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Chine: Ce qui se passe pour Falung Gong pourrait aussi menacer l'Eglise... "Ce qui se passe pour Falun Gong pourrait s'étendre à l'Eglise" déclare Mgr Zen Ze-kiun, Coadjuteur de Hongkong à Fides dont nous reprenons ci-dessous l'interview. L'évêque coadjuteur de Hongkong et des missionnaires sont préoccupés par les restrictions croissantes dans le domaine de la liberté religieuse. Dans une intervention du 8 février dernier, M. Tung Chee-hwa, gouverneur de l'ancienne colonie anglaise a déclaré, à propos de Falun Gong que c'était un mouvement qui avait " plus ou moins les caractéristiques d'un culte 'diabolique' ". Le chef de l'Exécutif a commenté les récents événements de la Place Tienanmen, où des membres de la secte se sont suicidés par le feu. M. Tung a ajouté qu'il ne permettra à personne d'abuser de la liberté et de la tolérance qui règnent à Hongkong, mais a refusé l'hypothèse de promulguer, dans l'ancienne colonie, une loi spéciale anti-subversion. "Dire que le Falun Gong est un culte diabolique, est très préoccupant, non seulement pour le Mouvement lui-même, mais pour nous tous", a rappelé Mgr Joseph Zen Ze-kiun, évêque Coadjuteur de Hongkong, dans un article publié le 18 février dans l'hebdomadaire "Sunday Examiner". "Il n'y a pas une définition admise communément du culte 'diabolique'É Il n'y a pas de preuves que le Falun Gong ait cautionné des doctrines et des actes contraires à la morale publique, comme par exemple, détruire des familles, ou mettre en danger sa propre vie ou celle des autres. Ces épisodes de la Place Tienanmen contiennent de nombreux points d'interrogationÉ Si l'on identifie au mal les critiques portées contre le gouvernement, alors, l'Eglise catholique non officielle en Chine pourrait, elle aussi, être en danger et cataloguée comme culte diabolique", explique Mgr Zen Ze-kiun. Sur la situation de l'Eglise Catholique en Chine continentale, Mgr Zen Ze-kiun rappelle : "Aucune forme de résistance ou de protestation, même pacifique, n'est permise en Chine. Parce que le Falun Gong a choisi de protester publiquement, il est déclaré mauvais. L'Eglise Catholique clandestine a évité probablement ce traitement, parce que sa protestation a été limitée, et en raison du prestige international de l'Eglise Catholique. Mais ce qui s'est passé pour Falun Gong pourrait s'étendre à l'Eglise", avertit Mgr Zen Ze-kiun. Si le Falun Gong est accusé de créer des désordres à Hongkong, en raison seulement de sa protestation pacifique, alors, cette étiquette peut facilement s'appliquer aussi à la Commission Justice et Paix, au diocèse, et à de nombreux autres organismes chrétiens". Mgr Zen Ze-kiun conclut en demandant des précisions, et des assurances au Président Tung. Les moyens d'information de l'ancienne colonie ont rapporté amplement les commentaires de Mgr Zen Ze-kiun. Le 18 février, dans son édition du dimanche, le South China Morning Post, le quotidien en langue anglaise le plus important de Hongkong, a critiqué le point de vue de l'évêque. D'après des missionnaires présents à Hongkong, le Gouvernement de l'ancienne colonie est en train de resserrer l'étau autour de l'Eglise Catholique et de son oeuvre sociale et éducative. Au mois de décembre 2000 déjà, le Gouvernement a accusé de 'fraude' les écoles catholiques (plus de 300 à Hongkong, soit 290.000 élèves et étudiants), parce qu'elles utilisaient des bâtiments publics pour des activités confessionnelles non-éducatives. Le 30 janvier dernier, le Ministre de l'Education, M. Fanny Law, a mis en garde, dans une lettre officielle le "Grant Schools Council", qui comprend 22 écoles catholiques et protestantes en majorité, pour s'être servies de systèmes d'éducation trop conservateurs. En outre, le "Hongkong Women's Christian Council", organisme protestant, est menacé d'être expulsé de la liste des associations caritatives, sous l'accusation d'être engagé dans des activités "politiques". (Zenit) ajouté le 21/02/2001 |
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Ouganda: Virus Ebola L'épidemie du virus Ebola qui a l'an passé tué près de 169 personnes a été pratiquement éradiquée. Cette information nous est rapportée par l'Organisation Mondiale pour la Santé (OMS). Cependant on doit attendre la fin de la période d'incubation avant d'en faire l'annonce officielle, qui aura lieu sans aucun doute le 28 février. (ZENIT org) ajouté le 18/02/2001 |
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USA: Une nouvelle carte d'identité "anti-terroriste" pour les étrangers Parmi les mesures légales prises par Georges Bush pour lutter contre le terrorisme, figure une nouvelle carte d'identité pour les étrangers. Y est prévu l'empreinte digitale, mais la loi autorise le Procureur Général à utiliser des technologies nouvelles pour adapter cette nouvelle carte d'identité. Jon Kyl (Républicain) et Dianne Ferstein (Démocrate) sont chargés de mettre en place une banque centrale des détenteurs de visas et autres non citoyens qui entrent aux Etats Unis. Le service d'immigration doit également adapter son système électronique de données, en y incluant des renseignement entropomorphiques modernes : empreinte digitale ou reconnaissance de l'iris pour tout étranger entrant sur le territoire national. Les lois antiterroristes signées par G. Bush, ont pour objectif de réparer la faille qui a permis aux terroristes du 11 septembre de passer. Les terroristes étaient aux Etats Unis avec des visas périmés, ou des visas d'étudiants, jamais montrés aux universités. Les étudiants et les voyageurs auront un visa qui par un système automatisé, déclenchera un repérage dès que la date officielle de leur séjour aura expirée, et les cartes d'identité préciseront petit à petit des données entropomorphiques basées sur les nouvelles technologies. Cette législation prévoit également la mise sur écoute de toutes personnes suspectées de terrorisme, et leur détention durant 7 jours, sans qu'il soit nécessaire de fournir des charges contre elles. (Washington Times) ajouté le 17/11/2001 |
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Malaisie: Craintes des communautés religieuses du pays face au développement de l'extrémisme islamiste Les chrétiens et les représentants des autres religions non-musulmanes de Malaisie se sentent de plus en plus menacés par la montée de l'Islam extrémiste. Le "Malaysian Consultative Council of Buddhism, Christianity, Hinduism and Sikhism" a dénoncé les discriminations que doivent affronter les religions non-musulmanes. Les intégristes lancent en effet des attaques contre les Eglises chrétiennes des différentes confessions, et contre les temples hindous. Des discriminations interviennent par exemple pour obtenir les permis de construire des lieux de culte, ou des restrictions pour parler ouvertement de foi, ou pour s'exprimer dans les media. Le 27 octobre, des extrémistes ont mis le feu au "Christ Community Centre" de Subang Jaya. Les 13 et 14 octobre, c'était l'incendie du "Catholic Church of Christ the King" de Sungai Petani, à plus de 250 km au nord-ouest de Kuala Lumpur. Des cocktails Molotov ont été lancés contre le "St Philip's Catholic Church Centre" de Segamat, dans l'Etat méridional de Johore, mais fort heureusement, seule la porte a été endommagée. Des membres du "Malaysian Mujahideen Group" (Kumpulan Militan Malaysia, KMM), auraient été entraînés en Afghanistan. Ils sont considérés comme étant les auteurs probables de l'incendie du "Marthoma Christian Community Centre" de Sungai Petani au mois de juillet dernier déjà, et d'avoir lancé des grenades contre une autre Eglise et contre un temple hindou. Ces attentats récents sont considérés comme une réaction à l'action militaire anglo-américaine en Afghanistan, et l'on croit que l'islam militant en Malaisie est sous l'influence de groupes extrémistes qui se trouvent dans les pays voisins, comme la "Indonesia's Laskar Jihad". La même crainte croissante se manifeste aussi à Singapour et aux Philippines. Le premier Ministre de Malaisie, M. Mahathir Mohamad, a mis en garde contre l'existence d'un réseau extrémiste dans la région. (FIDES/Eglasie) ajouté le 17/11/2001 |
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France: Les rapporteurs du PACS pour la reconnaissance du droit à l'adoption Les députés Jean-Pierre Michel (MDC) et Patrick Bloche (PS), rapporteurs du PACS, sont favorables à ce que les couples "pacsés", qu'ils soient homosexuels ou hétérosexuels, se voient reconnaître la possibilité d'adopter des enfants. Il est "grand temps" que le Parlement se saisisse de la question de l'homoparentalité pour que ce débat ait lieu "ailleurs que dans les prétoires", estiment-ils dans un rapport publié mardi, deux ans pile après la promulgation de la loi. "Il faut faire preuve de pragmatisme et concevoir qu'un enfant sera, de toute évidence, plus heureux avec des parents homosexuels que placé en institution", soulignent-ils. Pour eux, la loi, en reconnaissant en 1966 à une personne célibataire le droit à l'adoption, a "relativisé les références aux valeurs familiales classiques", mais elle a introduit, par l'interprétation qu'en ont faite les juges, une "discrimination" à l'égard du célibataire homosexuel. Or, ajoutent-ils, le PACS constitue "un gage de stabilité du couple". Estimant à plus de 100.000 le nombre de familles homoparentales, ils préconisent également de créer un statut de "beau-parent" pour le partenaire "pacsé" n'ayant pas l'autorité parentale sur l'enfant de son compagnon. La droite, qui avait mené une véritable croisade contre le PACS pendant les débats parlementaires, est farouchement hostile au droit à l'adoption pour les pacsés, réclamé par de nombreuses associations homosexuelles et au centre des revendications de la dernière Gay Pride. En mai 2000, le député RPR Renaud Muselier avait d'ailleurs lancé une pétition contre l'adoption d'un enfant par deux "pacsés" d'un même sexe. Christine Boutin (app UDF), qui a réclamé mardi l'abrogation du PACS en 2002, estime elle aussi que "le droit de l'enfant" à être élevé "par un papa et une maman" doit prévaloir sur "le droit à l'enfant". Près de 44.000 PACS en deux ans Dans leur rapport, MM. Bloche et Michel soulignent la "réussite pratique" du PACS : 43.970 ont été conclus au 30 septembre 2001, en Ile-de-France (25%) comme en province. Le PACS ne constitue pas "un dispositif catégoriel, uniquement destiné à répondre aux attentes de la communauté homosexuelle" puisque, selon certaines estimations, 60% des PACS concernent des couples hétérosexuels. "Il n'est à l'évidence pas venu concurrencer l'institution matrimoniale" puisque le mariage a "même connu un regain de vigueur avec 20.000 célébrations de plus" en 2000, soulignent les rapporteurs. Statistiques à l'appui, ils notent également que le PACS n'a en rien facilité les procédures d'immigration, puisque moins de 1% ont donné lieu à des demandes de titre de séjour. Ils balaient également l'affirmation selon laquelle des PACS "blancs" auraient été signés par des fonctionnaires dans le but d'obtenir plus facilement leur mutation, qui "relève du fantasme". Le PACS constitue également, à leurs yeux, une "victoire symbolique" et une "véritable reconnaissance" pour les homosexuels. "Malgré le déchaînement homophobe qu'il suscita, il a incontestablement permis de banaliser l'homosexualité, en l'intégrant dans un lien social clairement reconnu". Les rapporteurs estiment que la loi nécessite des "aménagements", notamment en matière fiscale et de droit de séjour des étrangers. Le député RPR Bernard Accoyer a réaffirmé, lors de l'examen du rapport en commission, que le PACS est "une sorte de néo-mariage réservé à une communauté". A l'inverse, René Dosière (PS) a estimé qu'il resterait "une des grandes lois de la législature". (AFP) ajouté le 14/11/2001 |
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Nigéria: 3 lieux de cultes brûlés par des musulmans intégristes Des personnes connues pour être des musulmans fondamentalistes ont brûlé, en octobre, trois églises dans la ville de Kaduna dans le nord du Nigeria. Les restes des cendres des bâtiments étaient décorés avec des affiches du millionnaire Saudi Osama bin Laden le premier suspect dans les attaques terroristes du 11 septembre au États-Unis. Les églises incendiées à 2 heures du matin appartenaient à deux dénominations chrétiennes du Nigéria l'église des Chérubins et des Séraphins et le Ministère de la Parole de la Foi. Les officiers de police de l'état du Nigeria ont immédiatement mis l'état de Kaduna sous une alerte de sécurité. La police armée et les autres agents de sécurité ont envahi les rues voisines des églises en même temps que les résidents quittaient leurs demeures, et que d'autres se sauvaient vers les bâtiments de l'armée. « C'est grâce à la rapidité de l'intervention de quelques résidents chrétiens dans le secteur qui ont alerté les agents de sécurité à minuit que les vies de cinq chrétiens, qui étaient à l'intérieur d'une des trois églises déjà bloquées par la foule musulmane, ont été sauvées », a déclaré le Rév. Emmanuel Adamu, un pasteur du Ministère de la Parole de Foi. (Compass Direct) ajouté le 13/11/2001 |
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France: Faut-il légiférer en matière d'euthanasie? L'actualité cinématographique avec la sortie du film de Jean-Pierre Améris, « C'est la vie », la publication du dernier livre de François de Closets « La Dernière Liberté » et surtout les récentes déclarations de Bernard Kouchner relancent le débat sur l'euthanasie. Ce dernier estime « qu'il faut changer la loi (qui assimile l'euthanasie à un crime passible d'une peine de trente ans de prison) parce qu'une loi qui n'est pas appliquée est une mauvaise loi ». L'euthanasie dite « passive », qui consiste à interrompre les soins ou à ne pas réanimer un malade, entraîne, elle une peine de cinq ans. Or l'euthanasie semblerait être une pratique courante. En service de réanimation, 1 décès sur 2 est provoqué par un arrêt des soins. L'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) évalue à 1500 le nombre total annuel de décès médicalement provoqués. Dans ce contexte, « un débat public est nécessaire » estime le docteur Benoit Burucoa, vice-président de la société française de soins palliatifs. Dans un avis rendu en mars 2000, le CCNE s'était opposé à une dépénalisation de l'euthanasie estimant que cet acte devait rester « soumis à l'autorité judiciaire ». En revanche, il préconisait une « exception d'euthanasie » dans certaines circonstances. En 1999, une loi a reconnu le droit « à toute personne malade dont l'état de santé le requiert d'accéder à des soins palliatifs et à un accompagnement ». Le développement des soins palliatifs a donc permis de sortir du dilemme entre acharnement thérapeutique et euthanasie. Cependant, si le nombre d'unités spécialisées a considérablement augmenté depuis 3 ans, leur nombre reste encore insuffisant. Par ailleurs, Bernard Kouchner souhaite que les soins palliatifs soient dorénavant intégrés dans la formation initiale des médecins. Marie de Hennezel, psychologue clinicienne, estime que le développement des soins palliatifs devrait rendre sans objet le débat sur l'euthanasie. (Généthique/Le Monde/L'Express) ajouté le 12/11/2001 |
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