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Ouverture à Genève du Centre d'information sur les croyances Un Centre intercantonal d'information sur les croyances et les activités des groupements à caractère spirituel, religieux ou ésotérique (CIC) vient de s'ouvrir à Genève. Il a pour mission d'informer, de manière indépendante et neutre, le public, les administrations, les médias sur les doctrines, l'organisation et les activités des communautés religieuses, ainsi que les entreprises qui leur sont liées. CIC, 27, bd. Helvétique, 1207 Genève. Site web: www.cic-info.ch (ProtestInfo/nml) ajouté le 30/9/2002 |
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Le gouvernement suisse en faveur de l'acquittement des personnes qui on aidé les Juifs Le gouvernement suisse est en faveur de la proposition de loi qui annulera les condamnations des personnes qui ont aidé les réfugiés juifs ou non juifs ou qui leur ont accordé un abri pendant la deuxième guerre mondiale. Cela fait des années qe la Suisse hésite à remettre en cause son comportement pendant cette période ; elle avait alors refusé d'accueillir les réfugiés juifs et les renvoyaient en Allemagne pour mourir. Le ministère de la Justice a déclaré que ces condamnations ne pouvaient plus être considérées comme justes. Ces gens qui ont aidé l'ont fait pour des motifs purement altruistes et en sachant pertinemment qu'ils se mettaient en danger. On ne sait pas combien de personnes bénéficieront de cette amnistie. Il est vraisemblable que seulement 5 à 10 sont encore en vie. Le cas le plus célèbre est celui de Paul Grinberg, officier de police du Canton de Saint-Galant qui sauva au moins 3000 Juifs en leur procurant de faux papiers. Il perdit son emploi et occupa jusqu'à la fin de sa vie des emplois temporaires Il fut grâcié en 1995. L'Etat d"israël le proclama "Juste des Nations" en 1971. Il mourut l'année suivante, amer et désespéré par l'attitude de son pays. (Arouts-7) ajouté le 19/12/2002 |
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Erosion certaine du christianisme en Suisse... NDLR: Si l'on regarde la Parole de Dieu, elle nous dit bien que dans les derniers temps va-t'on encore trouver la foi (en notre Seigneur) sur terre ? On le sait et on est averti que l'apostasie se met en place et que les techniques de séductions du malin affluent de partout. 2003 année de la Bible : j'ai entendu (rumeurs pour l'instant) que de nouvelles versions vont sortir avec une mise à jour aux goûts (au pluriel) d'aujourd'hui. Une Louis Second 2003 où le nom de Jésus-Christ est remplacé par Seigneur, résurrection par réveillés, etc. (lisez 1 Jean pour voir l'esprit qu'il y a derrière tout cela). Gardez votre vielle Bible même si elle pert des pages ! Autre problème : nos enfants, nos jeunes ... Nous avons une responsabilité envers eux. Qu'avons-nous fait? L'érosion des religions traditionnelles se poursuit en Suisse Selon le recensement fédéral 2000 - Progressions des nouvelles communautés religieuses - 311.000 musulmans - Tendance à la sécularisation Neuchâtel (AP) Les religions catholique et protestante continuent à perdre du terrain en Suisse. Cette évolution est liée à la progression des nouvelles communautés religieuses mais aussi à une certaine perte de foi: en dix ans, la proportion de personnes sans confession est passée de 7% à 11%, selon le recensement de la population 2000. La population musulmane a doublé dans le même temps. En 2000, 41,8% de la population suisse s'est déclarée catholique et 33% protestante, selon les chiffres publiés jeudi par l'Office fédéral de la statistique (OFS). En dix ans, ces deux communautés religieuses ont respectivement reculé de 3,9% et de 9%, soit une perte de 363.000 fidèles. 311.000 musulmans Dans le même intervalle, le nombre de musulmans a doublé, notamment suite à l'arrivée d'immigrants du Kosovo, de Bosnie de Serbie et de Macédoine. Forte de plus de 311.000 personnes (4,3% de la population), cette communauté religieuse est désormais la troisième de Suisse. Le religion chrétienne-orthodoxe a aussi fortement progressé pour atteindre 132.000 fidèles. Avec les hindous (28.000) et les bouddhistes (21.000), la part des nouvelles religions représentait 7,1% en Suisse en 2000, contre seulement 3,7% en 1990. «Cette évolution est une conséquence des migrations», explique l'OFS. Les nouvelles communautés religieuses sont plus représentées chez les étrangers (28,1%) que chez les Suisses (1,6%). Leurs adeptes sont nettement plus nombreux en Suisse alémanique qu'en Suisse romande et au Tessin. Perte de foi L'érosion des religions traditionnelles s'explique aussi par la sécularisation croissante de la société. En 2000, 11,1% de la population se sont déclarés sans appartenance religieuse, soit 300.000 de plus qu'en 1990. Les personnes sans confession se regroupent essentiellement parmi les 30 à 50 ans. Leur proportion est deux fois plus élevée dans les villes que dans les campagnes et nettement plus importante en Suisse romande qu'en Suisse alémanique, selon l'OFS. C'est à Bâle-Ville qu'elles sont les plus nombreuses (31%), devant Genève (23%) et Neuchâtel (22%). Les cantons catholiques de Suisse centrale et orientale, le Jura, Fribourg et le Valais sont moins touchés par le phénomène. Vieillissement des fidèles Par ailleurs, les Eglises traditionnelles souffrent du vieillissement de la population. Près de 26% des protestants ont plus de 60 ans. Même si l'Eglise catholique s'est rajeunie grâce à l'immigration en provenance d'Europe du Sud, la diminution du nombre d'enfants par famille va accélérer son vieillissement. En revanche, les nouvelles communautés religieuses sont formées de personnes jeunes, de familles qui ont un nombre relativement élevé d'enfants. «Elles ont donc un potentiel de croissance nettement plus élevé que les religions traditionnelles», selon l'OFS. (Edicom.ch) ajouté le 30/1/2003 |
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Lancement de l'Année de la Bible en Suisse, faire front à l'analphabétisme biblique Bien qu'imprimée à 20 millions d'exemplaires chaque année par l'Alliance biblique dans plus de 2000 langues différentes, la culture biblique se perd de façon alarmante. Le constat est dressé par un bibliste, le professeur Jean Zumstein. L'Année de la Bible 2003 qui démarrait à Berne vendredi par une conférence de presse (lire notre article no 386), est l'occasion pour chacun de se réapproprier le savoir biblique, qui a fortement imprégné notre culture, en se gardant toutefois de toute interprétation sectaire et de l'ancrer dans la sphère quotidienne. (Protestinfo/ TopInfo) ajouté le 27/1/2003 |
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Les gouvernements suisses et hollandais épinglés aux Big Brother Awards La société de surveillance se banalise Les Big Brother Awards (BBA), qui récompensent les individus et les organismes s'étant particulièrement illustrés en matière de surveillance et d'atteinte à la vie privée, sont remis dans 11 pays européens et aux Etats-Unis. Alors que les BBA néerlandais viennent d'être décernés, la liste des candidats suisses, désormais close, vient d'être en partie dévoilée. Dans les deux pays, on note une forte représentation des gouvernements, accusés d'attenter, de manière disproportionnée, à la vie privée des citoyens. On retiendra aussi la multiplication des sphères de personnes "sous contrôle" : adolescents, élèves, conjoints, enfants, collaborateurs, clients, détenteurs de téléphones mobiles... plus aucun citoyen ne semble désormais pouvoir échapper à l'oeil inquisiteur des big brothers européens. Le 11 octobre 2003, à Amsterdam, quatre "awards" ont été décernés. Deux d'entre-eux concernent Piet Hans Donner, ministre néerlandais de la justice. Celui-ci a été récompensé pour son projet de loi qui vise à rendre obligatoire, à partir de 14 ans, le port permanent d'un document prouvant son identité. Si ce texte était voté, toute personne qui ne serait pas en mesure de présenter immédiatement un passeport, une carte d'identité ou un permis de conduire en cours de validité aux autorités néérlandaises encourrait une amende de 2250 euros... Deux autres prix ont été attribués lors de la cérémonie hollandaise : l'un d'eux a été décerné aux clients de la société Mariendijk qui, sous de faux prétextes, recueille des informations personnelles auprès des banques et des organismes de sécurité sociale. L'autre est revenu aux services d'immigration et de naturalisation, qui conservent les mails de leurs employés pendant des durées indéterminées. Des poulets pour les Big Brothers Côté suisse, le comité d'organisation a soumis 52 candidatures au jury, sélectionnées sur 80 dossiers. Les BBA helvétiques seront décernés le 1er novembre prochain à Berne. Parmi ces 52 candidats, 16 concourent pour le prix "Etat". Dans cette liste figurent différents corps de police, des représentants locaux du gouvernement ainsi qu'un parti politique, soupçonné d'avoir espionné ses électeurs. Autres candidats bien placés pour recevoir un prix : des entreprises qui vendent des appareils destinés à surveiller conjoints, enfants ou collaborateurs, une école qui a effectué un contrôle "préventif" des mails de ses élèves ou encore un conseiller d'Etat qui souhaite rendre obligatoire l'enregistrement des cartes prépayées de téléphonie mobile... Les malheureux gagnants des BBA suisses recevront un statuette rose pâle, représentant une forme humaine dans laquelle s'insère une autre silhouette humaine. Les gagnants néerlandais, quant à eux, ont subi une double peine : vainqueurs de ces prix que personne ne souhaite recevoir, ils se sont vus remettre d'effrayants poulets au corps étiré, coincé dans une presse, recouverts de peinture dorée. Anne Lindivat Le site des Big brother awards néerlandais: http://www.bigbrotherawards.nl Le site des Big brother awards suisses: http://www.bigbrotherawards.ch Le communiqué annonçant les candidatures suisses: http://www.bigbrotherawards.ch/2003/presse/index.shtml.fr Big brother awards: le flicage a ses trophées (Transfert): http://www.transfert.net/a2604 Big brother awards: les premiers de la classe (Transfert): http://www.transfert.net/a3056 (Transfert.net) ajouté le 16-10-2003 |
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Un pas de plus vers l'apostasie avec la création du Conseil des Eglises Chrétiennes NDLR: Ceci émane d'un tract invitant à un célébration oecuménique. Ce document atteste de la véracité de ce qu'avait dit Dave Hunt dans l'article "Une secte reste une secte", publié par ParoledeVie.org et repris dans nos colonnes le 11 février. Merci à André Rentmeister d'avoir attiré notre attention sur ce point.
Création du Conseil des Eglises chretiennes dans le canton de Vaud. ' la suite des trois célébrations à la Cathedrale de Lausanne en 2000, 2001 et 2002, nous rendons grâces à Dieu qui nous conduit vers une communion toujours plus profonde. ' la gloire du seu1 Dieu, Père, Fi1s et Saint Esprit, le Conseil des Eglises chrétiennes dans le canton de Vaud est constitué. Le Conseil des Eglises est une communauté fraternelle d'Eglises en chemin vers l'unité telle que le Christ la veut. ' la lumière des Ecritures, elles confessent ensemble le Seigneur Jésus-Christ, Dieu et Sauveur, et veulent répondre à la vocation qu'il leur adresse : « Que tous soient un, comme toi, père, tu es en moi et que je suis en toi, qu'ils soient en nous eux aussi, afin que le monde croie que tu m'as envoyé» (Jean 17.21 ). Au travers de ce Conseil, les Eglises membres veulent se donner un espace pour faire croître entre elles la communion fraternelle en confessant la foi apostolique, en priant et célébrant le Christ ressuscité, en témoignant ensemble de l'Evangile, en servant la population tout entière du canton de Vaud et en s'entraidant. Le thème de la célébration « Rencontrer Dieu ensemble : ce trésor, nous le portons dans des vases d'argile » nous centrera sur le mystère de la présence du Christ à découvrir dans nos vies, au milieu de nous. Les Eglises vous invitent à cette célébration où seront signés les statuts du Conseil des Eglises. Placée à la charnière de la Semaine de prière de l'Alliance évangélique et de l± Semaine universelle de prière pour l'unité des chrétiens, cette célébration désire être un témoignage d'unité. Eglises membres du nouveau Conseil des Eglises Chrétiennes Eglise évangélique réformée du canton de Vaud - Eglise catholique romaine - Fédération romande d'Eglises et Ïuvres évangéliques (et Fédération évangélique vaudoise) - Eglise orthodoxe : Patriarcats de Constantinople, de Moscou, de Roumanie et de Serbie - Armée du Salut - Eglise adventiste - Eglise anglicane - Eglise catholique chrétienne - Eglise évangélique luthérienne - Eglise évangélique méthodiste - Eglise presbytérienne d'Ecosse - Eglise orthodoxe copte - Eglise orthodoxe éthiopienne - Fédération des Eglises libres pentecôtisantes (voxdei) ajouté le 24/2/2003 |
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Le sida est entré dans une phase de «banalisation» en Suisse Le sida est entré dans un phase de «banalisation» en Suisse à l'instar de ses voisins européens. C'est l'avis d'experts réunis à Berne à trois jours de la Journée mondiale du sida. Il est par contre toujours plus reconnu dans les pays en développement. Au niveau mondial, le sida est un véritable drame, a déclaré Thomas Zeltner, directeur de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Avec 0,2 % de la population touchée par la maladie, la situation est différente en Suisse, mais il ne faut surtout pas passer sous silence le problème. La pandémie avait atteint un pic au début des années 1990. Les chiffres ont suivi une pente descendante dans les années qui ont suivi, ce qui a conduit à une certaine banalisation de la maladie, entraînant une recrudescence des comportements à risque, ont relevé les experts réunis à Berne. Les statistiques le prouvent. Au total, 244 nouveaux malades du sida - dont 79 femmes - ont ainsi été recencés durant les dix premiers mois de l'année, contre 199 cas déclarés pour l'ensemble de 2002. De janvier à octobre, 623 nouvelles infections par le VIH ont par ailleurs été enregistrées (371 hommes et 252 femmes). Dans certains milieux, la maladie est purement et simplement refoulée, ignorée, a regretté M. Zeltner. De nombreuses personnes sont contaminées lors de rapports sexuels durant des voyages d'affaires. Selon le directeur de l'OFSP, il est difficile d'atteindre ces groupes avec les campagnes de prévention. Mais pas question de baisser les bras: M. Zeltner veut remettre l'ouvrage sur le métier en 2004, notamment au travers des affiches, un moyen d'information qu'il juge très important. Selon le dernier rapport d'ONUSIDA, cinq millions de personnes de plus ont été infectées en 2003 par la maladie, soit 14 000 nouvelles infections par jour dans le monde. (Edicom.ch) ajouté le 29-11-2003 dans Sexualité |
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Israël bradée à Genève... Charles Krauthammer Washington Post - vendredi 28 novembre 2003; Page A41 Ce lundi (1er décembre 2003) sera signé un accord de paix entre Israëliens et Palestiniens. Ce fameux « Accord de Genève » a attiré beaucoup d'attention. La signature elle-même sera sans doute célébrée avec enthousiasme. Des journalistes arrivent du monde entier à l'invitation du gouvernement suisse. Jimmy Carter sera à la tête des dignitaires étrangers. L'ambassade américaine à Berne enverra un observateur. Tout ceci est assez particulier : cet accord sera signé non par des représentants israéliens ou palestiniens, mais par deux personnes qui ne sont dotées d'aucun pouvoir représentatif. Du côté palestinien, le négociateur est l'ancien ministre de l'information Yasser Abed Rabbo qui, au moins d'après ce qu'on en dit, est écouté par Arafat. Toutefois, le côté israélien est mené par Yossi Beilin, un homme politique dont la cote est tellement basse dans son propre pays qu'il n'est même plus député au Parlement. Après avoir contribué à ruiner son parti travailliste, M. Beilin l'a abandonné pour l'extrême gauche, le Meretz, qui a perdu les élections depuis. Ce qui fait de M. Beilin un citoyen ordinaire. Son désaveu et son discrédit s'expliquent : il fut l'idéologue, l'architecte principal derrière la « paix » qui s'est abattue sur Israël en 1993. Ces Accords d'Oslo apportèrent la pire décennie de terreur dans toute l'histoire d'Israël. Le voilà qui recommence. Et le Secrétaire d'Etat Colin Powell écrit une lettre à MM. Beilin et Rabbo pour exprimer qu'il apprécie leur effort. Il va même les rencontrer. Ceci est scandaleux. Israël est une démocratie et cet accord a été négocié au mépris du gouvernement israélien, élu démocratiquement et à forte majorité. Si un citoyen américain allait négocier son propre accord comme celui-ci, il irait en prison selon la loi Logan. Comment cela se fait-il que lorsqu'un Israélien le fait, le secrétaire d'état le félicite ? De plus, cette « paix » est totalement illusoire. Les termes de l'accord s'énoncent comme si Oslo n'avait jamais existé. Le côté palestinien répète les mêmes engagements solennels de reconnaître Israël, de renoncer au terrorisme, de mettre fin aux incitations à la haine anti-israélienne, etc - tout ce qui était promis lors des Accords d'Oslo. Ces promesses sont aujourd'hui des lettres mortes. Les Palestiniens rabâchent ces mots comme si les Israéliens avaient oublié qu'en retour des mêmes promesses dix ans plus tôt, eux, les Israéliens, avaient tenu parole. En effet, Israël avait reconnu l'OLP, l'organisation était ramenée de son exil tunisien et proclamée Autorité Palestinienne, dotée d'une armée et 50 000 fusils et bénéficiaire des milliards de donations internationales. Arafat a mis dans ses poches toutes les concessions d'Israël. Il a transformé son territoire en camp d'entraînement et a lancé une vicieuse guerre de terreur qui a duré maintenant plus de trois ans et qui a tué plus de 1000 Israéliens. Et on va recommencer ! La même foule en délire qui avait applaudi Oslo se tient en chÏur pour applaudir Genève - Jimmy Carter, Sandy Berger, Tom Friedman, toute la clique. Cette fois-ci, la capitulation d'Israël est encore plus à couper le souffle. Cela rendrait les Accords d'Oslo plus rationnels en comparaison. Un Etat Palestinien, évidemment. Démantèlement des installations juives de la Nouvelle Palestine, évidemment. Re-division de Jérusalem, évidemment. Mais cela ne suffit pas. Beilin abandonne l'ultime symbole de l'attachement juif à cette terre, ce qui fait que les Juifs la reconnaissent comme leur, le centre de l'état juif depuis 1000 ans avant la destruction romaine et le sujet de prière dans l'âme juive depuis les 2000 années qui suivirent : le Mont du Temple. Et Beilin ne l'a pas juste abandonné, disons, à une autorité internationale quelconque qui observerait la neutralité. Il l'a donné à la Palestine. Les Juifs s'y rendront avec la permission des Arabes. Non content d'avoir lâché l'âme d'Israël, Beilin lâche aussi le corps. Non seulement il retourne Israël aux frontières de 1967, arbitraires et indéfendables, mais en plus, il le fait sans aucune garantie sérieuse de sécurité. La Palestine promet de n'acquérir que des armes spécifiées dans un annexe, rien de plus. C'est une plaisanterie. Oslo avait les mêmes dispositifs limitant les armements palestiniens et personne n'a prétendu les appliquer. L'an dernier, une cargaison illégale en provenance de l'Iran, le Karine A, a été saisie. Qu'a fait la communauté internationale ? Rien. Aujourd'hui, Israël peut encore exercer un contrôle sur les frontières de la Palestine. Sous Beilin, cela cessera. La Palestine sera libre d'importer autant d'armes fatales qu'il lui plaira. Et qu'en est-il du Retour des Palestiniens ? Les Israéliens, même les plus modérés, insistent que les Palestiniens n'ont pas le droit de noyer Israël avec les réfugiés arabes. Cet accord est plus qu'ambigu. Les pays tiers (entre autres, l'éternellement hostile Syrie et son accolyte le Liban) doivent suggérer exactement combien de Palestiniens doivent retourner en Israël. Le nombre qu'Israël sera obligé d'accepter se basera sur la moyenne arithmétique de ces suggestions. Ceci n'est pas un traité de paix. C'est la lettre d'un suicidé, écrite par un homme, au nom d'un pays qui l'a clairement rejeté politiquement. Qu'il puisse trouver grâce aux yeux des Etats-Unis ou du secrétaire d'état est une disgrâce. (WPost/ Watch.org) ajouté le 4-12-2003 dans Israël |
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