et la vertu. Nous savons des lois physiques ce qu'il nous faut pour les chances communes de la vie, des devoirs moraux ce qui nous est nécessaire pour les relations habituelles des hommes en société.. Toute autre combinaison est gigantesque, monstrueuse. L'homme y fait l'avance du crime, sans avoir jamais en sa puissance le résultat. Ayant abjuré la morale, il est rentré dans ce chaos que Milton nous a représenté, gouverné par le hasard, et, comme Satan, il ne pourra jeter un pont sur l'abîme, pour retourner vers le ciel.
L'OFFICE DIVIN A BORD D'UN NAVIRE ANGLAIS (3)
Corinne, cependant, malgré les pensées pénibles qui l'occupaient, reçut une impression profonde par le spectacle dont elle fut témoin. Rien ne parle plus à l'âme, en effet, que le service divin sur un vaisseau; et la noble simplicité du culte des réformés semble particulièrement adaptée aux sentiments que l'on éprouve alors. Un jeune homme remplissait les fonctions de chapelain; il prêchait avec une voix ferme et douce, et sa figure avait la sérénité d'une âme pure dans la jeunesse. Cette sérénité porte avec elle une idée de force qui convient à la religion prêchée au milieu des périls de la guerre. A des moments marqués, le ministre anglican prononçait des prières dont toute l'assemblée répétait avec lui les dernières paroles. Ces voies confuses, 'et néanmoins assez douces, venaient de distance en distance ranimer l'intérêt et l'émotion. Les matelots, les officiers. le capitaine, se mettaient plusieurs fois à genoux, surtout à ces mots : « Lord, have mercy upon as » (Seigneur, faites-nous miséricorde). Le sabre du capitaine, qu'on voyait traîner à côté de lui pendant qu'il était à genoux, rappelait cette noble réunion de l'humilité devant Dieu et de l'intrépidité contre les hommes, qui rend la dévotion des guerriers si touchante ; et pendant que tous ces braves gens priaient le Dieu des armées, on apercevait la mer à travers les sabords, et quelquefois le bruit léger de ses vagues, alors tranquilles, semblait seulement dire : « Vos prières sont entendues. » Le chapelain finit le service par la prière qui est particulière aux marins anglais : Que Dieu, disent-ils, nous fasse la grâce de défendre au dehors notre heureuse constitution, et de retrouver dans nos foyers, au retour, le bonheur domestique !
Que de beaux sentiments sont réunis dans ces simples paroles ! Les études préalables et continuelles qu'exige la marine, la vie austère d'un vaisseau, en font comme un cloître militaire au milieu des flots, et la régularité des opérations les plus sérieuses n'y est interrompue que par les périls et la mort. Souvent, les matelots, malgré leurs habitudes guerrières, s'expriment avec beaucoup de douceur, et montrent une pitié singulière pour les femmes et les enfants quand il s'en trouve à bord avec eux. On est d'autant plus touché de ces sentiments, qu'on sait avec quel sang-froid ils s'exposent à ces effroyables dangers de la guerre et de la mer, au milieu desquels la présence de l'homme a quelque chose de surnaturel.
LA STATUAIRE ANTIQUE (4)
Ils allèrent d'abord au musée du Vatican, ce palais des statues, où l'on voit la figure humaine divinisée par le paganisme, comme les sentiments de l'âme le sont maintenant par le christianisme. Corinne fit remarquer à lord Nelvil ces salles silencieuses, où sont rassemblées les images des dieux et des héros ; où la plus parfaite beauté, dans un repos éternel, semble jouir d'elle-même. En contemplant ces traits et ces formes admirables, il se révèle je ne sais quel dessein de la Divinité sur l'homme, exprimé par la noble figure dont elle a daigné lui faire don. L'âme s'élève, par cette contemplation, à des espérances pleines d'enthousiasme et de vertu ; car la beauté est une dans l'univers, et, sous quelque forme qu'elle se présente, elle excite toujours une émotion religieuse dans le coeur de l'homme. Quelle poésie que ces visages, où la sublime expression est pour jamais fixée, où les plus grandes pensées sont revêtues d'une image si digne d'elles !
Quelquefois un sculpteur ancien ne faisait qu'une statue dans sa vie; elle était toute son histoire. Il la perfectionnait chaque jour; s'il aimait, s'il était aimé, s'il recevait par la nature ou par les beaux-arts une impression nouvelle, il embellissait les traits de son héros par ses souvenirs et par ses affections. Il savait ainsi traduire aux regards tous les sentiments de son âme. La douleur de nos temps modernes, au milieu de notre état social si froid et si oppressif, est ce qu'il y a de plus noble dans l'homme ; et, de nos jours, qui n'aurait pas souffert, n'aurait jamais senti ni pensé. Mais il y avait dans l'antiquité quelque chose de plus noble que la douleur : c'était le calme héroïque, c'était le sentiment de sa force, qui pouvait se développer au milieu d'institutions franches et libres. Les plus belles statues des Grecs n'ont presque jamais indiqué que le repos. Le Laocoon et la Niobé sont les seules qui peignent des douleurs violentes ; mais c'est la vengeance du ciel qu'elles rappellent toutes les deux, et non les passions nées dans le coeur humain. L'être moral avait une organisation si saine chez les anciens, l'air circulait si librement dans leur large poitrine, et l'ordre politique était si bien en harmonie avec les facultés, qu'il n'existait presque jamais, comme de notre temps, des âmes mal à l'aise ; cet état fait découvrir beaucoup d'idées fines, mais ne fournit point aux arts, et particulièrement à la sculpture, les simples affections, les éléments primitifs des sentiments, qui peuvent seuls s'exprimer par le marbre éternel.
A peine trouve-t-on dans les statues quelques traces de mélancolie. Une tête d'Apollon, au palais Justiniani, une autre d'Alexandre mourant, sont les seules où les dispositions de l'âme rêveuse et souffrante soient indiquées; mais elles appartiennent l'une et l'autre, selon toute apparence, au temps où la Grèce était asservie. Dès lors il n'y avait plus cette fierté ni cette tranquillité d'âme qui ont produit chez les anciens les chefs-d'oeuvre de la sculpture et de la poésie composés dans le même esprit.
La pensée qui n'a plus d'aliments au dehors se replie sur elle-même, analyse, travaille, creuse les sentiments intérieurs ; mais elle n'a plus cette force de création qui suppose et le bonheur et la plénitude de forces que le bonheur seul peut donner. Les sarcophages, même chez les anciens, ne rappellent que des idées guerrières ou riantes : dans la multitude de ceux qui se trouvent au musée du Vatican, on voit des batailles, des jeux représentés en bas-reliefs sur les tombeaux. Le souvenir de l'activité de la vie était le plus bel hommage que l'on crût devoir rendre aux morts. Rien n'affaiblissait, rien ne diminuait les forces. L'encouragement, l'émulation, étaient le principe des beaux-arts comme de la politique : il y avait place pour toutes les vertus, comme pour tous les talents. Le vulgaire se glorifiait de savoir admirer ; et le culte du génie était desservi par ceux même qui ne pouvaient point aspirer à ses couronnes.
La religion grecque n'était point, comme le christianisme, la consolation du malheur, la richesse de la misère, l'avenir des mourants; elle voulait la gloire, le triomphe ; elle faisait, pour ainsi dire, l'apothéose de l'homme. Dans ce culte périssable, la beauté même était un dogme religieux. Si les artistes étaient appelés 'a peindre les passions basses ou féroces, ils en sauvaient la honte a la figure humaine, en y joignant, comme dans les faunes et les centaures, quelques traits des animaux ; et, pour donner à la beauté son plus sublime caractère, ils unissaient tour à tour dans les statues des hommes et des femmes, dans la Minerve guerrière et dans l'Apollon Musagèle, les charmes des deux sexes, la force à la douceur, la douceur à la force ; mélange heureux de deux qualités opposées, sans lequel aucune des deux ne serait parfaite.
1 . Des Circonstances actuelles qui peuvent terminer la Révolution et des principes qui doivent fonder la République en France, 1906. Des Religions, pp. 212 à 216.
2. Op. cit., pp. 255 à 256. Des Devoirs politiques, des vertus et des crimes politiques.
3. Corinne, liv. XI, chap. III.
4. Corinne, liv. VIII, chap. II.