Jésus s'est-Il trompé?

 

Nouveau courant dans la littérature missionnaire:

Le salut de l'âme aussi sans Jésus-Christ

La question théologique de savoir si tous les individus sont sauvés par Dieu ou si les non-croyants sont perdus pour l'éternité, est approchée différemment dans les milieux évangéliques. Tandis que, dans les nations de langue allemande, l'opinion prévaut que c'est par une décision bien consciente en faveur de Jésus-Christ que l'on obtient le salut, d'autres conceptions sont de plus en plus envisagées dans les pays anglo-saxons.

Telle est l'information fournie par Hans Rothenberger (Uetikon), le responsable des missions évangéliques (HEM) en Suisse, lors d'une session évangélique à Korntal près de Stuttgart (Allemagne). La récente littérature théologique missionnaire en Angleterre et en Amérique semble montrer que l'«inclusivisme» fait de plus en plus d'adeptes. Ces gens tiennent pour possible que Dieu soit plein de grâce pour tous ceux qui Le cherchent sérieusement. Dès lors, les adeptes d'autres religions n'iraient pas en enfer pour avoir refusé de croire à Jésus-Christ, mais seulement parce qu'ils se sont fermés à tous les appels de Dieu.

Topique n° 2/ 1998

 

L'humanité a toujours essayé d'être plus intelligente que Dieu.

Mais les courants nouveaux n'ont jamais pu étouffer la vérité biblique, et cela parce que, très vite, ils vieillissent. Mais Jésus-Christ reste le même éternellement.

Que la littérature théologique missionnaire fasse de la place à "opinion selon laquelle il est possible d'obtenir le salut sans Jésus-Christ, voilà un signe très net de l'apostasie, annoncée pour le temps de la fin: «Que personne ne vous séduise d'aucune manière; car il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition» (2 Thèse. 2, 3).

En considérant cette nouvelle tendance de l'«inclusivisme», on pourrait se demander si Jésus-Christ ne s'est pas trompé en affirmant clairement: <Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi» (Jean 14, 6). Pensons aussi à cette déclaration de l'apôtre Jean: «Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie»( 1 Jean 5, 12). Avons-nous le droit de rejeter les affirmations bibliques sur base d'une remarque «théologique» comme celle de l'«inclusivisme»? Wim Malgo a fait un jour ce jeu de mots (en allemand), selon lequel une théologie de ce genre n'est rien d'autre que «Thé a menti».

 

De nombreuses personnes parlent de Jésus comme d'un «homme bon», un «grand enseignant» et au mieux comme d'un «grand prophète», comme d'une des importantes personnalités de l'histoire du monde et des religions. Mais Jésus-Christ est infiniment plus que tout cela! Il est tout ce qu'Il a déclaré être et dont Il a parlé. Il ne faut pas comprendre autrement cette affirmation: «Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point» (Luc 2 1, 33).

 

C'est la déclaration de Quelqu'un à qui le reproche de pécher ne peut être adressé, et qui était le plus doux et le plus humble de tous les hommes. Cette affirmation exprime le fait impressionnant que le soleil dans sa force et les galaxies passeront, ce qui ne sera pas le cas pour Ses paroles. Les soleils mourront et l'univers explosera, mais ce qu'Il a dit ne passera pas. Comment le «vermisseau» qu'est l'homme peut-il se placer au-dessus des paroles de Jésus et penser que l'on peut entrer au ciel sans Lui?! Ceux qui prétendent de telles choses sont convaincus d'erreur par cette sérieuse déclaration de Galates 1, 8-9:

«Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre évangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème.' Nous l'avons dit précédemment, et je le répète à cette heure; si quelqu'un vous annonce un autre évangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème.'» En comparaison, l'Evangile prêché par les apôtres paraît si clair et si évident: «Il n y a de salut en aucun autre (qu'en Jésus-Christ); car i n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés» (Actes 4, 12). Heureux celui qui croit cela et y reste attaché!

N.L.

Nouvelles d'Israël 07-98

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