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Le suicide en France, l'INSERM dresse un état des lieux dramatique... Chaque année en France, 160 000 personnes tentent de mettre fin à leurs jours. La France possède l'un des taux de suicide les plus élevés d'Europe. Le suicide est plus meurtrier que les accidents de la route. Qui sont les personnes touchées ? Revue de détails. Selon les dernières estimations de l'INSERM, un peu plus de 10 000 suicides se seraient produits en 1999. Mais les chiffres seraient plus proches des 12 000. Car le recueil du nombre de suicides est difficile : les causes de décès ne sont pas toujours communiquées. On estime ainsi à 20 % cette sous-estimation. La réalité aujourd'hui En 30 ans, le taux de suicide a fortement augmenté : il est passé de 1,73 à 2,13 pour 10 000 habitants. La hausse a été la plus forte entre les années 1976 et 1985 (plus 40 % en dix ans). Mais la tendance, selon la Direction de la recherche des études, de l'évaluation et des statistiques serait aujourd'hui à la baisse. Et bien sûr il faut prendre en compte le nombre de tentatives : plus de 160 000 par an. Les femmes et les jeunes sont plus nombreux à tenter de mettre fin à leurs jours, mais les décès concernent surtout les hommes (3 suicides sur 4) et les plus de 65 ans (1/4 des décès). Une augmentation avec l'âge L'un des premiers scientifiques à avoir étudié le suicide, Emile Durkheim (1858-1917), avait déjà souligné ce fait : le taux de suicide augmente en fonction de l'âge. La probabilité de se suicider à 20 ans est ainsi cinq fois plus faible que celle de le faire à 75 ans. Mais, selon les chiffres de la DREES, la courbe s'est modifiée en tente ans. Alors que le taux de suicide croissait régulièrement dans les années 70, de nos jours il s'accroît jusqu'à 43 ans puis baisse lentement. Ce taux augmente à nouveau à partir de 70 ans. Des datés clés ? Est-ce que la survenue d'événements à des périodes données (crise économique, guerresÉ) entraînent des vagues de suicide ? C'est la question que se sont posés de nombreux sociologues. Et la réponse est loin d'être évidente. Car il n'y a pas de variation directe du taux de suicide en fonction des courbes de croissance économique. Néanmoins, des événements forts semblent avoir un certain retentissement. Ainsi, le pic de mortalité de 1976 serait lié à la hausse du chômage consécutive à la crise pétrolière. Et le pic de 1993 correspond aussi à une année de récession forte. Un effet de génération Mais les études soulignent un effet de génération. En effet, lorsqu'il y a une augmentation du taux de suicides dans une tranche d'âge donnée, qui n'existe pas dans le reste de la population, c'est qu'il ne s'agit pas d'un effet contextuel. Il s'agit alors d'une sorte de comportement particulier d'une génération donnée. Par exemple, les générations nées avant 1930-40 se suicident moins que celles nées après 1950. Les générations du Baby-boom sont celles chez qui on observe la plus forte montée du suicide. C'est particulièrement vrai chez les hommes. Comme le souligne la DREES, ce phénomène est lié au fait que les individus nés la même période ont vécu les mêmes événements (guerres, crisesÉ) ou ont acquis des systèmes de valeurs similaires. Les Baby-boomers, après avoir affronté les déceptions de mai 68, le choc pétrolier, la montée du chômage, semblent plus vulnérables. (INSERM/ CPDH) ajouté le 16-10-2003 |
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Dernières tentatives pour mentionner Dieu dans le projet maçon de constitution européenne L'Union Européenne, par la voix du noble Giscard, persiste et signe: pas question de mentionner le christianisme dans la nouvelle Constitution Européenne, et encore moins d'y perpétuer Dieu ! Giscard mentionne seulement dans la préambule un vague "héritage culturel, religieux et humaniste de l'Europe", c'est tout. De Dieu il ne faut surtout pas parler: un vieux postulat maçon, en fait une ruse pour l'éradiquer du coeur des hommes. Il est vrai qu'il y a maintes interventions pour encore sauver la situation, la dernière en date étant celle du Saint Père en visite en Croatie, postulant une référence explicite au christianisme dans la Constitution. Le temps presse, la copie finale doit être remise par la "Convention" de Giscard aux chefs d'Etat lors du sommet européen prévu pour le 20 juin. Comme en Pologne ("De l'Union de Lublin à l'Union Européenne !", JP II), le pape a cru bon d'encourager les Croates à rejoindre l'Union Européenne, se faisant le messager inattendu de cette machination purement politique. Cela rappelle la sinistre erreur du 20 juillet 1933 quand le Vatican a signé un Concordat avec l'Etat nazi, assurant ainsi naïvement une assise populaire confortable à Hitler en Allemagne. L'Union Européenne, disons le clairement, n'est qu'une bande d'avorteurs qui a déjà tué plus de millions d'êtres humains que Hitler avec tous ses camps de la mort, guerres-éclair et autres génocides. L'Union Européenne ne se veut pas chrétienne, elle se veut athée. Un catholique n'a rien à faire dans ce club FM. - Entre temps, la résistance de quelques catholiques lucides s'organise, surtout en Pologne où Radio-Maria, avec au moins 4 millions d'auditeurs, rassemble, au moment du référendum concernant l'entrée de la Pologne en U.E., un pèlerinage monumental à Czestochowa, afin que la Sainte Vierge protège la Pologne de ce danger fatal "comme elle l'a toujours fait". En France, M. Le Pen qui est depuis les élections présidentielles de 2002 le numéro 2 du pays, rassemblant derrière lui de plus en plus de chrétiens, est totalement opposé à l'U.E., à remplacer par une alliance de peuples libres et souverains, une alliance "fondée sur les 10 commandements de Dieu", sans avortements. (UNEC) ajouté le 7/6/2003 |
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Les homosexuels du département de la Justice interdits de "Gay Pride" Les employés homosexuels du département américain de la Justice se sont vus interdire de participer à la traditionnelle "Gay Pride", leur traditionnel rassemblement annuel au ministère, a-t-on appris vendredi auprès de leur association. "L'Attorney general (le ministre de la Justice John Ashcroft) ne nous permet pas de tenir notre cérémonie annuelle dans le bâtiment", a indiqué à l'AFP Melissa Schraibman, de la division fiscale du département de la Justice. Ce rassemblement, organisé par le "Department of Justice Pride" ("DOJ Pride"), était prévu pour le 18 juin. Il s'était tenu dans le passé alors que M. Ashcroft était déjà en fonctions. L'an dernier, son adjoint, Larry Thompson y avait fait une intervention qui lui avait valu des critiques cinglantes des milieux conservateurs américains. "Nous avons été très surpris", a poursuivi Melissa Schraibman en précisant que tous les préparatifs étaient déjà terminés en vue de la cérémonie. Selon elle, d'autres associations internes au département continuent d'utiliser le département de la Justice pour se rassembler, des groupes ethniques, des groupes d'intérêts. "Il s'agit sans aucun doute d'une prise de position discriminatoire", a-t-elle estimé. Elle a souligné qu'il s'agissait d'une "nouvelle politique" de département de la Justice qui interdit les commémorations à l'exception de celles organisées en accord avec la Maison Blanche. "Nous n'avons jamais entendu parler de cela dans le passé. Il n'y a aucun règlement écrit sur cette question", a dit Melissa Schraibman. Le bureau du porte-parole du département de la Justice, interrogé par l'AFP, s'est refusé à tout commentaire. Les homosexuels du département de la Justice ont pris l'habitude de se réunir au ministère une fois l'an depuis le début des années 90, à l'époque du prédécesseur de M. Ashcroft, Janet Reno, Attorney general au sein de l'administration Clinton. Bill Clinton est en outre à l'origine de plusieurs initiative en faveur des homosexuels. "DOJ Pride" regroupe plusieurs centaines d'employés homosexuels du département de la Justice. L'Attorney general Ashcroft est connu pour ses positions ultra-conservatrices notamment contre l'avortement et pour l'application de la peine de mort. Depuis son arrivée à la tête de ce ministère, il a instauré des sessions de prières et des cours de religion dans l'enceinte de son ministère. A sa nomination, ce fils de pasteur pentecôtiste, âgé de 60 ans, avait été vivement contesté pour son opposition à toute limitation dans l'utilisation des armes à feu et ses prises de positions contre l'homosexualité. (AFP/ CPDH) ajouté le 7/6/2003 |
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Marche pour Jésus annulée à Strasbourg pour cause de Gay Pride Pour la quatrième année consécutive, une Marche pour Jésus devait avoir lieu le 14 juin prochain à Strasbourg. L'année dernière, la marche avait rassemblé plus de 1000 personnes de tout l'Est de la France. A peine quinze jours avant, est alors que tout était prêt, les médias régionaux ont annoncé une Gay Pride pour le même jour, sur pratiquement le même itinéraire et avec un départ à la même heure et au même endroit ! Il semble que les services de la Préfecture concernés n'aient pas vu en la circonstance matière à des risques de troubles à l'ordre public. " Afin d'éviter tout amalgame possible auprès des médias ou de confusion dans l'esprit des gens, ce qui serait dans les deux cas un contre témoignage, ou encore un dérapage quelconque face à une provocation éventuelle ", le comité d'organisation s'est vu " obligé, avec regret, de reconsidérer le projet" et d'annuler la Marche sous sa forme initiale. Lot de consolation : le concert gospel avec Marcel Boungou prévu à 16 heures place de la Cathédrale a été maintenu. "Ce moment sera ponctué de louanges et de prières dans l'unité. Face à ces circonstances regrettables, notre souhait est que chacun puisse ce jour là garder l'esprit de la Marche en intercédant individuellement tout en se déplaçant de la périphérie de la ville vers la cathédrale" ont recommandé les organisateurs. (CPDH) ajouté le 7/6/2003 |
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Le Vatican réaffirme sa position sur Israël Rencontre entre le pape et Colin Powell Bill Koenig, 2 juin 2003 Le pape déclare aujourd'hui qu'il ne voit la solution du conflit israélo-palestinien qu'en envisageant deux états indépendants, souverains et en sécurité. Avant la rencontre avec M. Powell, le pape avait reçu la lettre de créance du nouvel ambassadeur israélien, à qui il a rappelé ses convictions sur les droits inhérents de chaque nation de vivre en paix. A M. Powell, le pape a renouvelé son soutien pour la Feuille de Route. La relation entre le Saint-Siège et les Etats-Unis est, selon lui, excellente, malgré l'intermède irakien. D'ailleurs, durant la visite du Président Bush en Pologne, celui-ci a rendu hommage au pape qu'il nomme « un des plus grands dirigeants moraux de notre temps ». Une fois de plus, le pape Jean Paul II prend une position non-biblique au sujet de la Terre d'Alliance de Dieu. Rappelons-nous que Yasser Arafat a obtenu 9 audiences avec le pape au Vatican depuis la signature de l'accord d'Oslo le 13 septembre 1993. Le Vatican a signé avec les Palestiniens un accord le 15 février 2000, dont voici un extrait : « Une solution équitable au sujet de Jérusalem, basée sur les résolutions internationales, est fondamentale pour une paix juste et durable au Moyen-Orient, et les décisions ainsi que les actions unilatérales, altérant les caractère et status spécifiques de Jérusalem sont moralement et légalement inacceptables. Nous réclamons ainsi un statut spécial pour Jérusalem, garanti par la communauté internationale, qui devrait assurer : a) la liberté de culte et de conscience pour tous, b) l'égalité devant la loi des trois religions monothéistes, pour leurs institutions et leur fidèles dans la Cité, c) l'identité propre et le caractère sacré de la Cité et son héritage religieux et culturel universellement reconnu, d) le libre accès aux Lieux Saints et la liberté d'y célébrer les cultes et e) le régime de status quo dans ces Lieux Saints là où il se révèle applicable. » Les Israéliens ont répondu en disant « Israël exprime son grand mécontentement au sujet de la déclaration faite à Rome par le Saint-Siège et l'OLP, touchant Jérusalem et d'autres issus qui sont sujets aux négociations israélo-palestiniennes sur une base permanente. L'accord signé entre ces deux parties constitue un regrettable intervention dans les négociations entre Israël et les Palestiniens. » De plus, on ne peut nier qu'Israël garantit déjà la liberté de culte et de conscience à tous et le libre accès aux lieux saints de toutes les confessions. Également, il est établi que le caractère religieux et culturel de Jérusalem est préservé, tout comme les droits dont jouissent les communautés et institutions religieuses dans la Cité. Par conséquent, Israël a rejeté la référence à Jérusalem dans le document ci-dessus mentionné. Jérusalem fut, est et sera la capitale de l'Etat d'Israël. Aucun accord ou déclaration par ces parties ou d'autres ne changera rien à ce fait. L'Eglise Catholique a eu ses prises à Jérusalem depuis longtemps et continue à se servir de ses influences dans le processus de paix. Elle continue à sponsoriser les événements pour la « paix mondiale » et persiste à ne pas reconnaître que la Terre Promise a été promise par Dieu justement à Israël. Elle semble complètement ignorer la signification prophétique des temps dans lesquels nous vivons. (Watch.org) ajouté le 3/6/2003 |
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"Nous ne pouvions citer la religion chrétienne plus explicitement" déclare Giscard Valéry Giscard d'Estaing, président de la Convention sur l'avenir de l'Europe chargée de préparer un projet de Constitution européenne, a déclaré samedi qu'il n'aurait pas été possible de citer plus explicitement la religion chrétienne car tous les pays ne l'auraient pas accepté. Dans une interview au journal italien Corriere della Sera, M. Giscard d'Estaing ajoute que, quand dans le préambule, il est question de "l'élan spirituel qui a parcouru l'Europe (...) il est évident qu'il s'agit de celui de la religion chrétienne". "Mais nous ne pouvions pas le citer plus explicitement, sinon nous aurions dû mentionner aussi les autres religions présentes sur le continent, du judaïsme à l'islam. Et cette solution n'aurait pas été acceptable pour tous", a affirmé l'ancien président français. Le Vatican a déploré vendredi l'absence de référence explicite au christianisme dans le projet de préambule de la future Constitution de l'Europe élargie et a souhaité la réécriture du texte. Le vice-premier ministre italien Gianfranco Fini, représentant du gouvernement italien à la Convention, a pour sa part annoncé qu'il présenterait un amendement afin qu'une "référence aux racines judéo-chrétiennes" de l'Europe figure dans le préambule de la Constitution. Le préambule de la future Constitution européenne proposé mercredi par les dirigeants de la Convention mentionne "les héritages culturels, religieux et humanistes" de l'Europe, mais sans référence au christianisme. (AFP) ajouté le 2/6/2003 |
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Pyongyang menace maintenant toute la péninsule coréenne en cas de renforcement du dispositif américain La Corée du Nord a menacé vendredi que toute la péninsule serait réduite en une "terre de cendres" si Washington maintient son projet de renforcer ses forces militaires et refuse de négocier sur la crise nucléaire. Des unités américaines dotées d'avions bombardiers B-52 et B-1 ont reçu l'ordre de se tenir prêtes à être déployées en Extrême-Orient pour officiellement soutenir les forces américaines en Corée du Sud, face au Nord, avait indiqué lundi le Pentagone. Les bombardiers et des avions de reconnaissance seraient déployés depuis les Etats-Unis sur l'île de Guam, selon des journaux américains. "Si les provocations américaines de renforcement de leurs troupes d'agression se déchaînent, tout le territoire de Corée sera réduit en cendres et les Coréens n'échapperont pas à un horrible désastre nucléaire", a affirmé l'agence officielle KCNA dans une dépêche reçue vendredi à Séoul. Lors de la dernière crise nucléaire sur la péninsule, qui s'est terminée par un accord américano-nord-coréen de 1994, la Corée du Nord avait menacé de transformer Séoul en une "mer de feu". A Washington, l'administration Bush affirme vouloir un règlement pacifique à la crise actuelle tout en se déclarant prête à toute éventualité. "Nous avons entendu beaucoup de choses de la part de la Corée du Nord. De toute évidence, les Etats-Unis sont préparés à faire face à toute éventualité", a déclaré jeudi le porte-parole de la Maison-Blanche Ari Fleischer lors d'un point de presse. Le président George W. Bush croit cependant encore que "la diplomatie peut régler la situation" en liaison avec la Chine, la Russie, la Corée du Sud et le Japon, a ajouté le porte-parole. M. Bush se dit prêt à discuter avec Pyongyang mais seulement sur la manière de démanteler son double programme nucléaire qui a été à l'origine de la crise commencée en octobre dernier. Le régime stalinien accuse les Etats-Unis de chercher à internationaliser la question et il refuse que les Nations Unies se saisissent du dossier ce qui risque d'être effectif la semaine prochaine lors d'une réunion de l'Agence internationale à l'énergie atomique (AIEA) à Vienne. La Corée du Nord veut, par une négociation directe, obtenir de Washington un traité de non-agression avant de satisfaire les craintes concernant son programme nucléaire. Pour KCNA, seules les négociations directes pourront résoudre la crise qui dure maintenant depuis quatre mois et qui a été créée par les déclarations en provenance de Washington selon lesquelles Pyongyang aurait admis poursuivre un programme atomique secret en violation des accords de 1994. "Tous les Coréens du Nord, du Sud et de l'étranger doivent se réunir comme un seul homme dans la lutte pour maîtriser et faire échouer le renforcement armé des Etats-Unis en ayant présent à l'esprit que plus il y aura de troupes impérialistes en Corée du Sud plus la nation coréenne endurera de malheurs et de douleurs", écrivait l'agence officielle nord(coréenne, citant le Comité nord-coréen pour une Réunification pacifique. La Corée du Nord avait averti jeudi qu'elle répliquerait par des "représailles sans pitié" à tout bombardement américain de la centrale nucléaire dont elle a annoncé la réactivation. Elle a aussi menacé les Etats-Unis de frappe préventive en cas de renforcement de leur dispositif militaire dans la région. Pour la troisième séance consécutive, la bourse de Séoul a été en recul vendredi, son indice de référence enregistrant une baisse de 2,04% en raison des craintes concernant une aggravation de la crise nucléaire. Cependant les spécialistes soulignent l'absence de panique à Séoul car beaucoup de Sud-Coréens ne considèrent plus désormais la Corée du Nord comme une menace pour leur sécurité. (AFP) ajouté le 7/2/2003 |
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