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Le Vatican rappelle sa position sur le conflit en Israël Le Vatican est favorable à une "présence internationale plus importante" au Proche-Orient, a déclaré mardi Mgr Jean-Louis Tauran, secrétaire pour les Relations avec les Etats, dans un entretien accordé à Federico Mandillo pour l'agence missionnaire italienne Misna. Mgr Tauran a précisé cinq priorités pour aboutir à la paix : "Malheureusement la logique perverse du terrorisme et de la vengeance a conduit à une situation humainement désespérée. Il faut changer d'orientation. La position du Saint Siège, exposée en de multiples occasions par le Saint Père, peut se résumer ainsi : seulement le respect de l'autre et de ses aspirations légitimes, le respect du droit international, l'évacuation des territoires occupés et un statut spécial pour Jérusalem, garanti au niveau international, sont susceptibles de mener à un début de pacification. & Le Saint Siège verrait d'un bon Sil une majeure présence internationale sur le terrain pour aider les uns les autres à mettre fin à la violence, à se regarder et à parler autour d'une table de négociations. Je ne peux que répéter ce que le Pape disait au début de l'année dans son discours au Corps Diplomatique : "L'un contre l'autre, ni les Israéliens ni les Palestiniens ne gagneront la guerre, mais ensemble ils peuvent gagner la paix". Mgr Tauran a condamné toute forme de terrorisme : "Le terrorisme n'est pas justifiable. C'est une offense à Dieu et à l'humanité. Il se nourrit de la haine. C'est la haine qui arme le bras de qui tue. Voilà un grand devoir des chrétiens : nous devons désarmer la haine ; sans respect et sans amour pour l'autre il n'y a pas de paix, il n'y a pas d'avenir". Et à propos du rôle des religions, il disait : "Si une religion justifiait le terrorisme, je n'hésiterais pas à la qualifier de perverse. Si Dieu est le créateur et le Père de tous les hommes, comment pourrait-Il demander, ou même ordonner de tuer en Son nom ? Les religions doivent être, au contraire, l'antidote de toute forme de violence. Pour le christianisme c'est évident, le message de Jésus sur le Mont des béatitudes fait apparaître le Christ comme celui qui est "notre paix"(Lettre aux Ephésiens. 2,14). Du reste, le Saint Père rappela aux représentants du monde de la culture du Kazakhstan le 24 septembre 2001 que "la haine, le fanatisme et le terrorisme profanent le nom de Dieu et défigurent l'authentique image de l'homme". (Zenit) ajouté le 6/12/2002 |
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Cérémonie païenne pour implorer la pluie, et incendie gigantesque... Danse de la pluie en tenue d'Eve contre la sécheresse Quelques centaines d'Australiennes imploreront la pluie au printemps prochain. S'inspirant d'une tradition népalaise, ces habitantes du sud du continent danseront nues, dans un endroit secret pour lutter contre la sécheresse qui ravage leur région. Les femmes de Ouyen, à la pointe nord-est de l'Etat de Victoria, danseront nues dans la brousse au début du mois de mars, juste avant le début des semailles. «Nous inviterons toutes les familles de la région de Mallee victime de la sécheresse (...) nous mangerons et nous amuserons toute la journée», a déclaré l'organisatrice de l'événement, Lynne Healy. «Les femmes se rendront ensuite par autocar dans un endroit tenu secret et nous ferons notre danse», a-t-elle ajouté. Cette danse était prévue au départ pour environ 200 femmes mais les organisatrices pensent que ce chiffre pourrait profiter de l'annonce médiatique. Les médias ne seront en revanche pas invités : «Nous serons complètement nues, donc pas de caméra», a précisé Mme Healy. Incendies en Australie : Sydney est menacée par les flammes Sydney est menacée par les flammes. Des milliers de pompiers et d'Australiens armés de tuyaux d'arrosage tentent pour la 2e journée consécutive de lutter contre plus de 75 feux autour de la ville. Une vingtaine de maisons ont déjà été détruites. Plus de 75 foyers d'incendie ont été recensés dans l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud, frappé par la pire sécheresse depuis un siècle. Une fine fumée noire tournoyait au dessus de Sydney, la plus grande ville d'Australie. Des hélicoptères essayaient aussi de lâcher des tonnes d'eau sur les flammes attisées par des vents soufflant jusqu'à 60 km/h et des températures proches de trente degrés. Un homme de 73 ans habitant dans une banlieue éloignée de Sydney est mort en tentant de sauver sa maison et ses chevaux. Il pourrait avoir succombé à une crise cardiaque, a indiqué un représentant des autorités. Une vingtaine de maisons ont été détruites par les flammes et quelque 400 personnes évacuées dans la nuit. «Les environs immédiats de Sydney n'ont certainement pas eu à faire face à une telle menace depuis vingt ou trente ans», a estimé Phil Koperberg, responsable régional des pompiers. Vents et chaleur ont provoqué la reprise soudaine d'une soixantaine de foyers déclenchés mercredi. Au moins 30 de ces feux se sont déclarés presque simultanément, laissant penser aux autorités que certains d'entre eux au moins sont le fait de pyromanes. La région de Sydney est souvent touchée par des incendies en décembre et en janvier. Quelque 470 000 hectares ont d'ores et déjà été ravagés par les flammes cette saison. Le feu avait détruit 770 000 hectares et 109 maisons l'année dernière. (Edicom.ch) ajouté le 5/12/2002 |
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Rencontre historique entre le président israélien et le pape Menahem Gantz Katsav a annoncé au Saint Père que s'il n'y a pas d'attentats, Tsahal se retirera de Bethléem à l'approche de la Noël. Au terme de la première rencontre - historique - au Vatican entre le Pape et le Président de l'Etat d'Israël, Jean-Paul II s'est séparé du président Moshé Katsav en lui disant : « Que Dieu vous bénisse, que Dieu bénisse Israël ». Katsav doit achever ce matin une visite de 4 jours en Italie et au Vatican. Le Saint Père s'est enquis de la situation à Bethléem à l'approche de Noël. Le président Katsav lui a dit que dans la mesure où il n'y aura pas de menaces d'attaques terroristes, Tsahal ne restera pas déployé dans la ville durant les fêtes de la Noël. Il a ajouté qu'Israël fera tout ce qui est en son pouvoir pour assurer la liberté de culte des Chrétiens pendant les fêtes. (Ma'ariv) ajouté le 14/12/2002 |
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Les principaux points de la résolution 1441 de l'ONU sur l'Irak La résolution 1441 sur le désarmement de l'Irak, qui exige que ce pays remette avant dimanche une déclaration sur l'état de ses programmes d'armes de destruction massive, a été adoptée le 8 novembre à l'unanimité par le Conseil de sécurité de l'Onu. La Syrie, seul pays arabe membre du Conseil de sécurité, a également voté en faveur de cette résolution, présentée par la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Voici les principaux points de la résolution: - rappelle que le cessez-le-feu de février 1991 mettant fin à la guerre du Golfe reposait "sur l'acceptation par l'Irak" de la résolution 687 lui demandant d'éliminer ses armes de destruction massive sous l'égide de l'Onu. - "décide que l'Irak est et demeure en violation patente des obligations" qui lui incombent. - décide "d'accorder à l'Irak par la présente résolution une dernière possibilité de s'acquitter des obligations en matière de désarmement qui lui incombent" et "d'instituer un régime d'inspection renforcé". - décide que l'Irak dispose de "30 jours" pour faire "une déclaration à jour, exacte et complète sur tous les aspects de ses programmes de mise au point d'armes chimiques, biologiques et nucléaires, de missiles balistiques et d'autres vecteurs tels que véhicules aériens sans pilote et systèmes de dispersion" aux inspecteurs en désarmement de la Cocovinu, de l'Agence internationale à l'énergie atomique (AIEA) et du Conseil de sécurité. - "décide que la présentation d'informations fausses ou l'existence d'omissions dans les déclarations" irakiennes "et le fait de ne pas se conformer à tout moment à la présente résolution et ne pas coopérer pleinement à son application constitueront une nouvelle violation substantielle des obligations de l'Irak et seront signalés au Conseil aux fins d'évaluation". - décide que l'Irak permettra aux inspecteurs en désarmement "d'accéder immédiatement, sans entrave, inconditionnellement et sans restriction à la totalité des zones, installations, équipements, relevés et moyens de transport (qu'ils) souhaitent inspecter, y compris sous terre, et d'accéder à tous les fonctionnaires et autres personnes" souhaités; décide que les inspecteurs "pourront à leur gré mener des entretiens dans le pays ou à l'extérieur, (qu'ils) pourront faciliter le voyage à l'étranger des personnes interrogées et des membres de leur famille". - ordonne à la Cocovinu et l'AIEA "de reprendre les inspections au plus tard 45 jours après l'adoption de la présente résolution et de le tenir informé dans les 60 jours qui suivront". - décide que la lettre de la Cocovinu et de l'AIEA à l'Irak, datée du 8 octobre 2002 et portant sur les détails pratiques pour commencer les inspections, "aura force obligatoire pour l'Irak". - décide que les inspecteurs "auront le droit d'entrer en Irak et d'en sortir sans restriction, le droit de se déplacer librement, sans restriction (...) et le droit d'inspecter tous sites et bâtiments, y compris présidentiels (...) malgré les dispositions de la résolution 1154" (de 1998 - ndlr: plus favorable à l'Irak pour ces sites). - décide que "la sécurité des installations de la Cocovinu et de l'AIEA sera assurée par un nombre suffisant de gardes de sécurité de l'Onu" et que les inspecteurs "auront le droit, afin de bloquer un site à inspecter, de déclarer des zones d'exclusion (...) afin que rien ne soit changé dans un site inspecté". - "exige que l'Irak confirme dans les sept jours (...) son intention de respecter pleinement les termes de la présente résolution". - "donne pour instruction au président de la Cocovinu et au directeur de l'AIEA de lui signaler immédiatement toute ingérence de l'Irak dans les activités d'inspection ainsi que tout manquement de l'Irak à ses obligations en matière de désarmement". - "décide de se réunir immédiatement dès réception d'un rapport conformément au paragraphe ci-dessus, afin d'examiner la situation ainsi que la nécessité du respect intégral de toutes ses résolutions pertinentes, en vue d'assurer la paix et la sécurité internationales". - "rappelle, dans ce contexte, qu'il a averti à plusieurs reprises l'Irak des graves conséquences auxquelles celui-ci aurait à faire face s'il continuait à manquer à ses obligations". (AFP) ajouté le 17/12/2002 |
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Le gouvernement donne au Tiers-Monde 3 fois plus d'argent pour l'avortement que pour l'eau potable L'Angleterre donne plus d'argent au tiers monde pour faciliter l'accès à l'avortement que pour l'accès à l'eau propre. Pour l'année dernière ces montants étaient respectivement 2,6 milliards de francs contre seulement 800 millions de francs. L'avortement, dans les textes de référence, s'appelle alors "santé reproductive", le terme politiquement correct utilisé couramment pour désigner l'avortement dans les textes onusiens. L'association pro-vie SPUC commente: "Comment le Gouvernement peut-il justifier de dépenser 3 fois plus de l'argent des contribuables pour empêcher que les pauvres puissent naître, que pour sauver leurs vies en leur donnant de l'eau propre ?" (SPUC/ UNEC) ajouté le 17/12/2002 |
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Armes de destruction massive: La Corée du Nord expulse les inspecteurs de l'ONU NDLR: Un 2e front en perspective pour les USA? Le problème de la réunification des 2 Corée est vraiment d'actualité, plus que jamais, et les coréens du Sud prient dans ce sens depuis longtemps ! Le régime communiste de Pyongyang franchit un nouveau pas dans la confrontation avec la communauté internationale. La Corée du Nord a demandé vendredi à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de retirer ses deux inspecteurs présents sur le site nucléaire de Yongbyon depuis 1994. Le pays sera par ailleurs «bientôt prêt à réactiver» des installations de retraitement des barres de combustible irradié, a affirmé l'agence de presse officielle KCNA. Après le redémarrage en cours de la centrale nucléaire (Libération du 27 décembre), le régime communiste de Pyongyang franchit un nouveau pas dans la confrontation avec la communauté internationale. Sur le terrain. En 1994, la Corée du Nord avait accepté de geler son programme nucléaire, à la suite d'un accord bilatéral avec les Etats-Unis et en échange d'une aide économique. L'AIEA était chargée de contrôler sur le terrain. L'agence des Nations unies surveillait principalement trois installations : un réacteur de cinq mégawatts de type graphite-gaz, une usine de fabrication des «barres» de carburant du réacteur, ainsi qu'un laboratoire spécialisé dans le retraitement de ces barres après usage. Tout le nécessaire pour fabriquer chaque année plusieurs kilos de plutonium à partir d'uranium naturel. L'AIEA surveillait également les chantiers de deux nouvelles centrales plus puissantes, dont les travaux sont suspendus depuis huit ans. Basée à Vienne, l'agence onusienne reconnaît toutefois «n'avoir jamais pu disposer d'une vue d'ensemble sur les activités nucléaires de la Corée du Nord» et «n'avoir jamais été en mesure de certifier le caractère pacifique du programme nucléaire». A Moscou, le ministre russe de l'Energie atomique, Alexandre Roumiantsev, a affirmé que «la Corée du Nord n'a pas le potentiel pour mettre au point des armes nucléaires. Il faut pour cela une industrie développée et de hautes technologies». Les ministres russes et chinois des Affaires étrangères, Igor Ivanov et Tang Jiaxuan, se sont entretenus vendredi de la reprise du nucléaire nord-coréen. Menace. En Corée du Sud, le nouveau président élu, Roh Moo-Hyun, a brandi la menace d'un arrêt du processus de rapprochement avec le Nord, si Pyongyang persiste dans son programme nucléaire militaire. Roh Moo-Hyun vient d'être élu sur un programme de dialogue avec la Corée du Nord. (Libération) ajouté le 28/12/2002 |
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Avortement: Les Etats-Unis sont attaqués pour leur position contre l'avortement à la conférence de l'ONU à Bangkok Selon un fonctionnaire du Département d'Etat américain, la délégation des EU à la conférence sur la population de l'ONU de la semaine dernière à Bangkok a été confrontée par a "une campagne de désinformation affreuse" de ses positions et motifs. Eugenie Dewey, Secrétaire adjoint au Département d'Etat américain pour la population, les réfugiés et la l'immigration, a dit que "Cela me dérange, cette campagne de désinformation qui a été commise par quelques participants de la conférence. " La plupart des critiques de l'administration ont revendiqué que les EU cherchaient à saper le consensus mondial réalisé au 1994 à la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (ICPD). Steven Sinding, Directeur général de la Fédération du Planning familial International (IPPF), a déclaré qu'il a été "profondément frustré qu'un seul pays puisse bloquer le consensus dans la réaffirmation d'une obligation fondamentale internationale à la santé de la femme. " Cependant, Dewey a affirmé que de telles déclarations diffusent "le mensonge que les EU essayent de se retirer ou renverser le plan d'action de l'ICPD. Cela est absolument faux. "Au lieu de cela, à Bangkok, les EU ont essayé de s'aligner sur les nombreuses réserves sérieuses placées dans le document l'original de l'ICPD par les pays contre l'avortement qui ont craint que le langage utilisé dans le document pourrait promouvoir l'avortement. Les EU soutiennent officiellement quelques aspects de l'ICPD, incluant son obligation à l'idée que tous les programmes l'orthogénie doivent être volontaires. Beaucoup de critiques ont aussi soutenu que l'administration des EU craignent sans fondement que des expressions comme "la Santé reproductrice" sont des euphémismes pour avortement. Thorya Obaid, directeur du Fond de la population de l'ONU (UNFPA), a justement exposé que "l'expression 'la santé reproductrice' ne sont pas un code pour la promotion ou l'appui à l'avortement. '" Mais, quand les EU ont essayé d'inclure une telle clarification dans le document de Bangkok, pour résoudre la question, elle a été défaite. Et, bien que Sinding ait affirmé que l'ICPD "ne promeut pas d'avortement," il aussi admis que "Il est encourageant d'apprendre que 17 pays dans cette région ont passé en revue leurs lois sur l'avortement "pour fournir" des avortements sécuritaires et légaux. " Un observateur aux négociations à Bangkok nous a dit que la conférence, officiellement appelée la Cinquième conférence de l'Asie et du Pacifique, semble avoir été orchestré par l'UNFPA, ses principaux partenaires non-gouvernementaux et les membres d'autres délégations nationales, dans l'optique d'embarrasser l'administration Bush et remettre en question son obligation au bien-être des femmes. Par exemple, le groupe de pro avortement "Catholiques pour un libre choix" (CFFC) montrait une publicité dans les journaux en Europe, l'Asie et les EU montrant une femme et enfant en bas âge au-dessous d'un titre exposant "L'administration Bush a choisi sa cible suivante. " Les EU n'ont pas été effrayés par cette critique. Ils ont soutenu les appels de pays en voie de développement pour l'orthogénie naturelle et ont soutenu l'abstinence comme une des stratégies de ralentir l'épidémie du VIH /SIDA. Dewey a dit à la conférence que "les Etats-Unis soutiennent le caractère sacré de la vie de la conception à la mort naturelle, "une déclaration qui reflète les étroitement les remarques récentes faites par le président George W. Bush. Droit d'auteur - C-FAM (Famille Catholique et Institut de Droits de l'homme). Permission Accordé pour utilisation illimitée. Crédit exigé. (C-FAM/ Friday Fax) ajouté le 28/12/2002 |
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Les mariages homosexuels seront bientôt autorisés Le 28 novembre, le Sénat ouvrait la porte de la salle des mariages aux homosexuels. Reste encore à la Chambre à se prononcer sur cette proposition de loi autorisant le mariage entre personnes du même sexe. Deux ans après l'entrée en vigueur du contrat de cohabitation légale, une sorte de mariage au rabais, c'est cette fois un vrai mariage civil que les homosexuels obtiennent. Avec toutefois quelques restrictions en termes de filiation et d'adoption. Ainsi l'enfant de l'un des deux conjoints ne sera pas reconnu comme étant automatiquement l'enfant de l'autre, comme c'est le cas dans un mariage hétéro. Et la loi interdit toujours l'adoption par un couple homosexuel. Mais hormis la parentalité, il s'agit bien d'un mariage qui ouvre les mêmes droits sociaux, les mêmes droits à la succession que les couples hétérosexuels. Un contrat de mariage en bonne et due forme qui protégera les personnes de même sexe souhaitant s'unir. Le texte est passé comme une lettre à la poste au Sénat. Et finalement, cette décision qui fait de la Belgique le deuxième pays européen, après les Pays-Bas, à ouvrir le mariage aux homosexuels, n'aura pas connu beaucoup de péripéties. L'avis du Conseil d'État sur le texte (rédigé à l'origine par le gouvernement) était assez critique. Les hauts magistrats estimaient que la finalité du mariage était la procréation, et donc que le texte dénaturait le mariage. Les politiques ont décidé de faire fi de cet avis. Sur les bancs démocratiques, seul le CDH s'est opposé au mariage homosexuel. Les sociaux-chrétiens flamands ont approuvé le texte parce qu'il excluait la parentalité. C'est pourtant le débat à suivre. Il pointe déjà, puisqu'une proposition de loi permettant aux couples homosexuels d'adopter a été déposée au Parlement.· (Le Soir) ajouté le 23/12/2002 |
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