Nouvelles d'Israël Texte intégral |
Une police palestinienne? Le neuvième round des négociations de paix de Washington au mois de mai n'a donné aucun résultat. Les principaux protagonistes, les Israéliens et les Palestiniens, sont rentrés chez eux sans aucun accord formel. Toutefois, quelques arrangements ont été pris en coulisse à propos du projet d'une possible instauration d'une autonomie palestinienne dans les territoires «occupés». La nécessité de créer une police palestinienne dans ces territoires s'est fait jour à cette occasion. A la vérité, l'accord de Camp David, signé par le Premier ministre Menahem Begin, prévoyait déjà qu'une autonomie palestinienne serait soumise à la mise sur pied d'une «police forte». Au vu de cet accord et des discussions de Washington, les Palestiniens se préparent, en collaboration avec le ministre de la Sécurité intérieure, à l'instauration de leur propre corps de police. Il a entre autres été décidé que les candidats à des postes actifs pourraient se rendre en Egypte ou en Jordanie pour y recevoir la formation ad hoc. La divulgation de ces projets a provoqué des troubles chez les colons. Ceux-ci craignent en effet que des hommes de l'OLP se déguisent en policiers palestiniens armés et puissent alors arrêter des véhicules pour «contrôle». Une émission de la télévision israélienne réalisée sur ce sujet a causé une vive émotion dans une grande partie de la population. Les colons y affirmaient qu'ils répondraient par les armes à toute tentative d'interpellation par un policier palestinien. Ces déclarations ainsi que le débat public ont échauffé le climat. Il a notamment été question de la création de quelques «milices privées» par des colons qui ont d'ores et déjà commencé à s'entraîner et à acheter des armes en vue de la mise sur pied de leur propre corps de police indépendant. L'une de ces milices a fait savoir qu 1 elle répondrait par la violence à tout projet de retrait des territoires. Et ici encore, comme sur le plateau du GoIan, on menace de tirer sur des soldats israéliens pour défendre Eretz Israël. En arriverons-nous à cette extrémité? Difficile à dire. Une chose est sûre cependant: les troubles et la violence qui ont accompagne l'évacuation du Sinaï à la suite du traité de paix signé avec l'Egypte n'étaient rien en comparaison de ce à quoi l'on pourrait assister lorsque sera venue l'heure de l'application des accords avec les Palestiniens et les Syriens. |
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Le chef de la police palestinienne: objet d'un mandat d'arrêt Le ministre de la Justice israélien, Zachi Hanegbi, a signé ce mois-ci un mandat d'arrêt à l'encontre du commandant de la police palestinienne. Israël désire que lui soit livré Razi Djebali pour l'entendre au sujet d'une tentative de meurtre contre des colons juifs en Samarie. C'est la première fois qu'Israël agit de la sorte auprès de l'Autonomie palestinienne concernant une de ses hautes personnalités. Cette requête se base sur un ordre d'écrou émanant du juge de première instance, Mr Israeli d'Ashkelon, qui a agi sur demande du conseiller juridique de l'Etat. Elle se fonde sur des preuves qui établissent que Djebali doit avoir donné, en juillet, l'ordre à trois de ses policiers de perpétrer des attaques contre des cibles israéliennes. Ladite requête a suscité énormément d'irritation chez les Palestiniens. Israël chercherait à camoufler son propre échec dans sa recherche des terroristes en accusant des innocents, dit-on. Mais les Palestiniens affirment que, par ces accusations, Israël devait créer un scandale médiatique avant la venue de Madeleine Albright, et cela pour détourner son attention du non-respect par les Israéliens des promesses faites. Puis, des sources palestiniennes informent qu'Arafat chercherait une solution pratique au problème de Djebali. Ce dernier sera vraisemblablement démis de ses fonctions pour occuper à l'avenir un poste d'ambassadeur en Europe de l'Est. |
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Le compte secret d'Arafat Le président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat, dispose d'un compte secret dans une banque israélienne. Depuis 1994, Israël y a transféré plus d'un demi-milliard de shekels (environ 200 millions de francs suisses). Seuls Arafat et un de ses principaux conseillers économiques y ont accès. Le journal «Haaretz», paraissant en Israël, a révélé ces informations. Il y est question d'un compte à la banque «Leumi Le Israël», sise non loin de la gare centrale des bus, à Tel-Aviv. Et le journal de continuer. le compte doit servir à Arafat en cas de nécessité, comme, par exemple, si les circonstances l'obligeaient à fuir. Quelques membres de la coalition gouvernementale affirment qu'il s'agit là d'argent de corruption promis à Arafat par le gouvernement précédent et par le parti travailliste actuellement dans l'opposition, dans le cadre de conventions secrètes conclues avant la signature des Accords d'Oslo. Par contre, pour l'opposition, ces fonds proviennent du remboursement d'impôts que le gouvernement israélien avait promis à Oslo aux Palestiniens, argent qui devait être versé à quatre banques en Israël. ,Israël n'est pas responsable des comptes de l'Autorité palestinienne. Ce n'est pas notre affaire», a déclaré l'ancien ministre des Finances israélien, Abraham Shohat. |
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Les Palestiniens créent une industrie de guerre L'impasse dans laquelle se trouve la situation avec les Palestiniens et la crainte de voir les relations se détériorer davantage ont manifestement encouragé l'Autorité palestinienne à se doter d'armes et de munitions et à se préparer à un conflit armé avec Israël. Selon des informations en provenance des services de sécurité israéliens, les autorités palestiniennes mettent sur pied, dans la bande de Gaza, une industrie de guerre, cela en violation des accords d'Oslo. En effet, les Palestiniens ont, pour ne citer qu'un exemple, érigé des usines de munitions et un atelier de production de grenades. Aux termes des accords d'Oslo, l'Autorité palestinienne ne peut disposer que d'armes défensives destinées aux forces de police. Or, les grenades ne relèvent pas de cette catégorie. La création des usines va de pair avec d'autres initiatives de l'Autorité palestinienne qui n'a de cesse de doter ses services de sécurité de divers engins de combat. Déjà dans le passé, les services de sécurité israéliens ont à maintes reprises établi que les Palestiniens avaient introduit en fraude, dans les territoires autonomes, des armes originaires de différents pays. Dans un même temps, Israël est au courant des efforts déployés par les Palestiniens pour acheter en masse à l'étranger d'autres armes, dont des engins antichars du type «Lau». Il est manifeste que ces efforts sont à mettre sur le compte des leçons tirées des expériences de septembre dernier. A l'époque, l'ouverture du tunnel à proximité du mur des Lamentations avait été à l'origine de troubles au cours desquels des coups de feu avaient été échangés entre des soldats israéliens et des agents des services de sécurité palestiniens. A présent, il est évident que les Palestiniens envisagent l'hypothèse selon laquelle l'armée israélienne pourrait, en cas de crise, tenter d'occuper à nouveau les villes palestiniennes. |
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Antisémitisme au sein de l'Autorité palestinienne L'Autorité palestinienne (AP) ne respecte toujours pas les accords d'Oslo. Aux termes de ceux-ci, l'AF s'engageait notamment à mettre fin à la propagande incendiaire à l'encontre d'Israël, et à prendre des mesures pour empêcher que d'autres s'y livrent. Avant la rencontre entre le Premier ministre Netanyahou et le ministre américain des Affaires étrangères Madeleine Albright, à la mi-décembre, l'agence de presse officielle israélienne a publié un communiqué spécial reprenant plus de 50 déclarations antisémites. Toutes avaient été faites aux médias palestiniens par les ministres de l'Autorité dans le courant de l'année 1997. Selon le communiqué, les Palestiniens sont férus de brûlots antisémites. Ces derniers s'appuient sur les «Protocoles des Sages de Sion». La presse palestinienne parle de «conspiration» juive et des «griffes» juives. Comme cela se passait au Moyen Age, l'Autorité accuse Israël d'infecter des enfants palestiniens avec le virus du sida, de procéder à des expérimentations médicales sur des prisonniers et de vendre aux Palestiniens des denrées alimentaires impropres à la consommation. Le communiqué reprend également des déclarations comparant Israël aux nazis et niant l'Holocauste. Dans un magazine culturel de la télévision palestinienne diffusé en mai dernier, on a notamment pu entendre que «les Juifs exagèrent ce que les nazis leur ont fait. Ils parlent de 6 millions de morts, alors que des études scientifiques minutieuses relèvent 400.000 victimes». Dans un communiqué de presse officiel des Palestiniens, on peut également lire que «les méthodes israéliennes s'assimilent à bien des égards à celles des nazis, et sont parfois même pires». |
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Arafat malade ? Des rumeurs insistantes en Israël évoquent l'éventualité que Yasser Arafat, président de l'Autorité palestinienne, soit gravement malade. Ses jours seraient même comptés. Arafat, âgé de 68 ans, serait atteint de la maladie de Parkinson. Ces rumeurs s'étayent sur des communiqués selon lesquels Arafat aurait, ces derniers temps, été victime de syncopes à deux reprises. La première durant la session des ministres arabes des Affaires étrangères au Caire, fin septembre et la seconde à Ramallah, durant le mois d'octobre. L 'aspect extérieur d'Arafat trahit lui aussi l'existence de problèmes physiques. Lors de sa rencontre en Suisse avec Madeleine Albright, ministre américain des Affaires étrangères, le chef de l'OLP a répondu à un journaliste qui l'interrogeait sur son état de santé: «Dites-moi comment j'ai l'air de me porter». Le journaliste: «Vous avez les yeux larmoyants, les lèvres qui tremblent, et vous parlez avec lenteur». Arafat explique son problème oculaire par l'accident d'avion auquel, voici deux ans, il a survécu par miracle. Sa pâleur serait due aux nombreuses heures de travail et au surmenage. Bien entendu, les rumeurs concernant l'état de santé d'Arafat suscitent aussi inquiétude dans les rangs palestiniens. Déjà, on évoque un combat des chefs entre Djibril Radjub, chef de la sécurité en Judée et en Samarie, et Mohammed Dahlan, son homologue dans la Bande de Gaza. |
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Insolence d'Arafat - Yasser Arafat dans la maison d'Anne Frank Après le scandale provoqué par son invitation au musée de l'Holocauste à Washington, Yasser Arafat a décidé de choquer une nouvelle fois le monde juif en visitant la maison d'Anne Frank à Amsterdam. La maison où s'était cachée cette jeune fille pour échapper aux nazis et où elle avait écrit son célèbre journal publié après la guerre, est devenue un musée et un symbole. Il est donc aisé de comprendre que la visite d'Arafat ait suscité diverses réactions. Certains membres de la communauté juive en ont été irrités, d'autres l'en ont félicité. Arafat est resté environ 20 minutes dans le bâtiment. En quittant la maison, il a exprimé l'espoir que de telles choses ne se répètent plus où que ce soit dans le monde. Les dirigeants de la communauté juive d'Amsterdam ainsi que les services israéliens ont vu dans cette visite une «manoeuvre politique». Le secrétaire du Conseil juif néerlandais, Bernhard Biderman, a déclaré que pour beaucoup de Juifs, la vie d'Anne Frank symbolisait l'Holocauste européen. La visite d'Arafat, qui est responsable de la mort de nombreux Juifs, était selon lui «inconvenante» et allait «rouvrir de vieilles blessures ». Par contre, l'ambassadeur d'Israël aux Pays-Bas estime que la maison d'Anne Frank est une institution très importante, grâce à laquelle on peut apprendre beaucoup de choses sur l'Holocauste. C'est pourquoi selon lui, compte tenu des tentatives visant à nier l'Holocauste, il est essentiel que tous les gens de passage à Amsterdam se rendent également dans ce lieu important. Commentaire: Qu'Arafat qui a beaucoup de sang juif sur les mains - ose visiter ce musée, frise la monstruosité. Son attitude est proche de celle de l'Antichrist qui, au début, malgré sa haine envers Israël, offrira au peuple juif son amitié et son amour de la manière la plus hypocrite possible, avant de montrer son vrai visage trois ans et demi plus tard. CM |
Appel de Minuit Texte intégral |
L'argent allemand pour le «pays pacifique de torture d'Arafat» Beaucoup d'argent allemand coule vers la Palestine. La République fédérale - le plus grand Etat donateur - veut aider à la construction du pays. Mais en fin de compte, c'est le corrompu Yasser Arafat qui est assisté par le mark allemand. Arafat s'offre dix services secrets, dont l'un est impliqué dans des assassinats de courtiers en biens immobiliers qui ont vendu des terres à des juifs. On torture dans les prisons; plusieurs en sont morts. Douze de ces cas sont connus des défenseurs des droits de l'homme. Amnesty international parle de procès secrets qui se moquent de la justice; cet organisme mentionne également des exécutions sans jugement. C'est ainsi que la création d'Arafat se développe en «Etat pacifique de torture». Le journaliste Daud Kuttab est incarcéré pour avoir publié des citations du parlement, le lieu où d'amères vérités sont encore dites (la raison pour laquelle les retransmissions radiophoniques sont interdites). Quiconque critique Arafat regarde dans le canon du fusil de sa police, comme le rédacteur en chef de «Al Quds», Abu Zalaf. La République fédérale a déjà versé un milliard de marks dans la «caisse de l'Etat» d'Arafat. Voici que la Cour des comptes palestinienne affirme que 40% (!) du budget de l'«Etat» ont disparu dans des canaux obscurs. Mais le ministère des Affaires étrangères déclare que l'argent allemand sert au processus de paix et qu'il y serait bien investi. (P.-D. no 29, 16.7. 1997) |
Appel de Minuit Texte intégral |
«Israël doit disparaître de la carte» Le chef du Hamas, le cheik Jassin, libéré anticipativement de sa prison israélienne, a fait cette déclaration à Gaza, le 22 octobre dernier, devant des milliers de Palestiniens: «Une nation islamique qui ne mène pas une guerre sainte est impuissante et n'a pas le droit d'exister!» Sur ce, il appela les jeunes musulmans à mettre leur vie, comme martyrs, à la disposition d'Allah pour sa guerre sainte; et il répéta cette déclaration faite une semaine auparavant, selon laquelle il «est contre un système de deux Etats, Israël et l'Etat palestinien, Israël devant disparaître de la carte.» Dès lors, il est aussi «contre Arafat, qui a conclu un accord avec Israël. Nous ne nous reposerons pas avant d'avoir placé Jérusalem totalement sous le contrôle musulman.» Jassin, (61 ans), qui, en prison, s'était prononcé pour la coexistence entre israéliens et Palestiniens - raison pour laquelle il avait été libéré plus tôt se révèle maintenant plus radical que jamais. 4000 musulmans, dont beaucoup déguisés en kamikazes, ont défilé dans les rues de Ramallah en qualifiant leur marche de «marche d'exercices de guerre contre Jérusalem»! (L.S. dans «Oie Boten», no 127/1997) |
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