Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Mon Noël avec ou sans Jésus?

Une simple affaire d’aromates et de parfums étrangers

Qu'ai-je besoin de l'encens qui vient de Séba, Du roseau aromatique d'un pays lointain? Jérémie 6: 20

Je hais, je méprise vos fêtes, Je ne puis sentir vos assemblées.
Amos 5: 21

Je vous recevrai comme un parfum d'une agréable odeur, quand je vous aurai fait sortir du milieu des peuples, et rassemblés des pays où vous êtes dispersés; et je serai sanctifié par vous aux yeux des nations. Ezéchiel 20: 41


Quoique ces textes de l’Ancien Testament ne nous parlent pas de la nativité, ils décrivent fort bien l’esprit de ce mois de décembre où la fièvre de Noël s’est emparée des commerçants qui espèrent tirer profit au maximum de cet événement qui changea la face de l’humanité. Goût du lucre et festivités mondaines utilisant le nom de Dieu n’ont jamais été approuvés du Seigneur!

Une fête qui, loin d’unir dans l’amour, creuse un fossé entre les bien nantis qui vont festoyer à outrance et ceux qui connaissent la faim!
Une fête que certains ont changé en “fête de famille” afin de cacher l’image d’un Christ dont on ne veut plus; une fête de famille dont un grand nombre ne sait plus trop ce que veut dire ce mot tant les coeurs sont déchirés et les foyers décomposés.

Pourtant, dans nos pays dits “christianisés” il n’y a pas de lieu où un symbole ne puisse nous rappeler l’époque dans laquelle nous vivons, des symboles qui peuvent interpeller les âmes en recherche de pardon et de paix.
Ainsi foi et paganisme sont là au service de Dieu ou de Mamon, pour rendre grâce au Créateur ou pour la satisfaction de la chair et des sens!
Au travers de toute cette cacophonie de chants chrétiens chantés par le monde et de chants païens entonnés par certains enfants de Dieu, au travers de cette abondance d’artifices qui sont censés nous rappeler que le Fils de Dieu est venu dans la simplicité et le dénuement, il est bien difficile d’entendre le murmure de Dieu qui veut encore parler d’amour, de cet amour qui le poussa à offrir Jésus-Christ sur la Croix pour le pardon de nos péchés.

Dieu peut-il aimer cette débauche où se mêlent tant d’ingrédients?

Y a-t-il une autre fête, en dehors de Pâques, où les ténèbres ont réussi à diminuer l’intensité de la gloire de Dieu à tel point que l’homme, en célébrant ces commémorations, en a oublié la signification réelle?
Les enfants d’aujourd’hui ne voient plus qu’un Saint Nicolas ou un Père Noël qui les invite à venir à eux plutôt qu’à les pousser dans les bras de Christ. Ces “ersatz” d’amour et de fausse tendresse ont volé la place du Roi des rois.

Combien ces paroles d’Amos: “Je hais, je méprise vos fêtes...” parlent encore aux fidèles qui savent séparer l’or des scories, faire la différence entre ce qui est précieux et ce qui est vil (Jérémie 15: 19).
Quelle vigilance ne faut-il pas avoir afin de ne pas tomber sous le charme des accents de Noëls paganisés qui font des clins d’oeil jusque dans les classes de nos enfants qui sont invités à partager une fête sans Dieu: laïcité oblige!

Souvenez-vous du joueur de flûte d’Hamelin qui, s’il sut débarrasser un village de ses rats au moyen d’une musique ensorcelante, sut aussi, par vengeance, séduire tous les enfants, afin de les éloigner à jamais de leurs parents.

Si nous n’y prenons pas garde, nos filles et nos garçons pourraient bien à leur tour tomber sous le charme, ô combien féerique, de festivités qui les éloigneraient de la saine doctrine de l’Évangile. Combien d’enfants et d’adultes se laissent aujourd’hui mener par le bout du nez pour aller dans le sens de la majorité sans s’inquiéter si la direction est bonne où non?
Tels les moutons de Panurge, ils vont en courant et en bêlant vers le “grand précipice” d’où ils ne pourront plus jamais s’échapper.

... large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là.
Matthieu 7: 13

Si nous voulons vivre une vie chrétienne saine nous n’avons pas besoin d’ajouter des aromates étrangers pour donner plus de goût aux événements que la Bible nous décrit.

Nous n’avons pas besoin d’ajouter le folklore païen pour parler d’une naissance qui nous permit de naître de nouveau, pas besoin de rendre plus attractives les scènes de la Parole de Dieu que nous utilisons aux périodes adéquates pour semer la Bonne Nouvelle dans des coeurs de plus en plus imperméables à l’Évangile.

Il est vrai que la naissance de notre bien-aimé Sauveur ne peut pas nous laisser indifférents tout comme elle n’a pas laissé indifférents les anges dans le ciel:

... soudain il se joignit à l'ange une multitude de l'armée céleste, louant Dieu et disant:
Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu'il agrée!
Luc 2: 13-14

Nous ne pouvons bénéficier de cette naissance, y attacher l’importance qui convient que si les anges se sont aussi réjouis de l’entrée de Jésus dans notre coeur; ce coeur que nous lui aurions donné librement en toute connaissance de cause!

De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent. Luc 15: 10

La joie dans le ciel s’est manifestée en premier lieu parce qu’un Sauveur a été donné aux hommes perdus et séparés de Dieu à cause de leurs péchés.
Les anges ont éclaté d’allégresse en voyant cette oeuvre inouïe du Créateur qui allait détruire les oeuvres de Satan par le biais de celui qui abandonnait la gloire du ciel pour venir s’habiller d’une chair semblable à la nôtre, naissant comme le rejeton du plus misérable des hommes!
Quel bonheur de savoir que le Fils de Dieu s’est fait aussi petit que le sans-abri, que celui que l’on rejette à cause de sa pauvreté! Ainsi la misère du plus misérable n’est pas une gêne pour que le Fils de Dieu s’approche de lui à son appel: il le comprend!

Cette même joie se manifeste encore aujourd’hui, cette joie angélique, non pas lorsque les hommes fêtent Noël, mais chaque fois que Jésus, oui toujours lui, chaque fois qu’il entre dans un coeur pour en faire sa demeure.

Les anges ont-ils déjà eu l’occasion de se réjouir à ton sujet? C’est-à-dire es-tu ce pécheur, cette pécheresse qui s’est déjà repenti de son péché?
Si ce n’est pas le cas, le Noël que tu passeras ne saurait réjouir le coeur de Dieu car tu ne t’attacheras qu’à la tradition des hommes, une tradition saupoudrée d’un christianisme édulcoré qui ne saurait te donner le bon goût, la bonne saveur de la Parole de Dieu, une tradition qui te conduira dans un mauvais chemin et qui te fera passer à côté de l’essentiel: le salut de ton âme!

Oui, nous pouvons nous réjouir de la venue de Jésus sur cette terre, et plus encore nous réjouir que cette venue n’a pas été vaine pour nous si nous avons reconnu en LUI l’auteur exclusif de notre salut!

En dehors du pardon et de la grâce reçue, comment pourrions-nous nous réjouir de la naissance de Jésus?
Si nous vivons loin de lui, ce Noël sera pour nous un acte d’accusation supplémentaire sur lequel seront déjà inscrits tous ces Noëls que nous avons célébrés dans l’air vicié qui nous entourait, des Noëls où résonnaient encore les appels de Dieu pour inviter le monde à la repentance!

Par contre, si nous avons connu la grâce et le pardon divin et si nous vivons encore dans la présence de Dieu au travers d’une vie que nous lui avons donnée, comment pourrions-nous prendre tous les artifices du monde pour faire de Noël une fête païenne qui durera l’instant d’un jour ou deux?
Comment pourrions-nous prendre tous ces symboles que bien des commerçants mettent à notre disposition pour éclairer ce jour alors que nous avons la lumière de Christ en nous, alors que nous sommes la lumière du monde?

Notre façon de vivre sera-t-elle lumière ou ténèbres? Le monde verra-t-il que nous sommes différents par notre façon de nous tenir? Serait-ce en vain que Dieu nous a fait sortir du milieu des peuples pour faire de nous le peuple des rachetés chargé de glorifier son nom?

Je vous recevrai comme un parfum d'une agréable odeur, quand je vous aurai fait sortir du milieu des peuples, et rassemblés des pays où vous êtes dispersés; et je serai sanctifié par vous aux yeux des nations. Ezéchiel 20: 41

Sommes-nous la bonne odeur de Christ maintenant que nous avons été sauvés de notre vaine manière de vivre, que Dieu nous à fait sortir du monde, ou vivons-nous (exceptionnellement) ce jour de Noël un peu comme les païens afin de profiter aussi d’un folklore orchestré par le prince des ténèbres?
Satan sait en mettre plein la vue, il sait faire tourner les têtes, toucher la fibre sentimentale afin que les coeurs soient émus au travers d’un Noël qui n’annonce pas le salut en Jésus-Christ mais qui, au travers, de contes et de fables, donne un charme à cette fête.

Et c’est vrai que c’est beau, qu’il y a de belles images dans ces Noëls païens, dans ces célébrations religieuses où s’affichent certains grands de ce monde qui n’appartiennent même pas à la foi chrétienne!
C’est tellement beau que l’on pourrait croire que le monde à fait mieux que Dieu pour présenter un événement qui sait toucher les âmes sensibles au décorum! Ces âmes qui s’en retourneront aussi tristes qu’avant la fête et aussi perdues que si Noël n’avait jamais existé!

Mais, en ces jours particuliers où les échanges de cadeaux n’apportent pas toujours la joie, où ils deviennent un casse-tête, ...

... Je veux penser au cadeau du Seigneur, à ce Jésus venu pour mourir sur la croix afin que ma dette, ma culpabilité vis-à-vis de Dieu soient effacées pour que je devienne son enfant bien-aimé!
Et si je veux me souvenir...! Quel triste mot qui laisserait entrevoir que pendant un temps, pendant presque une année entière j’aurais pu oublier mon Sauveur, j’aurais pu le ranger dans un carton à chaussures avec les guirlandes fanées et le dépoussiérer pour la commémoration de Noël!

Et si je veux marquer le souvenir de sa naissance terrestre, considérer cette date comme un anniversaire, alors pourquoi n’agirais-je pas comme il le convient pour un tel événement?
Pourquoi ne lui offrirai-je pas des “cadeaux” au lieu de faire comme les païens “christianisés” qui se font des présents les uns aux autres sans rien offrir à Dieu?

Oui, nous avons le privilège, en ces temps particuliers qui sont difficiles à vivre pour les malheureux, nous avons la possibilité, non pas de jouer au Père Noël, mais d’être la main de Dieu apportant un peu de baume sur les blessés de ce monde, un peu d’amour fraternel à nos frères et soeurs dans la foi qui vivent dans le dénuement.

Considérons les sommes qui vont être dépensées pour suivre les traditions du monde dans lesquelles nous sommes plus ou moins embarqués!
Dieu a mis dans nos mains, à nous qui vivons dans des pays où les poubelles garnies seraient déjà un cadeau inestimable pour ceux du Tiers-monde, Dieu a mis dans nos mains suffisamment pour que nous ayons la possibilité de faire du bien... si nous avons de la bonne volonté!

Celui qui a pitié du pauvre prête à l'Éternel, Qui lui rendra selon son oeuvre. Proverbes 19: 17

Celui qui donne au pauvre n'éprouve pas la disette, Mais celui qui ferme les yeux est chargé de malédictions.
Proverbes 28: 27

Certains diront peut-être que leur possibilité de donner est si faible, que ce serait se moquer de Dieu que d’offrir une si petite obole!
Et la pite de la veuve! Une fortune aux yeux de Jésus!
Une offrande telle que le Seigneur a jugé digne d’en inscrire le montant dans sa Parole, de la même façon qu’il a pu inscrire les dons impressionnants qui ont été faits lors de la construction du temple ou de sa dédicace!
Il y a des frères, dans certains pays défavorisés qui ont besoin de soutien, des frères qui ont un porte-parole qui nous dit:

... j'ai eu faim, et vous ne m'avez pas donné à manger; j'ai eu soif, et vous ne m'avez pas donné à boire... Matthieu 25: 42

Si quelqu'un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui?
1 Jean 3: 17

En ce temps de l’Avent fixé par une Église apostate, une Église qui a mêlé tradition humaine, paganisme et Saintes Écritures, nous sommes conduits à marquer d’une façon ou d’une autre cette période festive.
Que l’on y prête attention ou non (Romains 14: 5), ce qui est bien difficile en raison de notre environnement, sachons que le plus beau Noël dans notre vie a été celui où Jésus est né dans notre coeur.
C’est à cause de cet événement-là que nous pouvons penser à ceux qui n’ont pas le bien-être terrestre que nous avons.

La multiplication des pains ne peut se faire qu’à condition de mettre entre les mains du Seigneur ce qu’il nous a lui-même donné!

Nos euros, nos dollars ou nos francs suisses, même en petite quantité, se trouvent multipliés en passant les frontières de certains pays. C’est ainsi qu’une petite offrande peut se “convertir” et devenir le salaire d’un mois pour certains.

Vous avez toujours les pauvres avec vous, et vous pouvez leur faire du bien quand vous voulez... Marc 14: 7

Si Noël est une des occasions de faire du bien, le Seigneur Jésus nous rappelle que cette possibilité nous est donnée chaque fois que nous le voulons.
Loin d’un monde qui va s’enivrer dans une fête où Dieu sera absent (même si l’on parle de lui), nous pouvons vivre cette période dans la reconnaissance sans pour autant participer aux oeuvres malsaines qui entourent cette commémoration et sans utiliser les aromates ou parfums étrangers pour relever la saveur de cette fête.

C'est une parole certaine et entièrement digne d'être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs... 1 Timothée 1: 15

Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. Jean 1: 29

 

© J-M Ravé 6 décembre 2003

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