AVENEMENT |
URSS, La dérive d'un continent 1991 - URSS: 284 millions d'habitants répartis en 15 républiques fédérées et 20 autonomes. - Allemagne de l'Est... depuis le 2 octobre 1990 la RDA n'existe plus - Pologne - Tchécoslovaquie - Hongrie - Roumanie - Bulgarie |
Nouvelles d'Israël Texte intégral |
Le directeur du KGB: «Arrêter la fuite des cerveaux» Les signes d'antisémitisme apparaissent de plus en plus nombreux dans la presse soviétique qui jouit maintenant d'une plus grande liberté. A ce sujet, le ministre Arie Eliav, qui s'est rendu récemment à Moscou avec le président de la Knesset, a rappelé un article paru dans un journal russe selon lequel le KGB a exprimé la crainte de voir l'exode massif des Juifs conduire à «une fuite des cerveaux» et à un manque d'académiciens, ce qui «doit absolument être stoppé». Cette information va de pair avec de prétendus signes indiquant que l'armée Rouge au rait l'intention de prendre le pouvoir. Eliav a déclaré à la radio israélienne ne distinguer présentement aucun risque d'arrêt de l'Alija des Juifs soviétiques ou de difficultés au niveau de leur émigration. A ce moment, dans la seule ville de Moscou, mille enfants juifs apprennent l'hébreu avec des professeurs (féminins) venus d'Israël. Selon des articles de presse soviétiques, le directeur du KGB a affirmé que l'on doit «stopper la fuite des cerveaux» ce disant - d'après certains observateurs - il pensait aux académiciens et aux intellectuels juifs. |
Nouvelles d'Israël Texte intégral |
Pour un processus de paix sans pression Le ministre des Affaires étrangères soviétique s'est exprimé ainsi: L'émigration des Juifs d'Union soviétique est une preuve de la démocratisation de ce pays, et personne à Moscou ne songe à l'enrayer. Ce serait une erreur de faire pression pour accélérer le processus de paix, et il serait faux de croire qu'en le faisant, on réussirait. Mr. Bessmertnych ne s'est pas exprimé au sujet de la politique de colonisation. Mais il a déclaré dans un communiqué de presse que chacun doit apporter du sien à l'amélioration de la situation. Le but principal de cette courte visite était de permettre des progrès dans les relations actuelles entre les deux pays et, par la même occasion, de sonder le terrain en vue des possibilités d'un règlement dans la région. Lors d'une dernière conférence de presse à l'aéroport Ben-Gourion à Tel-Aviv, Bessmertnych a assuré que le dialogue s'était déroulé de manière «ouverte» et que les discussions entre les deux pays devront être poursuivies. Sur certains points, nous nous sommes entendus; d'autres ont besoin d'être éclaircis. Le ministre des Affaires étrangères israélien David Levy a affirmé que Bessmertnych a fait preuve de beaucoup d'ouverture d'esprit. Mr. Bessmertnych a assuré à midi, après une discussion prolongée, qu'il pouvait maintenant «mieux comprendre» la position d'Israël. Ils ont traité de la situation générale dans la région ainsi que des possibilités à trouver une solution aux conflits. L'attitude israélienne était «ouverte», et le dialogue se doit d'être maintenu. Les questions concrètes sur les compétences ont été reportées par les deux ministres des Affaires étrangères, elles ont été réservées à la réunion entre Bessmertnych et Shamir, qui a suivi immédiatement. Les différends sont, visiblement, restés grands, mais ils n'ont pas influencé l'atmosphère de la réunion. De ce fait, Moscou maintient sa position sur une conférence de paix avec la participation déterminante des Nations Unies liée à celle des Européens, mais surtout sur une conférence de longue durée. Israël, par contre, exige une conférence unique, en guise d'ouverture aux négociations directes avec les pays voisins et les Palestiniens, et rejette tout rôle que pourrait jouer l'ONU. Il y a évidemment la question de la reprise des relations diplomatiques. Israël a insisté jusqu'à ce jour sur ce point: Moscou n'a pas de rôle a jouer dans le processus de paix, si l'URSS n'est pas d'accord pour échanger à nouveau des ambassadeurs. Mr Bessmertnych a simplement admis que le rétablissement des relations diplomatiques viendrait prochainement et n'est «qu'un pas naturel». Il n'a pas indiqué de date. Dans les milieux politiques de Jérusalem, on est convaincu que l'échange d'ambassadeurs se fera au moment où aura lieu cette conférence. (TA) |
NOUVELLES D'ISRAEL
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L'URSS a établi des relations complètes diplomatiques avec Israël 1991 - Après 24 ans et six mois, l'Union Soviétique a rétabli des relations diplomatiques complètes avec Israël. La cérémonie a eu lieu le 18 octobre à Jérusalem. Quelques heures auparavant, le chef de gouvernement, Shamir, a fait savoir qu'Israël participera à la conférence de la paix à Madrid... - L'URSS a voté en 1947 pour la création d'un Etat juif; elle fut en 1948 le premier pays à reconnaître Israël... |
Nouvelles d'Israël Texte intégral |
L'URSS arme la Syrie de manière gigantesque L'Union soviétique, qui a offert des avions de combat à Israël le mois passé, veut réaliser une affaire bien plus grande encore avec la Syrie. Des journaux américains et saoudiens informent que Moscou vend à la Syrie plus de 50 avions de combat très développés, le MIG 29 (le même avait été offert à Israël), 300 nouveaux blindés T-74 (qui n'existent pas encore au Proche-Orient), ainsi que des systèmes de missiles sol-air très modernes. Le coût de cette affaire gigantesque s'élève à deux milliards de dollars. La Syrie a reçu le financement nécessaire des Etats du Golfe pour son soutien lors de la guerre du Golfe. (ZL) |
Nouvelles d'Israël Texte intégral |
L'URSS est pour une conférence de paix au Proche-Orient Le ministre des Affaires étrangères soviétique Bessmertnych a fait un sondage en Israël L'Union soviétique soutiendra tout effort en vue de trouver un règlement du conflit au Proche-Orient. A la fin de sa visite de cinq heures en Israël, le ministre des Affaires étrangères soviétique a déclaré qu'il est pour une conférence de paix. Il a évité le terme «conférence internationale» et a assuré que tout chemin vers une solution est acceptable. On était très irrité en Israël avant l'arrivée de M. Bessmertnych, quant à ses déclarations qu'il a, ou aurait faites à Damas et à Amman. Selon ses dires, M. Bessmertnych aurait assuré à Damas une continuation de solidarité envers les Arabes par des livraisons d'armes à la Syrie. A Amman il aurait, au moins indirectement menacé qu'une continuation de la politique israélienne de colonisation dans les «territoires occupés» pourrait influencer l'immigration des Juifs soviétiques. |
Semailles et moissons
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6000 bibles pour les députés russes 1992 La séance inaugurale du Parlement russe, le 19 septembre dernier, s'est trouvée sérieusement concurrencée par une distribution de bibles qui s'est faite dans le hall de la "Maison Blanche", siège du Parlement de la République de Russie... Inauguration d'une maison de la Bible à Moscou |
AVENEMENT |
Tsarmania 1993 - Eltsine reste populaire dans un pays en crise - "Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité": les banderoles tendues dans les rues de Moscou à l'approche des fêtes pascales montraient, à elles seules, le chemin parcouru depuis la chute du régime communiste en 1991. Pourtant, au-delà des bannières d'une Eglise officielle... existent les aspirations d'un peuple qui a souffert et qui souffre encore - En posant de nouveau la question de confiance au peuple, Eltsine avait choisi une des deux voies dont il disposait avec la dissolution du Parlement. |
AVENEMEN Décembre 1993
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Places rouges 1993 - Chefs et fiefs communistes refont leur apparition - Le putsch "conservateur" avorté, qui du 2 au 4 octobre, faillit ouvrir une guerre civile à Moscou, s'est conclu dans le sang; les assiégés du parlement (en feu) se sont rendus. - Quelle identité ? |
AVENEMENT |
Bourbier russe 1994 - L'ultra-nationaliste Vladimir Jirnovski... est à présent incontournable dans une Russie où 70 ans de dictature communiste ne se gomment pas d'un trait. Un simple décret ne suffit pas pour que cette énorme fédération de 89 pays et de 150 millions d'âmes passe d'une planification étatique totalitaire à ce qu'il est convenu d'appeler "l'économie libérale" - Ouverture |
La Bonne Nouvelle Texte intégral |
Les grandes Églises intéressent peu les Russes ! Une enquête menée dans cinq grandes villes de Russie pour connaître la position actuelle de la population après 5 années de liberté religieuse a donné des résultats surprenants. Nulle part plus de 20% de personnes ont déclaré appartenir à l'une des grandes dénominations traditionnelles. Mais 60% des personnes consultées lisent la Bible et 49 % se disent « chrétiens en recherche ». Cette enquête fut effectuée par un groupe indépendant de sociologues de Moscou, de St-Pétersbourg, de Samara sur la Volga, de Jekaterinbourg d'au-delà de l'Oural et de Novossibirsk. Le résultat fut publié par le «centre interconfessionnel de Moscou » « lstina i Zhizn» (Vérité et Vie») dans le bimestriel du même nom. L'analyse de ce résultat faite par « lstina i Zhizn » laisse apparaître deux caractères principaux de la vie religieuse nouvelle en Russie: D'une part il existe de grandes réserves à l'égard des Eglises orthodoxes et de leurs patriarches auxquels on reproche d'avoir été trop longtemps soumis aux potentats communistes. En même temps on éprouve de la sympathie pour les ex-persécutés et les nouvelles églises n'ayant pas un passé chargé de compromis. D'autre part, après plus de sept décennies d'athéisme officiel et d'hostilité envers les Eglises, il règne un effrayant manque de fondements et de connaissance religieuse. C'est pourquoi l'on recherche ces fondements plutôt que de s'intéresser aux traditions de la chrétienté. Cela se manifeste par une grande soif de la Parole de Dieu et tout spécialement des Évangiles. (Selon lDEA) La Bonne Nouvelle - Droit de reproduction: prière de s'adresser au journal |
AVENEMENT
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Jirinovski, le "Gog" d'Ezékiel ? 1997 Jirinovski est peut-être plus que le bouffon du pouvoir russe: ses écrits laissent penser qu'il pourrait s'en prendre directement à l'Etat d'Israël. Jirinovski entretient des contacts étroits avec plusieurs gouvernements du monde arabe, Irak, Iran et Syrie. |
Nouvelles d'Israël Texte intégral |
Netanyahou en Russie Les crises politiques et internationales auxquelles le gouvernement israélien a dû faire face au mois de mars n'ont pas empêché le Premier ministre Netanyahou de maintenir sa visite prévue de longue date en Russie. Elle n'a duré que trois jours, mais elle avait été préparée dans les moindres détails par Avigdor Liebermann, et elle s'est révélée exceptionnellement positive. Liebermann, directeur général du cabinet du Premier ministre, avait, quant à lui, émigré de Russie il y a 20 ans. Netanyahou s'est entretenu avec le président Eltsine, le Premier ministre Tchernomyrdin et le ministre des Affaires étrangères Primakov. A la suite d'une rencontre avec Boris Eltsine, les deux parties ont signé une convention d'une importance gigantesque. Dans le cadre de cet accord, il est prévu que l'industrie aéronautique israélienne modernise toute une série de MIG soviétiques avec la technologie de pointe d'Israël. Le contrat prévoit de plus la révision d'autres avions civils. Les avions de chasse modernisés seront revendus à d'autres pays dans le cadre d'un accord mixte. Comme Israël est partie prenante dans les reventes d'appareils, cela pourra éviter que ceux-ci ne tombent aux mains d'Etats belliqueux. Un membre important de la délégation politique de Netanyahou à Moscou a fait état d'un tournant décisif. Cette transaction commerciale gigantesque s'élève à plusieurs centaines de millions de dollars dans une première phase. «Elle aura des répercussions énormes et pour la première fois, elle présente en soi un potentiel considérable», a-t-il déclaré. Au cours de la visite, les deux pays ont conclu un gros marché commercial dans le domaine du gaz. Le ministre de l'Agriculture israélien, Raphaël Eitan, qui accompagnait la délégation de Netanyahou, a également signé un accord de coopération dans le secteur de l'agriculture. Dans un domaine toutefois, les efforts de Netanyahou sont restés vains. Il n'a pas réussi à empêcher la collaboration intense entre l'Iran et la Russie. Israël est particulièrement préoccupé par le projet russe de construction d'un réacteur nucléaire en Iran. Netanyahou a demandé à Eltsine de renoncer à ce projet. Le président russe a repoussé la requête israélienne. Il a clairement fait savoir que la décision de construire un réacteur nucléaire en Iran était définitive et qu'il s'agissait d'un réacteur à usage civil. Par la même occasion, la Russie prendra toutes les mesures afin de garantir que le réacteur sera effectivement utilisé à de telles fins. La rencontre organisée avec la communauté juive à la grande synagogue de Moscou a été le rayon de soleil de la visite. Quelques centaines de Juifs, des personnes âgées et des étudiants, étaient présents. Ils ont réservé un accueil chaleureux au Premier ministre israélien. Netanyahou était très ému et ne l'a pas caché. Il a remercié les juifs de Russie d'avoir émigré en Israël et contribué au renforcement de la société israélienne. |
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