Antisémitisme: Belgique, les
moissons de la haine ! Metula News Agency © Par Michel Rosenzweig à
Bruxelles Un professeur de français d
« origine juive » intimidé, menacé
verbalement et physiquement et accueilli du salut
hitlérien par des élèves d «
origine » arabe dans une école bruxelloise, la
semaine dernière, des « patrouilles » de la
Ligue arabe européenne, récemment
créée dans le but de contrôler la police
et de traquer les discriminations envers la
communauté musulmane et qui battent le pavé
à Anvers, des étudiants juifs de l
Université Libre de Bruxelles menacés de mort,
il y a quelques jours, suite à une campagne d
affichage pacifique pro israélienne, d autres
professeurs, agressés et blessés par des
élèves d « origine »
maghrébine à Bruxelles, et enfin, ce mardi
à Anvers, un jeune belge d origine marocaine,
enseignant de religion islamique, froidement et sauvagement
abattu par un voisin belge de plusieurs coups de revolver et
bientôt suivi d une émeute aux allures de
mini-Intifada ! Décidément, la Belgique s
enfonce un peu plus dans ses situations de non droit de
manière inquiétante. Ce qui est étonnant, dans ces
affaires, c est qu au fond, il n y ait finalement rien d
étonnant dans cette chronique annoncée et
prévisible. A-t-on en effet imaginé un seul
instant que la campagne médiatico-politique
anti-israélienne, ainsi que le soutien unanime,
inconditionnel, parfois aveugle et trop souvent excessif des
médias, des syndicats, du monde associatif ainsi que
celui de la quasi-totalité de la classe politique
belge à la cause arabe en général, et
à la cause palestinienne en particulier, ne seraient
suivis d aucun effet, d aucune conséquence ?
A-t-on également cru qu avec
ses 33% à Anvers et ses quelques 603.000 voix au
niveau fédéral, le Vlaams Blok, ce parti
politique d extrême droite, raciste, nationaliste et
fasciste qui compte en son sein des admirateurs du
troisième Reich, avec sa propagande haineuse et
nauséabonde, ne feraient pas tache d huile sur
certains esprits; les uns désorientés, faibles
et fragiles, les autres déjà
échauffés et prêts à en
découdre avec l « étranger »?
A-t-on enfin pensé, qu en
appliquant une trop grande tolérance face à ce
qu il convient d appeler très clairement une
délinquance avérée et grandissante, on
ne s exposerait pas à de tels dérapages
? Dans un récent article, j avais
déjà souligné la cécité d
un Occident au regard mutilé. Aujourd'hui les
événements à caractère raciste
se précipitent, non seulement en Belgique mais aussi
en France, avec une étonnante synchronicité,
démontrant de manière très claire qu
une limite insupportable et inacceptable a été
franchie, sans que personne ne sache exactement vers
où ces transgressions et ces passages à l acte
vont nous conduire à l avenir. Car les faits sont palpables : la
frilosité des médias de moins en moins
indépendants dans notre pays et la
pusillanimité des responsables politiques à l
égard des actes de violence en milieu scolaire et des
dérives fondamentalistes, la désinformation et
les partis pris systématiques, les citations
erronées, la manipulation idéologique et
stratégique de l information, la stratégie de
séduction à l égard de l
électorat musulman, les pressions politiques, les
déclarations de certains mandataires politiques
parfois ouvertement judéophobes mais aussi
franchement islamophobes, tous ces éléments
ont constitué des signaux offerts aux
extrémistes et aux esprits dérangés qui
ne s y sont pas trompés. Bien sûr, la puissance publique
tente de réagir avec fermeté tout en
répétant qu il n y a pas péril en la
demeure, hormis le Parti du Travail de Belgique, dont l
équilibre intellectuel semble gravement atteint, mais
n est-il pas déjà trop tard ? La question mérite en tous cas
d être très sérieusement posée,
en dehors de toute considération partisane, car il s
agit ici ni plus ni moins d une atteinte à la
crédibilité de l Etat de droit dans ses
fondements et ses valeurs les plus chères, que
certains veulent voir vaciller au profit d un autre ordre,
moral et religieux, celui-là. Car si, aujourd'hui, des individus,
dont certains sont identifiés, peuvent en relative
impunité s en prendre à des citoyens belges d
« origine juive », comme l écrivent
pudiquement certains journalistes, en les menaçant de
mort, en les intimidant et en les insultant uniquement par
ce qu ils sont juifs, si aujourd'hui encore, des milices
arabes se multiplient dans les villes belges pour
contrôler les fonctionnaires de police en toute
illégalité et si, enfin, dans ce pays des
belges d origine arabe peuvent se faire assassiner à
bout portant sans que ces délits et ces crimes ne
soient rapidement et sévèrement
sanctionnés pénalement, alors nous courrons le
risque de voir demain ces zones de non droit se transformer
en terrains d affrontement inter communautaire
incontrôlables, dans un pays qui tente depuis sa
création de faire coexister pacifiquement trois
communautés de langues et de cultures
différentes, avec un succès jalousé par
le monde entier à juste titre, à un moment
où le modèle belge est à la
croisée des chemins. Situation surréaliste à
la belge : des milices arabes contrôlent la police,
qui elle-même contrôle ces milices, le parti
fasciste xénophobe flamand « Vlaams Blok »
veut contrôler les Arabes et leurs milices avant de
les expulser par charter, des individus aux
antécédents psychiatriques bien connus des
services de police, pour certains, sortent leurs armes pour
tuer des Arabes, mais plus personne ne contrôle en fin
de compte ces jusqu au-boutistes de tous bords, sans compter
que l Etat n est plus en mesure de protéger
aujourd'hui les parties de ses administrés d «
origine arabe » et d « origine juive
». Si l on rajoute à ce tableau
les déclarations perverses du chef de la Ligue arabe,
le Libanais Abou Jah Jah, également bien connu des
services de renseignements et qui affirmait il y a peu que,
"bastion du sionisme en Europe", Anvers devait devenir, pour
cette raison, "La Mecque de l'action pro palestinienne" et
qui prétend agir pour que les Arabes d Anvers ne
subissent pas le même sort que les juifs ont subi
pendant la seconde guerre mondiale, on mesure alors toute l
ampleur de la situation, qui baigne, tradition oblige, dans
l irresponsabilité, la confusion, le paradoxe, la
provocation et l amalgame intentionnel des genres.
Ainsi, par son soutien politique
immodéré à l Autorité
palestinienne et sa critique exacerbée envers l Etat
d Israël, par son attitude laxiste et attentiste envers
les auteurs d actes de violence physique et psychique dans
les écoles mais aussi envers les groupements d
autodéfense plus que suspects, sans oublier la
relative complaisance des autorités face à la
présence sur son sol d individus liés de
près ou de loin aux réseaux fondamentalistes
et terroristes, la Belgique prend le risque de se
réveiller un beau matin avec une sérieuse
gueule de bois, dont elle aura beaucoup de mal à se
remettre. (Metula News Agency) ajouté le
28/11/2002
TOURNANT DANS L'HISTOIRE DE
L'HOLOCAUSTE Synagogue à Auschwitz de
nouveau ouverte Le 13 septembre dernier, des
délégations gouvernementales du monde entier
se sont rassemblées à Oswiecim (Auschwitz),
une ville de Pologne, qui, durant la Deuxième Guerre
mondiale, a acquis une triste célébrité
par son camp de la mort. Elles ont honoré la
réouverture de la synagogue sur place, la seule
à avoir survécu sans dommages à la
guerre. Cette réouverture a été
considérée comme un tournant dans l'histoire
judéo-polonaise après l'Holocauste. «A
côté du camp de la mort, voici qu'un camp de la
vie a maintenant été établi», a
déclaré le représentant des USA lors de
la cérémonie d'ouverture de la synagogue de
Chevra Lomdei Mishnayot. Plus de 1,3 million de juifs ont
trouvé la mort à Auschwitz. Le prince jordanien El Hassan, le
frère du roi défunt Hussein, a
également participé aux
célébrations. «Aussi vrai que je suis
ici, je vois à ma droite une synagogue juive,
à ma gauche une église catholique et devant
moi un prince islamique; quel moment solennel», a
affirmé Frank Schwartz, le fondateur du Fonds pour le
Centre juif d'Auschwitz et survivant du camp de la
mort. La synagogue érigée au
début du quinzième siècle était
un des 12 centres communautaires juifs à Auschwitz.
Comme le bâtiment servait de camp de munitions aux
nazis, il survécut à la guerre. Après
le conflit, il fut utilisé comme dépôt
de tapis. Le gouvernement polonais a exigé en 1998 la
restauration d'un centre juif. Nouvelles
d'Israël Octobre 2000
UN REVERS POUR LES FUSÉES
IRANIENNES Explosion après le
lancement Fin septembre a échoué
un essai de la fusée iranienne «Shihaw 3».
Cent secondes seulement après le lancement, la
fusée a connu une panne et a dû être
détruite. L'Iran a pourtant présenté
cet essai comme une réussite, expliquant qu'il
s'agissait d'une fusée porteuse chargée
d'emporter des satellites. De l'avis des services
d'informations occidentaux, cependant, la fusée
serait clairement destinée à des fins
militaires. Cet échec constituerait donc un revers
important pour le programme de fusées iranien, qui
vise principalement Israël. La fusée de type
«Shihaw» est un missile sol-sol d'une
portée de 1300 kilomètres, donc capable
d'atteindre des cibles en Israël depuis l'Iran.
Déjà à l'étude depuis cinq ans,
elle bénéficie du soutien financier de la
Russie et de la Corée du Nord. Du point de vue
extérieur, la fusée ressemble au missile
«Scud» que l'Irak a employé contre
Israël lors de la guerre du Golfe. Mais le «Shihaw
3» est près de deux fois plus gros. Son poids au
lancement est de 15 tonnes et elle peut emporter
jusqu'à 500 kilogrammes d'explosifs conventionnels,
chimiques, biologiques ou nucléaires. C'est déjà la
troisième tentative sur ce type de missile. Il y a
quelques mois, le deuxième essai s'était
conclu sur un succès. De l'avis des experts, le
problème est probablement hé au moteur du
missile. On considère en Israël que l'Iran
parviendra à mener à bien son programme de
missiles, même si les experts ne s'accordent pas quant
au temps que cela nécessitera. D'après les
estimations des services d'informations israéliens,
l'Iran pourrait être en possession d'un missile
capable d'emporter des têtes nucléaires au plus
tard au milieu de la décennie. Les milieux militaires
israéliens se sont donc montrés satisfaits du
revers essuyé par les Iraniens, car Israël
dispose ainsi de plus de temps pour améliorer son
programme de missiles de défense
«Chetz». Nouvelles
d'Israël Octobre 2000
Le racisme et
l'antisémitisme seront punis plus
sévèrement... Les violences à
caractère raciste pourraient être punies plus
sévèrement : c'est le sens d'une proposition
de loi rédigée par le député UMP
de Paris Pierre Lellouche, et soutenu par tout le groupe
chiraquien. Adoptée à l'unanimité en
commission des lois mercredi, elle sera débattue en
séance publique à l'Assemblée nationale
le 10 décembre où elle devrait être
adoptée sans difficulté. Hier le ministre de
l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, est venu exprimer son
soutien à ce texte, au cours d'un colloque au
Palais-Bourbon sur les «violences racistes».
«Notre pays connaît un
regain de violences racistes sans précédent,
alors que se développent en France les ferments d'une
guerre ethnique et religieuse. Ces agressions mettent en
cause les valeurs fondamentales de la République.
C'est pourquoi j'ai rédigé cette proposition
de loi», a expliqué d'un ton grave, hier, Pierre
Lellouche en présentant son projet qui prévoit
d'aggraver les peines pour les actes racistes,
antisémites et xénophobes. Le texte
précise que la circonstance aggravante «est
constituée lorsque l'infraction est
précédée, accompagnée ou suivie
de propos, écrits, images, objets ou actes de toute
nature portant atteinte à l'honneur ou à la
considération de la victime ou d'un groupe de
personnes dont fait partie la victime» en raison de
«l'appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou
supposée, à une ethnie, une nation, une race
ou une religion déterminée». En d'autres
termes, un acte violent tomberait sous le coup de cette
nouvelle loi s'il est accompagné d'une injure
raciste. Si elle est adoptée, les peines
encourues seront notablement alourdies : une agression
entraînant un arrêt de travail supérieur
à huit jours pourra être punie par 5 ans de
prison, contre 3 ans actuellement, tandis que les crimes
racistes seront passibles de 20 ans, contre 15 aujourd'hui.
«Nous ne résoudrons pas
ainsi tous les problèmes de racisme. Mais il s'agit
de combler un vide juridique», a estimé le
député qui a rappelé que ces
dispositions existaient dans plusieurs autres pays
européens. «Jusqu'à présent, il
n'en coûtait pas plus d'attaquer une mosquée
qu'un hangar», a explicité Pierre Lellouche,
prenant soin de choisir ses exemples, mélangeant
actes anti-juifs et agressions contre les musulmans.
Pour autant, le député a
reconnu qu'il avait lancé sa proposition devant la
multiplication des actes antisémites. «Rien
qu'en avril 2002, 119 actions anti-juives ont
été recensées en France, des enfants,
des bus scolaires, des lieux sportifs, des temples, des
écoles ont été attaqués.»
A cette époque, «les faits
ont souvent été minorés par la police
et par certains juges», a estimé Pierre
Lellouche. Alors qu'il s'agit, selon lui «d'une
nouvelle intolérance religieuse exprimée par
une partie de la communauté musulmane et
cautionnée par une bonne part de l'extrême
gauche, qui confond la condamnation de Sharon à celle
des juifs en général». Le Conseil représentatif des
institutions juives de France (Crif) s'est dit favorable
à cette proposition de loi, tout comme la Licra.
Même si Patrick Gaubert a regretté
«l'empilement des lois sur d'autres lois».
«C'est bien de vouloir durcir les dispositions
existantes, c'est mieux de les faire vivre
concrètement. Comment la République entend
faire respecter sa loi, quels moyens entend-elle se donner
?», a-t-il interrogé lors du colloque.
Une interrogation reprise par le grand
maître du Grand Orient, Alain Bauer :
«J'espère que ce n'est pas une loi de
circonstance mais les circonstances qui ont fait cette
loi.» Le ministre de l'Intérieur s'y est
engagé. «Le racisme, l'antisémitisme, la
xénophobie, c'est une insulte pour l'idéal de
la République. Ne doutez pas que sur ce sujet, comme
sur bien d'autres, ma volonté de combattre sera
inébranlable.» (Le Figaro) ajouté le
7/12/2002
Antisémitisme: L'ONU
dénonce les bavures de Tsahal La multiplication des
«bavures» de l'armée israélienne et
la poursuite de la colonisation dans les territoires
palestiniens commencent à fâcher bon nombre de
représentants de la communauté internationale.
Au nom de la lutte contre le terrorisme,
l'insécurité croît en effet
dangereusement dans les territoires palestiniens du fait des
comportements, souvent erratiques, des soldats
israéliens. Acte gratuit. Soixante-quatre
employés de l'ONU en poste en Cisjordanie et à
Gaza ont ainsi signé, mardi, une pétition pour
dénoncer «la politique de harcèlement
croissant et de violence» de Tsahal à leur
encontre, notamment la mort d'un de leurs collègues
à Jénine, Ian Hook, cet «acte gratuit de
violence contre un homme non armé tué dans le
dos par un tireur d'élite israélien». Le
représentant de la Commission européenne
à Jérusalem s'est indigné mercredi de
la destruction, samedi à Gaza, d'un entrepôt de
nourriture destinée aux Palestiniens. «Les
soldats avaient fouillé les lieux avec des chiens et
ils n'avaient rien trouvé, ils savaient parfaitement
ce qu'ils abritaient», a expliqué le
Français Jean Brétéché en notant
que cette nourriture devait être distribuée,
pour permettre de fêter dignement l'aïd à
40 000 Palestiniens de Gaza vivant dans la misère.
Mardi, le département d'Etat américain
s'était dit «profondément
troublé» par cet incident. Quant à la «bavure»
ayant conduit, mardi, à la mort d'une Palestinienne
de 95 ans, elle n'est qu'un exemple parmi d'autres. Il ne se
passe plus de semaine sans que des adolescents, voire des
enfants palestiniens, soient abattus parce qu'ils bravaient
un couvre-feu quasi permanent et lançaient des
pierres contre les soldats. Dénoncées
régulièrement par le quotidien
israélien Haaretz, ces bavures ne sont quasiment
jamais sanctionnées, ce qui donne une impunité
totale aux soldats de Tsahal. Occupation. «Il faut combattre
durement le terrorisme mais aussi les causes du
terrorisme», a déclaré, mercredi à
Jérusalem, le parlementaire britannique
(conservateur) Roy Perry, qui achevait avec d'autres
représentants du Parlement européen une
tournée dans les territoires. «Nous sommes tous
d'accord sur un point : l'occupation israélienne tue
tout espoir de paix, c'est la racine du problème
ici», a affirmé de son côté la
parlementaire italienne Luisa Morgantini. Mardi,
l'ambassadeur des Etats-Unis en Israël, Daniel Kurtzer,
avait lui-même dénoncé la politique de
colonisation d'Israël, affirmant que celle-ci devait
«impérativement cesser». (Libération) ajouté le
7/12/2002
Voxdei
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