concernant les informations au Liban Une SUISSESSE, ayant vécu là-bas, parle du Liban
Hedi H. et son mari libanais sont revenus, il y a peu de temps, en Suisse pour y passer des vacances, et s'effraient des informations faussées de la situation au Liban, données par nos médias. Des journalistes, ayant séjourné seulement quelques jours, voire même moins, dans ces régions touchées par la guerre, et qui, étant souvent prévenus, en chasse aux images d'épouvante payées ou extorquées par l'OLP et ses partisans, montrent une image totalement déformée de la situation.
Propagande anti-israélienne bien payée:
cette Suissesse ainsi que son mari racontent la vérité, ils ne sont payés par personne - au fa;t, saviez-vous, chers lecteurs, que la propagande arabe paie 20 dollars pour chaque ligne écrite contre Israël? - Mais ce jeune couple sympathique ne fait pas de propagande. Ils parlent de leurs propres expériences douloureuses. Pendant des années, ils ont enduré eux-mêmes le régime pénible des terroristes de l'OLP et des Syriens. Habitant dans la plaine de la Bekaa, ils ont dû voir comment la ville de Zahle fut bombardée pendant trois mois par les Syriens et "OLP) des milliers de chrétiens ont été tués, alors que l'opinion publique, le pape et le conseil oecuménique se taisaient tout en sachant que les victimes étaient des chrétiens.
Le terrorisme de l'OLP et des Syriens:
Les images de la destruction de Zahle n'ont été présentées par les médias (aussi sur nos écrans de télévision) qu'après l'entrée d'Israël au Liban, de façon à faire croire que les Israéliens étaient la cause de ces désastres.
Ce n'est pas le seul exemple d'information «neutre et objective» ! 120 000 chrétiens ont été tués par l'OLP et les Syriens au Liban, 40 000 à Damour seulement. Des milliers ont disparu. Pillages et viols étaient à l'ordre du jour. Mais le monde resta sans réagir! Cependant, quand des troupes israéliennes combattent l'OLP et non, comme prétendu, les Libanais, le monde entier crie «à l'assassin». On a pitié du meurtrier, mais celui qui se défend est le malfaiteur! Aigri, le couple explique que les chrétiens auraient été exterminés sans l'intervention des Israéliens. 80 % de la population libanaise, aussi les non-chrétiens, était favorable à l'entrée d'Israël au Liban. «Pourquoi n'êtes-vous pas venus plus tôt? C'est la question qui revient sans cesse. La vérité, c'est que les Libanais en avaient assez de la prétendue «troupe de paix» et de l'ONU.
Les Palestiniens, nouveaux «colonisateurs»?
Ils prirent les maisons des Libanais. Celui qui ne partait pas de son «propre gré» était abattu.
On leur vola les voitures et on s'appropria les comptes en banque en brandissant des armes.
Des banques entières furent pillées. (Aujourd'hui, cet argent est en sûreté dans nos banques suisses, rapportant des intérêts.) Ils s'installèrent dans les hôtels les plus luxueux, construisirent sans permission des villes entières de baraques dans les plus beaux parcs.
Partout où la population civile était concentrée (dans les écoles, dans les hôpitaux et dans les stades de sport et les places de jeux pour enfants), ils stockaient des armes, ne payaient pendant des années ni téléphone, ni eau, ni électricité, ni impôts, ni nourriture. Bref, des parasites!
«Je n'ai jamais vu un Palestinien travailler»
Hedi raconte que, pendant des années, elle n'a jamais vu un Palestinien travailler. Tout le monde les soutenait, même les Américains. Ils recevaient de l'argent, des denrées alimentaires et des armes. Les denrées qui leur arrivaient des Etats-Unis furent vendues comme alimentation pour les poules aux Libanais (Hedi elle-même avait acheté un tel sac avec l'inscription «Gift from USA, not to sail»). Les Libanais étaient obligés de montrer leurs papiers aux intrus et vivaient sans cesse dans la crainte dans leur propre pays, ne sachant jamais si, le lendemain, ils seraient encore en vie. Depuis l'arrivée des Israéliens, ils peuvent à nouveau dormir en paix.
Pour les gens de Beyrouth-Ouest pour lesquels ce n'est pas encore le cas, la responsabilité en incombe à l'OLP qui tient la population en otage. - Heidi et son mari posent la question: Que diraient les Suisses si, par exemple, les Polonais, les Vietnamiens, les Tibétains ou d'autres réfugiés, auxquels on a accordé le droit d'asile dans notre pays, se comportaient de la même manière en Suisse?
Laisserions-nous passer sans réagir?
Pour les médias de gauche, les chrétiens sont toujours «ceux de droite»
Déçus, ils constatent que nos médias situent tous les chrétiens du côté des phalangistes de droite. Or, tous les Suisses ne seraient-ils pas alors de «tendance de droite» et phalangistes? Voilà comment on crée l'ambiance et l'on forme l'opinion chez nous. Le couple nous montra quelques-unes de leurs photos qui nous révèlent les terribles souffrances de la population civile sous le régime de l'OLP: Des femmes âgées s'enfuyant devant l'OLP, des gens cherchant à puiser de l'eau dans les flaques de la rue; un petit enfant abattu intentionnellement par l'OLP sans avoir pu être enterré, etc. A cette époque, la Croix-Rouge ne fit aucun appel au respect de la convention; mère Thérèsa n'était pas là pour consoler les enfants apeurés (on ne l'aurait pas laissée entrer dans le pays!) L'opinion publique se taisait! Par contre, nos médias «neutres» condamnent journellement les Israéliens qui, cependant, protègent et aident la population civile de tout leur possible. Hedi raconte comment, le premier jour après l'entrée des Israéliens, ils pouvaient de nouveau obtenir du pain, de l'électricité, de l'eau et de la nourriture. Et aussi, comment les Israéliens avaient installé des hôpitaux de secours sans jamais réquisitionner une seule maison. Tous les soldats, y compris les officiers, dorment dans des tentes. L'Etat d'Israël récolte des dons pour les Libanais. . . !.
Comme ce couple sympathique qui, sans retenue et librement, nous décrivait ses sentiments, je me pose la question pourquoi nos médias nous montrent-elles une image aussi déformée? Est-ce de l'antisémitisme? Est-ce pour de l'argent? Chers lecteurs, préférez-vous croire les journalistes ou ces gens, simples comme vous et moi, qui vécurent durant huit ans dans le pays-même?
Le nom et l'adresse de l'auteur sont connus de la rédaction.
(Avec l'autorisation des «Schaffhauser Nachrichten»)
Nouvelles d'Israël 11 / 1982