|
Voxdei Texte intégral
|
Violences contre les chrétiens dans le Nord à Bangalore Les violences contre les travailleurs Chrétiens du nord de l'Inde continuent d'être rapportées malgré les pourparlers entre les leaders des principales dénominations et les organisations hindoues fondamentalistes, déclarent certaines sources. Le 11 Septembre, des brochures chrétiennes ont été brûlées par des étudiants adhérents au parti Bharatiya Janatha (BJP), connu comme le Akhil Bharatiya Vidyarthi Parishad (ABVP). Les étudiants accusaient les brochures de contenir un langage qui ne convient pas aux écoliers, déclare la police. Toujours selon la police, le ABVP a prétendument demandé à sept écoles de la région de retourner les brochures distribuées récemment par les missionnaires chrétiens. Hormis Uluberia High School dans le district de Howrah dans l'ouest du Bengale, les autres les ont retournées, craignant les représailles. Les activistes de l'ABVP se sont procurés un grand nombre de brochures et les ont brûlées à l'extérieur de Uluberia High School. Défendant l'action des étudiants activistes hindous, le leader local de BJP Samir Hait a déclaré: "la littérature distribuée par les misionnaires est nuisible aux jeunes esprits. Ils polluent l'atmosphère des écoles." (Compass Direct) ajouté le 30/10/2001 |
|
Voxdei Texte intégral
|
Philippines: Rétrospective des 5 mois d'enlèvement des otages américains d'Abu Sayyaf Depuis cinq mois, un couple de missionnaires américains, Martin et Gracia Burnham, sont otages du groupe islamiste séparatiste philippin Abu Sayyaf qui menace de les tuer si l'armée ne cesse pas ses opérations à Basilan (île du sud). Abu Sayyaf qui compte parmi les cibles de Washington dans la guerre antiterroriste, serait financé et en partie entraîné par l'organisation terroriste Al-Qaïda de l'islamiste Oussama ben Laden réfugié en Afghanistan. Au printemps dernier, les rebelles ont assassiné un touriste américain, Guillermo Sobero (31 ans), capturé avec les Burnham et 17 autres personnes. Ils détiennent encore onze otages.
- 26/27 mai: le groupe Abu Sayyaf enlève vingt personnes dont trois Américains parmi lesquels Martin et Gracia Burnham (41 et 42 ans) de la "Mission des nouvelles tribus", dans la station balnéaire Dos Palmas, sur l'île de Palawan (S-O). - 28 mai : la présidente philippine Gloria Arroyo ordonne une vaste opération militaire contre Abu Sayyaf qui vient de revendiquer la prise d'otages de Palawan et réclamera une rançon. - 2 juin : après un premier affrontement avec l'armée, les rebelles accompagnés de leurs 20 otages investissent Lamitan, la seconde ville de Basilan et réclament "le retour des îles de Sulu, Basilan et Tawi-Tawi" (S-O). Manille refusera. Le lendemain, ils assassinent deux otages. Les guérilleros, assiégés par l'armée dans un hôpital et une église à Lamitan s'enfuient avec deux infirmières, une sage-femme et un directeur d'école. - 6 juin : Martin Burnham est blessé lors d'un accrochage avec l'armée. - 9 juin : après des menaces contre les otages, la présidente Arroyo demande l'aide du numéro un libyen, le colonel Mouammar el kadhafi, puis acceptera finalement la demande rebelle d'un médiateur malaisien. - 12 juin : le jour du 103ème anniversaire de la déclaration d'indépendance des Philippines, Abu Sayyaf menace de tuer les Burnham et déclarent avoir décapité Guillermo Sobero "car la présidente Arroyo a refusé de stopper les opérations contre Abu Sayyaf". - 15 juin : envoi à Basilan de troupes d'élite dont des marines qui, en avril 2000, avaient libéré l'Américain Jeffrey Schilling, otage 7 mois et demi à Jolo (sud). - 9 juil : l'un des principaux dirigeants d'Abu Sayyaf, Nadjmi Sabdula, alias Commandant Global, est arrêté peu après un attentat à la bombe à General Santos. - 12 oct: des légistes américains confirment la mort de Guillermo Sobero après l'examen d'un cadavre découvert à Basilan. - 14 oct: l'armée libère quatre otages. Il en reste onze dont Martin et Gracia Burnham, "très faibles", selon l'un des rescapés. "La vie est très dure, avec seulement des bananes à manger quand il n'y a pas de riz. Il faut marcher constamment", déclare-t-il ajoutant que Martin est "attaché la nuit et Gracia pleure tout le temps". - 15 oct: Abu Sayyaf menace de les tuer si les opérations militaires ne cessent pas. - 23 oct: arrivée dans le sud d'une équipe de conseillers militaires américains. (AFP) ajouté le 30/10/2001 |
|
Voxdei Texte intégral
|
Pakistan: Assassinat de 18 protestants en prière à Bahawalpur
Reprenons le film de l"événement: dimanche 28 octobre, il est environ 9 heures du matin quand six hommes barbus et armés font irruption dans l'Eglise catholique de Saint-Dominique à Bahawalpur, ouvrent le feu sur l'assemblée, qui s'apprêtait à sortir de l'église. Sont aussi abattus un pasteur, Emmanuel Mamih, et un policier en faction devant l'église. Dix-huit personnes trouvent la mort. L'église se trouve dans le quartier résidentiel de Gulzar-e-Sadiq. Elle appartient à la communauté catholique locale, mais est utilisée à la fois par des protestants et des catholiques. Les victimes sont en majorité protestantes, car, suite à un changement d'horaire, c'était à leur tour d'occuper l'église. Cet attentat est vraisemblablement un acte de simple terrorisme en représailles aux frappes américaines en Afghanistan. Les chrétiens sont régulièrement victimes de violence au Pakistan, surtout lorsque certains jugent l'islam attaqué. Par le passé, les chrétiens ont souvent été menacés par des extrémistes du parti intégriste pakistanais favorable aux Talibans, le "Jamaat Ulema Islam". La communauté chrétienne du Pakistan représente, catholiques et protestants réunis, environ 2 % de la population du pays. Elle avait plusieurs fois exprimé ses craintes, et avait demandé la protection de la police. Le conflit afghan a donc réveillé les haines. Les chrétiens s"y attendaient depuis le début. Dans cet Etat islamique, les chrétiens passent pour être des traîtres. Les chrétiens pakistanais souffrent de discriminations, notamment économiques. La majorité d"entre eux est composée de domestiques, vidangeurs, au mieux chauffeurs de taxi. Les chrétiens souffrent aussi d'un apartheid politique puisque, lors des élections, ils ne votent pas pour les mêmes candidats que le reste de la population, mais pour des candidats chrétiens. Quatre sièges seulement leur sont réservés au Parlement. Autre point délicat: la loi sur le blasphème qui prévoit que toute personne qui aura insulté le Coran ou le Prophète sera condamnée à mort. Cette loi est surtout employée pour régler des conflits de voisinage. Une cinquantaine de chrétiens croupissent en prison, accusés à tort de blasphème. Aucun cependant n'a été exécuté depuis l'adoption de la loi. D'une manière générale, on ne compte plus les violences qui vont jusqu'au meurtre, les abus contre les femmes, les humiliations quotidiennes dont les chrétiens pakistanais sont victimes. Selon certains, les chrétiens au Pakistan sont aussi responsables de leur malheur. Ils ont développé une mentalité de ghetto cherchant peu à s'insérer dans la société. Leur forte division est soulignée par le quotidien "LE TEMPS" - entre baptistes, méthodistes, évangélistes mais aussi entre paroisses catholiques - cette division les prive de toute influence, ajoute le quotidien. Le dialogue avec les musulmans est-il encore possible? D"aucuns pensent que non: l"heure serait à l'intolérance au Pakistan. Et pour les chrétiens, une seule alternative subsisterait, la valise ou le cercueil. (EEMNI/Le Temps/Le Monde/ZT) ajouté le 30/10/2001 |
|
Voxdei Texte intégral
|
La France épinglée pour son climat d'intolérance religieuse La France est sévèrement épinglée dans le rapport annuel du département d'Etat américain sur les droits de l'homme, publié lundi, en raison de son climat d'intolérance religieuse et de la fréquence des incidents à l'encontre des minorités. Le rapport note aussi la persistance de trop longues périodes de détention préventive, la lenteur de la justice, ainsi que les conditions de détention et certains cas de mauvais traitements de prisonniers. Le rapport est surtout sévère avec l'Etat français pour son attitude d'"encouragement de la méfiance publique" à l'égard des "sectes" religieuses, avec notamment l'établissement d'une liste recensant quelque 173 groupes à surveiller, dont les Témoins de Jéhovah ou l'Eglise de scientologie. "Le gouvernement n'a interdit aucun des groupes de cette liste. Cependant, la publicité qui en a résulté a contribué à créer une atmosphère d'intolérance religieuse et de préjugés contre les religions minoritaires", note le rapport, qui cite des plaintes concernant la perte d'un emploi ou un refus d'octroi de prêt bancaire. Le département d'Etat note à cet égard une directive du ministère français de la Justice, demandant aux services gouvernementaux de faire preuve de "vigilance contre de possibles abus commis par des sectes" et également un projet de loi toujours en cours de discussion au Parlement français qui, indique le rapport, "renforcerait les restrictions contre les organisations religieuses ou autres". Le port en public d'effets religieux reste un problème pour certaines minorités religieuses, relève aussi le département d'Etat, qui donne en exemple le cas du foulard islamique porté par les jeunes musulmanes pratiquantes dans les établissements scolaires publics. Enfin, le rapport relève l'augmentation des incidents et attentats antisémites à l'automne en liaison avec le regain de tension au Proche-Orient, de même que la hausse des "agressions occasionnelles" contre les membres des communautés d'origine arabe ou africaine découlant des sentiments anti-immigrés. Le département d'Etat juge toutefois que, dans ce domaine, l'action des pouvoirs publics pour combattre le racisme et les actes de violence est vigoureuse. (AFP) ajouté le 27/02/2001 |
|
Voxdei Texte intégral
|
La menace nucléaire de l'Irak se précise D'après une agence de renseignements allemande, Saddam Hussein pourrait, d'ici quelques années, produire des missiles qui atteindraient l'Europe. Cette agence prétend également détenir des preuves des efforts intensifs fournis par l'Irak dans la fabrication d'armes chimiques et nucléaires. La menace irakienne a été évoquée lors d'une rencontre entre le secrétaire d'Etat américain Colin Powell et le ministre des Affaires étrangères russe Igor Ivanov. Bien que les deux hommes n'aient pas décidé de prendre des mesures concrètes pour empêcher Saddam Hussein de produire ces armes, ils sont cependant tombés d'accord pour tenter de freiner les progrès irakiens dans ce domaine. Le journaliste britannique Gwen Roberts a cité ce matin deux savants qui auraient participé aux travaux nucléaires de l'Irak. Dans le "Sunday Times", il a précisé que l'Irak avait procédé, en 1989, a des essais nucléaires à 150 kilomètres au sud-est de Bagdad. D'après l'un des savants, les essais auraient été concluants et auraient même provoqué un tremblement de terre d'une puissance de 2.7 sur l'échelle de Richter. Les deux scientifiques auraient également déclaré que ces expériences n'avaient pas été détectées par les agences de renseignements car leurs intensités avaient été relativement faibles et qu'elles avaient eu lieu sous terre. D'après le professeur Ron Ben Ichai, interviewé ce matin sur les ondes de Galei Tsahal, ces allégations semblent sans fondement. Il a estimé, en effet, qu'il était impossible de ne pas déceler un essai de ce type, meme s'il était de faible puissance. (Aroutz7) ajouté le 25/02/2001 |
|
Voxdei Texte intégral
|
Politique religieuse et églises de maison (analyse et témoignages) La question de la liberté religieuse en Chine est souvent sujet à de nombreuses controverses, surtout en ce qui concerne les relations entre l'Eglise officielle et les groupes de maison non-enregistrés. Récemment, plusieurs responsables d'églises de maison ont eu l'occasion de s'exprimer à ce sujet. Quatre types de remarques ont été faits : La politique religieuse du gouvernement chinois est trop dépendante du Parti communiste. La liberté religieuse existe en ChineÉ mais elle doit s'accorder aux objectifs donnés par le Parti communiste. En septembre 1999, le président Jiang Zemin a encore déclaré : "Nous devons imposer des directives solides pour la religion de telle sorte que celle-ci reste dans la ligne du socialisme et serve l'unité ethnique, la stabilité sociale et le modernisme." Pour les responsables d'églises de maison, une vraie liberté religieuse "devrait être basée sur des droits et non sur la politique". Le suivi des autorités n'est pas sérieux. En effet, les statistiques officielles donnaient pour 1950, 1 million de Protestants en Chine et 20 000 églises. En 2000, il y a officiellement entre 13 et 15 millions de Protestants mais seulement 13 000 églises. La perte des églises (bâtiments) a été d'au moins 40É d'autant plus que le chiffre réel de chrétiens serait plutôt de 60 millions aujourd'hui ! "Comment parler de liberté de religion quand le nombre d'églises a été aussi limité ?" La politique religieuse du gouvernement est vue comme "contradictoire". Un responsable de groupe de maison du Henan l'analyse ainsi : "Le gouvernement chinois nous persécute en disant que nous sommes des sectes parce que nous n'avons pas d'enseignants qualifiés et que beaucoup de chrétiens dérivent vers des croyances dangereuses. Pourtant, toutes ses actions ont pour objectif de nous empêcher l'accès à la Bible, à une formation solide et à une bonne organisation. Alors, à qui est la faute ?É" L'enseignement religieux est interdit dans les écoles et les universités alors que tous les élèves doivent passer un test de connaissance sur le marxisme. De plus, il est tout à fait possible (et même encouragé) de partager l'idéologie communiste alors que quelqu'un voulant évangéliser ou parler du christianisme peut être arrêté. En d'autres termes, le gouvernement considère comme un droit le fait de propager l'athéisme dans la culture chinoise alors qu'il s'efforce de limiter la religion à l'intérieur de bâtiments désignés (les églises officielles). (Portes Ouvertes) ajouté le 23/02/2001 |
|
|