La parole du
Seigneur demeure éternellement. Et cette parole
est
celle qui vous a été annoncée
par l'Évangile. 1 Pierre 1: 25 (v. L. S)
C'est avec un texte de l'apôtre Pierre que
nous allons poursuivre notre méditation du
Psaume 119 en découvrant le paragraphe
attribué à la lettre "Lamed".
Pourquoi commencer par un texte de
l'épître de Pierre ?
Simplement pour montrer, une fois de plus, que
le Nouveau Testament
confirme l'Ancien,
que nous vivons sous
la même autorité et que les grands principes, les
grandes lois que Dieu a établis autrefois,
n'ont pas changé.
Si parfois le Seigneur Jésus a pu ajouter
"Mais
moi, je vous dis que"
(Matthieu 5: 22, 28,
32..., ),
ce ne fut JAMAIS pour amenuiser la portée de
la Parole de Dieu, l'importance des enseignements
de l'Ancien Testament, mais pour les affiner, les
accentuer afin que
nous comprenions bien, nous qui vivons dans les
temps de la fin, l'importance qu'il y a à
sonder les Écritures afin de vivre au plus
proche de ce que notre Père céleste
attend de nous.
Nous vivons dans un siècle où l'on a
la manie de minimiser la portée de nos
actes, minimiser notre responsabilité,
minimiser les
commandements du Seigneur alors qu'au contraire,
la Parole de Dieu nous
engage à prêter toujours plus
attention à notre comportement; à
nous examiner afin de savoir si nous sommes
toujours dans la foi
et si nos actes correspondent bien au
témoignage chrétien que nous voulons
rendre, ceci en raison du retour imminent du
Seigneur Jésus qui a promis de venir
chercher les siens.
... vous
avez été
régénérés
(nous avons
été
régénérés), non par une semence
corruptible, mais par une semence
incorruptible, par la parole vivante et
permanente de
Dieu.
1 Pierre 1: 23 (v. L. S)
Une Parole vivante qui donne la Vie, une Parole
permanente capable de renouveler celui ou celle qui
l'assimile pour sa vie : "J'ai recueilli tes
paroles, et je les ai dévorées... je
les ai mangées..."
(Jérémie 15:
16 ; v. L.
S ;v. D).
Qu'en est-il de cette
régénération
aujourd'hui ? Sommes-nous toujours
bénéficiaires de l'action
bienfaisante de cette Parole en vivant
avec elle, en vivant par
elle, en vivant pour
elle ?
Cette Parole vivante que l'apôtre met en
évidence, cette Parole qui demeure
éternellement, nous place devant notre
responsabilité à l'égard de
Dieu comme l'ont
été toutes les personnes qui ont
été confrontées à ce
que Dieu a dit.
Ainsi il n'y a pas de passe-droit, pas de
favoritisme ! Et si parfois on pourrait
regretter de ne point avoir vécu dans un
autre siècle, à l'époque de
Moïse par exemple, de Joseph, si les
"histoires" de l'Ancien Testament nous
émeuvent encore et sont souvent
utilisées pour l'école du dimanche,
si nous regrettons quelque peu de n'avoir point
vécu aux côtés de ces hommes de
foi ou au côté du Fils de Dieu,
pensons bien que l'obéissance à la Parole
de Dieu devait se prouver aussi bien à leur
époque qu'à la nôtre.
En conséquence, si tu n'es pas capable
d'accepter maintenant ce que Dieu dit, si tu
refuses de mettre en pratique ce que
l'Écriture demande, eh bien...,
tu n'aurais pas
été capable non plus d'entrer dans le
pays de la promesse,
tu serais mort dans le désert.
Quant au fait de regretter de ne pas avoir
vécu au temps du Seigneur Jésus,
pense à ta conduite d'aujourd'hui et regarde
si tu cherches vraiment la compagnie des
frères et soeurs de Jésus, la
compagnie de ceux qui ont tout abandonné
pour le suivre.
La parole
du Seigneur demeure éternellement. Et cette parole
est
celle qui vous a été annoncée
par l'Évangile. 1 Pierre 1: 25 (v. L. S)
Personnellement, je suis
heureux de ce que la Parole de Dieu "demeure
éternellement". Elle est fiable parce que,
même sans prendre en considération le
domaine de la foi, je suis conscient que le monde
serait sens dessus dessous si les lois
établies par Dieu venaient à changer
aussi souvent que changent celles des
hommes !
L'auteur du Psaume 119 ne manque pas de relever que
tout ce qui l'environne fonctionne d'après
des principes divins stables (v. 91)
La fidélité de
Dieu à cet égard devrait
déjà être un sujet de louanges
de notre part car nous sommes à même
de voir continuellement la sagesse du Seigneur au
travers de ses oeuvres, au travers de
l'équilibre de la Création ! Un
équilibre reconnu par des scientifiques qui,
néanmoins, "veulent ignorer que des cieux
existèrent autrefois par la Parole de Dieu,
de même qu'une terre tirée de l'eau et
formée au moyen de
l'eau... "
(2 Pierre 3: 5).
Sachant que tout provient de Dieu, conscient qu'il
est l'auteur de toute la création et qu'il
ne violera point ses lois (Il a donné des lois, et il ne
les violera point"
Psaume 148: 6), comment ne pourrais-je pas lui faire
confiance pour ma vie, puisqu'elle aussi est régie
par des lois qui garantissent le bon fonctionnement
de mon organisme tant que je les
respecte ?
Et que dire des lois spirituelles que je dois
apprendre et mettre en pratique pour que je sois
heureux :
La loi de
l'Éternel est parfaite, elle restaure
l'âme ; Le témoignage de
l'Éternel est véritable, il rend sage
l'ignorant. Psaume 19: 8 (v. L. S)
...
observe ses lois et ses commandements que je te
prescris aujourd'hui, afin que tu sois heureux, toi et
tes enfants après toi... Deutéronome 4: 40 (v. L. S)
Là encore, nous ne
pouvons pas l'ignorer, Ancien et Nouveau Testaments
se rencontrent pour donner le même message et nous conseiller ou nous
ordonner
de mettre en pratique la Parole de Dieu
(Lévitique 26: 3 - conseil ; Jacques 1: 22 - ordre).
C'est souvent le simple refus de mettre en pratique
les enseignements des Écritures, tant pour
l'homme que pour l'Église, qui fait que
l'engagement chrétien n'est plus à la
hauteur de ce qu'il devrait être et que
l'enfant de Dieu ne bénéficie plus de
toutes les bénédictions qui
découlent des divers noms de
l'Éternel.
On peut bien chanter des cantiques en reprenant des
textes bibliques tel que : "Un jour dans tes
parvis vaut mieux que mille ailleurs"
(d'après le Psaume 84), en
réalité beaucoup ne font que chanter
ou lire leur propre condamnation !
Ils se condamnent en préférant
d'autres activités que les rencontres
fraternelles où ceux qui aiment la loi de
Dieu se rassemblent selon l'exemple des premiers
disciples.
La semaine dernière nous avions
relevé un texte de l'Apocalypse qui parlait
de ceux qui "passent pour être vivants"
(Apocalypse 3:1), mais qui, en
réalité, sont
considérés comme morts par le
Seigneur !
Morts, parce qu'il n'y a plus rien à retirer
de leur engagement avec celui qui les avait
pourtant sauvés pour servir.
Morts pour avoir abandonné leur premier
amour, morts pour ne plus aimer la Parole de leur
Sauveur, morts pour ne plus la mettre en
pratique.
Cette mort, le Psalmiste en est bien conscient
(v. 92). Il
en est d'autant plus qu'il vient d'affirmer que la
Parole de
Dieu subsiste dans les cieux (v. 89) ! Elle est là-haut
inaltérable, aussi pure qu'à son
origine !
Non seulement la Parole demeure
éternellement, mais la fidélité du Seigneur
l'accompagne de
génération en
génération (v. 90) !
D'une
génération à l'autre, Dieu est
fidèle !
Cela veut donc dire que je suis dans une bonne
génération !
Mon Seigneur et mon Sauveur est aussi fidèle
aujourd'hui qu'il l'a été dans
les générations
précédentes !
Fidèle dans son amour, fidèle dans
ses jugements, fidèle dans l'application de
ses lois et... pour ce qui nous concerne :
Fidèle et juste
pour nous pardonner nos
péchés
(les transgressions à sa loi, à ses
commandements) ceux que nous confessons et que nous
abandonnons (1 Jean 1: 9 ; Proverbes 28: 13).
Ainsi, je vis dans une
génération où la
fidélité de Dieu ne manquera pas de
se manifester dans ma
vie ainsi que dans tout l'Univers, c'est SA
Parole !
La simple possibilité de constater que les
lois physiques qu'il a ordonnées (mises en
ordre) sont toujours efficaces fait que, quoiqu'il
arrive dans ma vie, sa fidélité
à mon égard, à l'égard
de l'enfant de Dieu que je suis devenu par
grâce, cette fidélité-là
continuera à s'exercer en ma faveur.
Bien sûr, de nombreuses questions peuvent
venir nous troubler lorsque tout semble aller de
travers dans notre vie et que les
légères afflictions (2 Corinthiens 4: 17), les épreuves obligatoires
nous attristent et nous pèsent lorsqu'elles
se prolongent indéfiniment.
C'est oublier alors que : "toutes choses
travaillent ensemble POUR LE BIEN de ceux qui
aiment Dieu" (Romains 8: 28) et que si ce travail se prolonge autant c'est
que Dieu veut faire un chef d'oeuvre de notre
vie (Moïse, 40
ans dans le désert) et non un gadget inutile
incapable de résister après la
première utilisation.
D'autres questions peuvent encore se poser en
constatant que la nature semble devenir un peu
folle en ne respectant plus l'ordre établi
lorsque divers cataclysmes viennent meurtrir la
Terre et ceux qui l'habitent.
Voilà ce que nous
disait l'auteur du Psaume 119 (v.90),
appuyant ainsi la Parole que l'Éternel donna
à Noé et à ses fils :
"Tant que
la terre subsistera, les semailles et la moisson,
le froid et la chaleur, l'été et
l'hiver, le jour et la nuit ne cesseront
point" (Genèse 8: 22).
En considérant ces paroles provenant de
Celui qui ne peut
mentir, nous sommes
en droit de nous interroger et même de lui
demander pourquoi il y a toujours plus de
"ratés" dans le déroulement des
saisons comme si la Terre ou l'Univers se
fatiguait, comme si quelque chose se
déréglait.
N'a-t-il pas promis de ne point changer ses lois
(Psaume 148: 6) ? Alors comment se fait-il que
même la nature semble être
détraquée ?
Croyant de tout mon coeur que la Parole de Dieu
demeure éternellement, je dois donc chercher
une explication dans les Saintes Écritures
pour comprendre pourquoi cette Terre devient de
moins en moins ferme contrairement à ce que
dit le Psalmiste.
C'est par la bouche d'Esaïe que nous viendra
la réponse, une réponse qui
prépare la Parole prophétique
donnée à Noé :
"Tant que
la terre subsistera" une
pensée qui limite la durée de
l'existence de notre Planète et qui, pour
les connaisseurs de la Parole de Dieu, nous
ramène encore dans le Nouveau Testament
où l'apôtre Pierre met en
parallèle deux époques de notre
terre :
- Celle de Noé : " ... le monde d'alors
périt, submergé par
l'eau..." 2 Pierre 3: 5
- Celle de la fin des temps : "...
les cieux
et la terre d'à présent sont
gardés et réservés pour le
feu, pour le jour du jugement et de la ruine des
hommes impies. "
2 Pierre 3: 7
Notons qu'entre ces deux actions, il y a la Parole
de Dieu qui les lie et qui les a programmées
en raison de la méchanceté des
hommes.
... le
monde d'alors périt, submergé par
l'eau, tandis que, par la même
parole, les cieux et la terre d'à
présent sont gardés et
réservés pour le feu... (v. L.
S)
Jugements terribles dont les conséquences
sont éternelles pour les hommes (et les
femmes) impies qui n'ont JAMAIS voulu se repentir
de leurs mauvaises actions en dépit des
divers appels d'hommes de Dieu qui les ont toujours
invités à venir ou à revenir
à Dieu. Par leur entêtement à
suivre leurs propres voies, les rebelles ont
signé leur propre condamnation et ont
contraint le Seigneur à agir selon sa
justice n'ayant pas voulu de son amour !
Dieu est juste ! Si tu ne l'aimes pas, si tu
n'apprécies pas sa compagnie au travers des
frères et soeurs dans la foi, si tu
préfères vivre loin du corps de
Christ (les églises se vident de plus en
plus), il respectera ta volonté et
accédera à tes désirs
terrestres en permettant que tu passes l'éternité
aussi près de lui que tu as voulu
l'être ici-bas..., c'est-à-dire loin de la maison de Dieu !
Si nous avons le privilège de voir les
nuages s'amonceler sur la Terre, de voir la nature
perdre la tête, ne cherchons des explications
scientifiques, mais croyons plutôt ce que
Dieu nous a dit par la bouche de son
prophète Esaïe :
La terre
chancelle comme un homme ivre, Elle
vacille comme une cabane ;
Son
péché pèse sur
elle, Elle tombe, et ne se relève
plus. Esaïe 24: 20 (v. L. S)
Le péché ! Voilà le
mot-clé, voilà la conséquence
de toute vie qui se dégrade, vie
végétale, vie animale et vie
spirituelle.
Et ce péché, ce n'est pas n'importe
lequel ! C'est le seul qui a
entraîné l'humanité toute
entière dans la mort : la
désobéissance à la Parole de
Dieu !
Revenons dans le jardin d'Éden, à
l'instant où Eve et Adam mangèrent du
fruit défendu ! Ce n'était pas
un fruit toxique, il ne portait en lui rien qui
puisse donner la mort, aucune convulsion ne les a
saisis suite à l'absorption de ce fruit.
Mais l'acte en
lui-même démontra qu'ils
résistèrent à
Dieu, qu'ils
s'opposèrent à SA parole pour faire
leur volonté, une volonté qui fut
altérée par la suggestion du serpent
ancien, le diable !
La désobéissance venait de faire ses
premières victimes dans le genre humain.
C'est ainsi que nos premiers parents allaient
transmettre à leurs enfants les
conséquences néfastes de leur
expérience. À leur tour ces enfants
allaient s'enfoncer encore plus loin dans les
ténèbres, plus profondément
dans la voie du mal montrant désormais qu'il
est plus facile de désobéir que
d'obéir !
Pour obéir à la Parole de Dieu, il
faut lutter, combattre, résister, se faire
violence. Pour désobéir ... pas
besoin d'explication, c'est devenu tellement
naturel depuis Adam et Eve!
Le péché ! C'est toujours lui
qui vient couper la communion d'avec le Seigneur,
toujours lui qui pousse l'homme à se cacher
de Dieu, à fuir sa présence !
Toujours le prince des ténèbres qui
manigance dans l'ombre des traquenards pour nous
éloigner de notre Sauveur, pour nous faire
tomber et nous perdre.
"Où es-tu ?" ne cesse de demander le
Seigneur à ceux et celles qui ne sont pas
à la place où il s'attend à
les trouver.
Où suis-je aujourd'hui ? À quoi,
à qui mon coeur est-il
attaché ?
Suis-je tombé entre les mains de
l'adversaire qui me manipule selon son bon plaisir
ou, au contraire, suis-je accroché à
la Parole de Dieu au point que rien ne pourra
m'empêcher de la suivre, de la mettre en
pratique ?
Sommes-nous conscients que plus la "Terre souffre les
douleurs de l'enfantement" (Romains 8: 22), plus elle souffre d'être
libérée du péché des
hommes, plus nous
devrions soupirer après le retour du
Seigneur pour ne plus
être les témoins de la progression du
mal ?
Or,
nous savons que, jusqu'à ce jour, la
création tout entière soupire et
souffre les douleurs de l'enfantement.
Et ce n'est pas elle seulement ;
mais
nous aussi, qui avons les prémices de
l'Esprit, nous aussi nous soupirons en
nous-mêmes, en attendant l'adoption, la
rédemption de notre corps (la délivrance
de notre corps. v. D). Romains 8: 22-23 (v. L. S)
Loin de vouloir être alarmiste, loin de
vouloir peindre le diable sur la muraille, je ne
puis que m'appuyer sur ce que disent les
Écritures et faire tous mes efforts
(toujours selon l'apôtre Pierre), faire tous
mes efforts pour joindre à ma foi toute une
panoplie de comportements qui ne me laisseront
point oisif ni stérile quant à ma
connaissance de Jésus-Christ (Lire
2 Pierre 1: 3-10) et qui démontreront que je
suis bien un enfant de Dieu, un témoin, un
ambassadeur de Christ !
Mais
celui en qui ces choses ne se trouvent
point
(celles que Pierre a
citées dans les versets
précédents), est
aveugle, et ne voit point de
loin,
ayant oublié la purification de ses anciens
péchés. 2 Pierre 1: 9 (v. D. M)
Avoir oublié la purification de ses anciens
péchés, c'est ne plus avoir
conscience de la valeur du sacrifice de
Jésus qui s'est donné pour que nous
soyons sauvés !
Ces "choses" dont nous
parle l'apôtre, ou du moins une partie de ces
"choses" devait, à coup sûr,
être des éléments visibles dans
la vie de l'auteur du Psaume 119.
Comment aurait-il pu rester debout, résister
à l'adversaire, s'il n'avait pas eu la
crainte de
l'Éternel qui
est le commencement de la science (Proverbes 1: 7), cette science qui aboutit à
mieux connaître la Parole de Dieu afin de lui
être agréable en la mettant en
pratique ?
Comment aurait-il pu rester debout s'il n'avait pas
eu la foi en
Dieu, cette foi qui alimentait sa patience
dans les tribulations (2 Corinthiens 6: 4) ?
C'est bien son intégrité et son
attachement sans borne à l'Éternel
qui l'ont rendu conscient de ce que bien des
chrétiens de "seconde zone",
c'est-à-dire vivant loin du corps de Christ,
n'expérimentent plus.
Je ne juge personne étant donné
qu'autrefois que je fus l'un de ceux qui
naviguaient dans cette "seconde zone", mais
j'attire l'attention de ceux et celles qui sont
négligents et qui par leurs comportements me
rappellent ce que j'étais avant que le
Seigneur m'interpelle ! Alors... ,
"si
vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos
coeurs !"(Hébreux 4: 7)
Ne te détourne
pas encore une fois de lui s'il condescend, s'il
s'abaisse à t'appeler pour
l'énième fois !
Suite à ses appels
réitérés m'invitant à
revenir dans la maison du Père, Dieu, dans
sa grâce, m'a retiré de la fosse de
destruction, du fond de la boue (Psaume 40). J'ai pu remettre mon
espérance en lui, reprendre sa Parole pour
qu'elle soit une lumière sur mon sentier
(Psaume 119: 105).
Depuis mon retour dans le troupeau de son
pâturage, je puis dire comme le Psalmiste
(v. 92) :
C'est une
vérité tellement évidente
qu'il faut avoir perdu le sens de la Parole de Dieu
pour ne plus comprendre que : " L'homme ne vivra pas
de pain seulement, mais de toute parole qui sort de
la bouche de Dieu"
(Matthieu 4: 4).
Combien l'ont perdu ?
Combien l'ont retrouvé ?
Et combien ne retrouveront plus jamais la valeur de
la Parole de Dieu parce qu'ils n'ont plus envie
d'obéir à ce qu'elle
demande ?
S'il y a des
nourritures terrestres qui donnent la
nausée en
raison de notre sensibilité, de notre
éducation, de notre état de
santé, il en est de même en ce qui
concerne la Parole de Dieu.
Parce que diverses "portions" ne passent pas bien,
elles sont rejetées,
méprisées !
L'homme devant vivre de TOUTES les paroles sortant
de la bouche de Dieu, il va de soi que, ceux qui ne
supportent pas tel ou tel passage des
Écritures sont en danger car leur
santé spirituelle ira en se dégradant
toujours plus en raison de l'absence de certaines
"vitamines".
Puis-je maintenant accepter, les yeux
fermés, tous les enseignements de la Parole
de Dieu, les accepter au point de marcher par la
foi en ayant une confiance absolue que si Dieu
demande quelque chose, c'est pour mon
bien ?
Suis-je dans la catégorie de ceux dont
Jésus parle à son Père dans la
prière : " Je leur ai donné ta
parole ; et le monde les a
haïs... " (Jean 17: 14) " ils ont gardé ta parole
" (Jean 17: 6) ?
Si ta loi
n'eût fait mes délices, j'eusse alors
péri dans ma misère. Une déclaration à ne pas
négliger en ces temps de la fin, une
déclaration que je ne veux pas oublier car
derrière elle,
il y a la sécurité de la
fidélité de Dieu, une fidélité qui me
pousse à ajouter maintenant ce que le
Psalmiste a dit avant moi (v. 93) :
Précieuses
pensées qui, non seulement me permettent
d'être approuvé du Seigneur lorsqu'il
constate l'intérêt que j'ai pour ses
enseignements, mais aussi pensées qui me
donne la sécurité parce qu'au travers
de ces ordonnances-là, il y a un
remède à chacun de mes
problèmes.
Les ordonnances de Dieu, ses prescriptions, comme
celles de nos médecins, ne font de l'effet qu'à partir
du moment où elles sont suivies à la
lettre...
Pensons-y et regardons, dans le secret de notre
chambre, dans le secret de notre coeur, si nous
n'avons pas mis de côté une
"ordonnance" du Seigneur !
Une ordonnance qu'il nous aurait déjà
prescrite (et rappelée à de multiples
reprises) afin que notre âme recouvre la
santé qu'elle avait lorsque Christ
était notre premier et unique amour, lorsque
qu'il était le No 1 de notre
vie !
Que la parole
de Christ habite parmi vous abondamment ;
instruisez-vous et exhortez-vous les uns les
autres en toute sagesse, par des Psaumes,
par des hymnes, par des cantiques spirituels,
chantant à Dieu dans vos coeurs sous
l'inspiration de la grâce.
Et quoi que vous fassiez, en parole ou en oeuvre,
faites tout au nom du Seigneur Jésus, en
rendant par lui des actions de grâces
à Dieu le Père. Colossiens 3: 16-17 (v. L. S)
© J-M
Ravé 29 septembre 2007 -
CP 474 -
2300 Chaux-de-Fonds - Suisse