Des églises menacées
de fermeture Sur les ordres du ministre de
l'intérieur de la Turquie, les autorités
locales de neuf provinces ont lancé des poursuites
judiciaires contre les chrétiens turcs, remettant en
question la légalité des lieux de cultes
utilisés par 40 petites communautés
protestantes dans le pays. Depuis fin novembre, la police a
déjà averti 23 églises, notant que
leurs bâtiments, loués ou achetés,
étaient en violation des lois municipales. S'ils
continuaient à se réunir sans autorisation
légale, des procédures seraient
engagées contre eux. Signée par le ministre de
l'intérieur, la directive indique plusieurs lois
concernant les plans d'occupation des sols ainsi que des
articles du code pénal turc sur l'éducation
religieuse et les rencontres publiques. Celles-ci
interdisent l'utilisation d'"appartements, magasins et
bâtiments indépendants" utilisés comme
lieux de cultes par "les protestants, le mouvement
Bahaï, les témoins de Jéhovah et d'autres
disciples du Christ". La directive a rappelé les
garanties que donne la constitution turque en matière
de liberté religieuse pour tous ses citoyens, mais
elle a aussi souligné que le fait d'établir
des lieux de cultes sans autorisation légale
était un crime à l'égard des principes
de laïcité de la Turquie. Prions pour que ces églises
puissent trouver un terrain d'entente avec les
autorités. Que Dieu leur donne Sa sagesse et Sa force
pour garder un bon témoignage en ces circonstances
difficiles. Prions que Dieu empêche la fermeture de
ces églises. (Portes Ouvertes) ajouté le
10/2/2002
Le candidat
évangélique s'autoproclame président,
contre l'avis de l'ONU... Marc Ravalomanana, le principal
opposant au chef de l'Etat sortant Didier Ratsiraka, s'est
auto-investi président de Madagascar vendredi
à Antananarivo. Ratsiraka a répliqué en
décrétant l'état d'urgence.
"Devant Dieu et devant le peuple,
j'accepte la charge de président de la
République, et je m'engage à donner toutes mes
forces et ma sagesse pour l'unité nationale et les
droits de l'Homme". C'est par ces mots que Marc
Ravalomanana, rival du chef de l'Etat sortant Didier
Ratsiraka dans l'élection présidentielle de
décembre dernier, s'est autoproclamé vendredi
président de Madagascar, devant des centaines de
milliers de partisans en liesse. Jusqu'à minuit, la
veille, le secrétaire général de l'ONU,
Kofi Annan, avait tenté en vain de le joindre pour
l'en dissuader. Ravalomanana espère un soutien
de la communauté internationale Sur le moment, ni Didier Ratsiraka,
qui se trouvait en province pour accompagner son
épouse souffrante, ni le gouvernement n'ont
publiquement réagi ; seul un responsable de la
présidence, sous couvert de l'anonymat, a
qualifié la cérémonie d'investiture de
"coup d'Etat" et de "mascarade". Ce n'est que quelques
heures plus tard que le président encore en exercice
a contre-attaqué en décrétant
"l'état de nécessité nationale",
c'est-à-dire l'état d'urgence. La mesure a
été annoncée en soirée par le
Premier ministre, Tantely Andrianarivo. Malgré cette
mesure, plusieurs dizaines de milliers de partisans de Marc
Ravalomanana ont commencé à manifester ce
matin à Antananarivo. Lors de son "investiture", vendredi
après-midi, Marc Ravalomanana, affirmant qu'il allait
"commencer à travailler ce soir à la formation
d'un gouvernement", a exprimé l'espoir d'un soutien
de la communauté internationale. Mais d'ores et
déjà, la France a condamné sa
"tentative de coup de force" et son "auto-proclamation". Et
le secrétaire général de l'Organisation
de l'unité africaine (OUA), Amara Essy, a lui aussi
"fermement" condamné son initiative. (TF1) ajouté le
23/2/2002
La BNP rouvre le compte de la
synagogue de Blanc-Mesnil Les mésaventures du compte
bancaire de la communauté du Blanc-Mesnil...
Après avoir sommé la
communauté juive du Blanc-Mesnil de clore son compte
bancaire au plus vite, et cela sans fournir d'explication,
la BNP a fait marche arrière. Et vient d'autoriser la
réouverture dudit compte. Explications. Début janvier dernier, Armand
Elbazis, en sa qualité de président de la
communauté juive du Blanc-Mesnil, reçoit une
lettre recommandée de la BNP au sujet du compte que
le centre communautaire de la cité possède
dans la succursale locale. Il y découvre que sa
banque n'estime plus "possible de poursuivre les relations
commerciales que nous entretenions avec vous à ce
jour." Cela sans l'ombre d'une justification. Sachant le compte dûment
provisionné (environ 50 000 euros sont dans les
caisses) et n'ayant eu, jusqu'alors, aucun problème
bancaire, le président demande des explications.
Mais, toutes ses démarches sont vaines: il se heurte
à un silence total à tous les échelons.
"Avant d'agir ainsi, dit-il alors, on aurait pu m'appeler,
me parler. Je ne comprends pas où est le
problème." Tout au plus s'entend-il répondre
que l'affaire relève du "secret bancaire." Ce qui est
pour le moins curieux étant donné que ledit
secret a, entre autres, pour fonction de protéger le
titulaire d'un compte. Incapable de recevoir une explication
au niveau local, la communauté décide d'aller
frapper plus haut. Armand Elbazis écrit à
l'AFUB, l'Association Française des Usagers de
Banques tandis que le président du Consistoire de
Paris, Moïse Cohen, envoie une lettre au PDG de la BNP,
Michel Pebereau. On y lit: "Vous savez sans doute que le
Consistoire de Paris, institution officielle du
judaïsme français, possède des comptes
bancaires au nom de nos synagogues et de nos centres
communautaires répartis sur toute l'Ile-de-France. Le
nombre des ces comptes ouverts dans vos différentes
agences BNP Paribas est considérable." Toute transaction d'une
communauté juive avec l'étranger, en clair
avec Israël, est-elle a priori suspecte? Puis la lettre poursuit,
évoquant la fermeture du compte de la
communauté du Blanc-Mesnil, "Aucune explication n'est
fournie dans la lettre extrêmement brutale que vos
services ont adressée... Aussi, je vous prie de bien
vouloir instruire une enquête à ce sujet et me
tenir informé des motivations exactes qui ont
justifié cette résiliation." Dans l'attente de la réponse,
les rumeurs courent. Certains voient dans la clôture
du compte une discrimination raciste pure et simple,
d'autres soupçonnent des malversations, les
troisièmes se demandent si, finalement, ce ne sont
pas toutes les transactions avec Israël qui sont
visées. On parle de boycott, de procès. Bref,
dans un climat où les sensibilités sont
à fleur de peau, le pire semble naturellement
envisageable. C'est alors que la BNP se
décide, enfin, à s'expliquer lors d'une
réunion à laquelle participent un avocat de la
banque, un représentant de Michel Pébereau, le
directeur départemental de la BNP, et Armand Elbazis.
Ce dernier y apprend que la juge chargée de l'affaire
du Sentier, Isabelle Prévost-Desprez, s'est
intéressée de près au compte de la
communauté du Blanc-Mesnil. Entre 1990 et 1999, cette
dernière avait en effet envoyé tous les trois
mois environ une certaine somme à une oeuvre en
Israël. Puis la pratique avait cessé, le
responsable de cette collecte agissant, depuis, via des
mandats postaux. Procédure aussi légale que la
première. Dans un contexte peu favorable aux
banquiers (puisque certains ont été mis sous
les verrous par cette même juge), la BNP s'est-elle
affolée lorsque la juge a enquêté sur un
de ses clients? A-t-elle voulu faire du zèle juste
pour montrer sa bonne foi? Quoi qu'il en soit, après
avoir obtenu d'Isabelle Prévost-Desprez la
levée du secret judiciaire, les responsables de la
BNP ont non seulement fourni les explications tant attendues
à la communauté juive du Blanc- Mesnil, mais
ils ont aussi décidé la réouverture de
son compte. De plus, "nous avons établi une charte,
explique Armand Elbazis. Toute transaction
franco-française sera effectuée par la
succursale et les opérations avec l'étranger
passeront par le siège de la banque. Lequel aura
ainsi le loisir de vérifier à la loupe ce
qu'il veut." Certes, mais cela veut-il dire que
désormais, au Blanc-Mesnil ou ailleurs, toute
transaction d'une communauté juive avec
l'étranger, en clair le plus souvent avec
Israël, est a priori suspecte? © Actu-J, 2002. (ActuJ) ajouté le
20/2/2002
Des documents officiels attestent
le fait de la persécution religieuse Par SPC, le 13 février 2002
Des documents officiels chinois
attestant de la persécution religieuse sont
désormais aux mains du Comité d'investigation
sur la Persécution religieuse en Chine. Provenant du
Ministère de la Sécurité de l'Etat et
d'autres organisations de sécurité, ces
documents révèlent certains plans
échafaudés par le gouvernement destinés
à freiner les activités de groupes religieux
voire même d'éliminer certains d'entre eux.
C'est le cas notamment de l'Eglise du
Sud de la Chine, mouvement d'Eglises de maisons de plus de
50 000 membres dont le leader, Gong Shenliang, a
été arrêté en décembre
dernier, jugé à huis-clos et condamné
à mort sur de fausses accusations. Dans ces divers documents, les
doctrines chrétiennes, comme la prière pour
les malades, y sont taxées d'hérésie.
De même, des séances de tortures
exercées sur certains membres influents de certaines
communautés chrétiennes y sont
également rapportées. Pour Stuart Windsor, président
de Christian Solidarity Worldwide, "ces documents apportent
une preuve concrète quant à la
persécution religieuse en Chine. Il est inadmissible
que des individus subissent à l'heure actuelle de
tels traitements en raison de leur foi.De quel droit un Etat
qui se prétend athée s'estime-t-il à
même d'émettre un jugement théologique
et doctrinal? Ces documents révèlent à
quel point la Chine enfreint des lois internationales de
protection des Droits de l'homme et de la liberté
religieuse. Si la Chine entend être
considérée comme un acteur crédible et
respecté sur la scène internationale, elle
doit urgemment réformer certaines lois et modifier sa
ligne politique". La publication de ces documents
intervient alors même que le gouvernement chinois
multiplie les déclarations en faveur d'une plus
grande liberté religieuse. (SPC) ajouté le
20/2/2002
La Cour Suprême de l'Alabama
estime dans son verdict que l'homosexualité est
préjudiciable à l'enfant Dans un jugement sans
équivoque, la Cour Suprême de l'Etat d'Alabama
(USA), vient de refuser à une mère lesbienne
la garde de son enfant, confiée jusque-là
à son ex-mari. Le juge Roy Moore a tranché en
déclarant : « La conduite homosexuelle du parent
demandeur, j'entends le fait d'avoir des relations sexuelles
avec une personne du même sexe, crée une forte
présomption d'incompatibilité qui est à
elle seule suffisante pour refuser à ce parent la
garde de son enfant et lui interdire l'adoption des enfants
des autres. » La Coalition Chrétienne
d'Alabama (CCA) a applaudit cette décision. Selon son
président, John Giles, qui cite à l'appui de
nombreuses études : « Il est statistiquement
prouvé que le mode de vie homosexuel et lesbien
favorise un cadre de vie instable et dangereux pour les
enfants. » Le Juge Moore fait en outre remarquer
les effets désastreux de l'homosexualité sur
l'opinion publique : « Le comportement homosexuel est,
et a toujours été, considéré
comme immoral, malpropre, détestable, anti-naturel et
une violation des lois de la nature et de Dieu sur
lesquelles notre nation et notre loi sont fondées. Un
tel comportement viole les lois civiles et criminelles de
cet Etat, et détruit le fondement-même de notre
société. La loi de l'Etat d'Alabama ne
condamne pas seulement cette conduite, mais la Cour de cet
Etat dénonce les dangers de tels comportements
destructeurs sur les enfants. C'est un mal duquel il faut
songer à protéger les enfants. ajouté le 19/2/2002
La Banque centrale du Vatican au
hit-parade des dix destinations les plus utilisées
pour le blanchiment d'argent Alors que des survivants de la Seconde
Guerre mondiale demandent le remboursement de l'or
volé par les nazis et récupéré
par le Saint-Siège, et après avoir
été mise en cause dans les années
quatre-vingt pour ses liens avec la mafia et pour sa
responsabilité dans l'effondrement du Banco
Ambrosiano, la Banque centrale du Vatican est mise en cause
pour ses activités actuelles de blanchiment d'argent.
"Inside Fraud Bulletin", cite la
Cité du Vatican (1) comme étant un des principaux
États "cut out" au même titre que des paradis
fiscaux tels que Nauru, Macao et l'Ile Maurice. Un
État "cut out" est un État dans lequel la
législation sur le secret bancaire rend impossible la
traçabilité de l'origine des fonds qui y sont
déposés. La Banque du Vatican tente
désespérément de s'opposer à une
plainte en justice déposée par des survivants
serbes et juifs de la Shoah devant la cour
fédérale de San Francisco (Affaire "Alperin
contre la Banque du Vatican") et visant à l'obliger
à rendre compte de fonds spoliés lors de la
Deuxième Guerre Mondiale (2). S'opposant à ces accusations,
l'avocat de la Banque du Vatican, Franzo Grande Stevens a
déclaré sous serment devant la cour, que la
"raison d'être fondamentale [de la Banque du Vatican]
est de promouvoir des actes de piété" et que
ses clients dépositaires sont "essentiellement des
employés de l'État de la Cité du
Vatican, des membres du Saint Siège, des
congrégations religieuses ainsi que des personnes
déposant des sommes destinées pour une part au
moins à des Suvres de piété." Stevens a
également déclaré à la cour que
la Banque du Vatican est sous le contrôle du Pape et
que les registres de la banque ne sont pas conservés
au-delà d'une période de dix ans. Il semblerait que la Banque du Vatican
utilise l'image positive du Pape Jean Paul II pour masquer
une opération de blanchiment d'argent de grande
envergure. La Banque du Vatican a déjà
été accusée par le passé
d'héberger des fonds spoliés par les Nazis et
est actuellement soupçonnée d'entretenir des
liens avec le milieu du crime organisé, en
conséquence le moment où elle devra rendre des
comptes semble ne plus être bien loin. Les preuves
s'empilent et tendent à démontrer que les
activités de la banque s'apparentaient plus à
des actes de piraterie que des Suvres de piété
(3). Me Jonathan Levy et Me Thomas Dewey
Easton, avocats à la cour fédérale de
San Francisco (1) À la différence des
autres paradis fiscaux, le blanchiment d'argent n'est pas
opéré dans l'État de la Cité du
Vatican par des banques privées, mais par la Banque
centrale (Istituto per le opere di religione). Celle-ci est
reconnue par la Banque des règlements internationaux
(Bank for International Settlements). À partir du 1er
janvier 2002, elle sera autorisée à
émettre des euros vaticans, alors même que
l'État de la Cité du Vatican n'est pas membre
de l'Union européenne (Ndlr). (2) Cf.
http://www.vaticanbankclaims.com (3) Dans les années
quatre-vingt, le Saint-Siège, qui avait
été gravement mis en cause dans le scandale du
Banco Ambrosiano, prétendit avoir été
victime d'un aigrefin, Michele Sindona, que le pape Paul VI
avait imprudemment nommé conseiller financier du
Vatican. L'enquête du juge Ferdinando Imposimato a
démontré par la suite que Michele Sindona
avait été choisi en connaissance de cause par
le Saint-Siège parce qu'il était, depuis 1957,
le banquier de Cosa Nostra. Pour financer la lutte contre la
théologie de la libération en Amérique
latine, Paul VI avait accepté de faire alliance avec
la mafia. Après le règlement des dettes de
l'Ambrosiano, le Saint-Siège s'est efforcé de
faire accroire qu'il avait définitivement assaini sa
situation. L'étude publiée par l'Inside Fraud
Bulletin montre qu'il n'en est rien (Ndlr). (Vatican Bank Claims) ajouté le
18/2/2002
Un milliard de chinois sur cartes
à puces... made in France ! - Par Jerome Thorel ZDNet France 15 février 2002 Thales Identification, filiale du
conglomérat français d'électronique de
défense Thales, décroche un important contrat
en Chine populaire. Aider à administrer les
données personnelles de plus d'un milliard
d'individus, cela ne se refuse pas. Les citoyens de la République
populaire de Chine ne se sentent peut-être pas assez
surveillés par leur gouvernement. Ils pourront
féliciter le groupe Thales (ex-Thomson CSF) et le
contribuable français par extension. Thales Identification, dont les
technologies sont issues de recherches financées par
des fonds publics, se vante depuis le 14 février 2002
d'avoir été choisi par le gouvernement chinois
pour son projet de «carte d'identité à
puce». «Ce projet, qui doit
démarrer par une phase pilote dans deux
régions du pays, sera le plus important au monde dans
ce domaine avec un milliard d'utilisateurs potentiels»,
explique fièrement le communiqué. «Les
systèmes d'identification sécurisés de
Thales permettront de personnaliser graphiquement les
données du porteur (photo, état-civil,...) et
les données électroniques de la carte. En
outre, sa durée de vie étant plus longue que
celle d'une carte à puce à contact, elle
permettra à l'État de réduire
considérablement ses coûts.» Laboratoire humain sans
précédent La fourniture aux pays totalitaires de
technologies mettant hautement en jeu la vie privée
n'a jamais été un obstacle au commerce avec la
Chine, et son accession à la sacro-sainte
Organisation mondiale du commerce ne va pas changer la
donne. Une technologie aussi sensible n'a pourtant pas le
même poids dans un pays où la liberté
individuelle se réduit à sa plus simple
expression. Pour Thales, l'expérience prend des
allures de laboratoire humain sans précédent,
le plus vaste panel du monde. «Nous sommes très
impatients de collaborer avec le ministère chinois de
la Sécurité Publique sur ce projet novateur et
sommes persuadés que de nombreux pays suivront cet
exemple», déclare ainsi dans le
communiqué Philippe Karnauch, directeur
général de Thales Identification. Interrogés, les porte-paroles
de la compagnie insistent uniquement sur le fait que Thales
ne fournit que la technologie de "sécurisation" de la
puce, et non la puce elle-même qui contiendra les
données personnelles des citoyens. Impossible, par
ailleurs, de connaître quelles sont les régions
pilotes qui ont été choisies, une information
que garde encore jalousement son client. Secret
défense aussi sur le montant du contrat de cette
double expérience, qui porterait sur «quelques
millions de personnes», comme l'estime une
porte-parole. À Paris en novembre dernier,
Thales mettait déjà ces compétences en
avant lors du dernier salon Milipol, une foire de la
surveillance et de la sécurité
fréquentée par les services officiels de
gouvernements plus ou moins totalitaires. (ZDNet) ajouté le
17/2/2002
Voxdei
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