"Face à face avec Dieu, nous devenons un meilleur hindouiste, un meilleur musulman", disait Mère Thérésa que le pape vient de canoniser NDLR: Ce document est assez long, et parfois un peu maladroit, mais il reprend des citations de Mère Thérésa, et il montre bien ce que fut sa foi. Si vous êtes un lecteur pressé, cliquez ici directement... Mais ne manquez pas peu après le début du document les citations de personnalités évangéliques à son sujet. Le catholique objectera qu'il n'adore pas Marie, comme le document le dit maladroitement. Mais le culte d'hyperdulie que la hiérarchie romaine encourage est bien, selon la Bible, un acte d'idolâtrie, et le fait de posséder icônes et statuettes, un péché au même titre que l'idolâtrie païenne. Il existe actuellement une véritable dictature, un hold-up sur la vérité biblique, perpétrée par ceux qui affirment qu'il ne faut pas juger, que Dieu seul connait les coeurs, etc. Mais bien au contraire, la Bible AFFIRME que c'est par elle que nous DEVONS juger, c'est à dire discerner. Et les fruits de Mère Thérésa ne témoignent pas, comme vous allez le voir, du salut des âmes, mais plutôt de leur renforcement dans l'apostasie, le paganisme et le New Age. Donc cette femme, n'en déplaise à certains, n'était pas une servante de Christ, mais une spirite apostate, une femme habitée par l'esprit de l'antéchrist. En somme, c'est toute la difficulté du chrétien face à l'Humanisme ou au Nouvel Age: une personne qui fait le bien ne peut être mauvaise ! Et cela nous renvoie au sacrifice de Caïn qui offrait les "fruits de la terre", fruits que l'Eternel a rejeté...
Mère Thérésa était-elle une vraie chrétienne ?
(par David W. Cloud, traduit par le pasteur Raymond Bourgier, avec quelques corrections apportées au texte par voxdei)
C est une chose très rare que de trouver une figure publique qui n a aucun ennemi et qui est acclamée par pratiquement tous les hommes! Cependant, parmi les pauvres et les rejetés de Calcutta, a vécu une femme, une femme dont le nom est probablement reconnu par plus de gens que ne l est le nom de Ronald Reagan : ce nom c est celui de Mère Thérésa.
Mère Thérésa est née en Yougoslavie, sous le nom d Agnès Gonxha Bojaxhiu, le 27 août 1910. Elle fut élevée dans une famille catholique de classe moyenne et ressentit l appel pour être soeur catholique à l âge de douze ans. Cinq ans plus tard, en 1928, Agnès dit au revoir à sa mère (ce sera la dernière fois qu elle la verra) et s en alla à Darjeeling aux Indes pour y recevoir sa formation. C était une belle ville perchée à plus de 2000 mètres dans les montagnes de l Himalaya. En 1931, elle prit un nouveau nom: Soeur Thérésa, tiré de la religieuse française Sainte Thérèse de Lisieux. En 1939, elle prononça ses voeux finaux et fut nommée Mère supérieure à l école Sainte-Marie du Couvent Loreto dans les faubourgs de Calcutta. En 1946, alors qu elle était en train de voyager vers Darjeeling pour une retraite, elle s est sentie appelée à travailler dans les quartiers pauvres. Et en 1948, elle commença à porter la fameuse robe blanche avec un bord bleu, et se mit à travailler dans les taudis de Calcutta.
Le 7 octobre 1950, le Vatican approuva ce nouvel ordre religieux sous 1 appellation des «Missionnaires de la charité». En 1952, elle ouvrit Nirmal Hriday, son fameux home pour les indigents en train de mourir à Kalighat, dans le sud de Calcutta. Pendant la vie de Mère Thérésa, environ 54 000 personnes furent amenées au Nirmal Hriday.
En 1963, les «Missionnaires de la charité» prirent de l expansion et inclurent aussi les hommes. Aujourd'hui, environ 4500 religieuses et 500 «frères religieux» Suvrent avec les Missionnaires de la charité, dirigeant 600 maisons dans 1120 pays. Ayant vécu plus de 87 ans, Mère Thérésa en passa presque cinquante à assister les démunis. Elle mourut le 5 septembre 1997.
Son travail
Que cette femme ait été gentille, se donnant totalement, sans réserve, nous n en doutons pas. Ayant vécu dans cette partie du monde pendant dix ans et ayant passé plusieurs semaines à Calcutta même, je ne doute pas que Mère Thérésa fut une personne qui s est donnée corps et âme. Elle s est vraiment sacrifiée. Beaucoup des dix millions de résidents de Calcutta vivent dans une saleté et une misère effroyable. Certains rapports estiment qu environ un million de gens naissent, grandissent, vivent et meurent dans les rues sales de cette immense ville. Je crois cela! Cet endroit est terriblement opprimant, spécialement pour ceux qui viennent juste d arriver.
Même après une vingtaine de visites et plus, je n ai jamais cessé de ressentir une sorte de dépression à Calcutta, la ville misérable. Je ne suis pas le seul à ressentir cela! On rapporte qu après sa première visite à Calcutta, Winston Churchill déclara être heureux d avoir fait le voyage, heureux de ce qu après l avoir fait et d en avoir joui, il n aurait plus à y revenir! Oui, Calcutta est un lieu terrible sous beaucoup d aspects. Là-bas la condition des gens est horrifiante. Qu une femme donne sa vie pour prendre soin des rejetés de la société est certainement très louable.
Même si l on reconnaît que Mère Thérésa était une bonne femme du point de vue purement humain, cependant cela ne répond pas à la question originale de ce livret: Est-ce que Mère Thérésa était une chrétienne «régénérée» dans le sens biblique du terme, c est-à-dire une femme et une organisation avec lesquelles des chrétiens authentiques, ayant une foi dans la Bible, peuvent s associer et travailler?
Mère Thérésa honorée par les hommes
Mère Thérésa eut certainement beaucoup d honneurs et de recommandations. Le monde séculier l honora du prix Nobel de la paix en 1979; elle reçut des honneurs et des accolades de tous côtés: par les chefs d état, par des savants, par la presse ainsi que par des personnes de pratiquement toutes les nations de la terre. En 1980, elle reçut la plus haute décoration de l Inde: le Bharat Ratna. En juin 1985, elle reçut du président Reagan le plus haut honneur civil des Etats-Unis: la médaille de la liberté (The Christian News: 1er juillet 1985, p.15). En octobre 1985, elle reçut l ovation la plus chaleureuse de la célébration du quarantième anniversaire des Nations Unies (Birmingham Post Herald, 28 octobre 1985). En juin 1997, elle s adressa au Congrès des Etats-Unis et on lui remit la médaille d or : le plus haut honneur civil que le congrès américain peut conférer.
Cela ne va pas sans dire que Mère Thérésa fut recommandée évidemment par sa propre église catholique romaine. On lui décerna le prix de la paix du pape Jean XXIII en 1971. Quand elle mourut, elle fut déclarée sainte par le pape Jean-Paul II et par d autres haut dignitaires du catholicisme. Le Cardinal John O Connor de NewYork déclara que Mère Thérésa était déjà sainte.
Se joignant aux applaudissements, nous trouvons la plupart des groupes protestants. À la mort de Mère Thérésa, l épouse du leader assassiné pour les droits civils, le pasteur baptiste Martin Luther King, fit une déclaration. Coretta Scott King déclara: «Notre monde a perdu la sainte la plus célébrée de notre époque!» Presque sans exception, la plupart des groupements et mouvements protestants, comme les plus de trois cents mouvements du Conseil mondial des Églises, se sont levés pour dire que Mère Thérésa était une femme bénie. Une déclaration parut alors dans le périodique officiel de l église du Nord de l Inde, par un membre du Conseil National des Églises et représentant quelques 700 000 chrétiens dans plus de 2 000 congrégations aux Indes. La page couverture du North India Churchman de novembre 1979 montrait une photo de Mère Thérésa souriante et, dans cette publication, l éditeur V. Henry Devadas disait: «Nous sommes ravis d apprendre que Mère Thérésa a été honorée du prix Nobel de la paix 1979. Nous offrons nos félicitations les plus cordiales à Mère Thérésa et nous remercions Dieu pour son ministère de charité envers les plus pauvres de notre pays. Que son exemple de service consacré à Dieu et à l homme puisse inspirer chacun de nous !»
La photo de Mère Thérésa apparut aussi sur la page couverture du «Sowing Circle», une publication de la Société Biblique des Indes. L article suivant décrit la visite faite à Mère Thérésa par le secrétaire de la Société Biblique, B.K. Premanik. «Des millions de chrétiens dans le monde entier ont plié les genoux dans la prière, en apprenant que la santé de Mère Thérésa se dégradait. Une femme simple et modeste, vêtue de blanc, mais sa vie en dit long sur l amour du Seigneur Jésus-Christ ... Sa photo a été imprimée dans certaines de nos brochures évangéliques de la Société Biblique des Indes. Nous apprécions son service désintéressé envers les gens, les opprimés en particulier. Nous prions que le Seigneur continue à la fortifier afin que l amour de Christ soit démontré et que la communauté chrétienne suive son exemple».
Il n est pas surprenant de voir le monde, le catholicisme et le protestantisme libéral offrir des éloges sans réserve à Mère Thérésa. Ce qui est le plus significatif et en même temps le plus difficile à comprendre, ce sont les applaudissements qui lui sont offerts par ceux qui se disent chrétiens, croyants dans la Parole de Dieu! Et nous en avons des preuves de tous côtés !
Alors que j ai visité Calcutta, j ai rencontré plusieurs fois des chrétiens évangéliques, des étudiants dans des collèges bibliques évangéliques, des travailleurs dans des organisations missionnaires évangéliques, des touristes qui n avaient que des louanges envers Mère Thérésa et son oeuvre. Ces derniers ne semblaient pas avoir la moindre idée que Mère Thérésa puisse être un membre non sauvé d une église apostate et qu elle puisse aider physiquement des gens tout en les conduisant vers une damnation éternelle, en raison du faux évangile qu elle embrasse.
On voit un exemple dans «Vision Mondiale» qui proclame être une mission chrétienne évangélique. Qu est-ce que cette organisation pense de Mère Thérésa et de son oeuvre? Un rapport sur le ralliement de «Jésus 81» au stade d Anaheim parut dans le Los Angeles Times le 16 mai 1981: «Dans l édition de «Vision Mondiale» de juin-juillet 1984, un article de Joseph Ryan, directeur du bureau régional nord-ouest de «Vision Mondiale», parle de sa visite à Mère Thérésa aux Indes, la fondatrice et directrice des Missionnaires Catholiques des soeurs de la charité, remarquée par ses efforts à aider les pauvres. Cette femme réputée impressionna les visiteurs de Vision Mondiale par son esprit d humilité et ses paroles simples dans lesquelles elle dit que son travail était «tout pour Jésus» (Foundation, volume 5, n°3,1984).
Quand Mère Thérésa mourut, l évangéliste Billy Graham fit cette déclaration à la presse: «J ai eu le privilège d être avec elle à plusieurs reprises. La première fois, ce fut à Calcutta, au Foyer des pauvres mourants. J eus une heure merveilleuse de communion dans le Seigneur avec elle, juste au soleil couchant, et je n oublierai jamais les bruits, les odeurs et la beauté étrange de cet endroit. Quand elle entra dans la salle pour me saluer, en réalité, je ressentit que j étais vraiment en train de rencontrer une sainte». «Mère Thérésa saluée comme une sainte» (Associated Press, 6 septembre 1997).
Mère Thérésa fut exaltée dans un éditorial du journal «Light of life» de janvier 1982, le périodique évangélique le plus populaire aux Indes. Début mai 1997, le prédicateur populaire de la télévision américaine, D. James Kennedy, présenta Mère Thérésa dans son émission. La bande annonce de l émission déclarait chaleureusement: «Qui peut le mieux parler sur l amour que Mère Thérésa ?»
Le monde pentecôtiste et charismatique honore aussi Mère Thérésa ! En 1984, Pat Robertson tint une émission spéciale intitulée: «Ne me le demandez pas, demandez à Dieu». Ce programme télédiffusé sur cent cinquante autres réseaux télévisés, aussi bien que sur le système câblé de «Christian Broadcasting Network» élevait Mère Thérésa avec d autres chrétiens bien connus (EP News Service, 25 août 1984). Le 3 mars 1989, dans une conférence de «Signes et miracles» à Melbourne en Australie, John Wimber loua Mère Thérésa (Revue protestante, mars 1989).
En 1992, Jan Crouch du Trinity Broadcasting Network accomplit un rêve de longue date, celui de rencontrer Mère Thérésa. Elle déclara: «Ce fut la réalisation d un rêve. J avais mes questions toutes prêtes, mais quand ce petit bout de femme s approcha, tout ce que je pus faire fut de tomber sur mes genoux. Que sera-ce quand nous verrons Jésus face à face? J ai ressenti à ce moment-là que j avais un avant-goût de ce jour ! » (Plains Baptist Challenger, juin 1992).
Dans le magazine « World» du 4 octobre 1997, il y avait un article intitulé «Une foi ordinaire: La vie de Mère Thérésa devrait nous pousser à aller à et faire de même». Le second paragraphe commençait ainsi : «Le mois dernier, les portes du ciel ont finalement accueilli à la maison Mère Thérésa» (David Kuo, une foi ordinaire, World 4 octobre 1997, p.26). Pour que quelqu un fasse une telle déclaration, il faut qu il outrepasse totalement la définition même de l Évangile. Bien que nous souhaitions tous que Mère Thérésa fut au ciel, nous voyons, par ses propres paroles de témoignage, qu elle plaçait totalement sa confiance dans l évangile sacramentel de Rome, plus particulièrement en Marie et dans la messe.
L édition de novembre-décembre 1997, de la revue «Plain Truth» publiée par la «Worldwide Church of God», plaçait Mère Thérésa en première page et la louangeait dans un article intitulé «À Son service». L édition du journal officiel des Assemblées de Pentecôte du Canada de décembre 1997: «Le Pentecostal Testimony», rendit aussi hommage à Mère Thérésa. L article venait de l épouse d un ancien surintendant général des Assemblées: Madame Tatinger. Cet article était intitulé: «La plus grande de ces choses, c est l amour» avec la photo de Mère Thérésa en gros plan. Shirley Tatinger écrivait entre autre: «Pensez-vous que Jésus voulait vraiment dire que des actes d amour et de bonté, comme nourrir les pauvres, vêtir les démunis, donner de l eau aux assoiffés et visiter les démunis était «de l amour en action? Personne ne peut nier que Mère Thérésa accomplissait le commandement de Christ, et cependant elle fut critiquée par certains ... Oui, la plus grande de ces choses, c est encore l amour !» (The Pentecostal Testiniony, décembre 1997, Shirley Tatinger directrice nationale du Ministère des dames, p. 19).
Dans son livre ayant pour titre «La vie du Cep», Coleen T. Evans, fait elle aussi l éloge de Mère Thérésa en balayant d un seul coup toute idée de différence de doctrine entre catholiques et protestants. «Cette grande chrétienne catholique romaine... Nous étions tous confondus par l amour qui irradiait des profondeurs de ses yeux et se répandait sur son visage ridé par les soucis ... II n est pas étonnant que Mère Thérésa dise: «Je vois Jésus sur le visage du plus pauvre d entre les pauvres .. .» (Editions Vida, La vie du Cep, édition française 1985, pp.73,74).
Beaucoup d autres exemples comme ces derniers pourraient être donnés. II est bien clair que Mère Thérésa était acceptée comme une vraie chrétienne par des multitudes venant de tout l éventail du christianisme. Je le répète encore: je ne doute pas une minute de la bonté et de la grandeur de l oeuvre de Mère Thérésa quand on la regarde dans une perspective temporelle, humaine et terrestre. Cependant, la question la plus importante par rapport à toute oeuvre religieuse est de savoir si elle est ou non acceptable pour Dieu, si elle est enracinée et établie dans la Vérité. La Bible dit: «A la loi et au témoignage! Si l on ne parle pas ainsi, selon cette parole, il n y aura point d aurore pour le peuple». (C est parce qu il n y a pas de lumière en eux). Esaïe 8 ;20
Le Seigneur Jésus a bien averti que le fait d accomplir de merveilleuses oeuvres en Son nom ne démontrait pas nécessairement l évidence que cette personne est sauvée. «Ceux qui Me disent: Seigneur, Seigneur! n entreront pas tous dans le royaume des cieux; mais celui-là seul qui fait la volonté de Mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs Me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur n avons-nous pas prophétisé par Ton nom? n avons-nous pas chassé des démons par Ton nom? et n avons-nous pas fait beaucoup de miracles par Ton nom? Alors Je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de Moi, vous qui commettez l iniquité» (Matthieu 7:21-23).
Ainsi nous voyons que le Seigneur Jésus avertit solennellement que beaucoup qui font des choses merveilleuses en Son nom seront finalement des gens non sauvés qui ne connaissent pas Christ en vérité. Il n est pas suffisant que quelqu un aime «Jésus» ou serve le «Seigneur» ou prêche «l Évangile» ! L apôtre Paul a donné des avertissements sur de faux christs, de faux évangiles: «Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l égard de Christ. Car, si quelqu un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Evangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien» (2 Corinthiens 11 :3-4).
Le diable peut faire des contrefaçons et en fera de tout ce que Dieu a pourvu:
l Évangile, la conversion, la sainteté. La seule façon sûre et certaine que nous connaissons pour bien savoir ce qui est authentique et ce qui est contrefait est de passer la chose parle tamis de la Parole infaillible de Dieu. On fit l éloge des gens de Bérée parce qu ils faisaient exactement cela. «Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique; ils reçurent la parole avec beaucoup d empressement, et ils examinaient chaque jour les Ecritures, pour voir si ce qu on leur disait était exact» (Actes 17 :11).
Ceux qui Aujourd'hui éprouvent soigneusement toutes choses par la Parole de Dieu sont habituellement traités de faiseurs de troubles remplis de haine par beaucoup de ceux qui se trouvent à l intérieur du courant principal du monde évangélique; mais la Bible avertit ceux qui sont insouciants et insensés: «L homme simple croit tout ce qu on dit, mais l homme prudent est attentif à ses pas» (Proverbes 14 :15). L homme sage sait qu il existe beaucoup de dangers spirituels. Il est conscient qu il a un ennemi spirituel redoutable, le diable, qui se transforme lui-même en ange de lumière et dont les ministres se transforment en ministres de justice. «Soyez sobres, veillez, votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera» (1 Pierre 5 :8).
« Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs oeuvres» (2 Corinthiens 11:14-15). À cause de ces réalités spirituelles, le chrétien qui est sage fait extrêmement attention. Il n est pas crédule et n accepte pas tout de go quelqu un comme étant chrétien authentique simplement par simple profession. Au contraire, il va examiner, sonder, faire des recherches pour savoir en quelle sorte d Évangile cette personne croit, sur quelle sorte de Christ elle a placé sa confiance et quelle sorte d esprit elle suit.
Est-ce que Mère Thérésa était une chrétienne régénérée, née de nouveau? Vers quelle sorte d éternité conduisait-elle ceux qu elle servait? Ce sont vraiment là les questions importantes à se poser, aussi impopulaires qu elles puissent paraître, en considérant le fait de passer un jugement aussi «dur» et qui semble manquer d amour.
Etait-elle une catholique évangélique?
Ils ne sont pas un petit nombre à dire que Mère Thérésa était une catholique libérée, appartenant à la période postérieure à Vatican II et que, non seulement elle distribuait nourriture, médicaments et bonté humaine, mais aussi l Évangile du salut éternel. Était-ce vraiment le cas? Nous n avons pas besoin d aller très loin pour trouver la réponse. Mère Thérésa admettait ouvertement et avec joie qu elle était une catholique romaine totale, une fidèle disciple de son église, une soeur obéissante du romanisme (sauf qu elle croyait que les femmes devraient être ordonnées à la prêtrise).
Bien que les déclarations du Concile de Vatican II de 1960 apportèrent quelques changements à l intérieur de l église catholique romaine, il n y eut cependant aucun changement dans les dogmes fondamentaux de cette organisation. Non seulement Vatican II a soutenu les faux enseignements du catholicisme, mais en réalité les a affermis!
Les centaines d évêques présents à Vatican II réaffirmèrent de telles hérésies romaines comme: la suprématie papale; la prêtrise selon Rome ; la messe comme étant le sacrifice renouvelé de Christ; une foi sacramentelle plus les oeuvres évangéliques ; la tradition catholique mise au même niveau que les Écritures ; Marie, reine du ciel et co-rédemptrice avec Christ ; la confession auriculaire ; les pèlerinages dans les lieux saints ; le purgatoire ; les prières aux morts et pour les morts, etc.
La totalité de ces doctrines catholiques romaines sont réaffirmées dans le livre «Concile de Vatican II : les documents conciliaires et post-conciliaires». Le livre est publié par l église catholique romaine et contient l imprimatur: Walter P. Kellenberg, D.D. Evêque de Rockville centre, 12 août 1975. L imprimatur est le sceau d approbation officielle des publications catholiques et signifie: «Cela peut être imprimé».
La messe un sacrifice de Christ !
«Ainsi donc, la messe, le repas du Seigneur est à la fois et inséparablement un sacrifice dans lequel le sacrifice de la croix est perpétué ; un mémorial de la mort et le la résurrection du Seigneur qui a dit: «Faites ceci en mémoire de Moi» (Luc 12 :19).
Ainsi, dans la messe, le sacrifice et le repas sacré appartiennent au même mystère, tellement qu ils sont liés par le lien le plus proche. Car dans le sacrifice de la messe, notre Seigneur est immolé quand Il commence à être présent de la façon sacramentelle en tant que nourriture spirituelle des fidèles sous les apparences du pain et du vin ... car en eux, Christ perpétue de façon non sanglante le sacrifice offert sur la croix, s offrant Lui-même au Père pour le salut du monde par l entremise du ministère des prêtres (Vatican II, la Constitution de la liturgie sacrée, Instruction sur l adoration du mystère eucharistique, Introduction C. 1,2, p. 108).
Dans ce sacrement, Christ est présent de façon unique, étant entièrement et totalement Dieu et homme, et de manière substantielle et permanente ( Vatican II, la Constitution de la liturgie sacrée, Introduction sur l adoration du mystère eucharistique, chap. 1 E, p. 114).
L hostie qui doit être adorée
«Tous les fidèles devraient démontrer envers ce très saint sacrement, l adoration qui est due envers le vrai Dieu, comme cela a toujours été la coutume dans 1 Eglise catholique. On ne doit pas moins l adorer, car elle fut instituée par Christ, afin qu elle soit mangée. Car même dans le sacrement réservé, il doit être adoré, car il est substantiellement présent par le changement du pain et du vin, qui est appelé, comme le dit le Concile de Trente: Transsubstantation ( Vatican II, la Constitution sur la liturgie sacrée, Instruction sur l adoration du mystère eucharistique, Introduction C 6, pp. 109-110).
Les messes pour les morts
«L église offre le sacrifice pascal (la messe) pour les morts, pour que ... les morts puissent être aidés par les prières et que les vivants puissent être consolés par l espoir» (Vatican II, la Constitution sur la liturgie sacrée, Introduction générale sur les messes romaines, messes pour les morts 335, p. 197).
Les traditions catholiques sur le même pied d égalité que les Ecritures
«La tradition sacrée et l Écriture sainte, alors, sont étroitement liées~les ensemble et communiquent l une avec l autre... Ainsi, il arrive que l église ne tire pas de certitude à partir des vérités révélées seulement à partir des saintes Écritures. C est pourquoi, à la fois les Écritures et la tradition doivent être acceptées et honorées avec des sentiments égaux de dévotion et de révérence» (Constitution dogmatique sur la révélation divine, chap. 2, 9, p. 682).
Le salut par les sacrements et l église
«(Christ) a aussi voulu que l oeuvre du salut qu ils prêchaient devrait se mettre en action au travers du sacrifice et des sacrements, autour desquels tourne toute la vie liturgique (rituelle). Ainsi, par le baptême, les hommes sont greffés dans le mystère pascal de Christ - ils reçoivent l esprit d adoption en tant que fils» (constitution de la liturgie sacrée, chap. 1, 1, 5, 6, pp. 23-24).
Le salut par le baptême
«Par le sacrement du baptême, toutes les fois qu il est dispensé correctement de la façon avec laquelle le Seigneur l a déterminé et reçu avec les bonnes dispositions d âme, l homme devient incorporé dans le Christ crucifié et glorifié et renaît au partage de la vie divine» (Décret sur l Scuménisme, chap. 3, II, 22, p.427).
Les papes distribuent le salut
«L unique Fils de Dieu incarné .. a gagné un trésor pour l Église militante... Il l a confié à l apôtre Pierre, qui garde les clés du ciel et à ses successeurs qui sont vicaires de Christ sur terre, afin qu ils puissent le distribuer aux fidèles pour leur salut. Les mérites de la Mère bénie de Dieu et ceux de tous les élus sont connus afin d ajouter encore plus à ce trésor» (Constitution de la liturgie sacrée, Constitution apostolique sur la révision des indulgences, chap. 4, 7, p. 80).
Le pape est la tête suprême de l église et un docteur infaillible !
Le Pontife romain, de par son office de Vicaire de Christ, et comme pasteur de la totalité de l Église, possède plein et suprême pouvoir universel sur toute l Église, un pouvoir qu il peut toujours pleinement et librement exercer» (Constitution dogmatique de l Église, chap. 3, 22, p. 344).
Marie la mère sans péché de Dieu, vierge perpétuelle, monta au ciel avec son corps en tant que reine sur toutes chose
«Les fidèles se joignant à Christ la tête et en communion avec tous Ses saints, doivent tout d abord révérer la mémoire de la vierge Marie, éternellement glorieuse, Mère de Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ ... À cause du don de la grâce sublime, elle surpasse de loin toutes les créatures, à la fois au ciel et sur terre... la vierge immaculée, préservée de toute tache du péché originel, fut enlevée corps et âme dans la gloire céleste, lorsque sa vie terrestre fut achevée, et fut exaltée par le Seigneur comme Reine sur toutes choses» (Constitution sur la dogmatique de l Église, chap. 8, 52, 53,JI, 59, pp. 378, 381, 382).
Marie, co-rédemptrice avec Christ
«Tel que St-Irénée le déclare, elle devint par son obéissance, la cause du salut pour elle-même et pour toute la race humaine. Ce n est donc pas un petit nombre, parmi les Pères de l Église, qui apportent joyeusement leur assentiment dans leur prédication ... la mort au travers d Ève, la vie au travers de Marie ! Cette union de la mère avec le fils dans 1 oeuvre du salut est manifestée à partir du moment de la conception virginale de Christ jusque à sa mort» (Constitution sur la dogmatique de l Eglise, chap. 8,11, 56, pp, 380-381)
Marie, médiatrice céleste
Lorsqu elle fut enlevée au ciel, elle ne mit pas de côté son rôle salvateur, mais elle continue de nous apporter, par ses nombreuses intercessions, les dons du salut éternel. Par sa charité maternelle, elle veille suries frères de son Fils qui sont encore en pèlerinage sur terre, entourés de dangers et de difficultés, jusque au moment où ils seront conduits dans leur demeure céleste. C est pourquoi, la Vierge bénie est invoquée dans l Église sous les titres d Avocate, d Aide, de Bienfaitrice et Médiatrice (Constitution de la dogmatique de l Église, chap. 8, II, 62, pp. 382-383).
Marie doit être adorée dans l Eglise
Par la grâce, Marie a été exaltée au-dessus des anges et des hommes à un honneur juste derrière son Fils, comme étant la sainte Mère de Dieu, impliquée dans les mystères de Christ: elle est avec justice, honorée dans l Église par un culte spécial... Le synode sacré enseigne et recommande cette doctrine catholique et en même temps exhorte tous les fils de l Église à pratiquer généreusement le culte liturgique envers la bienheureuse Vierge Marie, et que les pratiques et exercices de dévotions envers elle, recommandés par l autorité enseignante de l Église au cours des siècles soient hautement estimés, et que ces décrets, qui furent donnés dans les premiers jours vis-à-vis du culte des images du Christ, de la Bienheureuse vierge Marie et des saints, soient religieusement observés (Constitution de la dogmatique de l Eglise, chap. 8, IV, le culte à la vierge Marie dans l Église, 66, 67, pp. 384-385).
Intercessions et prières des saints qui sont déjà morts
«L union des vivants avec leurs frères qui sont morts en Christ n est pas brisée. Maintenant qu ils sont accueillis dans leur propre pays et à la maison avec le Seigneur, ils intercèdent inlassablement auprès du Père, par Lui, avec Lui et en Lui, en offrant les mérites qu ils ont acquis sur la terre au travers du Christ Jésus .. Leur souci fraternel est la plus grande aide en faveur de notre faiblesse» (La Constitution de la liturgie sacrée, Constitution apostolique sur la révision des indulgences, chap. 2, 5, pp. 76, 77).
Le purgatoire
«La doctrine du purgatoire démontre clairement que même quand la culpabilité du péché a été ôtée, la punition ou les conséquences de ce dernier peuvent encore demander à être expiées ou à être purifiées. Elles le sont souvent. En fait, dans le purgatoire les âmes de ceux qui sont morts dans la charité de Dieu et qui sont vraiment repentants, mais qui n ont pas fait avec satisfaction une pénitence adéquate pour leurs péchés et leurs omissions, sont purifiés après la mort par des punitions destinées à purger totalement leur dette (Constitution de la liturgie sacrée, Constitution apostolique sur la révision des indulgences, chap. 1, 3, p. 75).
Il est clair que l église catholique continue à soutenir des doctrines qui sont blasphématoires et contraires à la Parole de Dieu. Quelqu un peut dire si ça lui plaît: «Je me fiche de ce que l église catholique enseigne ou ce que croyait Mère Thérésa; je crois cependant qu elle était une bonne chrétienne !» Mais après avoir fait face aux faits, on ne peut nier que l église catholique a un faux évangile et qu elle est liée à tout un éventail de doctrines qui sont contre la Parole de Dieu. Oui, il est possible qu un catholique romain soit sauvé en dépit du faux évangile de Rome, mais il n est pas possible que quelqu un soit sauvé par l évangile de Rome. De plus, la Bible dit que ceux, qui sont sauvés demeurent dans la saine doctrine. «ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n étaient pas des nôtres; car s ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous, mais cela est arrivé afin qu il fût manifeste que tous ne sont pas des nôtres» (1 Jean 2 :19). Une personne vraiment sauvée, qui a à l intérieur d elle le Saint-Esprit de vérité, rejettera l erreur.
Mère Thérésa était une catholique intransigeante, une fille fidèle de Vatican II. Elle était une grande adoratrice de Marie ; elle croyait que l hostie de la messe est Jésus-Christ. En juin 1986, Mère Thérésa parla au rassemblement bi-annuel du Rosaire pour la paix. Elle déclara: «Donnez généreusement votre enfant pour qu il soit consacré à Dieu. Le plus grand don que Dieu puisse faire à une famille est d avoir un fils qui soit prêtre à l autel, et par l absolution duquel un pécheur plein de péchés devient un pécheur sans péché. Priez afin qu un ou deux de vos enfants soit consacré pour que vous puissiez croître en sainteté. Faites de votre famille un seul coeur rempli d amour, le coeur de Jésus au travers de Marie» (The Tidings, Los Angeles, Californie, 20 juin 1986).
À cette même rencontre, elle fit appel à l auditoire afin de prier le Rosaire «que nous prions chaque jour, dans les rues autour du monde, où que nous soyons». Elle demanda aussi aux gens d avoir l adoration de l eucharistie dans leurs paroisses. Elle demanda que pour la paix, on dise le Rosaire ... (The Tïdings, Los Angeles, Californie, 20 juin 1986).
N.B. Le Rosaire est en grande partie une prière à Marie.
Mère Thérésa croyait que tous les hommes sont enfants de Dieu
Mère Thérésa croyait que tous les hommes sont enfants de Dieu. Dans son discours en octobre 1985, devant les Nations Unies, elle déclara: «Nous sommes rassemblés pour remercier Dieu pour quarante années de merveilleux travail accompli par les Nations Unies pour le bien des gens. Aucune couleur, aucune religion, aucune nationalité, ne devrait s interposer entre nous ... nous sommes tous des enfants de Dieu.. Quand nous détruisons un enfant qui n est pas encore né, nous détruisons Dieu» (Nouvelles chrétiennes, 11 novembre 1985, p.17)
Mère Thérésa a dit que ceux qui souffrent du sida sont des «enfants de Dieu qui ont été créés pour de plus grandes choses» (Nouvelles chrétiennes, 13 janvier 1986, p. 10). Au sujet des malades du sida, elle déclara: «Chacun d eux est Jésus dissimulé dans la détresse» (Time, 13 janvier 1986).
Dans la revue Radio Times du 7 au 13 avril 1990, on raconte l histoire de Mère Thérésa prenant soin d un vieux prêtre hindou. «Elle le soigna de ses propres mains et l aida à mourir réconcilié avec ses propres dieux». C est exactement cela que font les Soeurs de la Charité au Kathmandu (Népal), comme nous allons le voir dans l interview avec Soeur Anne.
Dans la biographie «Mère Thérésa: Ses gens et son oeuvre», elle est citée par Desmond Doig comme suit: «Si nous venons face à face avec Dieu, nous 1 acceptons dans nos vies, alors nous ... devenons un meilleur hindou, un meilleur musulman, un meilleur catholique, un meilleur quoi que ce soit & Vous devez accepter ce que Dieu est dans votre esprit».
En novembre 1986, Mère Thérésa participa au «Sommet pour la paix» à Assise en Italie. Cette rencontre de prière blasphématoire fut organisée par le Pape et y participèrent les chefs de beaucoup de religions différentes, incluant les hindous, les bouddhistes, les islamistes, les shintôistes, les sikhs et les Indiens d Amérique du Nord... Tous ces gens-là unis dans des prières pour la paix mondiale (Time, 10 novembre 1986, pp. 78-79).
Quand Mère Thérésa mourut, son ami de longue date qui écrivit sa biographie, Naveen Chawla, déclara qu une fois il lui avait demandé carrément: «Convertissez-vous les gens ?» Elle répondit: «Bien sûr que je fais des convertis. Je te convertis afin que tu sois un meilleur hindou ou un meilleur musulman ou un meilleur protestant. Une fois que tu as découvert Dieu, c est à toi de décider comment L adorer» (Mère Thérésa toucha d autres religions, Associated Press, 7 septembre 1997).
Mère Thérésa s'adressant à des prêtres
Afin de démontrer simplement encore plus d évidences sur les vues radicalement non bibliques de Mère Thérésa, considérez certaines citations de son discours à la Retraite Mondiale pour les prêtres, en octobre 1984, dans la salle d audience Paul VI, à la cité du Vatican. «Sur la parole d un prêtre, ce petit morceau de pain devient le corps de Christ, le pain de vie. Puis, vous nous donnez ce pain vivant, pour que nous aussi puissions vivre et devenir saint ... Nous et nos gens ont faim de Dieu, faim de sainteté. J ai vu cette même faim, même parmi les hindous et les musulmans» (Mère Thérésa, citée dans «Soyez saints: L appel primordial de Dieu pour les prêtres d Aujourd'hui», édité par Tom Forrest, C. SsR, préface par Monseigneur John Nagee, South Bend Indiana: Greenlawn press, 1987, p. 108).
«Je me souviens du temps passé, il y a quelques années en arrière, quand le président du Yémen nous demanda d envoyer dans son pays quelques unes de nos soeurs. Je lui ai répondu que c était difficile parce que depuis de nombreuses années, toute chapelle était interdite au Yémen pour dire une messe publique, et qu on n autorisait personne là-bas à agir publiquement comme prêtre. J ai expliqué que je voulais bien leur envoyer des soeurs, mais le problème était que, sans prêtre, sans Jésus allant avec eux, nos soeurs ne pouvaient aller nulle part. Il semble que le président du Yémen consulta différentes personnes et la réponse qui nous revint était que, «oui, vous pouvez envoyer un prêtre avec les soeurs !»
« Je fus frappée par la pensée que c est seulement quand le prêtre est là que nous pouvons avoir notre autel et notre tabernacle et notre Jésus. Seul le prêtre peut amener Jésus là, pour nous ... Jésus veut aller là-bas, mais nous ne pouvons pas L amener si vous, premièrement, ne nous Le donnez pas. C est pourquoi j aime tellement les prêtres. Nous ne pourrions jamais être ce que nous sommes et faire les choses que nous accomplissons sans que vous, les prêtres, nous apportiez Jésus en premier» (Mère Thérésa: Soyez saints, pp. 109, 111).
«Donc, demandons l aide de notre Mère! Elle est une mère pleine de grâce, remplie de Dieu, remplie de Jésus. Demandons-lui d être notre Mère, nous guidant et nous protégeant ... Il est vrai que nous sommes déjà beaucoup aidé par notre énorme dévotion à Marie. Elle est notre patronne et notre Mère, et elle nous conduit toujours à Jésus. Elle nous a montré de si merveilleuses façons d amener Jésus, même dans le coeur des hindous, des musulmans et des bouddhistes, en apportant sa présence et son amour de Mère dans leurs vies» (Mère Thérésa: soyez saints, p. 75).
«Un jour elle (une fille travaillant à Calcutta) vint, et pinçant ses bras autour de moi, elle dit: «J ai trouvé Jésus !» ... Et qu étais-tu en train de faire quand tu l as. trouvé ?, lui demandai-je. Elle répondit que finalement, après quinze années, elle était allée à la confession et avait reçu la sainte communion des mains d un prêtre. Son visage était changé et elle souriait. Elle était une personne différente, parce que le prêtre lui avait donné Jésus» (Mère Thérésa : soyez saints, p. 74).
«Dans des régions éloignées, nos soeurs préparent souvent des centaines d enfants à aller à la confesse» (Mère Thérésa: soyez saints, p. 111). «Nous devons apporter Jésus dans ces foyers en les consacrant à son sacré coeur, en amenant la prière dans la vie des gens, en leur enseignant à dire le Rosaire. Les prêtres avaient l habitude de faire cela auparavant, et ils doivent de nouveau recommencer à faire ces choses, pour que ces familles puissent avoir la paix, la joie et la sainteté au travers de leur consécration au sacré coeur de Jésus... C est l une des raisons pour lesquelles vous êtes appelés un autre Christ» (Mère Thérésa : soyez saints, p. 112).
Il devrait être bien clair que Mère Thérésa était tout, saut être une chrétienne évangélique. Elle était une femme qui se sacrifiait, tout en suivant une fausse religion.
Interview avec Anne, missionnaire de la Charité avec Mère Thérésa
D autres évidences encore plus grandes de la faillite spirituelle de l oeuvre de Mère Thérésa, sont visibles dans l interview suivant, avec l une de ses co-ouvrières: soeur Anne. Les références précédentes à Vatican II et à la doctrine catholique forment un arrière plan important afin de bien comprendre la pleine valeur de quelques une des déclarations faites dans cet interview.
À partir de l interview, vous comprendrez tout de suite que cette oeuvre, quel qu en soit la position terrestre avantageuse du point de vue humaniste, est conduite par des gens religieux non régénérés, et cela fait la promotion d un faux évangile, maudit et anathème «Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre évangile que celui que nous vous avons prêché, qu il soit anathème!» (Galates 1 :8). En plus, cela encourage les païens non sauvés à avoir de l espoir en leurs faux dieux, même jusque au moment où ils posent leurs têtes sur leur lit de mort. C est pourquoi, aux .yeux de Dieu, toute cette entreprise est maudite et aucun chrétien authentique ne devrait supporter, aider ou élever et louer une oeuvre maudite de Dieu!
Nous reconnaissons que ce sont des paroles dures, mais la Bible contient beaucoup de paroles dures, et c est l attitude prise envers les déclarations dures des Écritures qui fait la distinction entre le chrétien obéissant et celui qui ne l est pas. Jésus n a-t-Il pas déclaré: «Celui qui est de Dieu écoute les paroles de Dieu; vous n écoutez pas , parce que vous n êtes pas de Dieu !» (Jean 8 :47).
Ce qui va suivre est transcrit directement d?un interview enregistré avec une soeur catholique, soeur Anne, qui a travaillé à Kathmandu au Népal, avec l organisation de Mère Thérésa: Les Missionnaires de la Chanté. L interview s est passé le 23 novembre 1984 au temple Pashupati. Anne était chargée de tous les soins en nourritures et soins médicaux auprès des démunis et des personnes âgées vivant là, en attendant de mourir sur le bord de la rivière la plus sainte du Népal, le Bagmati. Comme hindous, leur espoir est de mourir dans cet endroit «saint» surtout s ils meurent avec les pieds dans l eau. Cela les aide à être libérés du cycle de la réincarnation, tel que la religion hindoue l enseigne.
Les environs où vivent ces gens se trouvent juste à côté de cette rivière, très proche du lieu où sont allumés les feux pour faire brûler les morts. On peut sentir l odeur âcre de la chair qui brûle, alors que les corps sont consumés à l intérieur des flammes «sacrées» de ce terrible rituel païen. Cet interview s est passé à environ trente mètres de la rivière, dans une petite pièce du temple hindou qui avait été transformée en foyer pour les veuves, les démunis et les vieux.
La rivière Bagmati coule depuis les montagnes de 1 Himalaya, traverse le Népal et se dirige ensuite vers les grandes plaines de l Inde où elle se jette dans le «très, très saint» fleuve des Indes: Le Gange, qui «reste éternellement pur et inépuisable». Chaque année, les cendres de 35 000 corps humains incinérés sont jetées dans le Gange, dans la foi que le fleuve purifie l âme et la libère de son cycle de mort et de réincarnation sans fin (Pulse, 21 novembre 1984). Cet endroit, là où les soeurs de la Charité travaillent, est considéré le lieu le plus saint au Népal. Cela consiste en un grand secteur appartenant au temple, au centre duquel on voit un énorme taureau doré. Ce boeuf est localisé dans un temple que l on dit tellement «saint» que ceux qui ne sont pas hindous n ont pas la permission d y entrer. Tout le complexe du temple est couvert des idoles tellement exécrables et ignobles de Shiva et d autres dieux hindous. Les gens dont prennent soin les Soeurs de la Charité disent des prières à ces dieux!
Interviewer: Quelles sortes de personnes vivent ici et comment les aidez-vous?
Anne: Viennent ici ceux qui n ont personne pour les secourir. ils ont des fils et des filles, mais ces derniers n en prennent pas soin. Donc, ils viennent ici et restent ici. Le gouvernement du Népal a pourvu cette maison pour eux.
Interviewer: Donc vous travaillez avec Mère Thérésa?
Anne: Oui, nous sommes les mêmes. Nous sommes ses filles!
Interviewer: Du même ordre?
Anne: Oui, du même ordre, de la même branche.
Interviewer: Vous travaillez ici depuis combien de temps (à Katmandu)?
Anne: Pas tout à fait une année, juste onze mois.
Interviewer: Vous n êtes pas la directrice?
Anne: Non, non. Ici, en haut de moi, il y aune soeur de plus. Je ne suis que son assistante.
Anne: Sept, avec notre supérieure.
Interviewer: Votre travail se passe-t-il surtout dans cet endroit (secteur du temple Pashupati)?
Anne: Non, nous avons aussi deux écoles pour enfants pauvres et deux de nous y allons matin et soir. Et nous avons des enfants dans notre propre maison, treize en tout. Nous avons aussi la clinique médicale dans les villages. J y vais le matin et le soir je viens ici.
Interviewer: Avez-vous déjà travaillé à Calcutta?
Anne: Oui, oui! Nous devons travailler trois ans à Calcutta. C est-à-dire six mois comme aspirante ; une année (la bande sonore n est pas très claire ici) et deux ans de noviciat. Il faut qu on travaille là-bas trois ans et demi.
Interviewer: Comment êtes-vous devenue catholique? Etes-vous née hindoue ou quelque chose d autre?
Anne: Non, non. Mes arrière-grands-pères pratiquaient le brahmanisme, mais après cela, ils se convertirent. ils furent convertis par des Pères Jésuites.
Interviewer: Et alors, comment êtes-vous devenue chrétienne?
Anne: Mes parents étaient chrétiens quand je suis née. Donc mes arrière-grands-pères se convertirent et après cela nous avons continué comme chrétiens.
Interviewer: Ici, avec votre travail, allez-vous à la messe?
Anne: Oui, tous les jours nous avons la messe à la maison, au couvent.
Interviewer: Et qui la dit?
Anne: Un père vient de Jhawalakhel (là où se trouve la principale école catholique dirigée par des prêtres Jésuites). Chaque semaine, c est un des différents pères qui vient. Ce sont tous des Jésuites américains. Chaque jour nous avons la messe. Le matin nous avons une heure de prière, divisée en une demi-heure de méditation et une demi-heure de messe une heure en tout. Puis de nouveau, le soir, nous avons une heure d adoration du saint sacrement (l hostie, consacré à la messe). Et encore dans l après-midi, avant le lunch, nous avons une pose de vingt minutes et la station de la croix ; puis nous avons notre lunch, et nous avons de nouveau une autre demi-heure pour de la lecture spirituelle. Nous lisons certains livres spirituels pour nous fortifier. Et ensuite, nous recommençons notre travail.
Interviewer: Les gens qui vivent ici sont en train de mourir et leurs corps sont brûlés là-bas à la rivière. Que leur dites-vous pour les préparer face à la mort ?
Anne: On ne nous permet pas d enseigner quoi que ce soit de notre religion parce qu il est strictement interdit de parler de religion (elle est en train de parler de restrictions gouvernementales). Donc, nous ne parlons pas directement, mais indirectement, à leur manière. Ainsi, ils parlent de Bhagwan (conception hindouiste des dieux derrière les idoles). On leur dit qu ils vont faire face au Bhagwan: «Préparez-vous! Si vous l avez blessé de différentes façons ou si vous l avez offensé par votre péché, essayez de vous arranger avec lui. Dites-lui que vous regrettez! Donc, ils disent: «Oui, nous regrettons ce que nous avons fait». Et ils ont ainsi leur propre confession à leur propre manière, vous savez !»
Interviewer: Leurs dieux propres et leurs choses?
Anne: Oui, nous nous servons du nom de Bhagwan et nous le disons de cette façon-là !
Interviewer: Croyez-vous que s ils meurent en croyant à Shiva ou à Ram (des dieux hindous), ils iront au ciel?
Anne: Oui, c est leur foi! N est-ce pas ma foi propre qui me conduira à mon Dieu? Non? Ainsi, s ils ont cru très fortement en leur dieu, s ils ont foi, certainement qu ils seront sauvés.
Interviewer: Croyez-vous qu il y a différents cieux? Comme par exemple un pour eux et un pour nous?
Anne: Non, il n y a qu un ciel seulement... -
Interviewer: Pourquoi faites-vous ce travail?
Anne: Parce que dans cette oeuvre nous servons Dieu. Nous trouvons Dieu au milieu de la souffrance. La société humaine les a rejetés, eux.
Interviewer: Aujourd'hui, nous entendons parler qu il y a beaucoup de changements dans l église catholique. Croyez-vous qu il y a des changements?
Anne: Quels changements?
Interviewer: Croyez-vous que Marie est la mère de Dieu?
Anne: Oui.
Interviewer: Et au sujet du pape, que croyez-vous à son sujet?
Anne: Il est la tête de l église, le vicaire de Christ.
Interviewer: Et au sujet de la messe, quelle est votre croyance au sujet ce celle-ci?
Anne: Le sacrifice qui fut offert une fois au Calvaire est renouvelé dans la messe de chaque jour, à l autel. C est un sacrifice non sanglant. Ce fut offert d une façon sanglante (la croix), mais elle est une manière non sanglante (la messe).
Interviewer: Donc, il y a un sacrifice à la messe de chaque jour, comme pour offrir Christ de nouveau.
Anne: Oui, je vous le répète encore une fois.
Interviewer: Mais seulement le prêtre peut faire cela?
Anne: Oui, seulement le prêtre.
Interviewer: Mais Aujourd'hui, il ne semble pas que l église catholique essaye de convertir qui que ce soit. Je sais que maintenant Jean-Paul II dit que ceux des autres religions sont sauvés.
Anne: Nous n essayons pas de le faire de force ; nous ne l avons jamais fait de force. Nous ne leur donnons pas des choses matérielles pour. les faire venir, comme pour se servir de leur sentiment d avidité pour ces choses, mais c est parce qu ils sont pauvres et ont besoin d aide. Quand nous leur donnons de l aide, alors ils essayent de changer à partir d un sentiment de reconnaissance et comme pour nous montrer leur amour. Mais on leur dit: «Votre religion, c est votre religion pour toujours! Et si vous changez seulement pour nous faire plaisir, ne le faites pas ! Mais si vous pensez que Dieu vous appelle, alors c est bien. Mais après avoir posé questions sur questions, ils essayent de changer. Notre Mère supérieure est très sensible au fait de ne faire aucun converti de force, et sous pression.
Interviewer: Mais de toute manière, vous ne croyez pas qu ils sont perdus, n est-ce pas?
Anne: Non, ils ne sont pas perdus ! Ils sont sauvés selon leur propre foi, vous savez. Peu importe ce qu ils croient, pourvu qu ils y croient, c est cela leur salut!
Interviewer: Y a-t-il certaines personnes qui sont perdues ? Les gens dans le monde entier ne sont-ils pas de toute façon sauvés?
Anne: Perdus! On ne peut pas juger, vous savez! Ce qui se passe dans leur âme, on ne peut pas le savoir. il se peut qu un certain homme ait vécu extérieurement une vie scandaleuse, mais ce qui se passe dans son âme, nous ne le savons pas.
Interviewer: Pensez-vous qu il y a un véritable enfer?
Anne: Oui, l enfer c est ici.
Interviewer: Croyez-vous dans le-purgatoire?
Anne: Il y a un purgatoire; l enfer est là aussi.
Interviewer: Lorsque vous-mêmes allez mourir, qu est-ce que vous croyez qui va vous arriver?
Anne: Je n irai pas en enfer. Peut-être au purgatoire pour quelques jours, parce que nous aussi avons nos imperfections, bien que nous soyons des soeurs ; Nous sommes religieuses, nous n avons pas de gros péchés extérieurs, visibles, mais il y a quelques péchés là!
Interviewer: Et c est le but du purgatoire? -
Anne: C est le but du purgatoire.
Interviewer: À qui adressez-vous vos prières? Vous arrive-t-il de prier Marie?
Anne: Oui, elle est notre mère.
Interviewer : Vous arrive t-il de prier d autres saints ?
Anne : Nous avons Certains saints en qui nous avons confiance. On peut aussi les prier. Pour moi par exemple ma sainte patronne, c est Sainte-Anne la mère de Marie. Ainsi je la prie pour qu elle me guide sur le droit chemin pendant que je fais mon travail.
Conclusion
Mère Thérésa et ses co-ouvrières disent aimer le Seigneur Jésus-Christ et avoir -foi en Lui, mais en réalité c est une foi mélangée. C est l évangile maudit du catholicisme qui comprend la foi plus les oeuvres. Si Mère- Thérésa et ses ouvrières possédaient une foi vraiment biblique dans le sacrifice de Christ accompli une fois pour toutes, elles n iraient pas à la messe catholique qui, affirment-elles, est vraiment le «sacrifice renouvelé de Christ». Quand soeur Anne décrit la messe comme étant un sacrifice non sanglant, elle ne fait que répéter l enseignement officiel de son église et de Vatican II.
Si nous aimions vraiment les catholiques ainsi que les gens comme Mère Thérésa et ses ouvrières, nous leur prêcherions l Évangile de Jésus-Christ, le seul évangile par lequel ils peuvent être sauvés de la perdition éternelle. Ce jour-là, sur les rives de la rivière regardée comme étant la plus sainte du Népal, après notre interview, ma femme et moi-même avons prêché le vrai Évangile béni à soeur Anne. J ai ouvert ma Bible dans le Nouveau Testament, au livre des Hébreux, et je lui ai expliqué le sacrifice qui fut une fois pour toutes accompli par l Agneau de Dieu.
C est le besoin le plus urgent pour les catholiques. Ceux qui ignorent leurs erreurs doctrinales et qui s affilient avec ces dernières comme s ils étaient des chrétiens régénérés, croyant dans la Bible, leur rendent un très mauvais service terrible et éternel.
Amen et amen ! J espère bien que vous connaissez personnellement ce Seigneur ressuscité comme étant votre salut certain et éternel. Ceux qui Le connaissent doivent bien prendre garde d obéir à Sa Parole, en s éloignant de ceux qui enseignent de fausses doctrines.
Nous devrions prêcher le vrai Évangile aux co-ouvrières de Mère Thérésa, mais Dieu ne nous permet pas de leur joindre la main d association dans leur oeuvre ou de les louer comme si elles prêchaient l Évangile authentique de Jésus-Christ.
(D.W. Cloud/ voxdei) ajouté le 22/12/2002