SAMUEL VINCENT (1787-1837)
Notice
Samuel Vincent est né à Nîmes le 8 septembre 1787 et mort dans la même ville le 10 juillet 1837. Dès sa jeunesse, il montra des dons exceptionnels, et eut toujours la vocation du saint ministère. Après avoir fait ses études théologiques à Genève, il fut nommé, âgé de vingt-trois ans seulement, pasteur catéchiste à Nîmes (1809). Mais il ne cessa pas. d' approfondir ses études religieuses et philosophiques. Il contribua beaucoup à remettre en honneur les études théologiques, qui étaient totalement délaissées depuis Rousseau. Il traduisit les oeuvres les plus intéressantes des apologètes d'Angleterre, où s'était produit un grand réveil de vie et de pensée religieuses. En 1820, il eut avec Lamennais une polémique éclatante dont il devait sortir vainqueur.
Dans ses Observations sur l'Unité religieuse puis dans ses Observations sur la voie d'autorité appliquée à la religion, il montra « l'ultramontanisme anéantissant l'individu dans la masse ». Esprit large et ouvert, étranger aux polémiques entre sectes ou partis, il comprit, suivant son mot. que « le protestantisme est la religion des temps modernes ». Désireux de provoquer une théologie vraiment française, il écrivit successivement: - Mélanges de religion, de morale et de critique sacrée (1820-24); - Vues sur le protestantisme (1829); - Méditations religieuses (1829), qui restent parmi les ouvrages les plus importants, de tout le protestantisme, soit pour la théologie, soit pour la théorie de l'Église. Sa réputation devenait de plus en plus universelle quand il fut enlevé prématurément à ]'Église de Nîmes, dont il était pasteur et dont il ne voulut jamais se séparer, et à l'Eglise tout entière.
L'ESPRIT DE PROSELYTISME (1)
Tout homme fermement persuadé doit avoir l'esprit de prosélytisme. - Ce qu'on appelle les lumières du siècle ne saurait ébranler cette vérité d'expérience...
... Il y a un esprit de prosélytisme qui est généreux et bienfaisant. Il y en a un autre qui est coupable et dangereux. Apprenons à les distinguer, pour ne plus accabler les âmes pures et bienveillantes des mépris que méritent seules les âmes audacieuses et viles qui trafiquent des choses saintes.
L'esprit de prosélytisme est beau, quand il procède du sentiment de la vérité. L'amour de la vérité est un des plus nobles penchants que l'homme ait reçus de son créateur. Il est l'apanage des âmes fortes et généreuses. Il leur donne une chaleur douce, une vie pleine d'activité, dans laquelle rien d'impur ne vient se mêler. L'homme ne sera jamais corrompu d'une manière désespérée, aussi longtemps qu'il conservera cette disposition vertueuse. - Mais une âme fortement persuadée ne saurait être tranquille, quand elle voit la vérité qu'elle chérit, partout méconnue autour ,d'elle. Elle sent vivement le besoin de la mettre dans tout son jour, de dissiper les erreurs qui la défigurent, les préjugés qui la remplacent. Cette manifestation d'une chaleur intérieure, ces efforts pour assurer le triomphe de la vérité, ont quelque chose de grand, je dirais presque de divin. Ils sont purs dans leur principe, puisqu'ils partent d'une persuasion profonde. L'intérêt ne les souille point, puisque le plus souvent 'les hommes paient si mal ceux qui veulent les arracher à leurs préjugés.
L'esprit de prosélytisme est beau, quand il procède de l'amour des hommes et non de l'orgueil. L'amour ,de la vérité, quelque généreux qu'il soit en lui-même, perd une grande partie de son prix quand il n'est point joint à l'amour des hommes. Heureusement ces deux sentiments sont presque toujours réunis dans le même coeur. Ils sont trop purs et trop beaux, pour ne pas se développer ensemble dans une âme assez élevée pour éprouver fortement l'un ou l'autre. Convaincu que la vérité est toujours bienfaisante, profondément persuadé lui-même de celle qu'il doit annoncer, l'homme qu'anime le bon et véritable esprit de prosélytisme, veut faire partager à ses frères le bonheur qu'il trouve à la posséder. Il veut faire cesser au milieu d'eux les ravages que l'erreur traîne toujours après elle. Il veut leur faire goûter enfin les avantages que leurs préjugés rendaient illusoires. Son âme s'échauffe et s'anime à la pensée du bien qu'il peut faire, du mal qu'il peut prévenir; et il se soumet sans regret à des travaux pénibles, à des sacrifices douloureux, à des dangers certains, pour réaliser ses généreuses conceptions. Et quand sa persuasion aura pris le plus haut degré d'énergie, quand l'amour pour l'humanité sera devenu dans son coeur une véritable passion, la mort même ne sera plus capable de l'ef. frayer.
LE PÉCHÉ (2)
Mes Frères, quand l'homme veut rentrer sérieusement en lui-même, il y trouve le péché.
Le péché, c'est-à-dire l'opposition entre ses voeux et sa conscience, entre ses goûts dominants et la volonté connue de son créateur, entre la tendance de sa vie et la destination manifeste pour laquelle cette vie lui fut donnée.
Le péché, qui trouble l'ordre de la nature, et fait de l'homme, si glorieusement doué, un être discordant et bizarre, au milieu de l'harmonie universelle.
Le péché, qui outrage Dieu, qui viole ses lois, qui fait aller le monde en sens inverse de sa volonté bienveillante, et sème lé malheur et le désordre, là où il avait préparé l'ordre, le contentement et le bonheur.
Le péché, qui change et dénature toutes les relations sociales et domestiques, engendre les violences et les injures, au lieu de la douceur et de la paix, et fait couler dans les familles les larmes de la douleur et du désespoir, au lieu de celles du sentiment et de l'amour.
Le péché, qui porte le désordre dans l'intérieur même de l'homme, le dégrade dans ce qu'il a de plus personnel et de plus intime, le rend mécontent de lui-même, le ronge et le dévore peu à peu jusqu'à la moelle de ses os, et le tourmente malgré lui-même, par d'inévitables pressentiments.
Le péché, qui, faisant de l'homme autre chose que ce que Dieu voulut en le créant, le rend un être déplacé dans la création, le rend nécessairement malheureux, dans l'existence actuelle et dans celle qui doit la suivre, et coupe ainsi dans leur germe les plus nobles espérances ; car il nous est aussi impossible de concevoir un bonheur éternel sans la vertu, c'est-à-dire sans l'ordre et l'harmonie avec les plans de Dieu, qu'il nous est impossible de concevoir un bon fruit sortant d'un arbre empoisonné.
En un mot, le péché, c'est-à-dire le mal par excellence; le mal qui est seul réel ; le mal qui est vice le mal qui est dégradation ; le mal qui est corruption le mal qui est honte ; le mal qui est malheur; le mal qui est ineffaçable, parce qu'il réside dans l'âme même qui devrait sentir le bonheur.
Le péché, le péché, mes Frères, l'horrible péché, voilà ce que nous trouvons tous au fond de nos coeurs, quand nous parvenons à les sonder sans flatterie. Je ne dis pas des péchés, je dis le péché, c'est-à-dire un désordre fondamental, une volonté qui n'est pas celle de Dieu, qui n'est pas celle de l'Évangile, qui n'est pas celle de la conscience et de l'éternelle vertu, une volonté qui existe, que nous sentons, que nous sommes forcés d'avouer, quoiqu'elle ne commette pas extérieurement ce que nous appelons des péchés.
C'est le péché qui est terrible; les péchés ne sont à craindre que parce qu'ils sont les tristes fruits et les créatures du péché.
Vous trouvez en vous le péché, et tout vous annonce d'une voix irrésistible que, s'il est au ciel un Dieu sage, un Dieu bon, un Dieu ami de l'ordre, en un mot, un Dieu juste, le péché ne doit point rencontrer le même sort que la vertu ; le péché doit attirer la condamnation et le châtiment.
L'ORIGINALITÉ DU CHRISTIANISME (3)
... La question la plus grave qui se présente à résoudre, c'est de savoir si le christianisme est réellement une révélation.
... Les faits moraux sont dignes de la plus sérieuse attention. C'est ce phénomène extraordinaire que nous présente un peuple dépositaire d'idées si grandes, si sublimes, si pures, tranchons le mot, si divines pendant tant de siècles, au milieu de tant d'ignorance et de tant de barbarie. C'est cette éducation mystérieuse qui l'a conduit presque sans culture au pur théisme, tandis que des peuples beaucoup plus éclairés que lui étaient Plongés dans les plus grossières erreurs. Ces faits sont gros de conséquences; ils planent au-dessus de tous les résultats des recherches historiques sur les livres de l'Ancien Testament, et ils ne seront ébranlés par aucune théorie que la critique pourra fonder sur la rédaction de ces livres. - C'est cet idéal de perfection intellectuelle et morale, de pensée et d'action, que, seul de l'humanité, Jésus-Christ a pu réaliser, qu'il a même laissé derrière lui ; c'est ce caractère pour lequel le mot admirable est insuffisant, et qui serait non seulement impossible à reproduire, mais impossible à concevoir pour l'homme, s'il n'était encore vivant dans les pages de l'Évangile.
C'est cette doctrine si simple et si populaire dans sa forme, si étonnamment profonde dans son contenu; cette doctrine par laquelle l'homme est vu de si haut, et qui va chercher dans son coeur les besoins les plus cachés pour y satisfaire. - C'est cette morale qui seille a rétabli la vertu humaine sur sa véritable base; qui seule a pu sauver l'homme d'une corruption déguisée, et le diriger d'une main ferme vers cette éternelle destination, dont il n'avait pas su lire l'indication dans son propre coeur. - C'est ce plan noble et généreux autant que profond et hardi pour la restauration morale et pour le bonheur de l'humanité, conçu, embrassé, entrepris par la grande âme de Jésus, au moment où, sans aucun secours humain, il était l'objet du mépris, et n'avait pas d'autre perspective que l'abandon ou la mort. - C'est l'opposition évidente et palpable entre tout ce que Jésus devait être par son origine, par les circonstances où il 'vécut, et tout ce qu'il fut en effet.
C'est cette opposition non moins évidente entre ce que le Christianisme devait devenir, suivant le cours ordinaire des choses humaines, et ce qu'il devint en réalité. C'est ici que l'âme reprend tous ses droits. C'est ici qu'elle met en jeu tout ce qu'elle recèle dans ses profondeurs, pour se mettre en contact avec le langage de la Bible, et y reconnaître des accents dignes de Dieu et d'elle-même. C'est ici que le sentiment reparaît avec toute sa force, pour mettre dans la balance un poids légitime, que le raisonnement et les détails minutieux de l'histoire étaient incapables de fournir. C'est là ce témoignage de l'esprit, qui, j'en suis persuadé, fait plus de chrétiens par le monde, que n'en peuvent faire les apologétiques les plus savantes. C'est là cette foi, qui vient de la foi, c'est-à-dire non point du jeu mécanique de la pensée dans l'argumentation, phénomène qui se passe à la superficie de l'âme; mais du fond de l'âme elle-même, de ses besoins, de ses tendances et de ses lois ; en un mot de ces choses qui ne se démontrent pas, mais qui sont. Le théologien n'est pas plus dispensé qu'un autre de cette foi, qui vivifie; puisque c'est par elle seule que le christianisme peut s'emparer de son âme tout entière, et y devenir une religion chaleureuse et communicative. C'est dans ce sens qu'on peut dire : pectus est quod theologum facit.
LA 6UERRE INTÉRIEURE (4)
L'homme de la nature, l'homme qui ne vit que de la vie animale, est en paix avec lui-même. Toute son existence suit une seule direction, est mise en mouvement par un seul principe, tend vers un seul et unique but. Il y a donc en lui de l'ordre et de l'harmonie. Il n'a qu'une seule volonté, claire, précise et forte. Il ne rencontre que des obstacles extérieurs; il ne lutte que contre la nécessité. Toutes les forces de son âme, se dirigent contre cet ennemi qu'il voit devant lui. Il combat au dehors; mais en lui-même point de combat. Il est un. Son intérêt et, finalement, son plaisir; conserver, embellir sa vie, voilà sa loi. Elle est unique. C'est la première loi de la nature animée.
Et cette vie, simple dans sa brutalité, ne change point de nature en se perfectionnant... L'homme fait de son intelligence elle-même un instrument de plaisirs. Jusque-là, au sein de la civilisation la plus avancée et des jouissances qu'elle procure, l'homme est toujours simple, toujours un : être sensitif, servi par une organisation plus compliquée et par une intelligence plus étendue, mais toujours être sensitif ; vie animale, perfectionnée tant que vous voudrez, embellie par tous les plaisirs des arts et par toutes les conquêtes de l'intelligence, mais toujours vie animale. - C'est là que s'arrêtent la plupart des hommes, depuis le sauvage jusqu'au philosophe: et ils ont la paix. - Il n'est pas question maintenant d'en estimer la valeur.
Mais dans l'homme, tel que le laissent la nature visible et les besoins ou les plaisirs de la vie terrestre, dorment d'autres facultés, qui le mettent en rapport avec d'autres lois, avec d'autres existences; qui le tirent du cercle étroit de son individu et de tout ce qui l'intéresse, pour le soumettre à un ordre plus général, et lui imposer des devoirs dont lui-même n'est plus le but; qui lui parlent, non plus de possessions, d'intérêts, de jouissances et de voluptés, mais d'obligations, de renoncement, de sacrifices, en un mot, de vertu.
A côté de cet instinct d'égoïsme, que je puis appeler brutal, puisqu'il est commun à l'homme et à la brute, de cet instinct de conservation et de plaisir, mobile de l'homme charnel, dort un instinct plus noble, qui porte l'homme à s'unir par l'amour avec la masse de ses semblables, à leur reconnaître des droits même contre ses intérêts, à comprendre qu'il a des devoirs à remplir, alors même qu'il n'en retire aucun avantage, à sentir vivement la différence fondamentale qui se trouve entre l'utile et le juste, entre le plaisir et la sainteté, entre l'individu et l'humanité, qui lui fait pressentir au delà du monde visible un autre ordre, d'autres lois, une autre existence, un autre univers. Ce pressentiment, trop souvent étouffé par les besoins ou les plaisirs de la terre ; cet élan de l'esprit, trop souvent arrêté par les mouvements de la chair, est une partie tellement intégrante, tellement fondamentale de l'homme, que lorsqu'on la néglige ou qu'on la repousse, il est impossible de comprendre ni l'individu ni la race...
Entre cette loi supérieure, que l'homme trouve en lui dès qu'il veut sérieusement la chercher et qui lui parle avec une irrésistible évidence dès qu'il veut écouter sa voix, et les penchants brutaux de la vie sensitive ; entre la loi de l'esprit qui est propre à l'homme, et la loi de la chair, qui domine sur la terre toute la nature vivante, il s'élève dans le coeur de l'homme une véritable guerre ; guerre profonde, guerre intestine , pleine d'agitation et de trouble, de succès et de revers, de victoires et de défaites. Il faut que l'homme triomphe de lui-même, combatte ses désirs les plus chers, s'expose à la privation et à la souffrance, ou qu'il perde sa propre estime, qu'il foule au pied sa conscience, qu'il se dégrade à ses propres yeux de ce qui le fait homme, qu'il sorte de gaîté de coeur de l'ordre pour lequel il sent bien qu'il est fait, dans lequel, malgré qu'il en ait, quelque chose de plus fort que lui, lui déclare que se trouvent sa destination finale et sa véritable place. Dès que l'esprit se réveille en lui, l'homme se sent double ; il est tiraillé en deux sens opposés. Ses passions et sa conscience sont deux ennemis acharnés, entre lesquels il n'y a plus ni paix ni trêve : il faut que l'un des deux. triomphe et soumette l'autre.
UN DANGER DES RELIGIONS D'ÉTAT (5)
La religion, ayant son siège dans le coeur, est bien véritablement à l'abri de tous les règlements humains, quand on la considère dans la forme et le développement qu'elle a pris chez un individu donné, mais, quand on la considère dans ceux qu'elle peut prendre chez les masses et chez les générations successives, alors il est indubitable que les règlements politiques. et autres exercent sur elle une influence irrésistible, et contribuent puissamment à accélérer ou à retarder ses progrès. Parmi tant de règlements et de formes qui ont influé sur son développement, qui ont étendu ou resserré son action sur les âmes, son union avec l'État serait-elle la seule dont les effets fussent insensibles ?
Cela n'est ni vraisemblable, ni vrai. L'union d'une Église avec un Etat est, pour la religion dont elle est l'organe, une véritable révolution, la plus fondamentale dans son principe, la plus étendue dans ses conséquences qu'une religion puisse subir. Sa force vitale en est atteinte : ses moyens d'agir sont changés. Elle n'est plus le premier objet et le plus cher dans la pensée de ses ministres. Une partie de sa vie communicative s'est éteinte, dès qu'on a voulu incorporer, dans un royaume de ce monde, les enseignements de celui dont le royaume n'est pas de ce monde.
... Par ce seul changement, la religion devient une affaire d'administration. Pour cela, il faut qu'elle se matérialise; qu'elle descende de sa nature purement idéale, à des formes sensibles et constantes. Il faut que le gouvernement puisse la saisir et savoir toujours où la prendre. Du moins il le souhaite ainsi. Sa nature est de régler, et il règle. Il est donc bien difficile qu'une religion d'État ne devienne pas promptement une religion figée, et par conséquent incapable de se prêter aux progrès de la vérité. En vain dira-t-on que l'État ne se mêle point du fond des croyances, et les laisse à régler aux ministres et aux conducteurs du culte. Il ne se mêle point de les régler; car il lui importe peu ce qu'elles sont, mais il oblige à les régler; et c'est tout ce qu'il faut pour produire le mal que nous avons en vue. Une discussion s'élève: si l'Eglise est indépendante, il est vraisemblable que ce ne sera jamais qu'une discussion et n'aura pas d'autre effet que d'éclairer la vérité.
L'administration civile y voit un désordre; elle provoque un règlement si elle ne le dicte pas; et quand il est pris, elle le fait exécuter. Telle a toujours été la marche, sinon la plus naturelle, au moins la plus commune ; et le moment ne paraît point encore venu d'en adopter et d'en suivre une autre. Ainsi la vérité est mise en quelque sorte en régie; et ce qu'il y a de plus délicat, de plus intime, de plus profond dans l'âme humaine, ce qui constitue sa propriété la plus chère et la plus sacrée, ce qui n'atteint tout son développement et n'exerce son action bienfaisante que par la liberté la plus entière, est forcément chargé d'entraves qui le gênent, qui le dénaturent, qui le déforment, qui le dissipent, qui le tuent.
1. Mélanges de religion, de morale et de critique sacrée, t. 1, janvier-juin 1820, pp. 105 à 107.
2. op. cit., t. VII, avril 1823, pp. 161 à 163.
3. Du Protestantisme en France, 1860. Chap. XV : Progrès de la science théologique, pp. 336 à 338.
4. Méditations religieuses, 1839, pp, 175 à 186. La guerre intérieure.
5. Du Protestantisme en France, 1860. Chap. XI, pp. 193 à 196 L'Eglise et l'État.