Arafat ordonne aux forces policières de faire la guerre à Israël

 

 

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DES DOSSIERS D'INFORMATION DEBKA

 

Le leader palestinien, Yasser Arafat, a ordonné à sa force policière de 20 000 hommes de prendre un nouveau virage drastique dans la guerre contre Israël, amenant la confrontation à un niveau de belligérance intégrale, selon les sources militaires de DEBKA-Net-Weekly.

La militarisation de ses forces policières est davantage qu'une autre violation des Accords de Paix d'Oslo de 1993 qui affermissaient les Autorités palestiniennes et qui leur permettaient d'instaurer une force policière confinée à des devoirs civils. Selon certains observateurs, c'est leur coup de mort.

Arafat comprend parfaitement les conséquences légales internationales et diplomatiques de son action. Mercredi, le secrétaire des Autorités palestiniennes, Abdul Rahman, déclarait clairement que tous les accords palestiniens avec Israël étaient nuls et non avenus.

Tout au long de son intifada de 15 mois, Arafat hésitait à brûler les derniers ponts avec Oslo. À tout prendre, il garda les forces policières palestiniennes en dehors des opérations terroristes palestiniennes contre Israël, sauf pour le support logistique aux escouades terroristes.

Son dernier bond dans l'escalade des combats ne fut pas révélé dans les rapports préparatoires des Forces de la Défense d'Israël à toutes éventualités extrêmement graves émises, dans les derniers 24 heures, par les haut-officiers militaires israéliens. Mais des sources militaires révèlent que ces officiers se référaient davantage au nouveau déploiement de la police palestinienne qu'à la menace d'une prochaine vague de terrorisme, pour laquelle l'alerte maximum de sécurité est en place dans toutes les parties d'Israël.

Or, lundi, un officier au sommet de la hiérarchie de la police palestinienne, le général Abdel-Razek al-Majaydeh, a annoncé à la télévision iranienne que " les Forces palestiniennes " prendraient dorénavant une part active et entière dans la guerre contre Israël.

Cette annonce a amené Miguel Moratinos, envoyé spécial de l'Union européenne au Proche-Orient, de tout urgence à Ramallah afin d'exiger d'Arafat des explications concernant la mesure où les fonds européens ont été employés. Ces fonds sont octroyés pour soutenir les forces policières civiles - rien de plus. Il rappela au leader palestinien que, lorsque celui-ci se déclara en confrontation avec Israël, en septembre 2000, l'Europe gela les subsides en attendant la réception d'une garantie d'Arafat qu'aucun policier palestinien ne prendrait part aux hostilités contre Israël. Les paiements furent ensuite renouvelés.

Entrevoyant une seconde halte dans le sillage de son escalade, Arafat a envoyé ses émissaires par tous les états arabes producteurs de pétrole, dans les deux dernières semaines, pour solliciter des fonds de substitution. L'Arabie Saoudite jongle avec l'idée d'accéder aux demandes d'Arafat et de franchir l'étape radicale consistant à prendre part aux coûts d'une force militaire pour faire la guerre à Israël. Riyadh sera influencée dans sa décision par le fossé la séparant de plus en plus de Washington.

Les experts militaires de DEBKA remarquent que les forces policières palestiniennes ne constituent pas une milice irrégulière comme le Tanzim ou un gang de terroristes comme les brigades du al-Aqsa, mais un corps régulier organisé avec une hiérarchie de commandement, une branche opérationnelle, un réseau de communications avancé d'information et une mobilité considérable. Elles sont équipées de centaines de véhicules, certains armés, donnés principalement par les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la France et l'Italie, de même que de nombreuses armes automatiques, incluant des mitrailleurs lourds.

Pour accroître les capacités de combat des forces, les sources militaires n'ont aucun doute qu'Arafat va ouvrir les dépôts d'armement lourd qu'il a cachés autour de la Bande de Gaza et dans le Banc ouest.

Pour les Forces de la Défense d'Israël, cela signifie que, en plus de chasser et occuper les escouades terroristes, elles doivent faire face à des batailles de taille moyenne contre une force militaire régulière. Les Israéliens se sont habitués à entendre parler des bombardements des forces aériennes israéliennes sur des centres de la police palestinienne vides et de la démolition de ses installations au moyen de chars d'assaut. Maintenant, ils entendront parler de bombardements aériens de convois de la police palestinienne en marche pour attaquer des cibles israéliennes et de tanks israéliens écrasant des positions de la police palestinienne.

Trouvé sur http://voxdei2.free.fr/infos Point Final - Informations chrétiennes et eschatologiques au quotidien.