Thomas lui répondit: Mon Seigneur et mon Dieu! Jean 20: 28
Thomas l'incrédule! Thomas
l'homme qui ne voulait pas croire n'importe quoi, qui ne
voulait pas prendre pour du bon argent les paroles de ses
amis, de ses frères dans la foi, de ceux qui, en sa
compagnie, avaient suivi Jésus sur la terre
d'Israël!
Le voilà, ce cher Thomas,
devant le fait accompli: Jésus est réellement
ressuscité!
Non seulement il est là
devant lui en chair et en os, mais en plus, les
pensées de son coeur lui sont
révélées afin de lui démontrer
que, malgré l'absence
physique du Seigneur, il est présent et auditeur
silencieux des conversations
(souvenons nous en pour nous-mêmes afin que ce qui
sort de notre bouche ne nous soit pas rappelé pour
nous faire honte!).
C'est ainsi que l'apôtre est
invité à regarder les plaies du Fils de Dieu,
à mettre sa propre main dans la blessure faite par la
lance d'un soldat romain. Son exigence est exaucée,
il peut faire ce contrôle qui devait lui permettre de
croire.
Les autres
disciples lui dirent donc: Nous avons vu le Seigneur. Mais
il leur dit: Si
je ne vois
dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt dans la marque des
clous, et si je
ne mets ma
main dans son côté, je ne croirai
point.
Jean 20: 25
Jésus le prend au mot et
lui, Thomas l'incrédule, au lieu de
s'exécuter, "s'écroule" devant le Seigneur en
témoignant ouvertement:
Mon Seigneur et
mon Dieu!
Une expression forte, un
témoignage personnel qui laisse deviner sa soumission
à Celui qui a donné sa vie pour le pardon de
ses péchés.
Dans la douceur d'un reproche qui
ne rejette pas le disciple incrédule, le Seigneur
profite alors de l'occasion pour relever la valeur de la
foi.
Il tient à nous encourager,
nous hommes, femmes et enfants de ce 21e siècle dont
la vue veut trop souvent remplacer la foi enfantine que nous
devrions avoir, cette foi dans les paroles de notre
Bien-aimé Sauveur, des paroles qui ne supportent pas
d'être mises au mauvais goût du
jour.
Parce que tu m'as
vu, tu as cru. Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont
cru!
Jean 20: 29
Thomas, certainement confus, a
incliné son coeur devant la majesté divine. Il
l'a fait sans que la joie illumine son attente du revoir,
cette joie que nous devons connaître et qu'ont connue
les autres apôtres lors de la première
rencontre avec le Ressuscité.
Ses doutes lui ont volé le
bonheur de revoir le Seigneur!
Il a manqué l'attente du
Bien-aimé, cette attente que les amoureux connaissent
et qui transforme l'impatience en un désir encore
plus ardent de retrouver l'être
aimé!
Sommes-nous impatients de
déloger? De partir à la rencontre de Celui qui
nous a lavés de nos péchés ou
doutons-nous de sa venue imminente en vivant comme si cette
vérité n'était qu'une
fable?
La rencontre de Thomas avec
Jésus ressuscité lui a fait changer son
langage. Il n'y a pas longtemps il pouvait reconnaître
le Fils du charpentier comme Seigneur, mais pas encore comme SON
Seigneur, comme celui qui
devait avoir l'autorité suprême sur sa vie.
Il pouvait marcher près de
Jésus, recevoir ses enseignements sans bien
comprendre ce qu'il entendait, sans réaliser la
personnalité du Fils de Marie. Il était à côté de
la réalité comme nous pouvons parfois
l'être en sous-estimant l'amour, la sainteté et
la justice de Dieu.
Parce qu'il n'avait pas compris
l'essentiel, il ne se trouva pas avec les autres disciples
qui étaient déjà rassemblés
avant même que Marie de Magdala leur annonce qu'elle
avait vu le Seigneur.
Eux, forts de cette bonne
nouvelle, étaient dans l'attente lorsque Jésus
se manifesta dans la pièce où ils se
trouvaient.
Jésus vint au milieu d'eux
pour honorer la foi qu'ils avaient mise dans le
témoignage de Marie de Magdala, c'est ainsi que de
lui-même, il montra ses blessures afin de se faire
reconnaître!
Ils ont eu les preuves que leur
foi ne demandait pas!
Jésus vint, se
présenta au milieu d'eux, et leur dit: La paix soit
avec vous!
Et quand il eut dit cela, il leur
montra ses mains et son côté. Les disciples
furent dans la joie en voyant le Seigneur. Jean 20: 19-20
Thomas ne connut pas cette joie de
reconnaître Jésus, mais devant les mêmes
preuves, après avoir été "mis au pied
du mur", il se retrouvera quand même dans la chambre
haute, persévérant dans la prière en
compagnie de 120 disciples qui attendaient que se
réalise la promesse qui leur avait été
faite. (Actes 1: 4-14)
Ainsi lorsque Jésus est
reconnu comme Seigneur dans une vie, cette dernière
change de cap, d'orientation et ne peut plus être
conduite comme par le passé.
Il est impossible que celui qui a
accepté Jésus comme Sauveur et SEIGNEUR DE SA
VIE, se conduise comme quelqu'un qui ne le reconnaît
simplement que comme son Sauveur.
Une vie chrétienne qui n'a
pas Jésus comme Seigneur personnel est une vie
bancale qui est un contre-témoignage car:
Comment pourrions-nous admettre que
Jésus soit notre Sauveur et refuser qu'il soit
Seigneur?
Et pourtant il y en a quelques-uns
qui vivent de cette façon, qui acceptent Jésus
comme Sauveur mais qui refusent de mettre en pratique
certains points de sa Parole ou qui émettent des
doutes quant à la pensée de
Christ:
- Le Seigneur a-t-il vraiment
dit...?
C'est ainsi que plusieurs
retournent dans le jardin d'Eden pour prêter attention
aux rumeurs du serpent ancien. Ils agissent ainsi parce que
Dieu n'a pas la place d'honneur dans leur vie!
Ne pas obéir, c'est
désobéir!
Et désobéir, c'est
pécher, c'est commettre un acte de
lèse-majesté qui a des conséquences
catastrophiques y compris pour ceux et celles qui emploient
le nom du Seigneur:
Ceux qui me disent: Seigneur,
Seigneur! n'entreront pas tous dans le royaume des
cieux, mais celui-là
seul qui fait la volonté de mon Père qui est
dans les cieux. Matthieu 7: 21
Ajoutons encore que d'autres
veulent bien reconnaître la seigneurie de Christ, mais
une seigneurie qui ne les touche pas de près parce
qu'ils ne sont pas encore véritablement
"naturalisés" comme chrétiens, qu'ils ne se
sont pas donnés entièrement à Christ,
qu'ils n'ont pas franchi la frontière qui
sépare le royaume de Dieu de celui du
monde.
Personnellement je reconnais que M. Bush est le président des États-Unis. En quelque sorte il est, à sa façon, le seigneur des U.S.A.!
Je le reconnais! Et pourtant il n'est pas mon président, il n'est pas le seigneur du pays où je demeure, raison pour laquelle, en dehors de mes considérations respectueuses, je ne lui accorde aucune autorité sur ma vie de citoyen.
Les lois de son pays ne seront valables pour moi qu'à partir du moment où j'entrerai dans son "royaume" (que je sois naturalisé ou non!) et c'est seulement à ce moment-là que je serai tenu d'obéir à "ses commandements" même s'ils sont contraires à ceux d'où je viens!
Ainsi, de la même façon,
Jésus peut aussi être reconnu comme Seigneur
par de nombreuses personnes, même par des
chrétiens, des enfants de Dieu, mais sans pour autant être Seigneur de
leur vie!
Raison pour laquelle il y a des
personnes qui disent avoir accepté Jésus comme
Sauveur mais qui vivent dans le monde et presque comme le
monde, tout cela: PARCE QU'ELLES NE VEULENT PAS QUE
JÉSUS SOIT LEUR SEIGNEUR!
Elles veulent bien
bénéficier du "droit d'asile", mais refusent
d'abandonner ce qui les a fait fuir leur ancien
monde.
Si, en tant que chrétien,
j'appartiens au royaume de Dieu, si par la foi j'ai
accepté le salut qui m'a été
présenté, je suis tenu d'être sous la
douce domination du Seigneur de ce royaume, d'obéir
à SES lois, à SA Parole qui nous a
été donnée pour éclairer notre
chemin.
N'oublions jamais que:
LA PAROLE DE DIEU NE FAIT
SOUFFRIR QUE QUAND ON NE VEUT PAS LUI
OBÉIR!
C'est vrai, l'autorité
divine peut me déranger, je le reconnais!
Elle peut même m'agacer,
mais je dois avouer qu'elle m'est
"désagréable" uniquement dans les moments
où je veux en faire à ma tête, dans les
moments où je résiste, où je
préfère ma volonté à la
sienne!
Qui n'a pas connu ces instants
où, par faiblesse, on s'évade du royaume de
Dieu en suivant ses propres pensées?
Fort heureusement l'amour de Dieu
nous poursuit afin de nous inciter à revenir à
de bonnes dispositions, car il sait si nous avons le
désir ou non de marcher dans ses voies ou si au
contraire nous voulons résister à son
autorité.
"Seigneur, TU SAIS que je
veux marcher dans TES voies et que je compte sur TA
grâce pour aller de l'avant, pour me soutenir quand je
ne peux plus avancer. Je veux,
même quand je ne peux plus, et TOI TU PEUX
TOUT lorsque je veux te laisser faire!"
Je frissonne à la
pensée de savoir que quelques-uns qui auront
été en bénédiction pour d'autres
seront rejetés en dépit des oeuvres qu'ils
auront accomplies (des oeuvres qui peuvent être
supérieures à celles que nous pouvons faire),
rejetés tout simplement pour avoir refusé la
domination de Dieu, l'autorité de la Parole de Dieu
dans leur vie!
Ils auront
préféré en faire à leur
tête plutôt que de marcher à la suite du
Seigneur Jésus qui nous montra l'exemple de la
soumission:
Puis, ayant fait
quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria
ainsi: Mon Père, s'il est possible, que cette coupe
s'éloigne de moi! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce
que tu veux.
Mathieu 26: 39
Jésus mon Sauveur? Oui! -
Jésus Seigneur? Oui!
Jésus MON Seigneur,
celui à qui je donne le droit de régner sur ma
vie?... OUI!
Que nous puisions tous dire ce
dernier "oui" qui authentifiera notre foi en Dieu et qui
nous évitera d'entendre :
© J-M Ravé 10 janvier 2004
CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse