Le Liban libéré du terrorisme palestinien

 

Plus de 200 localités libanaises voient flotter le drapeau «Liban libre» au-dessus d'elles. Les réfugiés, chassés il y a sept ans de leurs maisons par l'OLP, rentrent actuellement du nord dans leur patrie au sud du Liban. Les églises, profanées par l'OLP et utilisées comme garages et dépôts d'armes, sont nettoyées et reconsacrées. Pendant le cessez-le-feu, les soldats israéliens organisent des camps de vacances pour les enfants libanais. Pour des enfants encore traumatisés par les uniformes, les soldats israéliens étaient souvent obligés de risquer leur vie dans la lutte contre les groupes terroristes de l'OLP. Tsahal d'Israël avait trouvé des ateliers dans lesquels des enfants de 11 à 12 ans devaient fabriquer des machines diaboliques, des fusées à retardement dangereuses, camouflées dans des boîtes d'allumettes, des boîtes de sardines ou de souvenirs. A Beyrouth-Ouest non encore libéré, six de ces enfants moururent lors d'une explosion prématurée. Des instituteurs nous racontent: «... souvent, des bandes de l'OLP surgissaient, 16 à 17 terroristes, portant à leurs ceintures des grenades à main russes et sous leurs bras, des fusils américains M-16. Alors qu'ils nous gardaient enfermés, nous les instituteurs, ils violaient des écolières. Des commerçants racontaient que «... des groupes Fatah de I'OLP les forçaient à payer leur protection par de l'argent ... celui qui refusait voyait le lendemain son magasin incendié. . .»

Les terroristes arrêtés par les Israéliens déclaraient entre autres que: «... l'OLP les attirait en leur promettant une solde très forte (environ 350 DM par mois) et leur donnait la permission de piller à leur guise tout ce qu'ils voulaient après les combats de rues...» Abd el-Latif, un Irakien de 32 ans, ajouta à cette déclaration qu'«il était étonné, après cela, du comportement vraiment humain des Israéliens à leur égard. . . » Parmi les terroristes arrêtés au nombre de 6000 environ, se trouvent à peu près 1000 étrangers dont des néo-nazis et des adhérents à la bande de Bader-Meinhof de la République fédérale allemande - c'est-à-dire, des adeptes de l'extrême droite et de l'extrême gauche, unis contre l'Etat juif. Israël ne sait pas encore que faire de ces prisonniers - ils seront peut-être échangés contre des Juifs en Syrie. Jusqu'à présent, plus de 140 dépôts d'armes et de munitions assez conséquents, la plupart souterrains, situés sous des mosquées, des églises, des écoles et des hôpitaux, ont été découverts par les Israéliens. En ce moment, 4000 tonnes de munitions, 224 chars blindés et d'autres engins de ce genre, 18 738 fusils, 698 pièces d'artillerie lourdes et 1053 appareils optiques, dont des verres infra-rouges de grande valeur qui permettent de voir en pleine nuit, sont transportés vers Israël. Les pays d'origine de ces armes sont: L'Union Soviétique, la Chine rouge, la Corée du Nord, la République démocratique allemande, la Pologne, la Tchécoslovaquie, la Roumanie, la Yougoslavie, la Bulgarie, Les USA, le Brésil, l'Angleterre, la France, la Belgique, l'Espagne et l'Italie.

 

Des documentations, trouvées au quartier général de l'OLP à Sidon, il ressort (voir documentation ) :

1. L'ordre: Toutes les bases sont à installer directement dans les centres-villes et les camps de réfugiés, la population civile offrant une couverture idéale pour nos actions contre l'ennemi sioniste.

2. L'ordre: Kiryat Shmona, Metullah, Dan, Se'ar Yashuv, Nahariya et leur voisinage doivent être entièrement démolis.

 

D'une certaine manière, cette entrée en action israélienne rappelle la libération de l'Allemagne par les alliés en 1945. Les alliés aussi devaient laisser des traces de sang et de cendres - mais malgré tout, ils étaient des libérateurs pour la population trompée et violée.

Des experts internationaux regrettent la «pause des armes» car - à leur avis - il aurait mieux valu qu'Israël fasse immédiatement table rase des terroristes en excluant, bien sûr, la partie pacifique du peuple palestinien. Entre-temps, selon Wazzam, Premier des musulmans, et le président chrétien Sarkis, le Liban n'est plus disposé à tolérer les Palestiniens qui ne sont pas des terroristes, dans ses frontières.

L'OLP, principalement musulmane, espérait l'aide arabe; les Libanais chrétiens, l'aide des Etats chrétiens - finalement, ce furent les Juifs qui apportèrent ce secours aux Libanais.

Ici, en Israël, on parle de «l'avant-dernière» guerre (la 5 ème), et Brejnev déclara que «les Soviétiques ne resteront pas éternellement sans réagir quant au Proche-Orient». Ils ont pris la résolution, au cours de cette guerre plutôt blâmable quant aux armes employées, de ne plus fournir, momentanément, des armes de haute valeur à leurs «amis», à moins de les utiliser eux-mêmes sur les lieux.

En dépit de cela, le Premier ministre israélien, Monsieur Begin, souligna devant l'assemblée plénière des Nations Unies à New York le 18 juin 1982, que: «. . . le jour n'est pas loin où nos enfants et petits-enfants pourront vivre en paix, où les peuples n'apprendront plus la guerre, où les gouvernements n'enseigneront plus le métier de la guerre...» - Mais des délégations d'une centaine d'Etats communistes et musulmans n'entendirent pas cette phrase, ayant ostensiblement quitté la salle avant la fin.

Nouvelles d'Israël 10 / 1982

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