Fallait-il qu'il aime
la Parole de Dieu l'auteur du plus long psaume de
la Bible, lui qui tout au long de ces 176 versets
fait l'éloge des commandements, des
ordonnances, des lois, des préceptes
divins !
Pourquoi le Seigneur
l'a-t-il donc poussé à redire, de
différentes façons, l'importance
qu'il y a à suivre les enseignements
divins ?
N'avons-nous pas
quelque chose à apprendre au travers de
cette insistance à communiquer à
l'homme la parfaite volonté de Dieu ?
Ces répétitions ne sont-elles pas
exagérées ? Non ! nous dit
l'apôtre Paul.
Je
(Paul) ne me lasse point de
vous écrire les mêmes choses, et
pour
vous cela est salutaire. Philippiens 3: 1 (v. L. S)
... c'est
votre sûreté, que je vous
écrive les mêmes choses. (v. D.
M)
176 versets pour nous faire comprendre : "
que
l'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de
toute parole qui sort de la bouche de
Dieu". (Deutéronome 8:3 ; Matthieu
et Luc 4: 4)
176 versets et nous
n'avons peut-être pas encore
compris !
Et dire que, pour certains, nous pouvons passer
pour des casse-pieds (je peux passer pour un
casse-pieds) à force d'insister sur le seul
point sensible qui est mis en avant dans
l'Écriture, le
seul point qui agace l'homme épris de
liberté, d'une
liberté qui lui interdit de se soumettre
à la volonté du Père
céleste : L'OBÉISSANCE !
Avons-nous l'ardent désir de suivre ce que
dit Dieu ?
L'ardent désir de mettre SA Parole au dessus
de tout, y compris de nos propres aspirations, ou
sommes-nous liés par des habitudes, des
réflexions qui font que ce psaume 119, en
raison de ses multiples répétitions,
est la portion des Écritures sur laquelle
nous passons sans nous arrêter de crainte
d'être
interpellés ?
Plaise à Dieu que mon coeur ait toujours
l'ardent désir de suivre le Seigneur et de
mettre en pratique ce qu'il m'enseigne afin
qu'à mon tour je puisse dire :
Fais du bien à ton serviteur pour que je
vive... Psaume 119: 17 (v. L. S)
En entrant dans cette troisième section du
psaume 119, deux pensées fortes ressortent
de cette première partie du verset 17, une
partie que plusieurs d'entre nous tiennent à
s'approprier.
La première est
le souhait, le désir ardent que Dieu nous
fasse du bien.
Combien de prières ne lui sont-elles pas
adressées dans ce sens lorsque
l'adversité ou l'épreuve nous masque
les bontés de Dieu ou que certaines
difficultés freinent notre marche ou, plus
simplement, parce que nous avons envie de
connaître SA volonté?
Ô
Éternel, souviens-toi de
moi,
ne m'oublie pas... Jérémie 15:
15
(v. L. S)
Fais-moi
dès le matin entendre ta bonté !
Car je me confie en toi. Fais-moi connaître
le chemin où je dois marcher ! Car
j'élève à toi mon âme.
Psaume 143: 8 (v. L. S)
Quand tout est sombre et
noir autour de moi... Lorsque, Seigneur, je ne vois
plus ta main... (chant tzigane),
Oui Seigneur,
lorsqu'il en est ainsi, surtout lorsqu'il en est
ainsi,
souviens-toi de moi, ne m'oublie
pas !
Qui sait si dans notre ardeur à
réclamer la bénédiction sur
notre vie, notre foyer, nous ne mettons pas en
avant nos oeuvres pour incliner son coeur en notre
faveur. Qui sait si nous ne lui
énumérons pas tout ce que nous avons
fait pour lui, laissant ainsi sous-entendre que
l'on pourrait... mériter (un peu) quelques
grâces supplémentaires qui nous
permettraient de vivre ! (vivre : La deuxième
pensée)
Souviens-toi de
moi,
ô mon Dieu... et n'oublie pas mes actes de
piété à l'égard de la
maison de mon Dieu et des choses qui doivent
être observées ! Néhémie 13:
14
(v. L. S)
Loin de vouloir me
comparer à Néhémie quant
à son engagement envers l'Éternel, je
relève simplement que si un homme comme lui,
à pu s'imaginer ne plus être dans les
pensées de Dieu, dans ses
préoccupations, à combien plus forte
raison je peux, moi aussi, m'interroger lorsque je
ne vois plus la main de Dieu, que je ne comprends
plus ce qui se passe et que seul le silence
réponde à mes interrogations.
Mais..., car il y a un "mais" de taille, en ce qui
me concerne en ce qui nous
concerne tous :
Les silences de Dieu
occasionnels ne seraient-ils pas la
conséquence de notre
désobéissance plutôt qu'une
mise à
l'épreuve ?
La question reste posée et c'est à
chacun d'entre nous de regarder si, aujourd'hui,
notre vie est toujours réglée
d'après la Parole de Dieu !
Fais du bien à
ton serviteur pour que je vive...
Le bien que le psalmiste
désire n'est certainement pas celui que le
monde propose et que le Seigneur dispense largement
selon les besoins de ses enfants. Nous pouvons
manger à notre faim, avoir un toit sur la
tête et bénéficier du superflu
pour nous rendre la vie plus agréable sans
pour autant avoir ce qui contribue à la
Vie.
Est-ce vraiment vivre lorsque Dieu semble
être à des millions de
kilomètres ?
Est-ce vivre lorsqu'il nous laisse comme dans une
salle d'attente afin de savoir si nous allons
persévérer et rester fidèles
en dépit de son silence, de ce silence
destiné à forger notre patience et
à maintenir à niveau notre foi ?
(Il n'est pas question des silences
consécutifs à nos refus
d'obéir)
Est-ce vraiment vivre lorsque l'on se souvient des
époques où nous étions
bénis et que, depuis quelque temps, nous ne
"sentons" plus sa présence au point d'avoir
l'impression d'être devenu un
orphelin ?
Est-ce vraiment vivre, que de vivre sans la
présence de notre Père
céleste, sans l'amitié du Seigneur
Jésus ?
Fais du bien à
ton serviteur...
Tu m'as fait connaître les sentiers de la vie
(c'était
autrefois, hier...),
Tu me rempliras de joie par ta présence
(ma foi pour demain,
pour tout à l'heure ?). Actes 2: 28 (v. L. S)
Tu me conduiras par ton conseil (mon espérance qui laisse
entrevoir mon obéissance),
Puis tu me recevras dans la gloire (là où tu as
préparé une place pour ceux qui
craignent ton Nom) Psaume 73: 24. (v. L.
S)
Fais du bien
à ton
serviteur pour que je
vive...
Avez-vous
remarqué qu'entre le désir de
recevoir quelque
chose de Dieu (fais du bien), et la raison pour laquelle cette demande
est faite (pour que
je vive), il y a deux petits mots qui ont une
grande importance puisqu'ils positionnent le
demandeur par rapport à Dieu.
Puis-je décemment dire " ton serviteur" (ou ta servante) en regard de mon
engagement vis-à-vis de Dieu ?
Suis-je véritablement disponible entre les
mains de mon Dieu ?
Inutile de répondre par l'affirmative si
nous agissons avec légèreté
concernant SA Parole en l'interprétant selon
nos aspirations car...
... le psalmiste poursuit sa demande dans
le seul but
d'observer la Parole de Dieu !
Fais du
bien à ton serviteur, pour que je vive
ET QUE J'OBSERVE TA
PAROLE ! Psaume 119: 17 (v. L. S)
1) La demande : fais du bien
2) En faveur de : ton serviteur
3) Le motif de la demande : pour que je
vive
4) L'engagement : que j'observe ta parole.
Honnêtement ! Pour quelle raison ai-je
envie que Dieu me fasse du bien ?
Pour que je puisse vivre librement en m'adonnant
aux plaisirs du monde qui me semblent
légitimes et en oubliant que celui qui aime
quelque chose ou quelqu'un plus que Jésus
n'est pas digne du Royaume de Dieu !
(Matthieu 10: 37) ; en oubliant qu'il me demande de
racheter le temps en
raison des jours mauvais qui s'approchent, de
ces jours où la
prédication de l'Évangile ne sera
peut-être plus
autorisée ? (Éphésiens 5:
16)
Non Seigneur !
Fais-moi du
bien pour que je vive à ta
gloire !
Garantis ma santé, mes cinq sens, ma
mobilité, renouvelle ma jeunesse comme celle
de l'aigle (Psaume 103: 5, v. D) afin que j'aie toujours la possibilité
d'être un fidèle serviteur travaillant
pour l'avancement de ton royaume jusqu'au jour où tu me feras
rentrer à la maison !
Poursuivant sa requête, le psalmiste,
conscient de ses limites, n'hésite pas
à demander à ce que l'Éternel
lui ouvre les yeux.
En effet, si par la foi il croit que Dieu
répond à la prière, il craint
néanmoins de passer à
côté de la bénédiction,
il craint de ne point voir les merveilles de sa
loi, de ne point en saisir toute la valeur.
Ouvre mes
yeux, pour que je contemple les merveilles de ta
loi ! Psaume 119: 18 (v. L. S)
Dessille
mes yeux, Afin que je voie les merveilles de ta
loi. (versions Osterwald, Bible annotée et
D.M.)
Au sens propre :
sépare mes "paupières l'une l'autre"
(deciller les yeux de quelqu'un = lui faire voir la
vérité ; faire prendre
conscience à quelqu'un de la
réalité, de la
vérité.)
Une fois de plus la Parole de Dieu me surprend.
Elle m'étonne en me faisant comprendre que
notre psalmiste, quoique bien
éveillé, bien conscient, demande
à ce que Dieu intervienne afin qu'il lui
ouvre les yeux alors qu'auparavant il avait vu que
les sentiers de Dieu étaient sous ses
yeux : " J'ai tes sentiers sous les
yeux. " (Psaume 119: 15)
N'avait-il pas déjà les yeux ouverts
pour comprendre que là où il marchait
ce n'était pas le chemin du monde ?
Pourtant, dans ce cas précis, l'auteur du
psaume 119 met en avant qu'il faut une intervention
divine pour que ses yeux voient afin de ne pas
manquer la beauté de la Loi de Dieu.
Tout comme lui, nous avons les yeux ouverts et
connaissons les différences qu'il y a entre
le chemin de Dieu et ceux que propose le monde.
Mais tout comme lui, nous avons aussi un
sérieux besoin que le Seigneur ouvre
lui-même nos yeux afin que nous voyions et comprenions bien que
Sa Parole est
merveilleuse !
Qu'elle le sera d'autant plus une fois que nous la
mettrons en pratique (Jacques 1: 22) au lieu de nous tromper
nous-mêmes par des réflexions dont la
source sort des ténèbres.
Alors que son coeur soupire après Dieu, le
psalmiste met en avant qu'il n'est qu'un
étranger sur la terre et qu'en
conséquence il a besoin d'un guide, d'un
plan pour conduire sa vie afin d'éviter les
embûches qui pourraient être
dressées contre lui et lui faire perdre
l'amour qu'il a pour son Dieu :
Je suis
un étranger sur la terre :
Ne me
cache pas tes commandements ! Psaume 119: 19 (v. L. S)
Si le monde, les plaisirs du monde n'affectent pas
notre vie spirituelle, alors nous sommes, nous
aussi, des voyageurs et des étrangers sur la
Terre.
Et si malheureusement nous constatons que nous
avons encore plus de facilité à
suivre le monde ou les penchants du monde que le
Seigneur, nous ferions bien de prendre au
sérieux l'apôtre Pierre qui nous
exhorte à nous conduire comme des
étrangers et des voyageurs sur la Terre,
comme des gens de passage qui sont en route vers
leur patrie.
Bien-aimés, je vous exhorte, comme
étrangers et voyageurs sur la
terre, à vous abstenir des
convoitises charnelles qui font la guerre à
l'âme. 1 Pierre 2: 11 (v. L. S)
... afin de vivre, non plus selon les convoitises
des hommes, mais selon la volonté de Dieu,
pendant le temps qui (lui) reste à vivre
dans la chair.
C'est
assez, en effet, d'avoir dans le temps passé
accompli la volonté des
païens, en marchant dans :
La dissolution, les convoitises, l'ivrognerie, les
excès du manger et du boire, et les
idolâtries criminelles. 1 Pierre 4: 2 (v. L. S)
Aujourd'hui encore
notre situation est identique à celle du
psalmiste :
Nous avons besoin que Dieu nous
révèle Sa parole ! "Ne me cache pas tes
commandements !"
Nous en avons d'autant
plus besoin que nos yeux et notre intelligence
pourraient être troublés en raison de
tous les panneaux indicateurs, plus ou moins
provocateurs, qui nous invitent à suivre des
chemins différents à celui
proposé par le Seigneur Jésus. Des
chemins où ceux qui y marchent semblent
vivre dans le bonheur alors que l'enfant de Dieu
est averti qu'il aura des tribulations.
"Vous
aurez des tribulations dans le monde ; mais
prenez courage, j'ai (Jésus) vaincu le monde.
" (Jean 16:33)
Large est
la porte, spacieux est le chemin qui mènent
à la perdition, et il y en a beaucoup qui
entrent par là. Matthieu 7: 13 (v. L. S)
(et beaucoup qui y retournent !)
Aujourd'hui encore
nous avons besoin que le Seigneur Jésus nous
ouvre l'esprit.
Nous avons besoin de crier à Lui afin que
nous comprenions la
valeur de SA parole
et que nous arrêtions de jeter aux orties ce
qui nous dérange ou ce qui
dérangerait notre train-train quotidien si
nous mettions en pratique certaines directives
données à ceux et celles qui
s'appellent de SON Nom !
Alors il
(Jésus) leur ouvrit l'esprit,
afin qu'ils comprissent les Écritures.
Luc 24: 45 (v. L. S)
(... pour
entendre les Écritures. v. D. M)
N'oublions pas :
175 versets sur 176 (moins le v. 122) dans le
psaume 119 pour nous faire comprendre : "
que
l'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de
toute parole qui sort de la bouche de
Dieu".
Un sérieux
rappel qui devrait nous faire prendre en
considération la raison pour laquelle le
Seigneur s'est donné la peine d'insister
à ce point.
Dans cette aventure de pèlerins-voyageurs
qui traversent un monde où de nombreuses
lois et règlements choquent notre conscience
chrétienne, il nous est facile de comprendre
la douleur de l'auteur du psaume 119 lorsqu'il met
en avant que son âme est
brisée !
....
brisée par le désir qui toujours la
porte vers tes lois. Psaume 119: 20 (v. L. S)
Ne souffrons-nous pas de constater que
l'immoralité, selon les Écritures,
devient la règle de conduite à suivre
si l'on veut être bien vu ? Que le
mensonge a plus de valeur que la
vérité ? Que le mal est
appelé "bien" et le bien "mal" ?
Notre âme n'est-elle pas brisée, nos
coeurs ne sont-ils pas travaillés quand on
inculque, quasi de force, une autre morale à
nos enfants que celle que nos ancêtres nous
ont léguée ?
Oui, Seigneur !
Je désire, plus
que jamais plonger
mes regards dans Ta LOI parfaite car c'est le seul
moyen d'être heureux et de l'être en
dépit des circonstances.
Celui qui
aura plongé les regards dans la loi
parfaite, la loi de la liberté, et
qui
aura persévéré, n'étant pas
un auditeur oublieux, mais se mettant à
l'oeuvre, celui-là sera heureux dans
son activité. Jacques 1: 25 (v. L. S)
Prions toujours et agissons toujours pour que notre
vie soit davantage en conformité avec celle
de notre divin modèle.
Nous
désirons que chacun de vous montre le
même zèle pour conserver jusqu'à la
fin
une pleine espérance, en sorte que vous ne
vous relâchiez point, et que vous imitiez
ceux qui, par la foi et la
persévérance, héritent des
promesses. Hébreux 6: 11-12 (v. L. S)
Sans persévérance, point
d'héritage et sans obéissance point
de...
Mais laissons le psalmiste montrer ce qu'il en est
de ceux qui connaissent la Parole de Dieu et qui
s'égarent loin d'elle, nous verrons alors
qu'il ne mâche pas ses mots.
Que cette parole puisse toujours me marquer car, en
parlant ainsi, elle ne fait que mettre en
lumière la
pensée de Dieu.
Tu
menaces les orgueilleux, ces maudits, qui
s'égarent loin de tes commandements.
Psaume 119: 21 (v. L. S)
Voilà bien un qualificatif que je n'aimerais
pas entendre sortir de la bouche du Seigneur
à mon égard ! Qualificatif qui
s'adresse spécialement à des
personnes qui se sont éloignées des
commandements de Dieu, c'est-à-dire qu'ils
les ont connus et on fait le choix de suivre un
autre chemin)
Sans doute n'y a-t-il pas besoin de
s'étendre longuement sur la signification de
ce verset mettant en avant l'orgueil de l'homme qui
veut faire sa propre volonté :
"L'Écriture dit
ceci, mais moi je... "
Par ce comportement absurde, il se place
lui-même sous la malédiction (ces
maudits), sous la condamnation puisqu'ayant connu
la volonté du Seigneur, il a
délibérément changé de
chemin et s'est égaré dans ses
propres voies, ses propres pensées, sa
propre façon de voir.
Dieu
résiste aux orgueilleux, Mais il fait
grâce aux humbles. Jacques 4: 6 (v. L. S)
Que le Seigneur nous aide à obéir
à Sa parole pour qu'il n'ait pas à
s'opposer à nous.
Sachons être suffisamment humbles et
abandonner toute prétention à faire
notre propre volonté au détriment de
la sienne ! (Je me mets dans le "nous" car,
comme l'apôtre Paul, je peux aussi
dire : "Misérable que je suis... ",
lorsque je regarde avec honnêteté le
chemin parcouru depuis que je connais
Jésus-Christ. Romains 7: 24)
L'observation de Sa
parole, notre
obéissance à ce que nous avons
compris de Sa
parole fera que nous
serons aptes, par sa grâce, à
résister à la pression
d'autorités qui, par tous les moyens
légaux ou non, feront tout leur possible
pour que nous fassions des compromis quant à
notre foi.
Des
princes ont beau s'asseoir et parler contre moi,
Ton
serviteur médite tes
statuts.
Tes
préceptes font mes
délices, Ce sont mes
conseillers. Psaume 119: 23-24 (v. L. S)
Que me conseille le monde ?
Que me conseillent mes relations non converties
à Jésus-Christ ?
Que me conseille ma vieille nature ?
Que me conseille la Parole de Dieu ?
Quel courant de
pensées vais-je suivre sachant que j'ai 175 versets dans le
psaume 119 qui me rappellent, en long et en large,
que "
l'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de
toute parole qui sort de la bouche de
Dieu" ?
Sans vouloir occulter
l'amour de Dieu,
l'insistance du Saint-Esprit à
répéter sans cesse l'importance qu'il
y a mettre en pratique la Parole de Dieu, devrait
nous amener à une profonde réflexion
et nous éclairer sur cet amour. Un amour qui
ne cesse de pousser l'homme à choisir la
bonne voie afin que son éternité ne
soit pas vécue dans un lieu de tourments
éternels, l'enfer !
Alors si quelques-uns hésitent encore
aujourd'hui à poursuivre leur marche dans le
chemin étroit, à respecter les
indications qui sont données,
leur situation est
alarmante car la
Bible déclare que même les
insensés ne peuvent s'égarer dans la
voie sainte que le Seigneur a tracée pour
ses rachetés !
Il y aura
là un chemin frayé, une route, Qu'on
appellera la voie sainte ; Nul impur n'y
passera ; elle sera pour eux seuls ; Ceux
qui la suivront, même les insensés, ne
pourront s'égarer.
Sur
cette route, point de lion ; Nulle bête
féroce ne la prendra, Nulle ne s'y
rencontrera ; Les délivrés y
marcheront. Esaïe 35: 8-9 (v. L. S)
En conclusion de ce chapitre : si les
insensés ne peuvent pas se perdre dans le
chemin étroit réservé aux
rachetés, faut-il croire que certains sont
morts spirituellement, raison pour laquelle ils ne
réagissent plus à la Sainte
Écriture et ne peuvent plus lui
obéir ?
Et s'ils sont morts... c'est d'une
résurrection qu'ils ont besoin, d'une
nouvelle naissance !
Pour ma part, je veux
prier comme le psalmiste :
Prier comme lui tout en
pensant à ceux qui sont peut-être en
train de mourir
spirituellement : Fais
du bien à..................... pour qu'il
revive !
... si
je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est
Christ qui vit en moi ;
si je
vis maintenant dans la chair,
je vis
dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé
et qui s'est livré lui-même pour moi.
Galates 2: 20 (v. L. S)
... nul de
nous ne vit pour lui-même, et nul ne meurt
pour lui-même. © J-M
Ravé 5 mai 2007 -
Car si
nous
vivons, nous vivons pour le
Seigneur ; et si nous mourons, nous
mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous
vivions, soit que nous mourions, nous sommes au
Seigneur. Romains 14: 7-8 (v. L. S)
CP 474 -
2300 Chaux-de-Fonds - Suisse