En marche vers l'an 2000 et aucune allusion à Jésus?

 

En marche vers l'an 2000

On érige, à Londres au bord de la Tamise, une construction monumentale: la «Cathédrale du Millénium». Cette réalisation de 1,7 milliard de francs doit devenir le centre de toutes les festivités nationales à l'occasion de l'an 2000. Mais ces dernières semaines, il y a eu des discussions fort animées quant à savoir s'il fallait célébrer la naissance de Christ ou une importante année: peut-être aucune allusion ne sera faite à Jésus et ne s'en tiendra-t-on qu'à quelques réflexions spirituelles, puisque nous vivons dans une société multiculturelle? Les fêtes du Millénium ne seront-elles pas à forte tendance politique?

(EDU-Standpunkt, no 3/ 1 998)

 

Voici que l'on va célébrer l'an 2000 après Jésus-Christ, et qu'en Angleterre on se penche toujours sur la question de savoir s'il faut, ou non, mentionner ce Nom. Comme l'Occident dit chrétien est tombé bas, lui qui ne voit plus le soleil de justice! Chacune des années de ce deuxième millénaire a constitué une allusion à Sa personne! Sur chaque feuille de calendrier figure le sceau de Jésus-Christ; l'histoire entière de l'humanité ne serait pas concevable sans Lui. Il a exercé sur elle la plus grande des influences.

L'écrivain H.G.Wells a dit de Jésus: «Si l'on juge l'Histoire d'après des repères historiques, Jésus y occupe la première place.» Christ n'est pas de ceux qui sont présents un jour pour disparaître ensuite dans les brumes de l'Histoire. Son nom ne compte pas parmi ceux qui sont célèbres pour un certain temps pour tomber dans l'oubli quelques années plus tard. Bien plutôt, Son nom dépasse de loin tous les autres noms de monarques, de potentats, de dignitaires, de prix Nobel ou de superstars de la politique, de la religion, des sciences et du show-business. Une édition de l'«Encyclopaedia Britannica» utilise 20.000 mots pour honorer la personne de Jésus. Sa biographie prend plus de place que celle d'Aristote, de Cicéron, d'Alexandre, de Jules César, de Bouddha, de Confucius, de Mahomet et de Napoléon Bonaparte ensemble. (Josh McDowell «Evidence that demands a verdict», Campus pour Christ).

Et Rousseau a déclaré: «La vie de Christ était un miracle; mais c'eût été un plus grand miracle encore d'inventer une autre existence semblable à la Sienne,» Et voici que, dans la capitale de l'ex-empire britannique (Commonwealth of Nations), on discute aux fins de savoir s'il faut faire allusion à Jésus lors des festivités de l'an 2000!

 

Actuellement encore, Jésus est une merveilleuse réalité il est en effet écrit qu'il est le même hier, aujourd'hui et éternellement (Hébr.

13, 8). Il est non seulement une figure du passé, Il vit aussi présentement. Il est ressuscité des morts. Il n'est pas seulement une personne dont les peintres ont tenu à immortaliser les traits au long des siècles.

Il n'est pas non plus seulement Celui souvent chanté dans des poèmes. Mais Il est surtout le Sauveur auprès de qui, jusqu'à ce jour, d'innombrables individus ont reçu le pardon de leurs péchés, ont reçu des bénédictions, et peuvent témoigner que leur vie a été renouvelée par Lui de fond en comble. Oui, on peut expérimenter aujourd'hui encore ce que le Nouveau Testament déclare au sujet du Fils de Dieu; «Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé» (Rom. 10, 9). Quand Il reviendra et que tout oeil Le verra, quel profond étonnement il y aura parmi les hommes, quelle angoisse aussi, quelles lamentations à la vue de Celui dont on a mis en doute l'existence, dont on s'est moqué, que l'on ne veut pas tenir pour vrai! Il est écrit en Apocalypse 1, 7: «Voici, il vient avec les nuées. Et tout oeil le verra, même ceux qui l'ont percé et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui.

Oui. Amen!»

N.L.

Appel de Minuit MAI 1998

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