Jésus
lui répondit: Suis-moi, et laisse les morts
ensevelir leurs morts. Matthieu 8 22
Le grand
“SUIS-MOI” du Seigneur Jésus
n’est pas une invitation quelconque qui peut
se refuser sans qu’il n’y ait des
conséquences incalculables. Ce n’est
pas l’invitation de n’importe qui,
c’est celle de Dieu lui-même!
Ce
“SUIS-MOI” résonne encore
aujourd’hui dans bien des coeurs.
- Peut-être le fait-il en ce moment dans le
tien, alors que ces lignes sont sous tes yeux et,
qu’une fois de plus, il t’invite à
prendre le chemin étroit qui conduit
à la vie éternelle?
- À moins que le Seigneur t’invite
à faire un pas de plus dans SA
volonté, cette volonté que tu connais
et à laquelle tu ne veux pas te soumettre
entièrement?
- Peut-être même que ce
“SUIS-MOI” résonne de temps
à autre dans ton coeur, lorsque tu passes
une frontière qui te fait plus
apprécier l’environnement du monde que
le partage entre frères et soeurs?
Que vas-tu faire suite
à cette invitation, une invitation qui,
selon les circonstances, peut se renouveler tout au
long de ton parcours ou bien ne plus jamais se
faire entendre en raison de la dureté de ton
coeur?
Les Évangiles
nous montrent clairement qu’il peut y avoir
diverses attitudes suite à cet appel:
- Pierre et
André:
Il leur
dit: Suivez-moi, et je vous ferai
pêcheurs d'hommes. Aussitôt, ils
laissèrent les filets, et le
suivirent. Matthieu 4: 19-20
- Matthieu (Lévi) le collecteur
d’impôts:
Jésus lui dit:
Suis-moi. Cet homme se
leva,
et le
suivit. Matthieu 9: 9, Marc 2: 14
- Le jeune homme
riche:
Il te
manque encore une chose: vends tout ce que tu
as, distribue-le aux pauvres, et tu auras un
trésor dans les cieux. Puis, viens, et
suis-moi. Luc 18: 22
Après avoir entendu ces paroles, le jeune
homme s'en alla tout
triste. Matthieu 19: 22
À ces exemples, ajoutons encore celui que
Matthieu et Luc nous relatent en rappelant le cours
entretien entre un homme et le Seigneur
Jésus; un homme qui s’était
approché du Fils de Dieu et qui semblait
avoir un coeur bien disposé pour le
suivre.
Cet homme est particulièrement
intéressant car il va nous permettre de
mieux saisir certains de nos comportements, de
mieux évaluer la valeur de nos relations, de
nos affections; tout cela à la
lumière des pensées de notre Seigneur
Jésus. La droiture du Fils de Dieu qui ne
regardait pas à l’apparence des hommes,
mais qui les enseignait dans la voie parfaite de
Dieu (Marc 12: 14), devrait nous rassurer, car ses
réflexions seront toujours faites pour notre
bien tout comme cela a été
(espérons-le) pour le bien de l’homme
dont nous allons parler.
Un autre,
d'entre les disciples, lui dit: Seigneur,
permets-moi d'aller d'abord ensevelir mon
père. Mais Jésus lui répondit:
Suis-moi, et laisse les morts
ensevelir leurs morts. Matthieu 8: 21-22
Comment
réagissons-nous lorsque le Saint-Esprit nous
invite à aller dans une voie que nous
n’avons pas choisie ou quand il met en évidence
que nous n’allons pas aller à la place
où il désire nous rencontrer?
Avant d’entrer dans le vif du sujet, nous
devons prendre en ligne de compte que
l’engagement
à suivre le Maître n’est pas un
engagement sans risque!
Bien au contraire, il
sera la source de tribulations, de
difficultés, sans omettre la soumission
à SA volonté, à SA Parole,
soumission qui se heurte encore trop souvent avec
notre raisonnement, notre façon de nous
comporter.
Nous relevons que le Fils de Dieu met en avant
sa situation
personnelle afin que
ceux qui désirent le suivre ne soient pas
surpris de vivre différemment que le monde.
Le Fils de l’homme n’avait pas le minimum
vital pour vivre ici-bas! Il était
dépendant de son Père pour chacun des
domaines de sa vie!
Les renards ont des tanières, et les oiseaux
du ciel ont des nids; mais le Fils de l'homme n'a
pas où reposer sa tête. Matthieu 8: 20
Ainsi ce disciple, car il est bien écrit que
c’était un disciple,
c’est-à-dire quelqu’un qui voulait
suivre la doctrine et les principes de
Jésus, ce disciple donc, malgré sa
bonne intention, avait d’abord quelque chose de plus
important à faire que d’aller avec
Jésus.
En effet des obligations mondaines
l’obligeaient à être
présent pour l’ensevelissement de son
père.
Avons-nous quelque chose de plus important à
faire que de suivre le Seigneur lorsqu’il nous
ordonne de marcher à sa suite?
Notons que nous sommes tous les disciples du
Seigneur nous qui désirons marcher en
observant ses commandements, aussi, en tant que
tels, nous sommes spécialement
concernés par les paroles de Celui que nous
suivons ou que nous prétendons suivre.
Dans ce cas particulier, le Seigneur Jésus
montra qu’il était plus important de LE
suivre plutôt que d’honorer une
dernière fois celui qui avait
été l’auteur de sa vie
terrestre. Il le fit, non pas pour que nous nous
détournions des devoirs filiaux qui
incombent à tout membre de famille uni par
le même sang, mais:
Pour mettre en avant
que la mort ne se trouvait pas seulement dans le
cercueil que l’on allait porter en terre, mais
qu’elle était aussi présente
dans les personnes qui allaient accompagner le
défunt à sa dernière demeure
terrestre.
Laisse
les morts ensevelir leurs morts.
À cet instant
précis, Jésus nous montre que la mort
a deux visages:
- Celui que nous connaissons lorsque nous
accompagnons la dépouille d’un
être cher.
- Celui que nous ignorons trop souvent et dont nous
avons pourtant déjà été
les victimes.
Savez-vous, vous qui êtes
vivants, que nous avons déjà
été morts?
Vous
étiez morts par vos offenses et par vos
péchés, dans lesquels vous marchiez
autrefois, selon le train de ce monde...
Éphésiens 2:
1-2
Quelle que soit la différence que nous
pouvons faire entre la personne qui est dans le
cercueil et celles qui le pleurent, Jésus,
lui, n’en fait aucune dans l’exemple qui
nous est relaté.
Il connaît le coeur et les pensées de
tous. Il sait qu’à ce moment-là
de l’existence, les vivants sont morts pour ce
qui concerne le Royaume de Dieu, du moins tant
qu’ils ne se sont pas repentis de leurs
péchés et qu’ils n’auront
pas accepté le salut et la grâce qui
sont toujours offerts gratuitement.
Cette affirmation, celle de vivre tout en ayant
été mort aux yeux de Dieu, nous
rappelle à nous qui avons été
rachetés, nous qui avons Jésus comme
Sauveur et Seigneur de notre vie, cette affirmation
nous rappelle un
événement qui devrait nous amener
à la réflexion chaque fois que nos
pas risquent de nous conduire en dehors de la route
royale qui a été tracée pour
chacune de nos vies ou chaque fois que nous
résistons à la volonté
divine:
...
nous qui étions morts par nos
offenses, (Dieu) nous a rendus à la
vie
avec Christ (c'est par grâce que vous
êtes sauvés); il nous a
ressuscités ensemble... Éphésiens 2:
5-6
Ces gens-là, autour du cercueil,
étaient morts dans leurs
péchés! Voilà pourquoi le Fils
de Dieu mit en quelle que sorte la main sur
l’épaule de celui qui voulait ensevelir
son père. Il l’arrêta dans son
demi-tour afin qu’il suive Celui qui
était la VIE, Celui qui donnait la VIE!
Quant aux autres? Il fallait s’en
détourner car ils étaient morts pour
avoir refusé la VIE!
Je
(Jésus) suis le chemin, la
vérité, et la vie. Nul ne vient au
Père que par moi. Jean 14: 6
Il est intéressant de noter que les morts,
quelle que soit la catégorie dans laquelle
ils se trouvent, ont une particularité qui
leur est commune.
Les uns comme les autres, ont été,
à certain moment, en contact avec la vie (la vie animale en tant que
mammifère) ou
la VIE (la vie
spirituelle qui leur a été
envoyée au travers de la Parole de Dieu.
[Les paroles que je vous ai dites sont
esprit et
vie. Jean 6: 63])
Donc, aux yeux du Seigneur, toutes les personnes
présentes lors de cet enterrement
étaient, d’une façon ou
d’une autre, déclarées
MORTES!
Laisse
les morts ensevelir leurs morts.
Dès que nous nous écartons de celui
qui est la lumière du monde, nous dirigeons
forcément nos pas vers les
ténèbres!
- Il n’y a que deux chemins: le chemin large
et le chemin étroit. Celui du monde dans
lequel le prince des ténèbres nous
invite sans cesse à revenir, ou le chemin
qui conduit à la vie éternelle dans
lequel le Prince de la VIE nous encourage à
rester.
- Il n’y a que deux destinations: le royaume
des cieux ou l’étang ardent de feu et
de soufre.
- Il n’y a que deux états: la vie ou la
mort: la vie éternelle ou la
séparation éternelle d’avec Dieu
qui, elle, est considérée comme la
seconde mort (Apocalypse 2: 11; 20: 6;
21: 8.)
Pour en revenir à notre disciple qui
entendit le divin “SUIS-MOI”, il fut
devant le fait accompli qu’en se
détournant quelque temps de la
présence de Jésus, il allait vivre en
compagnie des “morts”!
Non seulement, s’il faisait demi-tour, il ne
serait plus avec le Fils de Dieu, mais, de
surcroît, il n’accomplirait pas
l’oeuvre que Dieu avait préparée
pour lui, une oeuvre missionnaire que Luc met en
évidence dans son Évangile:
Laisse
les morts ensevelir leurs morts; et toi,
va
annoncer le royaume de Dieu. Luc 9: 60
Il n’y a plus
rien à faire pour les morts!
Celui qui était dans le cercueil ne pouvait
plus être sensible aux paroles de VIE
qu'aurait pu lui apporter un
évangéliste, de même que ceux
qui nous ont quittés ne peuvent plus
bénéficier de nos prières.
Dieu est indifférent à toutes les
manifestations religieuses en faveur de ceux qui
sont décédés.
Si ces personnes n’ont pas choisi le chemin
qui conduit à la vie éternelle durant
leur parcours terrestre, si elles se sont
détournées de la grâce, il ne
leur reste plus que la condamnation.
Quant aux autres, aux irréductibles, le
Seigneur Jésus ne permet pas que le disciple
retourne vers eux pour leur annoncer la bonne
nouvelle: Ils sont morts spirituellement! Ils sont
endurcis, tellement endurcis qu’ils ont, comme
pharaon, atteint le point de non-retour! Laisse les
morts ensevelir leurs morts!
Ces morts-là ont été en
contact avec la Parole de Vie! Parce qu’ils
l’ont catégoriquement refusée,
ils sont déclarés MORTS!
Nous voici maintenant
devant trois catégories de morts:
1- Celui qui est dans le cercueil.
2- Ceux qui ont catégoriquement
refusé le salut.
3- Ceux qui étaient morts dans leurs
péchés mais qui sont passés de
la mort à la vie :
En
vérité, en vérité, je
vous le dis, celui qui écoute ma parole, et
qui croit à celui qui m'a envoyé, a
la vie éternelle et ne vient point en
jugement, mais il est passé de la mort à la
vie.
Jean 5 : 24
Nous devons réaliser que nous risquons fort
de déplaire au Seigneur si nous
préférons la compagnie des morts
(spirituels) à celle des vivants en
Christ.
Qu’on se le dise et qu'on s'en souvienne
à chaque fois que nous trouverons plus de
joie à être avec le monde plutôt
qu’avec le corps de Christ!
Si le monde nous tente, si ses activités
nous font frémir au point de ne pouvoir
faire autrement que de nous engager pour lui, alors
il faut croire que notre vie avec le Seigneur est
en piteux état, que nous sommes en mauvaise
santé! (spirituelle)
Le disciple qui devait rendre les derniers honneurs
à son parent avait une excuse
légitime pour faire un pas en
arrière, mais cette excuse n’avait
aucune valeur aux yeux de Celui qui allait donner
sa vie comme rançon pour le
péché.
Ce “SUIS-MOI” l’invitait à
prendre le bon chemin!
Sommes-nous encore capable d’entendre cette
invitation lorsque Dieu VEUT que l’on se
détourne d’un genre
d’activité qui, non seulement ne sert
à rien pour sa gloire, mais qui en plus nous
fait baigner dans un environnement malsain pour
notre foi?
Entendons-nous encore ce coup de trompette
retentissant qui invite ceux et celles qui se sont
éloignés plus ou moins du bon chemin,
ceux que le monde a anesthésiés?
Réveille-toi, toi qui dors,
Relève-toi d'entre les
morts, Et Christ t'éclairera.
Éphésiens 5.
14
RÉVEILLE-TOI! - Retire-toi d’entre les
morts spirituels qui cherchent à te garder
dans leur entourage!
Se relever à l’appel du Seigneur afin
de quitter le rassemblement de ceux qui sont morts
spirituellement et qui vivent sans se soucier de
l’éternité, c’est comme si
le salut venait à nouveau frapper à
la porte d’un coeur qui vit comme s’il
n’avait jamais été au
bénéfice de la grâce!
Se relever afin d’être éclairé, de racheter le temps
perdu, ce temps
d’endormissement et surtout de comprendre
enfin QU’ELLE EST
LA VOLONTÉ DU SEIGNEUR! (lire Éphésiens 5: 14 à
21)
Voici
donc ce que je dis et ce que je déclare dans
le Seigneur, c'est que vous ne devez plus marcher comme
les païens... Éphésiens 4:
17
C'est
assez, en effet, d'avoir dans le temps
passé accompli la volonté des
païens, en marchant dans la dissolution,
les convoitises, l'ivrognerie, les excès du
manger et du boire, et les idolâtries
criminelles. 1 Pierre 4. 3
Certes, ceux qui s’entourent du monde
n’accomplissent pas forcément les
oeuvres des païens, mais ils en subissent néanmoins les
effets négatifs de la même façon que le
non-fumeur peut attraper un cancer par le simple
fait qu’il vive dans un environnement
empesté par la fumée.
Un vêtement blanc n’a jamais
changé la couleur d’un morceau de
charbon, par contre ce dernier laisse toujours sa
marque sur celui qui s’y frotte!
Notre vie chrétienne (mondaine) pourrait
bien ressembler à ces câbles
d’aciers composés de plusieurs fils qui
cassent les uns après les autres suite
à un étirement trop grand
occasionné par une charge qui dépasse
la norme de sécurité.
Si nous regardons dans le monde chrétien qui
nous entoure, force est de constater qu’un
certain nombre de ceux qui ont cru sont sur le
point de tomber, de couler.
Leur étirement vers le monde a fait casser
divers fils que nous pourrions nommer: la joie
d’être sauvé, le zèle
à servir le Seigneur, la communion
fraternelle, le partage de la sainte cène,
la persévérance, l’étude
de la Parole de Dieu, la fidélité,
etc.
Avec le temps, ils ont abandonné une facette
de leur consécration. Comme il n’y a
pas eu de graves inconvénients, ils ont
été moins regardants à leur
comportement, ce qui les a conduits à se
décharger, petit à petit, des
éléments de doctrines qui leur
pesaient trop.
Si un fil casse et que l’on n’y
prête pas attention, il s’en suit alors
une rupture en chaîne des autres fils, une
rupture qui ira d’autant plus vite qu’il
y aura moins de résistance, jusqu’au
moment où la marge de sécurité
sera dépassée et que la catastrophe
sera inévitable!
Nous comprenons maintenant que ce n’est pas
sans raison que le Seigneur Jésus interpelle
un de ses disciples afin qu’il ne participe
pas aux oeuvres de ceux qui sont morts!
Et il le fait aussi
pour nous avertir!
Laisse les morts ensevelir leurs
morts, nous dit le
Seigneur, laisse-les tranquilles, et TOI,
suis-moi!
Cet appel peut-il encore être entendu et
compris par ceux qui passent plus de temps à
jouir du monde, à le servir,
qu’à trouver leur plaisir avec ceux qui
aiment le Seigneur?
Attention la mort est
une maladie mortelle! (la mort spirituelle entraîne
toujours celui qui en est la victime consentante,
vers la seconde mort!)
Ne nous méprenons pas en pensant que nous
serons suffisamment résistants pour ne pas
nous laisser détourner de la foi par ceux
qui nous enveloppent lorsque nous nous joignons
à leurs activités.
Si nous ne sommes pas
là où Christ désire nous voir,
le Fils de Dieu ne sera pas à nos
côtés!
Et s’il n’est pas avec nous, comment
résisterons-nous à toutes les
tentations environnantes, comment
résisterons-nous à la pression des
païens avec lesquels nous nous sommes
associés?
Avec nos propres forces!
De bien piètres
forces qui mettent en lumière notre
faiblesse, celle qui
nous a conduit à nous échapper de la
présence de Christ pour vivre
“passionnément” des instants DANS
le monde, AVEC le monde... LOIN DE CHRIST!
C’est ainsi que le monde rend timides les
chrétiens qu’il a happés, il les
emprisonne au point qu’ils se laissent
entraîner avec toutes les conséquences
physiques et spirituelles que cela peut avoir.
Au lieu d’être forts en Christ,
d’être plus que vainqueurs, ceux qui se
livrent au monde deviennent faibles, manipulables
par le prince des
ténèbres qui lime tranquillement un
à un les fils dont nous avons parlé
un peu plus haut:
La joie d’être sauvé, le
zèle à servir le Seigneur, la
communion fraternelle, le partage de la sainte
cène, la persévérance,
l’étude de la Parole de Dieu, la
fidélité, etc.
Qu’est-ce qui a
été coupé dans ta vie
spirituelle?
Ce qui te manque, ce qui t’a été
volé par les morts (spirituels), peut de
nouveau t’être donné si tu
laisses les morts enterrer leurs morts et que tu
reviennes dans la présence du Seigneur
Jésus, LUI qui est toujours disposé
à te dire: “TOI, SUIS MOI!”
À
celui qui a soif je (Jésus) donnerai de la
source de l'eau de la vie, gratuitement.
Celui
qui vaincra héritera ces choses; je
serai son Dieu, et il sera mon fils.
Mais
pour les lâches, les...., leur part sera dans
l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui
est la seconde mort. Apocalypse 21: 6-8
La Parole de Dieu, toute entière, nous
invite à nous séparer du monde,
à réfléchir à nos
voies; elle le fait parce qu’il y a un enjeu
important que nous ne devons pas
négliger:
La vie éternelle!
Examinez ce qui est agréable
au Seigneur; et ne prenez point part aux
oeuvres infructueuses des ténèbres,
mais plutôt condamnez-les. Éphésiens 5:
10-11
Seigneur..., rends-moi
sensible à ton Esprit et donne-moi un coeur
obéissant afin que ton sacrifice pour moi
n’ait pas été fait en vain.
Reprends-moi chaque fois que j’aurai tendance
à m’éloigner de la route royale,
ce chemin que tu as tracé pour ma vie.
Je préfère t’entendre me
dire:
Suis-moi, et laisse les
morts
ensevelir leurs morts. Matthieu 8 22
Plutôt
que:
Je sais
que tu passes pour être vivant (e) et tu es
mort (e)! Apocalypse 3: 1
Alors que ce
message était terminé, je suis tombé sur
une prédication tirée d’une
méditation sur le déluge,
éditée en 1848 et dont l’auteur
était un certain A. Rochat.
Traitant partiellement le même sujet, il
m’a semblé bon de vous faire partager
ce qu’il avait reçu du Seigneur.
«... Si l'on ne peut pas et si l'on ne doit
pas sortir du monde en rompant toute communication
avec les humains (1 Cor. V, 9, 10), il faut du moins se
séparer des hommes du monde toutes les fois
que les communications avec eux ne peuvent pas
être regardées comme un devoir.
Il ne faut point porter un même joug avec
eux, ni être leurs associés.
Il faut,
dans toutes les choses non obligatoires, sortir du
milieu d'eux et s'en séparer (Act. II, 40. - 2 Cor. VI, 12 - 17. - Act. XIX, 9. - 1 Tim. VI, 5. - 2 Tim. III, 5).
Le peuple de Dieu, pour se conserver saint, doit
être en tout temps un peuple qui se tient
à part (Nomb. XXIII, 9. - Esther III, 8. - Tite II, 14. - Apoc. XVIII, 4).
Un homme ne peut conserver sa piété
qu'en ne s'asseyant point au banc des moqueurs, en
fuyant les mauvaises compagnies qui corrompent les
bonnes moeurs (1 Cor. XV, 33), et en s'accompagnant de ceux qui
craignent Dieu et qui gardent ses commandements.
-
Un
chrétien qui se plaît dans les grands
rassemblements d'hommes du monde, un
chrétien qui s'allie sans
nécessité avec des gens qui n'ont pas
la crainte de Dieu, est un chrétien dont le
sel est déjà affadi.
Il s'affadira toujours davantage par ces
mélanges, et s'il n'y prend garde,
bientôt il perdra toute sa saveur. Ce n'est
pas lui qui gagnera le monde, mais c'est le monde
qui le gagnera. Ces alliances d'un chrétien
avec les hommes du présent siècle
prouvent que le monde est déjà dans
son coeur, et, à leur tour, elles serviront
d'aliment à cette mondanité qui les
avaient produites....»
© J-M Ravé 20 novembre 2004
- CP 474 -
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