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L'état de Tamil Nadu prohibe les conversions religieuses Le gouvernement de l'Etat Indien de Tamil Nadu vient de passer une loi qui interdit toute " conversion forcée ". Selon le texte de la loi, " personne ne doit convertir une personne ou l'obliger à se convertir d'une religion vers une autre, soit par le moyen de la force, soit par la séduction ou la fraude ". Les églises locales et des organisations missionnaires sont sous le choc de cette ordonnance soudaine, qui risque d'entraver toute action d'évangélisation. Des responsables politiques allant du Parti du Congrès au Parti Communiste se sont opposés au décret, relevant qu'il est fort possible que la nouvelle loi conduise à des abus. Selon H.G. Geevarghese Mar Coorilos, président du Conseil National des Eglises en Inde : " Même un simple rassemblement pour une réunion religieuse pourrait être sanctionné par cette loi. " Des évangélistes risquent une peine de 3 ans de prison et une amende de 50 000 Rs (1000 ¤). Ces amendes seront doublées s'il s'agit de la conversion de femmes, de membres des castes inférieures et d'ethnies tribales. Il est également stipulé que toute conversion religieuse doit être rapportée aux magistrats locaux. L'Etat de Tamil Nadu est un centre important pour la mission en Inde. Un grand nombre d'organisations missionnaires y ont établi leur siège et la moitié des 44 000 missionnaires actifs en Inde viennent de cette région. (Portes Ouvertes) ajouté le 16/10/2002 |
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Des librairies chrétiennes s'ouvrent dans le pays Par Xu Mei Shanghai (Compass) Une nouvelle librairie chrétienne s'est ouverte à Shanghai le premier avril 2002 avec, à sa tête, un jeune homme d'affaires chrétien. C'est l'une des quelques librairies chrétiennes établies en Chine. Cependant, celle-ci ne ressemble en rien à celles que nous trouvons dans nos pays. Au premier regard, ce magasin peut être comparé à l'un des nôtres, avec un décor moderne, des livres de poche et de menus articles destinés aux chrétiens. Si vous regardez de plus près, vous constatez qu'aucune Bible n'est exposée. Pour mémoire, le propriétaire d'une librairie située dans une ville du nord de la Chine a récemment écopé d'une amende de 1800 francs (1200 euros) pour avoir vendu des Bibles illégalement. Le commerçant de Shanghai nous a expliqué qu'il est maintenant possible d'obtenir une autorisation des autorités locales d'ouvrir des librairies avec certaines spécialités ; il nous a fait voir le « certificat » qu'il venait de recevoir. Cependant, il n'a le droit de vendre que des livres portant un nombre ISBN, composé de dix chiffres et identifiant uniquement les ouvrages et la littérature produits sur le plan international. Ce sont uniquement des livres chrétiens (y compris des Bibles) publiés par le Conseil chrétien chinois et la Presse des bonnes relations qui obtiennent l'« imprimatur » du gouvernement ; ils ne peuvent pas être vendus ouvertement au public. Dispersées à travers le pays, nous trouvons quelques centaines d'églises officielles dans des villes qui exploitent une petite librairie ou une table de littérature. Ces lieux sont ouverts habituellement le dimanche pour les personnes assistant au culte (donc pas pour un large public). L'éventail et le choix des titres y est souvent très limité. Le catalogue 2002 du Conseil chrétien chinois présente une liste de seulement quatre-vingt-huit titres, sans les Bibles et les recueils de chants ! Une brèche est ouverte Dans certains cas, ces magasins de détail sont ouverts au public ; c'est déjà une percée remarquable. Il y en a maintenant cinq qui fonctionnent dans de grandes villes ; la plupart se sont ouverts ces derniers mois. La librairie de Shanghai attire environ cinquante clients et personnes intéressés par jour, dont plus de la moitié ne sont pas chrétiens. Ces librairies se font connaître par le bouche à oreille, toute autre publicité n'étant pas admise. Le propriétaire de la librairie de Shanghai ne s'attend pas à faire du bénéfice dans un proche avenir. N'offrir que des titres chrétiens est une entreprise onéreuse. A travers la Chine, plusieurs éditeurs profanes impriment occasionnellement des livres chrétiens, ce qui contribue à augmenter leur chiffre d'affaires. Nous découvrons des livres de théologie d'auteurs érudits tels que Luther et Thomas d'Aquin, des dictionnaires bibliques et des livres d'histoires bibliques illustrés. Les tirages sont modestes ; on imprime ces ouvrages à deux mille, voire dix mille exemplaires. Il est essentiel que le libraire fasse appel à des lecteurs intéressés qui cherchent à dénicher de nouveaux titres à travers le pays. La croissance continuelle de l'Eglise en Chine laisse pressentir une demande toujours plus importante de littérature chrétienne en tout genre. Cela signifie aussi que les chrétiens de ce pays ont un urgent besoin de littérature importée. Les données ci-dessus sont le signe d'une percée significative, même si elle reste modeste. On peut seulement espérer que la censure et le contrôle vont être relâchés et que la publication de littérature chrétienne à l'intérieur de la Chine pourra se faire à l'échelle de la plus grande communauté évangélique du monde. (La Voix des Martyrs (CH)) ajouté le 24/10/2002 |
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En Belgique, policiers homosexuels reflet de la société actuelle ? Pour être davantage le reflet de la société, la police d'Anvers s'apprête à lancer une campagne visant à engager plus de moins-valides et d'homosexuels. Nous n'allons pas engager (des candidats policiers) parce qu'ils sont homosexuels ou moins-valides. Mais ils doivent savoir qu'ils sont les bienvenus s'ils ont le potentiel de bons agents, souligne le coordinateur du projet, Fr. Vermeulen. (Le Soir) ajouté le 30/10/2002 |
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Les fonctionnaires n'ont pas à manifester leur religion au travail Le tribunal administratif de Paris risque fort de faire évoluer la jurisprudence en matière de laïcité après avoir donné raison à une administration qui avait refusé un renouvellement de contrat à une fonctionnaire qui s'obstinait à porter un voile islamique au travail. Le tribunal estime que le principe de "laïcité de l'Etat et de ses démembrements et celui de la neutralité du service public" interdisent aux "agents publics" dans l'exercice de leurs fonctions "du droit de manifester leurs croyances religieuses, notamment par une extériorisation vestimentaire". Dans un communiqué, il note que ce jugement est "appelé à faire jurisprudence", même s'il doit pour cela être encore confirmé par les juridictions d'appel et en dernier ressort par le Conseil d'Etat. Les juges, qui ont rendu leur décision le 17 octobre, étaient saisis d'une demande émanant d'une assistante sociale du Centre d'accueil et de soins hospitaliers (CASH) de Nanterre - un centre pour SDF - qui réclamait 15.245 euros de dommages et intérêts pour "licenciement abusif". Le 11 décembre 2000, son employeur lui avait signifié que son contrat ne serait pas renouvelé dans la mesure où elle refusait d'enlever le voile islamique qu'elle avait l'habitude de porter malgré des "plaintes formulées par certains patients" et "les mises en garde réitérées de sa hiérarchie". "En refusant de ne pas renouveler le contrat d'un agent venu à expiration pour le motif implicite du port d'un vêtement manifestant de manière ostentatoire l'appartenance à une religion", l'employeur n'a commis aucune "erreur", estime le tribunal. Un principe déjà appliqué aux enseignants Pour lui, l'interdiction faite à un fonctionnaire de ne pas manifester ses croyances vise notamment "à protéger les usagers du service de tout risque d'influence ou d'atteinte à leur propre liberté de conscience" et "trouve à s'appliquer avec une vigueur particulière dans les services publics dont les usagers sont dans un état de fragilité et de dépendance". En ajoutant que "ce principe concerne tous les services publics et pas seulement celui de l'enseignement", il tente aussi d'élargir le champ d'application d'une règle qui ne concernait jusqu'à présent que les seuls enseignants. Dans arrêt du 3 mai 2000, le Conseil d'Etat avait en effet arrêté que "le fait pour un agent du service de l'enseignement public de manifester dans l'exercice de ses fonctions ses croyances religieuses, notamment en portant un signe destiné à marquer son appartenance à une religion, constitue un manquement à ses obligations". Concernant les élèves, le Conseil d'Etat a une jurisprudence moins restrictive, constante depuis 1989: on ne peut interdire par principe le port d'un signe religieux (foulard, croix ou kippa), mais cette liberté ne doit s'accompagner ni de prosélytisme, ni de provocation. (AFP) ajouté le 29/10/2002 |
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Ouganda: 92% de la population se réclamerait de la foi chrétienne... 92% des Ougandais se réclament de la foi chrétienne et au moins 70% seraient des chrétiens "nés de nouveau", selon Robert Kayanja, responsable de la plus importante Eglise du pays, la cathédrale "Miracle Center", à Kampala, capitale du pays. Par ailleurs, selon une étude réalisée par la Fédération Evangélique d'Ouganda, la capitale du pays compte plus de mille communautés chrétiennes pour un million d'habitants. Même si le nombre d'Eglises enregistrées s'élève à 635, de nombreuses nouvelles Eglises ont été créées ces dernières années. Toujours d'après cette même source, plus de la moitié de la population de Kampala fréquente des cultes d'obédience évangélique. Les Eglises plus traditionnelles sont en revanche en perte de vitesse. Ce ne sont pas ces résultats qui pousseraient les Ougandais à se reposer sur leurs lauriers. Pour Steven Mugabi, secrétaire général Fédération Evangélique d'Ouganda, pour toucher l'ensemble de la population, il faudrait doubler le nombre d'Eglises, et les chrétiens s'y emploient. Il y a 25 ans, 22% de la population ougandaise était encore musulmane, contre seuls 6% des Ougandais aujourd'hui. (FF/Charisma/TopInfo) ajouté le 28/10/2002 |
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A QUI APPARTIENT JÉRUSALEM? Une réponse étonnante Dans une interview, publiée récemment, avec l'émetteur palestinien TV Channel, Mahmud Abbas, l'adjoint de Yasser Arafat, a exclu tout compromis sur Jérusalem et les lieux saints sur place, s'il n'y est pas tenu compte de la pleine souveraineté des Palestiniens sur Jérusalem-Est. Et d'ajouter: «(Pour les Palestiniens), une souveraineté des Nations unies à Jérusalem est inacceptable... La souveraineté ne peut être exercée que par les Palestiniens. Il n'y a pas de place pour une souveraineté commune et même pas non plus pour une souveraineté de Dieu. » Commentaire: L'insolence de Yasser Arafat ne connaît aucune limite. Qu'il ose dire que même une souveraineté de Dieu n'est pas envisageable par les Palestiniens, cela a pour nous une connotation antichrist. L'adversaire de Dieu parlera finalement de cette manière. De tels propos indiquent combien cet esprit est déjà opérant.. Vraiment, nous vivons aux derniers temps! CM Nouvelles d'Israël Octobre 2000 |
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Viêt-nam : 354 lieux de culte fermés! - rapporté par «Maison de la Foi» Un bulletin spécial de Compass Direct annonce que 354 des 412 églises dans la province de Dak Lak ont été fermement fermées par des fonctionnaires communistes du Viêt-nam. On s'attend à ce que les 58 autres églises subissent bientôt un sort semblable. Toutes ces églises sont parmi les "Montagnards" ou "les gens de montagne" de la région montagneuse centrale du Viêt-nam. Les églises faisaient historiquement partie de l'Église Évangélique du Viêt-Nam (Sud), mais ont été interdites par les autorités. "Ce dernier mouvement contre les églises du Dak Lak est la persécution la plus sévère depuis 1975, quand les églises ont été fermées et des dirigeants d'église mis dans des camps de rééducation pendant des années", déclare Compass Direct. "Les Autorités ont saisi des dirigeants d'église à volonté et les ont emmenés vers des destinations inconnues. Ils ont confisqué des meubles d'église, des livres chrétiens, des Bibles et des instruments de musique et ont ensuite encerclé ou ont repris les chapelles simples où les chrétiens se sont rencontrés. Les fonctionnaires sont entrés dans les chapelles tandis que les chrétiens adoraient et ils ont fermement encouragé les chrétiens à renoncer à leur foi." "Tous les chrétiens que j'ai rencontrés m'ont salué avec larmes, m'ont demandé de prier avec eux et ensuite invité à me dépêcher de continuer mon chemin de peur que quelque chose de non propice ne m'arrive", a dit un visiteur récent du secteur. "Même quelques représentants gouvernementaux compatissants m'ont reçu avec des larmes, reconnaissants la tristesse accablante de ce qui arrive." "Diffusez s'il vous plaît ces nouvelles tristes aux églises outre-mer (à l'étranger)", a dit le visiteur, "pour qu'ils puissent coopérer sérieusement la prière, priant le Seigneur de nous livrer de cette détresse." (Christian Aid) ajouté le 15/11/2002 |
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Le bouddhisme en Belgique, bien plus qu une mode passagère La sagesse du Bouddha exerce une force d'attraction de plus en plus grande sur nos contemporains. Pour la première fois dans notre pays, une étude est consacrée à ce phénomène. Rencontre avec Bernard DE BACKER, Sociologue, auteur de `Bouddhismes en Belgique´(Courrier hebdomadaire du CRISP n°1768-1769). (*) Dans votre étude, vous parlez d'une présence non négligeable du bouddhisme en Belgique. A combien peut-on estimer le nombre d'adhérents? Il n'existe pas de chiffres officiels et, à vrai dire, il est pratiquement impossible de connaître le nombre exact de bouddhistes en Belgique - sans parler de ceux qui sont touchés d'une manière ou d'une autre par la postérité de Gautama. Les formes et les degrés d'adhésion sont tellement variés, fluides et, si j'ose dire, impermanents, que personne n'a, à ma connaissance, avancé de chiffre. Faut-il, en effet, considérer comme bouddhistes les personnes qui éprouvent une simple attirance intellectuelle ou émotionnelle pour cette religion, qui croient en la réincarnation ou qui lisent, par exemple, les ouvrages du Dalaï Lama? Mais quels sont, dès lors, les indicateurs qui vous permettent de parler d'une présence non négligeable du bouddhisme? Si ce phénomène était négligeable, il ne jouirait pas d'une aussi grande visibilité médiatique et vous ne seriez probablement pas là pour m'interroger. Il suffit d'ailleurs pour s'en persuader de voir le nombre de livres, de revues, d'études et d'enquêtes qui lui sont consacrés. Et je ne parle pas des multiples films qui l'ont popularisé, tels que `Sept ans au Tibet´, `Kundun´, `Little Bouddha´ ou encore `Samsara´. Il est donc indéniable que le bouddhisme exerce une importante force d'attraction sur nos contemporains, surtout sous sa modalité tibétaine. Et pourquoi plus particulièrement le bouddhisme tibétain? En fait, la diffusion de la pratique du bouddhisme en Occident a d'abord commencé à la fin du XIXe siècle par le Theravâda (improprement appelé Petit Véhicule). Deux organisations, surtout, contribuèrent à cette diffusion: la Société Théosophique, fondée en 1875 par la médium russe Blavatsky et le colonel américain Olcott, et la Maha Bodhi Society, créée en 1891 par Dharmapala afin de diffuser le dharma dans le monde et de moderniser son message. La deuxième vague eut lieu dans le courant des années 1950 et fut marquée par le développement du bouddhisme zen, qui appartient à la branche du Mahayana, c'est-à-dire au Grand Véhicule. Le bouddhisme tibétain, quant à lui, ne s'est véritablement propagé en Occident qu'au début des années 1970, ce qui est assez récent. Son expansion est, en fait, liée à trois facteurs: la diaspora tibétaine de 1959 après l'invasion chinoise, l'attribution du prix Nobel de la paix au Dalaï Lama en 1989 et, en toile de fond, la vieille fascination pour le `Tibet magique´, auquel participa notamment Hergé avec son célèbre `Tintin au Tibet´. Et d'où vient cette fascination pour le Tibet? C'est assez aisé à comprendre: le Tibet est une terre difficilement accessible, extrêmement élevée (`proche du ciel´) et longtemps interdite. Elle est par ailleurs l'une des dernières à avoir été touchée par la modernité occidentale. Certains ont donc cru que le Tibet avait conservé une sorte de `tradition primordiale de l'humanité´, un savoir immémorial. Le sexe et l appartenance socio-professionnelle ont-ils une affluence sur l adhésion au bouddhisme? Oui, on constate que le bouddhisme zen attire plutôt les hommes et le bouddhisme tibétain les femmes. Sans doute, parce que ce dernier laisse davantage de place à l émotion. Le zen, par contre, est plus froid et dépouillé. En ce qui concerne l appartenance socio-professionnelle, il est clair que le bouddhisme se diffuse avec plus de facilité dans certaines couches de la population, chez les artistes, les intellectuels, les thérapeutes ou encore les enseignants. C est en tout cas ce qu a montré l enquête réalisée en France par Frédéric Lenoir et que j ai pu moi-même vérifier lors de mes interviews. Lorsque je me suis intéressé au bouddhisme zen, j ai, par exemple, rencontré trois architectes. C est peut-être une coïncidence, mais qu est-ce que l architecture, sinon l art du vide Comment expliquez-vous le succès du bouddhisme en Occident? Il y a d abord le fait que le bouddhisme est une religion athée sans transcendance verticale. Il est une religion car il promet et promeut une voie du salut permettant l accès à un état utopique de l être pleinement réalisé : le nirvâna. Et il est également un athéisme, dans la mesure où il ne vénère aucun Dieu et considère la recherche des origines de la création comme sans intérêt. Cette combinaison d un athéisme de principe et d une promesse de transfiguration de l être a tout pour séduire les Occidentaux, car elle correspond à la fois à la mort de Dieu et à une demande de guérison et de salut intramondain. De même, l importance accordée à l expérience individuelle et l absence de références dogmatiques s accorde lui aussi à l individualisme expérimental qui prévaut dans notre société. Enfin, la notion d impermanence et d interdépendance de tous les êtres, dans la doctrine bouddhique, trouve également une forte résonance dans les sociétés occidentales. L accent mis sur la méditation ne joue-t-il pas aussi un rôle important dans cet attrait pour le bouddhisme? Vous avez raison de souligner cela, car la pratique principale des bouddhistes occidentaux, c est la méditation. Or, dans les pays d origine, la pratique intensive de celle-ci n est généralement réservée qu aux moines. C est donc loin d être aussi répandue qu ici. Le discours du bouddhisme sur la souffrance semble également plaire à bon nombre d Occidentaux & Ce qui est assez étonnant, car le bouddhisme est d un pessimisme radical: son diagnostic sur la condition humaine est extrêmement sévère. Mais en même temps, il propose une voie de salut, un chemin pour sortir de cette souffrance. Les Occidentaux sont d autant plus intéressés par la doctrine bouddhiste que notre société se caractérise par son impermanence et sa réflexivité, c est-à-dire sa forte capacité de transformation d elle-même. Face à un monde en mutation, il n est pas étonnant que nos contemporains soient séduits par le refuge qu offre le bouddhisme, constituant à la fois une reconnaissance de l impermanence et une voie de sortie de celle-ci & (La Libre Belgique) ajouté le 20/11/2002 |
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