Détruire la famille, le modèle suédois

 

Par Eric Bodin, professeur

 

Cet article, édité dans le Washington Inquirer, a été extrait du discours d'Eric Brodin donné à la conférence annuelle du Forum d'Aigle, (Eagle Forum) Washington, D.C, le 21 Septembre, 1985.

L'article est publié ici avec la permission aimable de l'auteur et de Mme Phyllis Schlafly, avocate, chef de L'Eagle Forum - mouvement Pro-Famille depuis 1972.

Traduction : Ruby Harrold-Claesson, avocate


Il y a quelques années un journaliste Britannique a déclaré sur son retour de la Suède: - "J'ai vu le futur et cela ne fonctionne pas." Malgré beaucoup d'évidences de la vérité de cette o b s e r v a t i o n beaucoup d'Américains - particulièrement ceux dans la Sociologie et les disciplines reliées - aide à conserver la croyance dans le mythe que l'état providence de la Suède est toujours un modèle pour nous et d'autres à émuler.

La famille est devenue la cible parce qu'elle représente la solidification et elle est l'élément le plus efficace pour perpétuer les valeurs traditionnelles qui sont souvent les seuls poteaux de la défense contre les forces totalitaires de notre société.

"La législation," selon une directive du gouvernement, "est un des instruments les plus importants disponibles à l'état pour prévoir les désirs du peuple ou pour transformer le développement dans une nouvelle direction.

En Suède ils ont inclus un véritable barrage de législation dans lequel les relations internes dans la famille et le rôle de la famille dans la société et vis-à-vis du gouvernement a subi un changement radical. Certains de ces plans sont les suivants:

(1) Soumettre l'enfant aux programmes éducatifs forcés dans l'éducation sexuelle, la socialisation, et la religion que l'on fait consciemment et avec une polarisation idéologique prévue pour contrecarrer les valeurs que l'enfant a dérivées des parents au sein de la famille.

(2) Refuser au parent le droit de s'instruire dans ou d'exercer contrôle sur l'enseignement et les manuels (qui ne peuvent pas être apportés à la maison). Cela vaut particulièrement pour le matériel qui s'est avéré efficace dans la clarification de valeurs ou les expériences semblables l'humanisme séculaire est un raison d'être.

(3) Refuser au parent le droit d'exercer un choix quant à l'éducation ou l'instruction de l'enfant par l'interdiction des écoles privées ou religieuses, ceci en dépit du fait que la Suède est signataire à une Déclaration de l'ONU qui garantit aux parents le droit de déterminer l'instruction qui est compatible avec les valeurs morales et religieuses que les parents souhaitent pour leurs enfants.

(4) Fournir des programmes d'études qui intentionnellement font ridicule ou qui font des tentatives de changer les rôles traditionnels masculin/féminin, garçon-fille en forçant des garçons à prendre des leçons de la couture et les filles à prendre des cours de métallurgie.

(5) Mettre en place une législation fiscale qui pénalise la femme qui souhaite rester la maison pour s'occuper de ses enfants. La refuser une diminution de ses impôts pour la garde de ses enfants; de refuser le classement combiné d'impôts. La Suède a déjà supprimé les déductions pour des enfants que l'on garde à la maison.

(6) Encourager la femme à travailler hors de la maison par la propagande incessante contre "les mères parasites" à la radio et la télévision qui sont sous le contrôle de l'état, bien que les enfants soient mineurs. Dans l'intérêt de l'égalité sur le marché du travail, l'état donne des gratifications en espèces aux employeurs qui donnent les travaux traditionnellement féminins aux hommes et les travaux typiquement masculins aux femmes.

(7) Fournir les soins collectifs pour les enfants entre les âges de six mois à sept ans, de ce fait présentant un moyen de l'état d'assumer le rôle parental et de fournir un environnement neutre et un moralement sans valeurs.

(8) Faire radicale l'instruction sexuelle en la rendant disponible aux groupes d'âge de plus en plus inférieures. Évitez de moraliser, puisque cela conserve des préjudices et faire valoir des prohibitions impossibles. Enseigner l'utilisation appropriée des contraceptifs et des méthodes d'actes sexuels que l'on veut encourager.

(9) Le droit de la "femme" au "fruit de son corps," - même si c'est une fille 14 ans, devrait être maintenu même si cela entraîne une décision d'une infirmière d'école que la fille peut se faire avorter sans la connaissance de ses parents ou du père éventuel.

(10) L'état est le protecteur normal des meilleurs intérêts des enfants. Il a le droit de déterminer la convenance sociale ou morale des parents naturels pour garder leurs enfants. Il peut priver des parents de leurs enfants sans affaire en jugement ou garantie. Il peut accorder un "divorce" par une fille de 16 ans de sa famille, par exemple.

(11) La législation concernant le mariage, le divorce, et la garde d'enfant sera changée pour prendre en considération les valeurs morales changeantes. Si un divorce est dû à l'adultère d'un des époux, en aucune circonstance, cela ne doit pas avoir n'importe quel effet sur la décision de la Cour quant au droit primaire aux enfants.

(12) Dans le cas du manque d'un père (ou la mère) de contribuer aux dépenses pour la garde se ses enfants, l'état s'en occupera.

(13) En Suède, l'état s'est emparé maintenant la puissance d'être le protecteur primaire de l'enfant. Il peut déterminer si une forme simple et douce de punition corporelle, un châtiment verbal ou une restriction provisoire des activités de l'enfant, constitue une infraction à la loi, par laquelle le parent devient sujet à une peine de prison.

Le cas de la Suède devrait alors nous servir d'avertissement: c'est un modèle plutôt à éviter qu'à émuler. Sa fonction doit surtout être d'indiquer pour nous où nous en Amérique pourrions nous trouver de dix, vingt ans ou moins, à moins que nous n'apprenions de la Suède où "le futur ne fonctionne pas."

(Sagesse2000) ajouté le 18/10/2002

Trouvé sur http://voxdei2.free.fr/infos Point Final - Informations chrétiennes et eschatologiques au quotidien.