Prenez
donc garde à la manière dont vous
écoutez ; car on donnera à
celui qui a, mais à celui qui n'a pas on
ôtera même ce qu'il croit avoir.
Luc 8: 18 (v. L. S)
C'est pourquoi nous devons d'autant plus nous
attacher aux choses que nous avons
entendues, de peur que nous ne soyons
emportés loin d'elles. Hébreux 2: 1 (v. L. S)
... de peur que nous les laissions écouler.
(v. D. M)
Quoique les textes qui
viennent d'être cités soient
tirés du Nouveau Testament, il n'est pas
difficile de les rattacher à la vie de
Jérémie dont nous parlons depuis
quelques semaines et, bien sûr, d'en
faire usage pour notre vie d'enfant de Dieu.
Jérémie, "l'homme qui dévorait
les paroles de Dieu" !
J'aime cette expression qui met en valeur son
ardent désir de prendre avec avidité
ce que l'Éternel dit. J'aime cette image qui
nous montre comment nous devons nous tenir devant
les saintes Écritures qui sont en notre
possession, comment nous devons les aimer, les
chérir, les apprécier plus que
n'importe quel autre écrit.
En dépit de cet amour pour la Parole de Dieu
et pour son auteur qui la distribue largement, il
faut convenir que les plus illustres personnages
bibliques, ceux qui ont vécu au plus
près du Seigneur, ont eu des moments
où leur foi a vacillé, où
leurs convictions furent
ébranlées.
Loin de vouloir justifier nos relâchements
par des excuses qui s'appuieraient sur les
faiblesses de ceux qui nous ont
précédés (ou qui nous
entourent), sachons profiter à bon escient
de leurs erreurs afin que nous ne tombions pas dans
les mêmes pièges. En agissant ainsi
nous serons au bénéfice de leurs
expériences bonnes et mauvaises et nous
pourrons devenir de bons élèves qui
auront compris que :
Ces
choses leur sont arrivées pour servir
d'exemples, et elles ont été
écrites pour notre
instruction, à nous qui sommes parvenus
à la fin des siècles. 1 Corinthiens 10: 11 (v. L. S)
Jérémie, nous l'avions
déjà vu, était un homme qui
aimait la Parole de Dieu, un homme qui la
désirait ardemment. C'était en
quelque sorte son pain quotidien : "Donne-nous
aujourd'hui notre pain quotidien" (Matthieu 6: 11), ardente prière de ceux qui
ont faim et soif de la Parole de Dieu, qui
s'attende à elle !
"Donne-moi aujourd'hui
mon pain quotidien, ce pain qui nourrira mon
âme et remplira mon coeur au point que ma
bouche ne pourra s'empêcher de parler du Dieu
grand et vrai et des oeuvres qu'il accomplit encore
aujourd'hui. Donne-moi de ce pain qui me permettra
de tenir dans cette journée où il me
faudra avancer par la foi ne sachant pas ce que je
trouverai sur ma route. Sois pour moi comme le
boulanger céleste qui donne gratuitement son
pain béni!"
Jérémie avait besoin du pain de la
Parole de Dieu autant que nous pouvons en avoir
besoin. Il en avait besoin et s'en
délectait, mais, aux vues des
circonstances,
ô combien difficiles, qu'ils vivaient,
en raison du secours
qui ne venait pas, ce
prophète eut un moment de faiblesse.
Sa foi en Dieu, malmenée par les
événements qu'il vivait,
commença à vaciller.
Jérémie commença à
perdre pied et à glisser dangereusement vers
le doute.
Des pensées
étrangères à son
engagement vinrent
saper son moral en mettant en avant que sa vie
consacrée à Dieu n'était pas
exempte de difficultés. Situation
compréhensible
lorsque l'on sait que le prince des
ténèbres ne chôme jamais, mais
situation difficile
à gérer
quand on considère que cette vie
consacrée ne bénéficie pas
rapidement de la délivrance promise aux
fidèles.
Serais-tu
pour moi comme une source trompeuse, Comme une eau
dont on n'est pas sûr ? Jérémie 15:
18
(v. L. S)
Déjà, auparavant
Jérémie s'était
interrogé suite à une
sécheresse permise par l'Éternel,
s'attendant à ce qu'après la
confession des péchés qu'il avait
faite pour le peuple (nous avons
péché contre toi), il y ait un retour
à une vie meilleure !
Toi qui
es l'espérance d'Israël, Son sauveur au
temps de la détresse, Pourquoi serais-tu
comme un homme stupéfait, Comme un
héros incapable de nous secourir ?
Jérémie 14:
8-9
Il est vrai que Dieu
n'avait point répondu favorablement. Bien au
contraire ! Il retenait la délivrance,
il ne permettait pas la bénédiction
car il connaissait le coeur des hommes et savait
qu'ils n'étaient que des rebelles qui voulaient les
bienfaits de Dieu tout en gardant la liberté
de vivre loin de lui,
la liberté d'en faire à leur
tête.
Dieu savait tout cela, mais Jérémie,
n'étant que prophète, ne pouvait
sonder les coeurs, raison pour laquelle le Seigneur
dût le convaincre afin qu'il
n'intercède plus en faveur de ses
contemporains (Jérémie 14:
11-12).
Cette évidence admise, il ne pouvait
s'empêcher de s'interroger sur ce qu'il
vivait personnellement. Pour quelle raison, lui,
l'homme de Dieu, celui qui était
fidèle à la Parole, restait-il sans
délivrance comme les autres ?
"
Prenez donc garde à la manière dont
vous écoutez..." nous disait
l'évangéliste Luc !
Comment écoutons-nous ?
Comme Jérémie, nous pouvons nous
nourrir de la Parole de Dieu, attendre impatiemment
le moment où elle nous est servie ou bien
l'instant privilégié où
nous-mêmes nous nous servirons. Nous pouvons
passer des heures et des heures à
écouter des chants chrétiens, des
multiples prédications et néanmoins
nous entendre dire qu'il faut RE-venir au
Seigneur !
Un instant les pensées de
Jérémie s'étaient
égarées !
Les nôtres ne se sont-elles pas
égarées à un moment ou un
autre ? N'ont-elles pas glissé sur le
bas-côté du chemin ? Ne
sont-elles pas sorties des rails ?
N'avons-nous pas été tentés de
jeter quelques principes de foi ou quelques points
d'obéissance dans le fossé pour
alléger notre marche ?
Comme le prophète, nous nous
réjouissons de nous nourrir du "pain de
vie", mais aussi, comme lui, nos pensées
dévient d'autant plus facilement que
l'épreuve est
douloureusement longue et qu'elle semble non motivée en raison de notre
vie vécue pour Christ.
Israël péchait abominablement contre l'Éternel à la
face du soleil ! Jérémie
péchait simplement en pensée, en émettant
un doute sur la droiture de Dieu ! Son coeur
s'assombrissait au fur et à mesure que des
idées noires prenaient la direction
opposée à la foi.
Alors que nous pouvons "manger" la Parole de Dieu,
chercher au travers elle, le réconfort pour
nos âmes affligées, nous pouvons, par
des pensées incompatibles avec ce que nous
venons de lire ou d'entendre, pécher contre
notre Seigneur et l'obliger à nous dire de
RE-venir à
lui !
Recadre tes
pensées !
Il est important de revoir ce domaine des
pensées. Important d'insister sur la
façon dont nous devons gérer celles
qui envahissent notre esprit et qui se combattent
les unes et les autres.
Le plus grand champ de bataille qu'un homme puisse
connaître se trouve en lui ! C'est
à lui qu'incombe de prendre des
décisions en donnant la victoire au parti
qu'il a envie de suivre.
En effet, ce sont elles, nos pensées, qui
vont devenir le gouvernail de notre vie en donnant
une direction à nos actes.
Pour ne plus tomber dans le piège de
l'incertitude (pour ne pas parler du doute), nous
devrions faire comme Marie lorsqu'elle a
reçu les paroles de l'ange lui
annonçant qu'elle serait la mère de
notre Seigneur Jésus.
Marie
gardait soigneusement toutes ces
choses, et les repassait dans son esprit.
Luc 2. 19 (v. D. M)
Passons et repassons les promesses de Dieu dans
notre coeur ! Un exercice salutaire qui fera
barrage aux idées noires tant qu'elles
seront le carburant de notre journée.
Un exercice salutaire quoique difficile quand nous
sommes en face de montagnes gigantesques !
Difficile parce que nous sommes plus souvent
enclins à en mesurer la hauteur, à en
calculer la masse, plutôt qu'à nous
appuyer sur la Parole du Fils de Dieu.
Ne nous a-t-il pas encouragés à
prendre position contre elles pour qu'elles soient
précipitées au fond de la
mer ?
Puissante image reliée à celle de
Michée qui montre que l'Éternel
jettera au fond de la mer, loin de lui et loin
des hommes, tous les
péchés qui auront été
confessés et abandonnés. Image
saisissante qui montre la distance qui va nous séparer
à tout jamais du péché
pardonné et des montagnes qui auront
disparus au nom de Jésus.
Tu
(l'Éternel) jetteras au fond de
la mer tous leurs péchés.
Michée 7: 19 (v. L. S)
Je (Jésus) vous le dis en
vérité, si quelqu'un dit à
cette montagne : Ôte-toi de là et
jette-toi dans la mer, et s'il ne doute point en
son coeur, mais croit que ce qu'il dit arrive, il
le verra s'accomplir. Marc 11: 23 (v. L. S)
Mais voilà... ! Entre la mer et moi il
y a cette montagne, il y a la Parole que j'ai
entendue, que j'ai lu et il y a mon
arbitrage !
Comment l'ai-je entendue ? Comment l'ai-je
comprise ? Suis-je toujours fermement
accroché à elle ou vais-je
lâcher prise et tomber dans le
vide ?
Si je lâche prise, si je ne m'accroche plus
aux promesses de Dieu, il est certain que ces
dernières ne trouvant plus le terrain de la
foi, ne pourront pas produire le fruit promis par
le Seigneur. Voilà le drame !
Voilà peut-être mon..., ton...., notre
drame... !
C'est
pourquoi nous devons d'autant plus nous ATTACHER aux
choses que nous avons entendues, de peur que nous ne
soyons emportés loin
d'elles. Hébreux 2: 1 (v. L. S)
Pesons bien la valeur du
mot "attacher" ! Attacher c'est être
lié ! (Qui nous séparera de l'amour
de Christ ? (si nous sommes attachés
à LUI !) -
Romains 8: 35)
Dieu, du haut des cieux, n'est pas insensible
à notre sort ! Nous sommes SES enfants
et il a payé le prix fort pour nous adopter.
Sachant cela, n'oublions pas qu'il a mis à
notre disposition toutes les armes
utiles pour que nous
résistions à la pression de notre
ancien maître qui ne cesse de nous harceler.
Il nous a aussi donné tous les moyens, toute
l'instruction nécessaire pour que nous réussissions
à passer les épreuves
destinées à purifier notre foi.
Face à l'adversité sous toutes ses
formes, nous sommes loin d'être
désarmés !
Le pas de la foi est le seul pas qui puisse
permettre de passer par dessus l'abîme du
doute, cet abîme qui donne le vertige
dès que l'on regarde en bas et non en haut.
La foi, si étroite soit-elle, si petite
soit-elle, (un grain de
sénevé -
Luc 17: 6 )
(1) est cependant
suffisante pour ouvrir un chemin devant quiconque
prend Dieu au mot.
Ah cette foi ! Particulièrement forte
lorsqu'il n'y point d'épreuve !
Particulièrement malmenée lorsque les
yeux de la chair regardent avec horreur
l'impossibilité d'entrevoir le moindre
secours et que les oreilles n'entendent plus comme
avant la
même Parole de Dieu, ne comprennent plus son message !
L'impossibilité ! Montagne
gigantesque ! Mastodonte qui écrase
tout individu qui se laisse impressionner par son
imagination. Une imagination qui se trouve
bloquée par son incompréhension des
plans et des possibilités du
Créateur !
Quand
l'Éternel ferait des fenêtres au ciel,
pareille chose
arriverait-elle ? 2 Rois 7: 2 (v. L. S)
Ils
parlèrent contre Dieu, Ils dirent :
Dieu
pourrait-il dresser une table dans le
désert ? Psaume 78: 19 (v. L. S)
Pire que de douter des possibilités infinies
de Dieu qui peuvent être limitées en
raison de notre attitude, il y a DOUTER DE LA
PERSONNALITÉ, des qualités du
Seigneur lorsque rien ne se passe comme nous le
demandons pour notre vie.
Satan sait si bien s'y prendre pour amener l'homme
à réfléchir de la mauvaise
façon. Il sait ce qu'il faut mettre en avant
pour perturber ses pensées : "Dieu
a-t-il réellement dit" ? (Genèse 3: 1) Dieu serait-il comme une source
trompeuse, comme une eau dont on n'est pas
sûre ? (Jérémie 15:
18)
Eve n'avait aucune
raison
d'écouter la voix du serpent ancien, elle
vivait dans la paix, dans la tranquillité,
tout autour n'était qu'harmonie et bonheur.
Par contre, il en était tout autre pour
Jérémie confronté à un
peuple rebelle et supportant lui-même les
conséquences du péché
national.
Cet instant d'égarement intérieur de
Jérémie fut abrégé par
Dieu lui-même. Il l'exhorta à revenir
à la réalité de la foi,
à revenir sous l'autorité de la
Parole de Dieu et à faire les bons
choix.
Aujourd'hui encore, l'Esprit de Dieu cherche
à ramener dans de bons sentiments ceux et
celles qui s'égarent dans leurs
pensées, qui ont perdu la paix
intérieure (et non leur salut) pour avoir
laissé le doute avoir une emprise sur
eux.
RE-venir à Dieu
et faire les bons choix !
C'est
pourquoi ainsi parle l'Éternel : Si tu
te rattaches à moi, je te répondrai,
et tu te tiendras devant moi ;
Si tu sépares ce qui est
précieux de ce qui est vil, tu seras comme ma
bouche. Jérémie 15:
19
(v. L. S)
Jérémie en était-il donc
arrivé à ne plus faire la
différence entre le bien et le
mal ?
Certainement pas ! Mais, environné
d'une populace qui n'aimait pas son rôle de
porte-parole de Dieu, de témoin
fidèle, souffrant à cause de sa
position, n'allait-il pas baisser sa garde ?
N'allait-il pas s'octroyer des libertés
secondaires pour sympathiser quelque peu avec les
adversaires de l'Éternel ?
Un petit compromis par ci, un autre par
là.... !
On prétend que ça ne change pas notre
engagement avec le Seigneur ! On
prétend qu'on l'aime toujours
autant.... ! Pourtant ces soi-disant
dérapages insignifiants, ces petites
entorses à la règle de vie que nous
avions "signée" le jour où nous
sommes passés des ténèbres
à la lumière, ces "petits riens" à nos yeux
sont comme des montagnes himalayennes qui nous
cachent la face de Dieu !
La source trompeuse dont parlait
Jérémie ne pouvait provenir de Dieu,
lui dont les yeux sont trop purs pour voir le
mal ! (Habakuk 1: 13). Elle était au
milieu du peuple choisi par Dieu d'entre les
nations pour glorifier son nom !
Une source attrayante pour ceux et celles qui se
sont fatigués de Dieu, qui se sont
lassés d'attendre le secours de
l'Éternel !
Une source capable d'éclabousser les
rachetés qui passent par des épreuves
interminables et qui, tout à coup, tendent
un peu l'oreille à des pensées
négatives qui éloignent
insensiblement de la foi, de la Parole de Dieu, de
ses enseignements, de ses
COMMANDEMENTS !
Qu'est-ce qui sort de la
bouche de Dieu ?
Qu'est qui devrait sortir de notre
bouche ?
Entre ces deux questions il y a évidemment
ce que nous aurons entendu et ce que nous aurons retenu de ce
que nous avons entendu !
Alors ! Que rapporterons-nous de ce que
nous entendons ?
Sommes-nous de fidèles "rapporteurs" au
service de Dieu ou sommes-nous des pantins
manipulés par le prince des
ténèbres qui nous pousse à
parler du monde en tirant sur les rênes de
notre langue pour nous faire changer de
conversation dès que nous entrons dans le
domaine de la foi en Jésus-Christ ou de tout
ce qui s'y rattache ?
Il va de soi que l'environnement dans lequel nous
vivons et plus particulièrement celui dans
lequel nous choisissons d'aller, aura un impact
plus ou moins important selon notre degré
d'engagement avec le Seigneur.
Être comme la bouche de Dieu, c'est annoncer
sa Parole sans compromis, le faire contre vents et
marées ! En suis-je capable ?
Être comme la bouche de Dieu va d'abord nous
obliger à séparer les pensées
viles, les pensées de doute pour laisser
exclusivement la place à toutes celles qui
contribueront à augmenter notre foi, notre
confiance en celui qui nous a sauvés.
Être comme la bouche de Dieu va permettre de
pouvoir prêcher la Parole, de reprendre, de
censurer, d'exhorter nos semblables tout comme
Jésus savait le faire !
Si tu sépares ce qui est
précieux de ce qui est vil...
Un jour, le bon grain
sera séparé de l'ivraie (Matthieu 13: 40), mais en attendant ce jour nous
devons apprendre à faire le tri dans nos
pensées et ne pas maltraiter la Parole de
Dieu pour arranger notre petite vie personnelle ou
pour sortir - avant l'heure - du temps
d'épreuve.
Séparation !
Un mot qui va à contresens du monde !
Un mot qui doit nous conduire à faire des
choix douloureux et encore plus douloureux lorsque
l'on sait que si l'on persiste à rester
fidèles au Seigneur, nous aurons à
souffrir davantage.
Suis-je capable de croire Dieu ? De croire
qu'il fera concourir toute chose pour mon
bien ? Capable de le croire sans
comprendre ! Capable de le croire alors que ma
raison hurle qu'il n'y plus de solution !
Ou alors vais-je commencer à mettre un pied
dans le camp des douteurs, vais-je mettre le doigt
dans un engrenage qui finira par m'emporter loin du
Seigneur en qui j'avais placé ma
confiance?
Un peu de levain fait lever toute la pâte
(Galates 5:9) ! Un peu de doute et...
Pourquoi
ma souffrance est-elle continuelle ? Pourquoi
ma plaie est-elle douloureuse, et ne veut-elle pas
se guérir ? Serais-tu pour moi comme
une source trompeuse, Comme une eau dont on n'est
pas sûr ? Jérémie 15:
18
(v. L. S)
Pourquoi ?
Dieu a-t-il vraiment des comptes à me
rendre ?
Son silence m'autorise-t-il à le juger, lui,
le Juge de toute la Terre, lui qui m'amènera
devant son tribunal pour me rendre selon mes
oeuvres ?
Qui es-tu
pour contester avec Dieu? Le vase d'argile
dira-t-il à celui qui l'a formé:
Pourquoi m'as-tu fait ainsi? Romains 9: 20 (v. L. S)
Derrière ces "pourquoi" il y a une
réponse de Dieu qui met en évidence
que nous ne sommes pas là où nous
devrions être !
Que nous n'obtiendrons
de réponse qu'à partir du moment
où nous serons capables d'entendre ce qu'il
a à nous dire !
Est-ce que je suis
déjà capable d'accepter, sans
discuter, les choses simples que la Parole de Dieu
me demande de mettre en pratique ? (avec
l'aide du Seigneur il va de soi !)
Que vienne rapidement le jour où comme Job nous puissions avoir la victoire sur nos pensées et dire avec lui, même au sein de la détresse :