Cette bonne
nouvelle nous a été annoncée
aussi bien qu'à eux ; mais
la
parole qui leur fut annoncée ne leur servit
de rien, parce qu'elle ne trouva pas de la foi chez
ceux qui l'entendirent. Hébreux 4: 2 (v. L. S)
Mais tous
n'ont pas obéi à la bonne nouvelle.
Romains 10: 16 (v. L. S)
La bonne nouvelle ! Qui n'a pas envie
d'entendre de bonnes nouvelles ?
Et quand ces bonnes nouvelles viennent de la part
de notre Père Céleste, à
combien plus forte raison devraient-elles
être appréciées à leurs
plus hautes valeurs !
Pensez donc ! Un Dieu qui ne peut
mentir ! Un Dieu qui promet que ce qu'il dit
s'accomplira sans que personne ne puisse l'en
empêcher ! Ne serait-ce pas la
panacée, le remède universel pour
guérir le coeur de l'homme atteint de la
maladie héréditaire qu'est le
péché ?
Si oui..., alors, pourquoi le monde est-il si
malheureux, pourquoi certains enfants de Dieu qui
ont accepté Jésus comme Sauveur de
leur vie, sont-ils en proie à la
détresse ?
Pourquoi les promesses de Dieu ne
s'accomplissent-elles pas... toujours ?
L'épître aux Hébreux nous donne
la clé du mystère :
"la
parole qui leur fut annoncée ne leur servit
de rien, parce qu'elle ne trouva pas de la foi chez
ceux qui l'entendirent".
Voilà pourquoi le monde, dans sa
généralité, se trouve en proie
à la détresse, à la peur du
lendemain. N'ayant pas voulu croire ce que Dieu
disait, les hommes ont ouvert leur coeur à
toutes sortes de connaissances que le prince des
ténèbres ne manqua pas de leur
proposer... Nous connaissons tous la suite et
nous en voyons les conséquences, tant dans
le monde que dans l'Église des derniers
temps !
Quant au peuple de Dieu (Israël), nous
comprenons qu'à cause de son manque de foi,
le message de l'Évangile a été
annoncé aux païens que nous
étions.
Ainsi, nous faisons désormais partie du
peuple de Dieu (1 Pierre 2: 10) parce qu'à un moment nous
avons accepté ce que disait la Parole de
Dieu et que nous avons
agi en conséquence.
Malheureusement nous devons constater qu'il y a
parmi nous, quand ce n'est pas en nous,
la même
rébellion
qu'ont eue les Israélites face à
cette Parole de Dieu qui montre pourtant clairement
le chemin à suivre, la conduite à
avoir.
Nous l'avons tous entendue cette Parole ! Mais
parce que plusieurs de ceux qui l'ont entendue ont
refusé de l'accepter et de la mettre en
pratique, elle ne leur
servit de rien si ce
n'est qu'à mettre en avant leur coeur
mauvais et rebelle et à faire venir sur eux
les conséquences du péché de
la désobéissance !
La loi de Dieu n'ayant
pas fait leurs délices, ils périssent
dans leur misère ! (ou meurent à petit feu sans
joie, sans assurance, le coeur aigri, loin de la
communauté des croyants)
Chrétiens de la dernière heure,
chrétiens des temps de la fin, nous qui
connaissons les répercutions que peut avoir
la désobéissance, nous devrions
ouvrir les yeux et nous rendre compte qu'à
de nombreuses reprises
la Parole de Dieu ne nous sert à
rien ou à
peu de
choses parce que nous
ne la mettons pas en pratique.
Si, dans bien des cas, l'homme
désobéissant, l'homme "rebelle",
l'enfant de Dieu indiscipliné y perd de
nombreuses bénédictions qui auraient
pu être une occasion de louer le Seigneur, il
y en a d'autres, par contre, qui jouent avec le feu
de... l'enfer, d'autres qui tentent le
diable !
Ils marchent au bord d'un précipice en se
partageant entre monde et Église, au risque
de tomber sans plus jamais avoir la
possibilité de se relever. Tout cela pour
avoir peut-être
déjà péché contre
l'Esprit de Dieu en refusant continuellement
d'écouter sa voix.
Combien de soupirs, combien de regrets connus de
Dieu seul ? Combien ne se mordent-ils pas les
doigts d'avoir refusé de prendre pour eux la
pensée du Psalmiste (v. 92) ?
"Si ta
loi n'eût fait mes délices, j'eusse
alors péri dans ma
misère."
Et parce que les commandements de Dieu ont
été méprisés ces belles
paroles ont été changées
par : "Si ta
loi avait fait mes
délices..., je
n'en serais pas là
aujourd'hui !"
(C'est aussi ce que pourront dire ceux qui n'auront
pas marché en vainqueurs, ceux qui n'auront
pas été fidèles jusqu'au bout,
ceux qui se seront détournés du
Seigneur Jésus et qui passeront
l'éternité hors de sa
présence)
Lorsque je pense à mes...
désobéissances (n'ayons pas peur de
reconnaître les faits), je ne puis que
bénir le Seigneur pour son infinie patience
à mon égard et remercier mon
Père Céleste pour tous les
avertissements, les appels qu'il m'a
adressés et qu'il adresse encore aujourd'hui
à tous les fils et toutes les filles
prodigues qui ont quitté la maison
paternelle pour se mêler au monde des
païens !
Réfléchissons à la valeur de
la Parole de Dieu !
Réfléchissons à la
personnalité de celui qui a donné SA
parole et regardons ce que nous sommes face
à ce Dieu trois fois saint "qui ne tient
point (jamais) le coupable pour
innocent" (Nombres 14: 18).
Méprises-tu (encore) les richesses de sa douceur, et de
sa patience, et de sa longue attente ; ne
connaissant pas que la bonté de Dieu te
convie à la repentance ? Romains 2: 4 (v. D. M)
Parce que la crainte de l'Éternel n'est plus
dans le coeur (La crainte de Dieu n'est pas devant
leurs yeux" Romains 3:
18), parce que cette crainte respectueuse tant
à disparaître, le respect dû
à la Parole de Dieu s'effrite toujours un
peu plus. Conséquence : La Parole de Dieu ne sert à
rien, même pour certains
chrétiens !
Là encore, il n'est pas question de
condamner les autres, mais bien de
reconnaître qu'il est arrivé, à
certaines périodes de notre vie (de ma vie),
que LA PAROLE DE DIEU NE NOUS A SERVI DE RIEN soit
parce que nous n'avions pas la foi qui permettait
de lui donner vie, soit parce que nous
préférions nos propres pensées
à celles du Seigneur !
... les
voies de l'Éternel sont droites ; Les
justes y marcheront, mais les rebelles y tomberont.
Osée 14: 9 (v. L. S)
... les infidèles y tomberont, les
transgresseurs y tomberont... (v. Bible
annotée ; v. D)
Il y a donc tout un apprentissage à refaire,
c'est-à-dire RÉAPPRENDRE la crainte de
l'Éternel,
apprendre la crainte
de Christ
(Éphésiens 5: 21), cette crainte
filiale respectueuse qui désire honorer
celui qui a tout accompli. Cette crainte qui permet
à l'amour de se manifester dans les deux
sens : de Dieu vers nous et de notre coeur
vers celui qui nous a tant aimés.
Tu
aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur,
de toute ton âme, et de toute ta
pensée. (Parole
de Jésus) Matthieu 22: 37 (v. L. S)
Sachant qu'il n'y a
d'amour que dans
l'obéissance, nous sommes à même de
soupeser notre amour pour Dieu en
considérant tous les manquements volontaires
à nos devoirs de fils et de filles de
Dieu.
Manquements qui ne peuvent contribuer qu'à
ébranler notre
foi puis à
la
déséquilibrer en nous faisant douter de l'absolue
véracité de la Parole de Dieu et de
son inaltérabilité au fils des
siècles.
Manquements qui nous font prendre Dieu pour moins que ce qu'il
est ! Ceci,
chaque fois que nous nous trompons dans nos
jugements en croyant
que c'est à lui de nous
comprendre alors que
c'est à nous de
faire des efforts pour comprendre et mettre en
pratique cette Parole de Dieu que l'auteur du psaume 119 avait tant
à coeur.
Bien sûr, notre fidélité ne
nous garantira jamais un chemin sans
embûches, au contraire !
Néanmoins elle permettra au Seigneur de nous
accompagner dans les tempêtes de la vie, de
nous soutenir, de nous porter dans les moments les
plus pénibles, de nous accrocher de toute
notre force à ce que Dieu a dit tout comme
l'a fait notre Psalmiste qui sait si bien
dépeindre ce que son coeur ressent au
travers du Psaume 119 et au verset 92.
Un naufragé ne
lâchera pas la planche de salut qui s'est
présentée à lui ! Il s'y
agrippera d'autant plus qu'il n'y a rien d'autres
autour de lui qui puisse l'empêcher de
couler. Cette planche de salut, à ses yeux
et dans l'instant présent, vaut bien plus
que tout l'argent qu'il peut avoir sur son compte
en banque.
Désormais sa
vie dépend de son obstination à
garder précieusement l'objet de son
salut :
"La vie
d'un homme ne dépend pas de ses biens,
fut-il dans l'abondance."
Luc 12: 15
Notre foi "plus précieuse que l'or"
(1 Pierre 1: 7), notre foi en la Parole de Dieu,
c'est-à-dire en Dieu - comment
pourrions-nous avoir foi en Dieu et douter de sa
Parole, ne pas avoir confiance en ce qu'il
dit ? - notre foi a-t-elle fait naufrage parce
qu'elle ne prend plus au sérieux ou pas
suffisamment au sérieux les commandements de
Dieu ?
J'ai foi en Dieu, je crois dans sa Parole, et... je
ne voudrais pas la mettre en pratique ?
Faut-il avoir perdu son bon sens pour avoir un tel
comportement ou être tombé dans les
filets du diable ! Prions le Seigneur afin que
ceux qui se sont laissés piéger
puissent "revenir à leur bon sens, et se
dégager des pièges du diable, qui
s'est emparé d'eux pour les soumettre
à sa volonté" (d'après
2 Timothée 2: 26)
Le
commandement que je t'adresse,
Timothée....
(Mettons notre nom
à la place de celui de Timothée car
le commandement est le même pour nous, il est
encore un commandement et non une simple
option !)
Le commandement que je t'adresse,
.......................... c'est que...
tu
combattes le bon combat, en gardant la
foi et une bonne conscience. Cette
conscience, quelques-uns l'ont perdue, et
ils
ont fait naufrage par rapport à la
foi.
1 Timothée 1:
18-19
(v. L. S)
Si ta loi n'eût
fait mes délices...
Généralement la nature humaine est
allergique aux mots : "lois", "commandements",
"ordres", "devoirs", etc... Derrière chacun
de ces mots, aux yeux de nombreuses personnes, se
cache une contrainte qui viole la
liberté.
C'est mal interpréter la pensée du
Seigneur, lui qui n'a désiré QUE le
bien de l'homme.
S'il nous a donné certaines règles,
c'est afin que nous n'ayons pas à souffrir
d'une liberté dont nous ignorons où
elle pourrait nous conduire.
S'il nous a donné des instructions, c'est
afin que nous les mettions en pratique pour
qu'elles contribuent à notre bonheur, notre
guérison, notre développement
spirituel et qu'elles renforcent notre communion
avec lui.
La loi
donc est sainte, et le commandement est
saint, juste et bon. Romains 7: 12 (v. L. S)
Je
(Paul) te recommande, devant Dieu qui donne
la vie à toutes choses, et devant
Jésus-Christ, qui fit une belle confession
devant Ponce Pilate, de garder le
commandement, et de vivre sans
tache, sans reproche, jusqu'à
l'apparition de notre Seigneur Jésus
Christ... 1 Timothée 6:
13-14
(v. L. S)
Bien avant l'heure de l'apôtre Paul, le
Psalmiste s'était rendu compte que la Loi de
Dieu n'était pas contraignante ! Jamais
il ne s'est plaint de devoir la mettre en
pratique ! Au contraire ! À tout
moment il demanda à mieux la connaître
pour mieux l'appliquer !
Cette attitude positive, ce désir ardent
d'être plus près de Dieu, et l'amour
pour sa Parole ont
alimenté continuellement sa
foi. C'est ainsi que
rien, ni personne n'ont pu le détourner de
la règle de conduite qu'il s'était
fixée :
Je
veux garder tes statuts. Psaume 119: 8
Ma
part,
ô Éternel ! je le dis,
c'est
de garder tes paroles. Psaume 119: 57
Une décision qui ne sera jamais
abandonnée puisque nous retrouvons la
même pensée vers la fin de ce
Psaume : "J'ai choisi tes
ordonnances"
(v. 173)
(N'est-ce pas une bénédiction
d'être dirigés par le Saint-Esprit qui
doit nous conduire dans TOUTE la
Vérité ?)
Ce choix ayant était fait une fois pour
toute, il ne manquera jamais l'occasion de chercher
à mieux connaître celui qui a
donné de si parfaits commandements.
"Quelle
est la grande nation qui ait des lois et des
ordonnances justes, comme toute cette loi que je
vous présente aujourd'hui ?" (Deutéronome 4: 8)
Seigneur,
à qui irions-nous ? Tu as les paroles
de la vie éternelle. Jean 6: 68 (v. L. S)
Souffrant de la persécution comme tout
enfant de Dieu fidèle à son Seigneur
est appelé à souffrir, il n'a jamais
perdu de vue qu'il devait grandir dans la foi et dans la
connaissance de son Dieu comme nous sommes invités
à le faire : "Croissez dans la grâce et
dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur
Jésus-Christ"
.(2 Pierre 3: 18)
Remarquons ses demandes
réitérées qui, par leur
insistance, rejoignent la détermination de
Jacob : "Je ne te laisserai point aller, que
tu ne m'aies béni. " (Genèse 32: 26)
Enseigne-moi tes statuts !
(v. 26,
33,
64,
68,
124,
135,
171)
Enseigne-moi tes
lois (v. 108)
Cette idée qui revient constamment à
son esprit est la preuve irréfutable que les
commandements de Dieu font bel et bien ses
délices.
Ses demandes ne sont pas des mots vides de sens.
Elles n'ont rien à voir avec les
désirs des paresseux qui veulent quelques
choses mais qui ne font rien pour s'approprier ce
que Dieu promet, eux qui préfèrent
passer leur temps à se tourner et se
retourner dans leurs habitudes.
Son désir d'instruction n'a rien à
voir non plus avec les personnes qui apprennent
toujours et qui ne parviennent jamais à
arriver à la connaissance de la
Vérité (d'après 2 Timothée 3: 7), cette connaissance qui pousse
à mettre en pratique ce que l'on a
appris ! Non ! Il veut être
enseigné car il sait que la mise en pratique
de tout ce qu'il apprendra servira à
consolider sa relation avec Dieu et à
résister à la pression de
l'adversaire.
Pour lui, pas question de vie "chrétienne"
au rabais !
Le salut d'occasion n'existant pas, il faut donc se comporter comme il
convient quand on est en possession (par grâce) d'un si grand salut (Hébreux 2: 3) !
Si ta loi n'eût
fait mes délices...
Comme bien souvent tout au long de cette
série, il est temps de faire une pause afin
de se remettre en question. En effet, s'il est
facile de dire que nous aimons la Parole de Dieu,
notre comportement pourrait bien démontrer
le contraire, car la foi sans les oeuvres est morte
et inutile, comme nous le rappelle l'apôtre
(Jacques 2: 20-26).
Qu'en est-il de ma foi en la Parole de
Dieu ?
Est-elle TOUTE la Vérité ?
Et cette Vérité ne devient-elle pas
mensonge dans ma vie par le fait que je n'y crois
pas suffisamment pour la mettre en
pratique ?
Bien sûr je ne vais pas jeter ma Bible aux
orties, je ne vais pas non plus en arracher
quelques pages, pas plus que je ne vais prendre un
feutre noir pour cacher des textes qui me
contrarient, mais, plus subtilement, avec
précaution, je pourrais bien cacher quelques
commandements, quelques exhortations
derrière le paravent de mes excuses afin de
les passer outre et de continuer à vivre
"chrétiennement" avec une Parole de Dieu, ou
des extraits de la Parole de Dieu qui ne me servent
à rien !
Ce serait alors un comportement à risque qui
m'empêcherait de me joindre au Psalmiste qui
voyait ce que "mon paravent d'excuses" pourrait
bien me masquer (v. 96).
"Ton
commandement est d'une immense
étendue !"
(v. Bible annotée)
Le Seigneur Jésus nous a déjà
montré que le commandement va plus loin que
la lettre (mais moi je vous dis....), plus loin que
nos actes, plus loin que nos paroles. Il va
jusqu'au fond de notre coeur, là où
peut-être sont entretenues mille et une
excuses qui ne servent qu'à amoindrir la
force de la Parole de Dieu, qu'à
déplacer les limites et les bornes que Dieu
a placées.
"Tes
commandements n'ont point de limite", disait le Psalmiste ! Puis-je
faire mienne cette expression et dire que
désormais les commandements de Dieu n'auront
plus de limites dans ma vie ? Qu'il n'y aurait
plus de sphère privée où le
Seigneur est interdit d'entrée, de domaines
où sa Parole passe en
arrière-plan ?
Si oui, alors... : "Approchons-nous (donc) avec un coeur sincère, dans
la plénitude de la foi, les coeurs
purifiés d'une mauvaise conscience, et le
corps lavé d'une eau pure (Hébreux 10: 22).
"Seigneur,
apprends-moi à comprendre de mieux en mieux
ta volonté, à saisir la valeur, la
richesse de tes enseignements. Aide-moi à
avoir un coeur honnête lorsque je sonde les
Écritures, que
jamais ce ne soit pour justifier une de mes
attitudes, mais que ce soit toujours pour chercher
à conformer davantage ma vie à ce que
tu désires, à ta
volonté qui
est clairement exprimée au travers des
Saintes Écritures. Que TA Parole fasse mes
délices jusqu'à la fin de mon
pèlerinage !"
Sommes-nous conscients des nombreux
réconforts dont nous avons
déjà
bénéficié ? (même
s'ils sont un peu trop lointains en raison de notre
paresse ou de nos manquements)
Sommes-nous conscients que c'est bien grâce
à la Parole de Dieu qu'un jour nous avons
retrouvé la Vie lorsque tout allait mal dans
la nôtre ?
Avouons que si nous sommes rassemblés ce
matin au lieu de nous trouver au milieu des
païens, c'est bien parce que le Seigneur nous
a redonné suffisamment de Vie et de
goût pour sa Parole.
Alors, si c'est par elle (la Parole de Dieu) que
nous avons retrouvé la Vie, soyons aussi
fermes que le Psalmiste, aussi
décidés que lui, aussi conscients que
lui, et n'hésitons à professer notre
foi et notre confiance comme il a su le faire
(v 93),
n'hésitons pas à refaire alliance
avec notre Seigneur !
Si ta loi n'avait fait mes
délices, si j'avais oublié tes
ordonnances, j'aurai péri dans ma
misère !
Telle est la réflexion que plusieurs d'entre
nous pourraient prendre à leur compte
lorsqu'ils se souviennent des épreuves du
passé !
Mais parce que vous avez su saisir la balle au
bond, parce que vous avez accepté de faire
plier votre volonté à celle du
Seigneur, alors à ce moment-là, au
milieu de votre détresse, vous avez
crié quelque chose de semblable à ce
que l'auteur du Psaume 119 a pu dire :
(v. 94) :
Appel riche
d'enseignements ! Appel qui met bien en
lumière trois points :
1) Je suis à
toi !
Suis-je bien encore à Christ ?
Êtes-vous encore bien à Christ ?
Si oui, sachez que :
Vous ne
vous appartenez point à vous-mêmes...
1 Corinthiens 6: 19 (v. L. S)
2) Sauve-moi ! Un cri qui correspond bien à
la situation de celui ou celle qui ne se fait pas
d'illusion quant à ses capacités et
qui se tourne vers Dieu, notre Sauveur .
Le
Seigneur me délivrera de toute oeuvre
mauvaise, et il me sauvera pour me faire entrer
dans son royaume céleste. "2 Timothée 4: 18 (v. L. S)
3) Je recherche tes
ordonnances Pas
de passivité ! Pas
d'assoupissement ! Pas de
légèreté ! Mais un
travail continuel qui maintient en éveil et
démontre qu'on a un intérêt
véritable pour la Parole de Dieu et qu'on a
envie de toujours mieux connaître celui qui
nous l'a donnée.
En nous regardant vivre, le Seigneur Jésus
pourrait certainement nous dire, mais...:
N'avez-vous pas lu dans la loi...
Matthieu 12: 5
N'avez-vous pas lu que le
créateur... Matthieu 19: 4
N'avez-vous pas lu ce que Dieu vous a
dit... Matthieu 22: 31
N'avez-vous pas lu, dans le livre de
Moïse... Marc 12: 26
Qu'as-tu lu ? Qu'as-tu retenu ? Et, dans
ce que tu as retenu, dans ce que tu sais, que
mets-tu en pratique ?
En vérité..., à quoi me sert
donc la Parole de Dieu ? À quoi nous
sert-elle si nous ne la mettons pas en
pratique ?
Cette bonne
nouvelle nous a été annoncée
aussi bien qu'à eux ; mais
la
parole qui leur fut annoncée ne leur servit
de rien, parce qu'elle ne trouva pas de la foi chez
ceux qui l'entendirent. Hébreux 4: 2 (v. L. S)
Mieux
vaut pour moi la loi de ta bouche que mille objets d'or
et d'argent. Psaume 119: 72 (v. L. S)
Toute
Écriture est inspirée de Dieu, et
utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice,
afin
que l'homme de Dieu soit accompli et propre
à toute bonne oeuvre. 2 Timothée 3: 16 (v. L. S)