Je n'ai pas
abandonné les commandements de ses
lèvres ; J'ai fait plier ma volonté
aux paroles de sa bouche. Job 23:12 (v. L. S)
C'est en reprenant ce texte de Job que je profite
de l'occasion afin de nous reposer une des
questions importantes de la semaine passée,
une semaine durant laquelle nous avons eu la
possibilité de réfléchir
à la façon dont nous nous conduisons
vis-à-vis de Dieu, vis-à-vis de SA
parole écrite, de quelle façon nous la prenons
au sérieux.
Est-ce que je suis
déjà capable d'accepter, sans
discuter, les choses simples que la Parole de Dieu
me demande de mettre en
pratique ? (avec
l'aide du Seigneur, il va de soi !)
La Parole de Dieu, nous le savons, "est une lampe à
nos pieds et une lumière sur notre
sentier" (Psaume 119: 105), mais :
Pour que cette
lumière puisse exercer son effet
bénéfique faut-il encore que nous
nous soumettions à ce qu'elle
dit !
La Parole de Dieu, dans ses grandes lignes, est si
simple à comprendre qu'elle permet à
un enfant de la saisir par la foi et de recevoir ce
que le Seigneur promet à ceux et celles qui
marchent dans SES voies. Sachons devenir comme des
petits enfants quant à la foi !
Je
(Jésus) vous le dis en
vérité, si vous ne vous convertissez
et si vous ne devenez comme les petits
enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des
cieux. Matthieu 18: 3 (v. L. S)
Nous savons que nous avons un Dieu juste qui, dans
sa justice, a révélé aux
hommes qu'il n'y avait que DEUX chemins par
lesquels ils allaient mener leur vie.
L'un d'entre eux, celui qui est conseillé
par notre Père céleste, est un chemin
où le pèlerin s'engage à
suivre les indications qu'il trouvera sur son
parcours. C'est un
chemin d'obéissance dont l'entrée fut
marquée par la personne même du
Seigneur Jésus, le Fils de Dieu qui donna sa
vie pour le pardon de nos péchés.
L'autre, le chemin de la malédiction et de
la mort, est celui des insensés qui pensent
savoir ce qu'ils font, savoir où ils vont,
tout en ignorant, volontairement ou non, le
sérieux qu'il y a dans les commandements de
Dieu.
Ils sont nombreux ceux qui prennent le risque de
croire que Dieu est trop bon pour exécuter
ses sentences contre les rebelles, trop nombreux
à penser (même dans le monde dit
chrétien), que Dieu, au nom de son amour, ne
sera pas trop regardant à la façon
dont il est servi et honoré alors qu'en
réalité il en est tout
autre !
....
si
vous invoquez comme Père celui qui juge
selon
l'oeuvre de chacun, sans acception de personnes,
conduisez-vous avec crainte pendant
le temps de votre
pèlerinage... 1 Pierre 1: 17 (v. L. S)
Ces deux chemins ont
toujours été mis devant
l'homme et,
constamment,
il a
été averti des conséquences
heureuses ou malheureuses qu'il y avait à prendre une
direction plutôt qu'une autre.
Dans l'Ancien Testament, nous voyons que plus la
désobéissance à la voix de
l'Éternel prend de l'ampleur, plus les
conséquences se font sentir, plus les
malédictions vont crescendo.
Quant à l'obéissance... ! Nous
savons qu'elle apportera son lot de
bénédictions dans une mesure qu'il
n'est pas possible de calculer tant la bonté de l'Éternel
n'a pas de limite !
Qu'aujourd'hui encore nous prenions le temps de
réfléchir sur nos voies et
comprenions que DIEU TIENDRA TOUJOURS SES PROMESSES
même si elles
tardent dans leur
accomplissement ; qu'il les tiendra quel que soit le
chemin dans lequel nous aurons voulu marcher.
Promesses de bonheur ou de malheur .
Ce que nous faisons aujourd'hui, tâchons de
le faire bien ! De le faire pour la gloire de
Dieu en nous assurant que notre façon d'agir
est en accord avec SA parole ! (J'ai
entendu... et compris ta voix !)
Dieu trouve du plaisir dans l'obéissance de
ses enfants et non dans les oeuvres qu'ils
accomplissent, oeuvres qui doivent découler
de l'obéissance !
C'est
pourquoi ne soyez pas inconsidérés,
mais comprenez quelle est la
volonté du Seigneur. Éphésiens 5:
17
(v. L. S)
Ne soyez pas sans intelligence... (v. D); ne soyez
point sans prudence... (v. D. M)
Maintenant voyons rapidement ce que Dieu promettait
à son peuple selon la voie qu'il
choisissait, soit celle d'obéir à
l'Éternel, soit celle d'agir
indépendamment de ses commandements.
Si
tu obéis à la voix de
l'Éternel, ton Dieu...
- L'Éternel te donnera la victoire sur tes
ennemis... ; ordonnera à la
bénédiction d'être avec
toi... ; te comblera de biens... ;
t'ouvrira son bon trésor... ; etc.
Mais si tu n'obéis point
à la voix de
l'Éternel, ton Dieu, si tu n'observes pas et
ne mets pas en pratique tous ses commandements ...
voici toutes les malédictions qui viendront
sur toi et qui seront ton partage :
- Tu seras maudit...,
- L'Éternel enverra contre toi la
malédiction... ; trouble,
menace... ; peste, consomption, fièvre,
inflammation, jaunisse, gangrène,
ulcère d'Égypte,
hémorroïdes, gale et teigne
dont
tu ne pourras guérir.
- Sécheresse, guerres, ... etc.,
- Sans oublier la peine extrême : la
mort ou l'exil ! (Chapitre 28 du
Deutéronome, v. L. S)
Indépendamment du "catalogue"
présentant les malédictions qu'endura
le peuple d'Israël, chaque fois qu'il fut
rebelle et dont l'histoire nous dépeint
l'incontestable authenticité de la Parole de
Dieu...
... il ne faut surtout pas négliger les
pages qui présentent les périodes
où la bénédiction de Dieu
s'est répandue en abondance lorsque le
peuple marchait dans l'obéissance !
Ne pas oublier non plus celles, oh combien
nombreuses, où le Seigneur, à cause de son
saint nom, a béni en dépit de
l'insoumission de son peuple ou de ses
dirigeants !
Ce n'est
pas à cause de vous que j'agis de la sorte
(Dieu ramènera
son peuple de l'exil), maison d'Israël ;
c'est
à cause de mon saint nom, que vous avez
profané parmi les nations où vous
êtes allés. Ézéchiel 36:
22
(v. L. S)
La négligence, la désinvolture avec
laquelle, aujourd'hui encore, nous pourrions
prendre la Parole de Dieu, pourrait aussi laisser
quelques blessures dans nos vies pour nous rappeler
que nos pas se sont écartés de la
voie sainte et de la vocation à laquelle
nous avons été appelées.
La négligence ou la
légèreté avec laquelle nous
prenons les Saintes Écritures pourraient
aussi nous conduire à salir le nom de notre
Seigneur et Sauveur alors qu'au contraire nous
devrions avoir un comportement, une manière
de faire qui nous distingue du monde
si nous avons entendu
et compris ce que
Dieu demande de ses enfants.
... vous
êtes une race élue, un sacerdoce
royal, une nation sainte, un peuple
acquis, afin que vous annonciez les
vertus de celui qui vous a appelés des
ténèbres à son admirable
lumière... 1 Pierre 2: 9 (v. L. S)
Semblables au peuple d'Israël dans l'ancienne
alliance, Dieu nous a
consacrés pour
être ses serviteurs afin de montrer aux
nations qui nous entourent que nous sommes les
ambassadeurs de Christ.
Nous devenons donc les témoins de la
grâce de Dieu, chargés d'annoncer la
bonne nouvelle du salut avant que les
ténèbres ne viennent obscurcir le
monde.
Que voit le monde dans
notre vie de témoins ? Que voit-il dans ma propre
vie ?
(Non pas uniquement ce que je désire
paraître, mais ce que je suis
réellement dans la vie de tous les jours,
dans ma vie... naturelle !)
Si Dieu nous a consacrés, sommes-nous
nous-mêmes consacrés à
Dieu ou vivons-nous simplement selon notre
guise ?
Consacré = Qui
est affecté à une fin ou un usage
déterminé. (Trésor de la
langue française) ; Dédié
à Dieu (Petit Larousse)
Le livre de Jérémie nous renvoie
l'image d'Israël, l'image du peuple de Dieu,
l'image du peuple élu, choisi, un peuple
constamment en rébellion contre son Seigneur
quoiqu'il ait eu bénédiction sur
bénédiction, grâce sur
grâce !
À cause de sa persévérance
à désobéir, de son
infidélité permanente, nous le voyons
endurer la malédiction de la
sécheresse.
Va-t-il revenir de tout son coeur à
l'Éternel pour qu'il change le mal en
bien ?
La coupe est
pleine ! La coupe est trop
pleine !
- "Tu
t'es lassé de moi, ô
Israël !"
(Esaïe 43: 22) - Suis-je lassé de suivre
Dieu, de conformer ma vie à ce que dit SA
parole ?
- "Tu
m'as fatigué par tes
iniquités."
(Esaïe 43: 24) - Est-ce que, par mon
comportement, par mon entêtement, j'use la
patience de Dieu ?
La coupe est
pleine ! La coupe est trop
pleine !
Voilà pourquoi en dépit des
supplications, des prières de
Jérémie, l'Éternel laisse son
peuple dans le malheur !
Incompréhensible, pourrions-nous
penser ! Incompréhensible, d'autant
plus qu'il est demandé au prophète de
ne plus intercéder en faveur de ses
compatriotes !
Un bien triste constat où l'homme semble
abandonné de Dieu ! Non pas que Dieu
soit devenu sourd à l'appel de ses
enfants ! Il les a bien entendu !
Mais simplement, il ne veut plus intervenir
sans qu'il y ait une
réelle "conversion", un réel changement
d'attitude.
Lorsqu'à mon tour j'ai la sensation
d'être abandonné de Dieu, lorsque tout
va de travers, que je n'obtiens pas de
réponse à mes prières, au lieu
de croire que Dieu ne m'a pas entendu ou qu'il
n'est peut-être plus tout à fait le
même...
... Ne devrais-je pas m'interroger afin de savoir
si ce n'est pas moi qui n'ai pas entendu ou voulu
entendre lorsque Dieu voulait me dire quelque
chose ?
Examinez-vous vous-mêmes,
pour
savoir si vous êtes
dans la foi ; éprouvez-vous
vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que
Jésus-Christ est en vous ? à
moins peut-être que vous ne soyez
réprouvés. 2 Corinthiens 13: 5 (v. L. S)
Peu après que l'Éternel ait
répondu à Jérémie
concernant son interrogation - "Serais-tu pour moi
comme une source trompeuse, comme une eau dont on
n'est pas sûr ?" (Jérémie 15:
18) -
, il lui demande de
s'adresser au peuple rebelle afin qu'il ait la
possibilité d'intervenir dans leur vie pour
leur faire du bien. J'ai entendu ta voix, dit
l'Éternel, mais...
Dieu entend et voit la misère de son peuple,
de son enfant ! Mais lui, le rebelle, veut-il
entendre la voix de son Père
céleste ? Veut-il voir la main tendue
vers lui ? Veut-il enfin comprendre qu'il est
responsable de son propre malheur ? Veut-il
enfin écouter et mettre en pratique la
Parole de Dieu ?
Si Dieu ne répond pas favorablement
concernant la levée de la malédiction
qui frappe le pays, il ne veut pas non plus rester
silencieux. Son désir étant toujours
de conduire son peuple, celui d'Israël, celui
de l'Église, auprès de la source
d'eau vive, de le ramener là où se
trouve la véritable vie.
Nous voyons bien là le coeur d'un
Père sensible à la détresse de
ses enfants, un coeur de Père qui voudrait
bien intervenir en sa faveur, mais qui ne peut agir favorablement tant
que ce dernier n'aura pas fait amende honorable,
tant qu'il ne sera pas revenu de tout son coeur et de toute
son âme
à celui qui l'avait fait entrer dans le pays
de la promesse.
J'ai entendu ta voix,
dit l'Éternel, j'ai vu tes souffrances, mais
veux-tu écouter ma voix ?
Oh !
si tu
étais attentif à mes
commandements ! Ton bien-être serait comme
un fleuve, Et ton bonheur comme les flots de la
mer ; Esaïe 48: 18 (v. L. S)
Quelle triste constatation ! Être dans
le pays promis, bénéficier du statut
d' "enfants de Dieu" et vivre finalement comme des
orphelins sans pouvoir goûter aux bonnes
choses dont la table de notre Seigneur est
garnie !
Être dans le pays où coulent le lait
et le miel, dans le pays d'abondance, être au
bénéfice de la Croix et subir
néanmoins la sécheresse ! Et
quelle (s) sécheresse (s) !
Il y a celle du sol bien entendu, celle qui fait
que la nature entière soupire après
la délivrance !
Et puis il y a l'autre, bien plus grave, celle du
coeur !
Cette sécheresse qui a rendu le coeur
insensible à la volonté de Dieu et
qui a poussé les hommes dans la
désobéissance, dans
l'indifférence !
Cette sécheresse qui commence par se
manifester insensiblement par une perte
d'intérêt pour la Parole de Dieu, pour
les rassemblements entre frères et soeurs.
Une réunion qui tombe par-ci, une autre qui
tombe par-là, un jour sans lecture de la
Bible, puis un autre, et, petit à petit, il
ne reste plus qu'un squelette de vie
chrétienne !
Il ne reste qu'un arbre dénudé, un
arbre inutile qui ne porte plus de fruit, une vie
qui ne vit plus pour son Sauveur !
Solennel avertissement qui
met en relief la vie invisible qui coule en nous,
qui met en avant la partie de notre être qui
ne retournera pas à la
poussière !
Cette âme, animée par l'Esprit de Dieu
ou par l'esprit du monde, nourrie de la bonne
Parole de Dieu ou avec les principes d'un monde
réservé pour le feu (2 Pierre 3: 7), cette
âme immortelle est le bien le plus
précieux dont l'homme doit prendre
soin.
Négliger notre âme au profit du corps
qui retournera à la poussière,
pourrait nous priver, à tout jamais, du
Royaume de Dieu, du Paradis promis à ceux et
celles qui auront été attentifs
à la voix du Père céleste.
Les Israélites d'alors n'avaient que faire
de la Parole de Dieu, néanmoins
l'Éternel ne pouvait s'empêcher de
leur rappeler ses commandements et de les inviter
à revenir à lui. "Prenez garde à
vos âmes !"
Un avertissement sérieux qui offre en
même temps le remède aux maux du
peuple.
Voyez avec quelle insistance le Seigneur les
exhorte à respecter le jour du sabbat,
à garder un
temps consacré spécifiquement
à Dieu !
(Jérémie chapitre
17)
En effet, le simple fait de mettre du temps
à part pour Dieu permet à l'âme
de se soustraire
à la pression du monde, l'incline à prendre quelques
rafraîchissements spirituels qui ne
manqueront pas de la renouveler. "Prenez garde à
vos âmes !
Respecter le jour du sabbat !"
Quoique nous ne soyons plus sous la loi, nous ne
devons pas perdre de vue qu'un temps
consacré à Dieu est un temps
béni durant lequel le Saint-Esprit va nous
conduire dans la Vérité, nous
éclairer afin que nous allions de
progrès en progrès.
Aujourd'hui encore, et plus que jamais, nous sommes
conviés à un temps de repos pour nos
âmes, un temps de rafraîchissement, un
temps particulier où, entre frères et
soeurs dans la foi, nous pourrons nous ressourcer,
partager la cène, offrir nos dîmes et
nos offrandes au Seigneur.
Le
premier jour de la semaine (le
dimanche), nous étions réunis
pour
rompre le pain. Actes 20: 7 (v. L. S)
Que chacun de vous, le premier jour de la
semaine, mette à part chez lui ce
qu'il pourra, selon sa prospérité...
1 Corinthiens 16: 2 (v. L. S)
Notons que, pour qu'il y ait partage
de la sainte cène, il faut être au
moins deux, c'est-à-dire le minimum de participants où
le Seigneur Jésus promet sa
présence !
C'est lui qui le dit ! C'est le Fils de Dieu,
notre Sauveur et... notre Seigneur (?)
Il le dit en précisant encore que
la prière
collective (minimum
deux personnes) obtient une
réponse.
Je
(Jésus) vous dis aussi, que si
deux d'entre vous s'accordent sur la
terre, tout ce qu'ils demanderont leur sera
donné par mon Père qui est aux cieux.
Car là où il y en a deux
ou trois assemblés en mon
Nom, je suis là au milieu
d'eux. Matthieu 18: 20 (v. D. M)
Combien de bénédictions n'ont-elles
pas été perdues ou retardées
pour la simple raison que le minimum demandé
par le Seigneur n'était pas là ?
S'il dit : "deux ou trois", n'a-t-il pas
raison de le dire ?
S'il est vrai que le Nouveau Testament nous laisse
la liberté de faire une différence ou
non entre les jours, nous savons aussi que le Fils
de Dieu n'a pas amoindri les principes majeurs de
la loi qui se retrouvent dans la Nouvelle Alliance.
Bien au contraire ! Il les a affinés en
disant à plusieurs reprises et dans
divers domaines : " Il est
écrit....,
mais
moi (Jésus) je vous
dis..."
J'aime à me souvenir du temps où les
dimanches étaient bien remplis pour la
gloire de Dieu ! De ces dimanches
marqués par le culte du matin et suivis
d'une rencontre d'évangélisation
l'après-midi !
C'était le temps où l'on avait de la
joie à être ensemble dans la maison du
Seigneur, le temps où Dieu avait la
priorité, le temps où quelques heures
dans sa maison valaient bien plus que mille
ailleurs !
Combien n'ont-ils pas donné leur vie
à Christ un dimanche après-midi et
combien ne peuvent-ils pas encore témoigner
d'avoir vu la main de Dieu agir dans les coeurs en
ce jour de... repos ?
Par la grâce de Dieu, il subsiste encore
quelques églises qui ont gardé cette
habitude. Que le Seigneur nous aide à ne pas
compter le temps qu'il a mis à notre
disposition pour être ses témoins.
Ne méprisons pas l'avertissement de Paul
à Timothée, avertissement qui
pourrait nous concerner si nous nous
relâchons :
Sache
que, dans les derniers jours, il y aura des temps
difficiles car les hommes seront
égoïstes... aimant le plaisir plus
que Dieu... 2 Timothée 3: 1-5 (v. L. S)
Si nous n'en sommes pas encore arrivés
à cette extrémité, il semble
bien que la "machine" est en marche et que, telle
un rouleau compresseur, elle aplanit
déjà le sentier d'hommes politiques
qui ne craignent pas Dieu et qui envisagent de
rendre le dimanche semblable aux autres jours
ouvrables (afin que Mammon y trouve son compte au
nom de la rentabilité).
À la cadence où se vident les
Églises, nous ne pourrons pas leur jeter la
pierre lorsqu'ils mettront officiellement en avant
que ce jour est désormais bien plus
consacré à satisfaire les
désirs de la chair qu'à nourrir les
âmes au travers de rencontres
"religieuses".
En conséquence, ils auront raison de dire
qu'il n'y a pas besoin d'un jour spécifique
pour se remplir le ventre ou profiter des loisirs
toujours plus nombreux.
Au temps de Jérémie, les gens
faisaient aussi n'importe quoi le jour du sabbat.
Ils s'occupaient de leurs petites affaires et
profitaient de la vie comme bon leur semblait,
indépendamment de la Loi de Moïse qui
leur ordonnait de respecter ce jour du repos. (Loi
dictée par Dieu en personne !)
Ils n'avaient plus envie d'honorer Dieu, plus envie
de le servir dans la communauté ! Ils
voulaient simplement se servir, se faire plaisir en
satisfaisant leur convoitise.
À cause de leur attitude, Dieu avait les
mains liées par sa propre parole, par les
commandements qu'il leurs avaient donnés et
ne pouvait plus répandre sa
bénédiction sur ce peuple
irréligieux qui se conduisait comme les
païens, quand ce n'était pas pire
qu'eux !
Ne pouvant revenir sur ce qu'il avait
décrété, le Seigneur cherchait
néanmoins à exhorter son peuple afin
qu'il s'examine et comprenne pourquoi il
était frappé par la
sécheresse ! "Prenez garde à vos
âmes !"
Avons-nous une leçon à tirer de cette
tranche de vie du peuple de Dieu, nous qui ne
sommes plus sous la loi, mais sous la
grâce ? Une leçon qui ne nous
place pas de nouveau sous la loi ?
Que pourrions-nous dire sinon que :
Toute
démission, tout désengagement du
peuple de Dieu, toute perte de terrain dans un
domaine ou dans un autre, laisse un vide que
l'ennemi de nos âmes aura vite fait de
combler !
Erreur de raisonnement ? Non !
Nous avons sous les yeux les résultats
consécutifs au désengagement du monde
chrétien concernant les acquis de nos
pères dans la foi. Eux qui avaient
gardé
pour
nous une
morale chrétienne que l'État
respectait un tant soit peu en édictant des
lois qui protégeaient le
peuple, nous avons
laissé en pâture aux vautours un
héritage qui a été
déchiqueté au nom d'une
libération des moeurs qui nous donne
aujourd'hui la liberté de payer au prix fort
ce que nous n'avons pas voulu
défendre et garder pour nos
enfants.
Toute
démission, tout désengagement de
notre part dans le
corps de Christ affaiblira ce dernier - nous sommes
des pierres vivantes ayant notre place dans la
maison spirituelle de Dieu (1 Pierre 2: 4-5) - ôtez quelques pierres
à un édifice... et le temps
continuera son oeuvre de destruction !
Toute
démission, tout désengagement de ma
part a toujours
contribué à un affaiblissement de mes
défenses et a fragilisé ma vie
spirituelle au point de mettre en danger la
santé de mon âme et, au pire, son
avenir éternel. Ai-je bien compris la
leçon ? L'as-tu comprise ?
Alors que nous avons encore
des oreilles pour entendre, laissons nous
interpeller par notre Dieu, lui qui est TOUJOURS le
même et qui n'a jamais baissé le
niveau de consécration que nous devons avoir
nous qui vivons encore dans le temps de la
grâce !
C'est
pourquoi, frères, appliquez-vous d'autant
plus à affermir votre vocation et votre
élection ; car, en faisant cela, vous
ne broncherez jamais. 2 Pierre 1:10 (v. L. S)
Veillez à ce que nul ne se prive de la
grâce de Dieu Hébreux 12:15 (v. L. S)
Ps Il est évident que nous ne
parlons pas des frères et soeurs qui n'ont
pas ou plus la possibilité de se
rassembler.
© J-M
Ravé 17 mars 2007 -
CP 474 -
2300 Chaux-de-Fonds - Suisse