Jamais, depuis Abraham Lincoln, le
Congrès américain n'avait appelé la
nation au jeûne et à la
prière. En pleine guerre en Irak et devant la
menace terroriste, les Etats-Unis en appellent à la
Providence. Le Congrès américain a
demandé au président George W. Bush de
décréter une journée de jeûne et
de prière, ce qui ne s'est pas vu depuis Abraham
Lincoln. Après le Sénat le 17
mars dernier, la chambre des représentants a en effet
adopté à son tour jeudi une motion appelant
à la tenue d'une journée de jeûne et de
prière pour "assurer la bénédiction et
la protection de la Providence pour le peuple des Etats-Unis
et nos forces armées durant le conflit en Irak et
devant la menace du terrorisme à l'intérieur
du pays". En lançant cet appel, le
Congrès américain remonte ainsi aux origines
des Etats-Unis d'Amérique, avant même la Guerre
d'indépendance. Le texte de la motion votée par
les représentants rappelle ainsi que le 1er juin
1774, l'assemblée de Virginie (Virginia House of
Burgesses) avait appelé à une journée
de jeûne et de prières en solidarité
avec le peuple de Boston assiégé par les
Britanniques. Le 16 mars 1776, le Congrès
continental réunissant les représentants des
13 colonies décrétant que les "Libertés
de l'Amérique font face à un danger imminent"
et proclamant la nécessité de
"reconnaître la toute puissante Providence de Dieu"
avait appelé à un jour "d'humiliation,
jeûne et prière". Le 28 juin 1787, lors du débat
de la Convention constitutionnelle, Benjamin Franklin,
"convaincu de l'implication intime de Dieu dans les affaires
humaines, implora le Congrès de demander l'assistance
du ciel". Enfin, le 30 mars 1863, en pleine
guerre de Sécession, Abraham Lincoln, "à la
demande du Sénat, et reconnaissant lui-même la
nécessité que la Nation se montre humble
devant Dieu en repentance des pêchés nationaux,
a proclamé une journée de jeûne,
prière et humiliation". La motion souligne que les
Américains devraient profiter de cette journée
"pour rechercher conseil auprès de Dieu afin de mieux
comprendre nos propres défauts, d'apprendre à
nous améliorer dans nos tâches quotidiennes et
d'avoir plus de détermination face aux défis
posés à notre pays". Les parlementaires emboîtent
ainsi le pas de George W. Bush. La référence
à la religion, à Dieu, au bien et au mal,
s'est faite omniprésente dans le discours du
président américain depuis les attentats du 11
septembre 2001. (Associated Press) ajouté le
29/3/2003
Dieu et les Valeurs
chrétiennes dans le projet de Traité
constitutionnel de l'Union européenne Alliance Evangélique
Européenne Rue Archimède 55 B-1000 Brussels L'un des débats les plus
importants à la Convention sur l'Avenir de l'Europe
porte sur la mention de Dieu et des valeurs
chrétiennes, voire judéo-chrétiennes
dans l'article 2 de la proposition de Traité
constitutionnel. Cet article stipule que : L'Union est fondée sur les
valeurs de dignité, de liberté, de
démocratie, d'Etat de droit et de respect des droits
de l'homme, valeurs communes à tous les Etats
membres. Son objectif est une société qui vive
en paix grâce à la pratique de la
tolérance, de la justice et de la
solidarité. De nombreuses églises,
communautés de croyants et particuliers trouvent cet
article trop général et souhaiteraient qu'une
mention soit faite dans l'article de la culture
chrétienne qui a forge l'Europe et qui est
basée sur la foi en Dieu. L'Alliance Evangélique
Européenne souhaite faire entendre sa voix parmi
celle des autres croyants et clarifier sa position à
ce sujet. Comme nous l'avons déjà
affirmé dans notre première contribution au
Forum sur l'Avenir de Europe, nous souhaitons que l'Union
européennes soit avant tout une communauté de
valeurs, telle que celles-ci sont mentionnées dans
ledit article 2. Notre but premier est donc de voir
garantie, au nom de la justice et de l'équité,
la liberté de croire et de pratiquer pour toutes les
communautés de croyants. Nous ne revendiquons pas de
place privilégiée pour les croyants, mais nous
souhaitons que leur voix soit entendue dans la
société au milieu de toutes les autres voix.
Dans le but de préserver et de
protéger cette diversité, nous refusons
l'idée d'une société purement
séculière, où la croyance religieuse
serait reléguée à la sphère
strictement privée. Nous favorisons l'idée de
société pluraliste, où les
différents courants de foi et de pensée
pourraient co-exister et faire entendre leur voix, dans une
véritable démocratie. Afin de respecter la diversité,
l'UE ne doit pas ignorer les croyants. Il est important que
les églises et les autres communautés de
croyants, qui représentent un grand nombre
d'habitants dans les pays membres, soient reconnues comme
des partenaires sérieux à l'intérieur
de l'Union. Nous estimons donc qu'une mention des
valeurs judéo-chrétiennes, qui ont
forgé la culture européennes et sont
vécues aujourd'hui à côté
d'autres valeurs dites " séculières " serait
la bienvenue dans le projet de Traité
constitutionnel. Plusieurs projets d'amendement
à l'article 2 ont été proposés.
Tous visent à clarifier l'idée de
liberté et de démocratie. L'un deux propose
les ajoutes suivantes (en caractère gras) :
L'Union est fondée sur les
valeurs de dignité, de liberté, de
démocratie, d'Etat de droit et de respect des droits
de l'homme et des libertés fondamentales, valeurs
communes à tous les Etats membres. Son objectif est
une société qui vive en paix grâce
à la pratique de la tolérance, de la justice
et de la solidarité. Les valeurs de l'Union comprennent les
valeurs de ceux qui croient que Dieu est la source de la
vérité, de la justice, du bien et de la
beauté, comme de ceux qui ne partagent pas une telle
croyance, mais respectent les valeurs universelles provenant
d'autres sources. Dans le souci du respect de la
diversité et de la défense du pluralisme
exprimés plus haut, nous espérons que cette
proposition aura la faveur des Conventionnels et nous
confions cette intention dans notre prière.
Contact : Jean-Pierre Herman, Brussels
representative Tel : +32 475 68 46 65 e-mail :
jean.pierre.herman Transmis par le CPDH - Comité Protestant
évangélique pour la Dignité Humaine
(Alliance Evangélique
Européenne/ CPDH) ajouté le 28/3/2003
L'antisémitisme est en
hausse, c'est prouvé ! NDLR: ALERTE: Non seulement, la France
vit un regain d'antisémitisme, mais les
français ne le reconnaissent pas ! PARIS, le 28 mars (AFP) -
L'année 2002 a été marquée par
une augmentation considérable des violences et
menaces racistes avec notamment "une explosion des actes
antisémites" en 2002, selon le rapport annuel de la
commission nationale consultative des droits de l'Homme
(CNCDH), rendu public jeudi. Le nombre d'actes visant la
communauté juive est évalué par la
CNCDH à plus de 60% de l'ensemble des violences
racistes. La commission s'inquiète d'un
risque d'aggravation dans le contexte actuel de guerre en
Irak, puisqu'il y a, depuis plusieurs années,
corrélation entre la situation internationale et les
violences racistes et antisémites en France.
Elle demande, dans son rapport, que le
gouvernement mette "sans tarder en place une politique forte
et cohérente de lutte contre le racisme". "Il y a des initiatives, mais pas de
visibilité globale, on souhaite un plan national
d'action contre le racisme, il faut marquer l'engagement
fort du gouvernement", a affirmé à l'AFP
Gérard Fellous, secrétaire
général de la CNCDH. Le rapport cite pour 2002 le chiffre
de 313 violences contre les personnes et les biens,
enregistrées par le ministère de
l'Intérieur, soit le niveau le plus
élevé depuis dix ans, et 992 menaces (propos
ou gestes menaçants, graffitis, injures,
intimidations). Il s'agit de chiffres à minima,
un certain nombre de menaces n'étant pas
portées à la connaissance de la police.
Les actions antisémites
dominent parmi les actes de violences : 193 sur 313, six
fois plus qu'en 2001, alors qu'au cours des dix
dernières années, sauf en 2000, ce sont les
autres formes d'actions racistes et xénophobes qui
prédominaient. Concernant les menaces et
intimidations, 731 sur 992 sont de nature antisémite.
Pour l'essentiel, les autres menaces ont été
dirigées contre des Maghrébins. L'année 2002 s'est
caractérisée aussi par une progression de la
gravité des violences, toutes confondues, avec un
total de un mort et 38 blessés, chiffres les plus
élevés depuis 1995. Le rapport note que les
établissements scolaires ont connu des incidents
racistes en 2002, mais l'Education nationale les
comptabilise depuis septembre 2001 seulement. Déjà, au cours des
dernières années, la CNCDH avait
constaté que les actes de racisme étaient
moins liés à l'extrême-droite
qu'auparavant, mais plutôt à l'actualité
en France et surtout à l'étranger, au
Proche-Orient. Cela s'est vérifié en 2002,
avec la hausse des actions racistes au printemps,
liée au regain de tension dans le conflit
israélo-palestinien. Le rapport, qui prend le pouls chaque
année de l'opinion publique, en demandant un sondage
à l'Institut BVA, constate cette année un
décalage entre cette poussée brutale des actes
racistes et l'indifférence et le peu de mobilisation
des Français sur ce sujet. Le racisme arrive en 7ème
position dans la liste des sujets de préoccupations
des Français. Pourtant, 62% d'entre eux estiment que
le racisme est "plutôt répandu" en France et
26% "très répandu". 39% des sondés estiment aussi
que la lutte contre le racisme n'est pas nécessaire,
une attitude d'indifférence à relier à
ce chiffre: 52% ne sont pas prêts à signaler un
comportement raciste à la police. Alors que les actes
d'antisémitisme ont fortement augmenté, les
Français semblent ignorer ce racisme, puisque 39%
désignent comme victimes principales du racisme les
"Arabes", "musulmans", "Beurs", 23% les "immigrés",
17% les "noirs", et 5% seulement les "juifs". (AFP) ajouté le
28/3/2003
La Corée du Nord demande
à son armée et à sa population de se
préparer à la guerre La Corée du Nord a
demandé à l'armée et à la
population d'être prêtes à la guerre,
rapporte mercredi l'agence de presse sud-coréenne
Yonhap citant un communiqué du gouvernement
nord-coréen. Le ministère des Affaires
étrangères nord-coréen a rendu public
mardi un communiqué accusant les Etats-Unis de
planifier des manoeuvres militaires massives dans la
péninsule coréenne en prévision d'une
attaque en Corée du Nord, affirme l'agence
Yonhap. "Les Etats-Unis peuvent lancer une
attaque préventive contre nous à tout moment",
affirme le communiqué cité par
l'agence. "Cela nécessite de notre
armée et de notre peuple de mobiliser toutes leurs
ressources pour être prêts à affronter
n'importe quelle situation", poursuit-il. Washington a affirmé à
plusieurs reprises ne pas avoir de projets d'invasion de la
Corée du Nord. L'armée américaine a
certes annoncé la semaine dernière qu'elle
allait procéder à partir du mois de mars
à des exercices militaires avec la Corée du
Sud, mais elle a précisé que ces manoeuvres
annuelles n'étaient pas liées au conflit avec
la Corée du Nord. Mardi, la Corée du Nord, qui
s'est retirée en janvier du Traité de
non-prolifération nucléaire (TNP) et a
annoncé la reprise de son programme nucléaire,
a procédé à un essai de missile.
(Associated Press) ajouté le
26/2/2003
Les Pays-Bas tirent un bilan
"satisfaisant" après un an de légalisation de
l'euthanasie Un an après l'adoption de la
loi autorisant l'euthanasie sous conditions, les Pays-Bas en
tirent un bilan satisfaisant, à une restriction
près : le cas des malades inaptes à exprimer
leur volonté d'en finir. CONTEXTE La loi sur l'euthanasie est
entrée en vigueur aux Pays-Bas le 1er avril 2002.
Elle prévoit que les médecins pratiquant une
euthanasie ne sont plus passibles d'une peine à
condition qu'ils respectent plusieurs règles : les
circonstances de l'euthanasie doivent être
rapportées et contrôlées par une
commission ; la personne concernée doit être
dans un état de "souffrance insupportable et sans
issue" et avoir fait une "demande volontaire et
réfléchie" pour mettre fin à ses jours
; le médecin doit consulter au moins un
confrère indépendant avant de procéder
à l'euthanasie. Pour MM. Van der Maas et Van der Val,
les chercheurs qui ont présenté le rapport sur
l'euthanasie à la fin du mois de mai*, le
résultat le plus frappant réside dans la
stabilisation, depuis six ans, du nombre de cas d'euthanasie
et d'aide au suicide [légalisée depuis un an,
la pratique était cependant déjà
effective, et recensée]. Le nombre de cas
s'élève à environ 3 800. Les Pays-Bas
ne se trouvent donc pas sur le "terrain glissant" que l'on
avait craint à l'étranger. Ce chiffre stable
est, pour les auteurs du rapport, révélateur
de l'état actuel de la médecine : ces 3 800
cas sont ceux pour lesquels la médecine ne peut plus
rien. Les trois quarts de ces malades sont atteints d'un
cancer. Le rapport montre également que
la procédure de contrôle pour mettre fin
à la vie sur demande est surtout efficace dans les
cas entrant strictement dans le cadre de la
légalité. Mais elle n'apporte pas de solution
pour ce qu'on peut appeler la "zone d'ombre", concernant les
interventions de médecins qui mettent fin à la
vie sans qu'on le leur ait demandé. Il ne peut,
alors, être question d'euthanasie, puisque la demande
est une exigence indispensable. Pourtant, en dehors de la
procédure prévue pour l'euthanasie, depuis
longtemps des médecins mettent fin à la vie de
quelque 900 patients par an sans que ces derniers l'aient
demandé. Le rapport se penche sur le cas de ces
personnes. Près de la moitié ont au moins 80
ans ; près de la moitié ont le cancer, plus de
20 % d'entre elles ont une maladie cardio-vasculaire. Et
dans près de la moitié des cas le
médecin évalue que le patient n'aurait pas
vécu plus de vingt-quatre heures sur ses propres
forces ; dans plus d'un tiers des cas, pas plus de une
semaine. De toute évidence, la loi de
2002 ne règle rien pour ce groupe. Le cas d'une
patiente atteinte d'une maladie cardiaque qui,
déjà dans le coma, couverte d'escarres et dans
un état de dégradation avancé,
était en train de mourir dans ses déjections a
été porté devant les tribunaux. Le
médecin de famille en question a été
condamné car il ne s'en était pas tenu au
règlement et avait agi sans la demande de la patiente
(même si ses enfants s'écriaient : "Faites
quelque chose !"). Mais la justice n'a pas imposé de
sanction. Cette ambiguïté est parfaitement
caractéristique de l'impuissance de la
procédure concernant l'euthanasie face à
certains cas. Lorsqu'un médecin met fin
à une vie sans qu'on le lui demande, il ne le
déclare pratiquement jamais. Il s'en garde bien :
sans demande, il est considéré d'un point de
vue juridique comme un assassin. Dans leurs conclusions, les
chercheurs estiment que le fait que le contrôle de la
société sur cette catégorie soit
"extrêmement limité" n'est "pas sans risques".
Selon eux, "il faut réfléchir à une
procédure de déclaration mieux adaptée
à ce type de cas". (Courrier International) ajouté
le 5/7/2003
Le mariage gay autorisé au
Canada pourra ne pas être célébré
par les églises qui le souhaitent Le Canada est le premier pays du
continent américain à autoriser les unions
entre homosexuels. Cette innovation devrait avoir un fort
impact aux Etats-Unis, où les contrats de mariage
canadiens sont reconnus. Le 17 juin, le gouvernement canadien a
approuvé une nouvelle politique nationale permettant
aux couples gays de s'unir par les liens du mariage. Le
Canada devient ainsi le troisième pays [après
les Pays-Bas et la Belgique] à autoriser les unions
entre conjoints du même sexe. "Il faut tenir compte de
l'évolution de la société", a
déclaré aux journalistes le Premier ministre
Jean Chrétien à l'issue d'une réunion
de son cabinet. "D'après l'interprétation qui
en a été faite par plusieurs cours de justice,
au Canada ces unions devraient être légales.
Nous ferons donc en sorte que notre législation
reconnaisse légalement l'union des couples du
même sexe." Cette décision de
réviser l'institution du mariage pour y inclure des
unions entre personnes du même sexe a
immédiatement pris effet en Ontario, la province la
plus peuplée du pays. Début juin, un jugement
de la plus haute cour de la province déclarait en
effet que les lois fédérales régissant
le mariage étaient discriminatoires et par
conséquent contraires à la Constitution. Une
fois que les collaborateurs de M. Chrétien auront
rédigé le projet de loi, la Chambre des
communes devrait la voter dans les mois qui suivent. Les
leaders des deux partis conservateurs ainsi que plusieurs
libéraux ont beau avoir exprimé certaines
réserves sur le projet, l'opposition à cette
législation est très faible, et d'après
les sondages d'opinion une forte majorité de
Canadiens seraient favorables à ce changement.
Le projet de loi permettra aux couples
homosexuels des Etats-Unis et d'ailleurs de venir se marier
au Canada, puisque le pays n'exige pas de certificat de
résidence. De plus, selon les militants des droits
des gays aux Etats-Unis, le Canada aura valeur d'exemple
concret pour les Américains, qui pourront constater
que les mariages gays sont une réalité et
qu'ils ne remettent pas en question la traditionnelle vie de
famille hétérosexuelle. Aux Etats-Unis, aucun
Etat n'accepte pour l'instant ce genre de mariage, mais le
Vermont a fait passer une loi permettant aux couples gays de
bénéficier des nombreux avantages du mariage.
Les contrats de mariage canadiens ont toujours
été reconnus aux Etats-Unis, mais, à
présent que la définition du mariage dans les
deux pays n'est plus la même, les couples homosexuels
qui voudront faire valoir les droits ouverts par leur
mariage ne manqueront pas de rencontrer des obstacles, du
moins dans certains Etats. La nouvelle politique de mariage au
Canada arrive à un moment où Ottawa a
l'intention de mettre en place une législation
dépénalisant la possession de marijuana en
petites quantités, une politique elle aussi aux
antipodes des dispositions fédérales
américaines. D'après les instituts de sondage
et les sociologues, les opinions religieuses conservatrices
ont bien moins de poids au Canada qu'aux Etats-Unis, la
fréquentation des églises est bien moins
importante et les groupes protestants fondamentalistes bien
moins influents. Cependant, pour protéger la
liberté des Eglises, M. Chrétien a
décidé que la future législation
fédérale autoriserait les institutions
religieuses à refuser de célébrer des
mariages gays. Il a également annoncé que le
gouvernement demanderait conseil à la Cour
suprême pour trouver le moyen d'empêcher les
gouvernements provinciaux d'annuler localement l'application
de la future loi fédérale. "Le 17 juin 2003
est une date qui sera commémorée pendant
très, très longtemps par les gays et les
lesbiennes" , a déclaré Svend Robinson, un
député gay de la Chambre des communes.
Le Canada marche sur les traces des
Pays-Bas et de la Belgique, mais cette nouvelle loi devrait
avoir un impact bien plus important aux Etats-Unis. Seuls
quelques couples homosexuels étrangers ont
profité des lois élargies sur le mariage aux
Pays-Bas, car il faut avoir résidé un certain
temps dans le pays pour en bénéficier. Quant
à la Belgique, elle consent uniquement à
marier des couples étrangers issus de pays qui
autorisent déjà ces unions. Le Canada, tout
proche des Etats-Unis, n'impose pas de telles
restrictions. "Pour les couples américains,
cette mesure représente l'opportunité de se
marier facilement et en toute légalité, puis
de revenir aux Etats-Unis avec un outil puissant afin de
faire tomber les dernières barrières de la
discrimination" , estime Lavi Soloway, avocat d'origine
canadienne et fondateur d'un groupe de travail new-yorkais
sur les droits d'immigration des lesbiennes et des gays.
Selon M. Soloway, la réforme du mariage au Canada va
faire changer les mentalités aux Etats-Unis,
même si, comme il le reconnaît, cela prendra du
temps. Clifford Krauss (NYTimes/ Courrier International)
ajouté le 5/7/2003
Voxdei
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