"Petits enfants, gardez-vous des idoles!"(BOUDDHA) (1 Jean 5: 21)
Vers la fin des années passées le Dalaï-Lama tibétain a visité plusieurs villes allemandes. Les agences de presse ont rapporté que son séjour a connu beaucoup de «succès», le bouddhisme qu'il représente étant en effet la religion «branchée» de notre époque. Le nombre de visiteurs a dépassé largement toutes les espérances: presque deux fois plus de gens que prévus ont assisté aux manifestations. Tandis que l'Eglise catholique romaine et les Eglises protestantes doivent déplorer une grave désaffection, le bouddhisme se réjouit d'un succès toujours croissant dans un pays traditionnellement protestant. 100.000 Allemands se sont d'ores et déjà convertis au bouddhisme, qui compterait 500.000 sympathisants. Dans le magazine d'informations «Focus» du 26.10.1998, on pouvait lire:
Naguère, quand le moine à la robe rouge visitait l'Allemagne, il passait presque inaperçu. Que ce fût à l'occasion de journées ecclésiastiques, chez la fondation Naumann ou dans les rencontres tibétaines, elles se déroulaient la plupart du temps dans des cercles restreints. Le week-end passé, le Dalaï-lama a commencé son 16e séjour en Allemagne, et jamais on n'a vu autant de personnes désireuses de rencontrer le principal représentant vivant du bouddhisme. Plus de 12.000 visiteurs - les organisateurs n'avaient attendu que la moitié ont fait le pèlerinage vers une cité de tentes à proximité de Schneverdingen, dans le nord de l'Allemagne, à 70 kilomètres de Hambourg ... Deux jours plus tard ... dans la salle Weser-Ems comble, devant 5.500 adeptes ... Lors de sa dernière visite en Australie, «sa sainteté» a tenu en un seul jour 42 manifestations audiences, conférences, réceptions. A Los Angeles, plus de 20.000 personnes ont assisté à ses introductions sur le chemin de la paix intérieure. A Washington, il a parlé devant une audience de plus de 130.000 personnes ... A Taïwan, les adeptes ont rempli des stades de football ...
Le Dalaï-lama croit qu'il est la réincarnation de Chenresis, le bodhisattva de la grâce; il porte le titre de «dieu-roi». Son nom signifie «océan de sagesse».
Les réformateurs qui étaient disposés à verser leur sang et à donner leur vie pour l'Evangile de Jésus se retourneraient dans leur tombe, s'ils savaient à quel point ce «dieu-roi» est adulé. Cet engouement en Allemagne et ailleurs ne serait-il pas un indice de l'apostasie des derniers jours? A notre avis, il est clair que le décor du dernier acte de l'apostasie et de la révélation de l'homme impie (2 Thess. 2, 3ss) est d'ores et déjà mis en place. On construit une ville de tentes pour un «dieu-roi», on fait de la publicité et lance des invitations dans les grandes revues populaires allemandes; toutes les portes s'ouvrent à cette religion alors que le christianisme fondé sur la Bible se voit fermer bien des voies d'accès. Nos dirigeants politiques, qui ont renoncé délibérément à la formule de serment «Ainsi m'aidera Dieu!», expriment en même temps leur sympathie pour la religion bouddhiste. D'après un communiqué du service d'informations chrétien «Service apostolique S 7», les religions traditionnelles auraient, à en croire le professeur Hans Küng, le devoir moral de renoncer à leur existence. Dans son livre «Responsabilité globale», il écrit littéralement: «Dans le cadre de la recherche d'une nouvelle morale universelle, toute forme de conservatisme ecclésiastique doit être rejetée.» En outre, George Carey, l'archevêque de Canterbury, aurait incité les dirigeants des trois religions monothéistes à «éliminer les extrémismes de leurs religions respectives».
La Parole de Dieu est cependant claire: «Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu et qu'il nous a donné l'intelligence pour connaître le Véritable; et nous sommes dans le Véritable., en son Fils Jésus Christ. C'est lui qui est le Dieu véritable et la vie éternelle. Petits enfants, gardez-vous des idoles» (1 Jean 5, 20-21).
Quelle doctrine le bouddhisme propose-t-il?
I - L'homme peut opérer sa propre rédemption
Bouddha acceptait que l'homme ait besoin de rédemption et, pour établir la doctrine de la rédemption, il a mis en mouvement la «roue de la doctrine». Il ne cessait de répéter que l'autodiscipline, la méditation et la sagesse sont les trois aspects principaux du chemin qui mène au salut et à la rédemption.
La Bible, par contre, nous apprend que l'homme ne peut se sauver par ses propres moyens, mais que Jésus-Christ est la vole du salut et de la rédemption (Jean 14, 6).
La somme de la «sainte écriture» de Bouddha comprend la «discipline de l'ordre», les «exposés doctrinaux» et la «dogmatique». D'après sa doctrine, la sanctification de la vie comprend quatre vérités nobles:
2. l'origine de la souffrance,
3. l'éradication de la souffrance,
4. le chemin vers l'éradication de la souffrance.
Pour éradiquer la souffrance, il importe de suivre ce «noble parcours en huit étapes»:
2. la vraie pensée,
3. le vrai raisonnement,
4. la vraie action,
5. la vraie acquisition de la vie,
6. le vrai effort,
7. la vraie attention,
8. le vrai recueillement.
II - Un vide absurde au lieu du ciel et de la gloire
Bouddha ne parlait ni du paradis ni de la béatitude céleste, mais du «nirvana», lequel marque la fin du cycle des innombrables naissances et morts, soit un point où les passions et les sentiments se calment et se fondent pour ainsi dire dans le néant. «Nirvana» signifie un estampage ou une dissipation comparable à la fumée qui se dissout et disparaît. Ultime objectif de la doctrine de Bouddha est la dissolution dans le nirvana.
Quel message triste à côté des promesses de Jésus, qui déclare que tous ceux qui croient en Lui seront un jour là où Dieu même habite (Jean 14, 1-3).
III - Karma au lieu de Jésus
Pour pouvoir atteindre le nirvana, on doit avoir le plus possible de «bon karma». Pendant sa vie, le bouddhiste peut amasser du karma, c'est-à-dire qu'il peut grandir moralement de sorte que cela lui profite. Cette croyance affirme que la mort est suivie d'une nouvelle naissance et d'une nouvelle vie en fonction du karma que l'on avait déjà amassé. Tout bouddhiste cherche donc à atteindre la perfection morale, le but de la rédemption étant le nirvana.
Le karma est le bien qui réside dans l'homme. Lorsque, après de nombreuses nouvelles naissances, on connaît enfin dans la vie un état exempt de passions intérieures et de toute forme de désir, on est alors parvenu au moment d'entrer dans le nirvana. A ce moment, on a triomphé de la source de tout désir des sens; le karma est supprimé, le cycle des nouvelles naissances est arrêté et la mort est le dernier événement.
Par contre, le précieux message biblique est celui-ci: tout mauvais qu'il puisse être, l'homme peut se tourner vers Jésus et l'accepter par la foi pour devenir ainsi un véritable enfant de Dieu (Jean 1, 12). Au lieu du karma, il reçoit alors le don du Saint-Esprit. Tout le bien dont l'être humain est incapable parce qu'il est mauvais dès sa jeunesse, Jésus l'a accompli pour nous par la perfection de Sa vie et par Sa mort sur la croix.
IV - Beaucoup de dieux et de chemins, sauf le seul vrai Dieu
Le bouddhisme ne connaît pas le culte du sacrifice. C'est par contre l'esprit de sacrifice qui soutient tout le système de l'ordre. A l'égard des dieux, le bouddhisme adopte une attitude très ouverte. On prie plusieurs dieux. Il n'y a pas de bouddhisme stérile. Ainsi, le Dalaï-Lama est considéré et honoré comme «dieu-roi».
I!effort moral des bouddhistes est stimulé par beaucoup d'obligations et d'interdictions qui sont étroitement liées aux promesses de récompenses et aux menaces de punitions qui valent aussi bien pendant la vie qu'après la mort.
En outre, il y a d'innombrables doctrines bouddhistes. Pour les connaître toutes, on aurait besoin de plusieurs vies humaines. Ces doctrines portent des noms tels que brahma, dharma, lama (lamaïsme), mantra, shintoïsme (au japon) et zen. La doctrine est principalement assortie de méditations et de yoga.
Chacune de ces différentes religions bouddhistes a sa propre orientation fondamentale, avec des principes, des objectifs et des chemins très différents. A la fin, cependant, toutes ces différences se rencontreront à un certain point du salut.
Nous pouvons être reconnaissants qu'à la différence de ce chaos, c'est l'unique Dieu qui nous montre clairement le seul et droit chemin de la rédemption par Sa Parole et par Son Fils Jésus-Christ, qui est le vrai Dieu et le vrai Roi (1 Jean 5, 20; Apoc. 19, 16).
V - Une incertitude permanente
Oh peut résumer la doctrine bouddhiste comme suit: «L!accès au nirvana exige un nombre tellement illimité de conditions préalables que la purification, la sagesse et le renoncement doivent atteindre un tel degré de perfection qu'il n'est réservé qu'à une minorité, mais qu'il peut être poursuivi par tous.»
Un jour, un missionnaire demanda à une femme bouddhiste thaïlandaise fort stricte: "Pourriez-vous me citer une personne dont vous pouvez dire avec certitude qu'elle parviendra au nirvana après sa mort?» Elle répondit: «Tous les 1000 ans à peu près, il naît une personne qui, après beaucoup de réincarnations, s'est libérée de ses désirs et a amassé tant de bonnes oeuvres qu'elle atteint le niveau d'un éclairé. Quand cette personne meurt, elle entre au nirvana.»
La Bible, par contre, affirme clairement et sans équivoque: «Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu» (1 Jean 5, 13). La possibilité d'entrer au ciel ne nécessite qu'une condition: se tourner vers Jésus dans la foi! Pourquoi donc les gens se compliquent-ils tellement la vie, alors que Dieu nous l'a rendue si facile par le fait que Jésus a tout réalisé pour nous? «Gardez-vous des idoles!» (1 Jean 5, 21).
N.L.
Appel de Minuit 01 / 1999