Qu'ai-je besoin de l'encens qui
vient de Séba, Du roseau aromatique d'un pays
lointain? Jérémie 6: 20
Je hais, je méprise vos fêtes, Je ne puis
sentir vos assemblées. Amos 5: 21
Je vous recevrai comme un
parfum d'une agréable odeur, quand je vous aurai fait
sortir du milieu des peuples, et rassemblés des pays où
vous êtes dispersés; et je serai
sanctifié par vous aux yeux des nations. Ezéchiel 20: 41
Quoique ces textes de l’Ancien Testament ne nous
parlent pas de la nativité, ils décrivent fort
bien l’esprit de ce mois de décembre où
la fièvre de Noël s’est emparée des
commerçants qui espèrent tirer profit au
maximum de cet événement qui changea la face
de l’humanité. Goût du lucre et
festivités mondaines utilisant le nom de Dieu
n’ont jamais été approuvés du
Seigneur!
Une fête qui, loin d’unir dans l’amour,
creuse un fossé entre les bien nantis qui vont
festoyer à outrance et ceux qui connaissent la
faim!
Une fête que certains ont changé en
“fête de famille” afin de cacher
l’image d’un Christ dont on ne veut plus; une
fête de famille dont un grand nombre ne sait plus trop
ce que veut dire ce mot tant les coeurs sont
déchirés et les foyers
décomposés.
Pourtant, dans nos pays dits
“christianisés” il n’y a pas de lieu
où un symbole ne puisse nous rappeler
l’époque dans laquelle nous vivons, des symboles
qui peuvent interpeller les âmes en recherche de
pardon et de paix.
Ainsi foi et paganisme sont là au service de Dieu ou
de Mamon, pour rendre grâce au Créateur ou pour
la satisfaction de la chair et des sens!
Au travers de toute cette cacophonie de chants
chrétiens chantés par le monde et de chants
païens entonnés par certains enfants de Dieu, au
travers de cette abondance d’artifices qui sont
censés nous rappeler que le Fils de Dieu est venu
dans la simplicité et le dénuement, il est
bien difficile d’entendre le murmure de Dieu qui veut
encore parler d’amour, de cet amour qui le poussa
à offrir Jésus-Christ sur la Croix pour le
pardon de nos péchés.
Dieu peut-il aimer cette débauche où se
mêlent tant d’ingrédients?
Y a-t-il une autre fête, en dehors de
Pâques, où les ténèbres ont
réussi à diminuer l’intensité de
la gloire de Dieu à tel point que l’homme, en
célébrant ces commémorations, en a
oublié la signification réelle?
Les enfants d’aujourd’hui ne voient plus
qu’un Saint Nicolas ou un Père Noël qui les
invite à venir à eux plutôt
qu’à les pousser dans les bras de Christ. Ces
“ersatz” d’amour et de fausse tendresse ont
volé la place du Roi des rois.
Combien ces paroles d’Amos: “Je hais, je méprise vos
fêtes...” parlent encore aux
fidèles qui savent séparer l’or des
scories, faire la différence entre ce qui est
précieux et ce qui est vil (Jérémie 15:
19).
Quelle vigilance ne faut-il pas avoir afin de ne pas
tomber sous le charme des accents de Noëls
paganisés qui font des clins d’oeil jusque dans
les classes de nos enfants qui sont invités à
partager une fête sans Dieu: laïcité
oblige!
Souvenez-vous du joueur de flûte d’Hamelin
qui, s’il sut débarrasser un village de ses rats
au moyen d’une musique ensorcelante, sut aussi, par
vengeance, séduire tous les enfants, afin de les
éloigner à jamais de leurs parents.
Si nous n’y prenons pas garde, nos filles et nos
garçons pourraient bien à leur tour tomber
sous le charme, ô combien féerique, de
festivités qui les éloigneraient de la saine
doctrine de l’Évangile. Combien d’enfants
et d’adultes se laissent aujourd’hui mener par le
bout du nez pour aller dans le sens de la majorité
sans s’inquiéter si la direction est bonne
où non?
Tels les moutons de Panurge, ils vont en courant et en
bêlant vers le “grand précipice”
d’où ils ne pourront plus jamais
s’échapper.
... large est la porte, spacieux est le chemin qui
mènent à la perdition, et il y en a beaucoup
qui entrent par là. Matthieu 7: 13
Si nous voulons vivre une vie chrétienne saine
nous n’avons pas besoin d’ajouter des aromates
étrangers pour donner plus de goût aux
événements que la Bible nous
décrit.
Nous n’avons pas besoin d’ajouter le folklore
païen pour parler d’une naissance qui nous permit
de naître de nouveau, pas besoin de rendre plus
attractives les scènes de la Parole de Dieu que nous
utilisons aux périodes adéquates pour semer la
Bonne Nouvelle dans des coeurs de plus en plus
imperméables à l’Évangile.
Il est vrai que la naissance de notre bien-aimé
Sauveur ne peut pas nous laisser indifférents tout
comme elle n’a pas laissé indifférents
les anges dans le ciel:
... soudain il se joignit à
l'ange une multitude de l'armée céleste,
louant Dieu et disant:
Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et
paix sur la terre parmi les hommes qu'il agrée!
Luc 2: 13-14
Nous ne pouvons bénéficier de cette
naissance, y attacher l’importance qui convient que
si les anges se sont aussi réjouis de
l’entrée de Jésus dans notre
coeur; ce coeur que nous lui aurions donné
librement en toute connaissance de cause!
De même, je vous le dis, il y a
de la joie devant les anges de Dieu pour un seul
pécheur qui se repent. Luc 15: 10
La joie dans le ciel s’est manifestée en premier
lieu parce qu’un Sauveur a été
donné aux hommes perdus et séparés de
Dieu à cause de leurs péchés.
Les anges ont éclaté d’allégresse
en voyant cette oeuvre inouïe du Créateur qui
allait détruire les oeuvres de Satan par le biais de
celui qui abandonnait la gloire du ciel pour venir
s’habiller d’une chair semblable à la
nôtre, naissant comme le rejeton du plus
misérable des hommes!
Quel bonheur de savoir que le Fils de Dieu s’est fait
aussi petit que le sans-abri, que celui que l’on
rejette à cause de sa pauvreté! Ainsi la
misère du plus misérable n’est pas une
gêne pour que le Fils de Dieu s’approche de lui
à son appel: il le comprend!
Cette même joie se manifeste encore aujourd’hui,
cette joie angélique, non pas lorsque les hommes
fêtent Noël, mais chaque fois que Jésus,
oui toujours lui, chaque fois qu’il entre dans un coeur
pour en faire sa demeure.
Les anges ont-ils déjà eu l’occasion
de se réjouir à ton sujet?
C’est-à-dire es-tu ce pécheur, cette
pécheresse qui s’est déjà repenti
de son péché?
Si ce n’est pas le cas, le Noël que tu passeras ne
saurait réjouir le coeur de Dieu car tu ne
t’attacheras qu’à la tradition des hommes,
une tradition saupoudrée d’un christianisme
édulcoré qui ne saurait te donner le bon
goût, la bonne saveur de la Parole de Dieu, une
tradition qui te conduira dans un mauvais chemin et qui te
fera passer à côté de l’essentiel:
le salut de ton âme!
Oui, nous pouvons nous réjouir de la venue de
Jésus sur cette terre, et plus encore nous
réjouir que cette venue n’a pas
été vaine pour nous si nous avons reconnu
en LUI l’auteur exclusif de notre salut!
En dehors du pardon et de la grâce reçue,
comment pourrions-nous nous réjouir de la naissance
de Jésus?
Si nous vivons loin de lui, ce Noël sera pour nous un
acte d’accusation supplémentaire sur lequel
seront déjà inscrits tous ces Noëls que
nous avons célébrés dans l’air
vicié qui nous entourait, des Noëls où
résonnaient encore les appels de Dieu pour inviter le
monde à la repentance!
Par contre, si nous avons connu la grâce et le pardon
divin et si nous vivons encore dans la présence de
Dieu au travers d’une vie que nous lui avons
donnée, comment pourrions-nous prendre tous les
artifices du monde pour faire de Noël une fête
païenne qui durera l’instant d’un jour ou
deux?
Comment pourrions-nous prendre tous ces symboles que bien
des commerçants mettent à notre disposition
pour éclairer ce jour alors que nous avons la
lumière de Christ en nous, alors que nous sommes la
lumière du monde?
Notre façon de vivre sera-t-elle lumière ou
ténèbres? Le monde verra-t-il que nous sommes
différents par notre façon de nous tenir?
Serait-ce en vain que Dieu nous a fait sortir du milieu des
peuples pour faire de nous le peuple des rachetés
chargé de glorifier son nom?
Je vous recevrai comme un parfum
d'une agréable odeur, quand je vous aurai fait sortir
du milieu des peuples, et
rassemblés des pays où vous êtes
dispersés; et je serai sanctifié par vous aux
yeux des nations. Ezéchiel 20: 41
Sommes-nous la bonne odeur de Christ maintenant que
nous avons été sauvés de notre vaine
manière de vivre, que Dieu nous à fait
sortir du monde, ou vivons-nous (exceptionnellement) ce
jour de Noël un peu comme les païens afin de
profiter aussi d’un folklore orchestré par le
prince des ténèbres?
Satan sait en mettre plein la vue, il sait faire tourner les
têtes, toucher la fibre sentimentale afin que les
coeurs soient émus au travers d’un Noël qui
n’annonce pas le salut en Jésus-Christ mais qui,
au travers, de contes et de fables, donne un charme à
cette fête.
Et c’est vrai que c’est beau, qu’il y a de
belles images dans ces Noëls païens, dans ces
célébrations religieuses où
s’affichent certains grands de ce monde qui
n’appartiennent même pas à la foi
chrétienne!
C’est tellement beau que l’on pourrait croire que
le monde à fait mieux que Dieu pour présenter
un événement qui sait toucher les âmes
sensibles au décorum! Ces âmes qui s’en
retourneront aussi tristes qu’avant la fête et
aussi perdues que si Noël n’avait jamais
existé!
Mais, en ces jours particuliers où les
échanges de cadeaux n’apportent pas toujours la
joie, où ils deviennent un casse-tête, ...
... Je veux penser au cadeau du Seigneur, à ce
Jésus venu pour mourir sur la croix afin que ma
dette, ma culpabilité vis-à-vis de Dieu soient
effacées pour que je devienne son enfant
bien-aimé!
Et si je veux me souvenir...! Quel triste mot qui
laisserait entrevoir que pendant un temps, pendant presque
une année entière j’aurais pu oublier mon
Sauveur, j’aurais pu le ranger dans un carton à
chaussures avec les guirlandes fanées et le
dépoussiérer pour la commémoration de
Noël!
Et si je veux marquer le souvenir de sa naissance
terrestre, considérer cette date comme un
anniversaire, alors pourquoi n’agirais-je pas comme il
le convient pour un tel événement?
Pourquoi ne lui offrirai-je pas des “cadeaux” au
lieu de faire comme les païens
“christianisés” qui se font des
présents les uns aux autres sans rien offrir à
Dieu?
Oui, nous avons le privilège, en ces temps
particuliers qui sont difficiles à vivre pour les
malheureux, nous avons la possibilité, non pas de
jouer au Père Noël, mais d’être la
main de Dieu apportant un peu de baume sur les
blessés de ce monde, un peu d’amour fraternel
à nos frères et soeurs dans la foi qui vivent
dans le dénuement.
Considérons les sommes qui vont être
dépensées pour suivre les traditions du monde
dans lesquelles nous sommes plus ou moins
embarqués!
Dieu a mis dans nos mains, à nous qui vivons dans des
pays où les poubelles garnies seraient
déjà un cadeau inestimable pour ceux du
Tiers-monde, Dieu a mis dans nos mains suffisamment pour que
nous ayons la possibilité de faire du bien... si
nous avons de la bonne volonté!
Celui qui a pitié du pauvre
prête à l'Éternel, Qui lui rendra selon son oeuvre.
Proverbes 19: 17
Celui qui donne au pauvre n'éprouve pas la disette,
Mais celui qui ferme les yeux est chargé de
malédictions. Proverbes 28: 27
Certains diront peut-être que leur possibilité
de donner est si faible, que ce serait se moquer de Dieu que
d’offrir une si petite obole!
Et la pite de la veuve! Une fortune aux yeux de
Jésus!
Une offrande telle que le Seigneur a jugé digne
d’en inscrire le montant dans sa Parole, de la
même façon qu’il a pu inscrire les dons
impressionnants qui ont été faits lors de la
construction du temple ou de sa dédicace!
Il y a des frères, dans certains pays
défavorisés qui ont besoin de soutien, des
frères qui ont un porte-parole qui nous dit:
... j'ai eu faim, et vous ne m'avez
pas donné à manger; j'ai eu soif, et vous ne
m'avez pas donné à boire... Matthieu 25: 42
Si quelqu'un possède les biens du monde, et que,
voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses
entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui?
1 Jean 3: 17
En ce temps de l’Avent fixé par une
Église apostate, une Église qui a
mêlé tradition humaine, paganisme et Saintes
Écritures, nous sommes conduits à marquer
d’une façon ou d’une autre cette
période festive.
Que l’on y prête attention ou non
(Romains 14: 5), ce qui est bien difficile en
raison de notre environnement, sachons que le plus beau
Noël dans notre vie a été celui où
Jésus est né dans notre coeur.
C’est à cause de cet
événement-là que nous pouvons penser
à ceux qui n’ont pas le bien-être
terrestre que nous avons.
La multiplication des pains ne peut se faire
qu’à condition de mettre entre les mains du
Seigneur ce qu’il nous a lui-même
donné!
Nos euros, nos dollars ou nos francs suisses, même en
petite quantité, se trouvent multipliés en
passant les frontières de certains pays. C’est
ainsi qu’une petite offrande peut se
“convertir” et devenir le salaire d’un mois
pour certains.
Vous avez toujours les pauvres avec
vous, et vous pouvez leur faire du bien quand vous voulez...
Marc 14: 7
Si Noël est une des occasions de faire du bien, le
Seigneur Jésus nous rappelle que cette
possibilité nous est donnée chaque fois que
nous le voulons.
Loin d’un monde qui va s’enivrer dans une
fête où Dieu sera absent (même si
l’on parle de lui), nous pouvons vivre cette
période dans la reconnaissance sans pour autant
participer aux oeuvres malsaines qui entourent cette
commémoration et sans utiliser les aromates ou
parfums étrangers pour relever la saveur de cette
fête.
C'est une parole certaine et
entièrement digne d'être reçue, que
Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les
pécheurs...
1 Timothée 1: 15
© J-M Ravé 6 décembre 2003
- CP 474 - 2300
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