La voix qui triomphera à la fin

New York. 124 Etats derrière Yasser Arafat

 

La représentation palestinienne aux Nations unies à New York n'avait jusqu'à présent que le statut de simple observateur. La voici maintenant promue au rang de «membre», sans cependant le droit de vote ce qui a fortement irrité les Israéliens et les Américains. Cette démarche est, selon eux, un obstacle au processus de paix, qui est d'ailleurs bloqué depuis longtemps.

Ce vote récent des 124 Etats - seules la Micronésie et les Iles Marshall ont voté comme Israël et les USA - exprime clairement quel est le souhait du monde entier: la création d'un Etat palestinien à égalité de droits aux côtés d'Israël. Le résultat est trop évident que pour ne pouvoir être interprété que symboliquement.

Par le passé, Israël pouvait toujours critiquer le bloc arabe de l'ONU soutenu par le camp socialiste, quand un vote ne lui convenait pas. Mais ce temps-là est révolu. Arafat, le président de l'Autorité palestinienne (AP), peut, dernièrement, avoir mal gouverné et commis des erreurs, l'obstacle principal au progrès du processus de paix est la politique de stagnation maintenue pour toutes sortes de prétextes par le gouvernement du Premier ministre israélien, B. Netanyahou. (P.-D. No 28/1998)

 

Arafat gagne les territoires qu'Israël perd. La position des peuples vis-à-vis de l'Etat juif devient de plus en plus manifeste. On oublie sciemment qu'Arafat et ses gens ne veulent pas d'un Etat palestinien dans, avec ou à côté d'Israël, mais bien «à la place» d'Israël. Dans la Charte palestinienne «modifiée» d'août 1996, figure cette phrase, selon un communiqué du PBC (sigle allemand = Parti des chrétiens fidèles à la Bible):

§ 7: «Les Juifs qui sont d'origine palestinienne sont considérés comme Palestiniens pour autant qu'ils soient prêts à se conformer à la vie en Palestine avec fidélité et dans la paix.»

Cela signifie tout simplement que les Juifs - avec leurs traditions et leur foi dans la loi de Dieu - ne sont pas acceptés comme Juifs. Ils sont considérés comme des Palestiniens subordonnés, mais non comme des Juifs. Qu'en adviendra-t-il d'eux s'ils restent attachés à la Thora? Ne passeront-ils pas, aux yeux d'Arafat, pour des infidèles qu'il faut persécuter?

 

§ 17: «La division de la Palestine réalisée en 1947 et la fondation de l'Etat d'Israël sont absolument sans valeur..

La Charte s'oppose donc à la décision des Nations-Unies, qui se sont prononcées à la majorité pour un Etat israélien; mais personne n'a protesté. De plus, il s'agit d'une attaque contre la vivante Parole de Dieu; nous lisons en Jérémie 31, 10: «Nations, écoutez la parole de l'Eternel, et publiez-la dans les îles lointaines! Dites: Celui qui a dispersé Israël le rassemblera, et il le gardera comme le berger garde son troupeau. »

 

§ 19: «Le sionisme est un mouvement qui est impérialiste dans son essence, agressif et expansionniste dans ses buts, raciste et fanatique dans son organisation, fasciste dans sa structure et ses aspirations.»

Des affirmations qui ne peuvent êtres avancées que par une organisation palestinienne dont le président est un ancien terroriste manifestement responsable du massacre commis pendant les Jeux olympiques de 1972 à Munich.

Nous répondons au paragraphe 19 par des prophéties bibliques: Le sionisme (Israël) a été, dans son essence, créé par Dieu (Gen. 12, 1-3); son grand but - le retour du Messie (Zach. 8, 3) - correspond dans ses aspirations à la sainte volonté de Dieu (Ps. 102, 17); s'il est certes encore incrédule quant à Jésus Messie dans sa structure, il deviendra croyant (Zach. 12,10) et il tendra (même à son insu) vers le royaume de Dieu sur la terre.

 

Il est toujours question dans les médias de l'inimitié d'Israël à l'égard des Palestiniens; mais ils taisent le fait que l'OLP se dresse ouvertement et véhémentement contre l'Etat juif. La vérité est que les Israéliens font problème aux Palestiniens par leur présence à l'intérieur des frontières du pays, et cela en raison des nombreuses attaques terroristes. Il est également vrai que les Palestiniens vivant en Israël aimeraient voir les juifs hors du pays. Dans ces conditions, il est impensable ' que l'on puisse parvenir à la paix entre juifs et Arabes. Celle-ci ne sera établie en Israël et dans toutes les nations que quand le Messie habitera parmi Son peuple; il est écrit: «Pousse des cris d'allégresse et réjouis-toi, fille de Sion! Car voici, je viens,, et j'habiterai au milieu de toi, dit l'Eternel. Beaucoup de nations s'attacheront à l'Eternel en ce jour-là, et deviendront mon peuple; j'habiterai au milieu de toi, et tu sauras que l'Eternel des armées m'a envoyé vers toi» (Zach 2, 1 0-11). Oui, Sa voix triomphera à la fin!

N.L.

Appel de Minuit 11/98

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