Souviens-toi
que tu m'as façonné comme de
l'argile ; Voudrais-tu de nouveau me
réduire en poussière ?
Job 10: 9 (v. L. S)
(Voudrais-tu que je retourne à la
poussière de laquelle tu m'as
formée ? - "Tu es poussière et
tu retourneras dans la poussière"
Genèse 3: 19)
Dans un moment de profonde détresse
provoquée par Satan qui tentait de
démontrer que la foi de Job ne tenait qu'en
raison de la bénédiction
matérielle ou de sa santé, nous
voyons ce dernier prendre conscience que le vase
d'argile qu'il savait être allait être
réduit en poussière si la situation
ne changeait pas.
Certes, retourner à la poussière est
la destinée de tous ! De tous...,
à moins que Christ ne vienne enlever son
Église pour que chacun de ses membres ne
voit pas la tombe. Cependant, en dehors de ces
départs, il peut y avoir des moments
d'intenses difficultés où
ce n'est pas la mort
physique qui est le plus à craindre, mais
c'est la mort spirituelle !
Être brisé, cassé, sentir sa
foi faiblir du fait que l'on ne comprend pas la voix de Dieu
ni ses voies alors
qu'il a pourtant promis de faire concourir toutes
choses pour notre bien (Romains 8: 28), voilà la "hantise" du
chrétien affaibli.
Est-ce bien vrai
Seigneur ?
Est-ce bien vrai que les circonstances par
lesquelles je passe vont contribuer à mon
bien ?
Que pouvait penser Job, lui qui avait perdu non
seulement tous ses biens matériels, tout ce
qui contribuait à son bien-être
terrestre et qui avait dû ensevelir tous ses
enfants (10 enfants),
tous morts dans des circonstances
dramatiques ? Que pouvait-il penser quand, de
surcroît, il fut atteint dangereusement dans
sa santé ?
Avouons que peu d'entre nous en sommes
arrivés à cette
extrémité, et que nos
"légères afflictions" sont peu de
choses - selon l'expression de l'apôtre Paul
qui a eu son lot de tribulations (2 Corinthiens 4: 17 ; 2 Corinthiens 11: 23 et
suivants).
Elles sont peu de choses en comparaison de celles
du patriarche que l'Ancien Testament nous
présente sans fioriture, peu de choses et
pourtant capables de nous conduire à avoir
les mêmes réflexions qu'il a pu
avoir !
Que me
sert-il, Que me revient-il de ne pas
pécher ? Job 35: 3 (v. L. S)
À vues humaines, à vues terrestres,
que me sert-il de servir Dieu, d'être
fidèle à ce que l'Écriture
m'enseigne si je dois être malmené
tous les jours de ma vie, malmené au point
que le doute entreprenne un travail de sape afin
que je m'écroule, que je me retrouve sans
foi, ni loi - loi spirituelle pour conduire ma vie,
Parole de Dieu sur laquelle je puis me reposer en
paix ? "Que me sert-il, que me revient-il
de ne pas pécher ?"
Une réflexion que le peuple d'Israël
n'a jamais manqué de reprendre à son
compte chaque fois que la vie était
difficile :
C'est en
vain que l'on sert Dieu ; Qu'avons-nous
gagné à observer ses
préceptes, Et à marcher avec
tristesse à cause de l'Éternel des
armées ? Malachie 3: 14 (v. L. S)
Entre les paroles de Job et celles du peuple de
Dieu, il y a deux comportements
différents qui ont poussé leurs
coeurs à s'exprimer d'une façon
similaire.
- D'un
côté, un homme
droit :
"c'est un
homme intègre et droit, craignant Dieu, et
se détournant du mal. " (Job 1: 8),
un homme droit
brisé par la souffrance.
- De l'autre
côté, un peuple
rebelle qui subit la
conséquence de ses péchés et
qui, quand il prétend agir avec droiture, ne
le fait pas avec une bonne disposition de coeur,
bien au contraire ! : "Un homme trompe-t-il
Dieu ? Car vous me trompez..., vous êtes
frappés par la malédiction, Et vous
me trompez, La nation tout
entière !
"(Malachie 3: 8-9) Un
peuple brisé à cause de son
péché !
Sans nous étendre sur les
conséquences du péché qui
fermèrent la porte de la
bénédiction sur les descendants
d'Abraham, revenons vers Job qui semble souffrir
injustement. Rappelons-nous que le fait
d'être droit, d'être dans la main de
Dieu, d'avoir l'assurance du salut éternel
et de vivre aujourd'hui dans le temps béni
de la grâce de Dieu, ne nous empêchera
jamais d'avoir notre lot de tribulations,
d'épreuves dont le sens sera bien difficile
à comprendre.
Mes
bien-aimés, ne trouvez point
étrange quand vous êtes [comme] dans
une fournaise pour votre épreuve, comme s'il
vous arrivait quelque chose d'extraordinaire.
1 Pierre 4: 12 (v. D. M)
Si Job est conscient que c'est l'Éternel
qu'il l'a façonné, que c'est lui qui
lui a donné le vouloir et le faire afin de
servir le Seigneur selon la compréhension
qu'il avait de Dieu, il est aussi conscient qu'il est un
"homme fait" !
Il est, en quelque sorte, un vase qui a
passé par la cuisson, un vase qui n'est plus
"remodelable" quoiqu'il puisse être, poli,
ciselé, et.... rempli ! On ne peut
réduire en poussière l'argile qui est
encore malléable !
Job est conscient que l'épreuve pourrait le
réduire en poussière, que la mort
pourrait bien être à la porte et,
qu'avant qu'elle ne fasse son oeuvre, il ne soit
lui-même détruit
intérieurement, ne pouvant plus être
utilisable pour la gloire de Dieu.
De la même façon, aux regards de ceux
qui nous entourent, les périodes
extrêmement difficiles par lesquelles nous
pouvons passer semblent être un
"contre-témoignage" qui dessert la foi
chrétienne.
Loin de faire envie à ceux qui nous
regardent vivre puisque "nous sommes devenus comme les
balayures du monde"(1 Corinthiens 4: 13), nous pourrions nous-mêmes
nous interroger sur ce qu'il pourrait sortir de bon
des moments de détresses "longues
durées". Nous pourrions aussi nous demander
si notre vie, dans ces moments-là, ne
déshonore pas la foi que nous
professons.
Quelle pourrait bien
être l'utilité cachée d'une
épreuve vécue, d'une épreuve
interminable ?
Elle pourrait au
moins révéler l'état dans
lequel nous nous trouvons !
- Suis-je toujours en période de modelage et
de remodelage, une période durant laquelle
tous les coups vont me déformer ?
- Suis-je dans le feu de l'épreuve pour
endurcir ma foi ?
- Suis-je parvenu à la stature d' "homme
fait" qui me permettra de résister à
l'épreuve du temps et de garder la forme que Dieu m'a
donnée ?
À quel
moment peut-on définir que le temps de
façonnement est
terminé ?
Ne serait-ce pas
à partir du moment où nous avons
accepté d'être soumis au
Seigneur ? Soumis des lèvres ET du
coeur!
Ne serait-ce pas à partir du moment
où nous sommes capables d'absorber la
nourriture solide de la Parole de Dieu
sans la
discuter, sans
qu'elle nous fasse faire des hauts de coeur parce
que son goût nous déplaît ou du
moins que certaines portions nous semblent
indigestes ?
Quiconque
en est au lait n'a pas l'expérience de la
parole de justice ; car il est un enfant. Mais
la nourriture solide est pour les hommes faits,
pour ceux dont le jugement est exercé par
l'usage à discerner ce qui est bien et ce
qui est mal. Hébreux 5: 13-14
Discerner et non
discuter !
Discerner ce qui est bien de ce qui est mal !
Le faire à la lumière de la Parole de
Dieu et non perdre son temps à discuter dans
le but d'amoindrir le péché, de
l'escamoter afin de rendre la foi chrétienne
plus attractive par une tolérance qui
n'existe pas dans les Saintes Écritures.
Puisque nous avons été
façonnés comme des vases, je me
propose d'aller faire un tour dans la maison du
potier, cet atelier où Jérémie
fut invité par l'Éternel afin d'y
entendre la parole divine, une parole qui ne
pouvait être dite ailleurs.
Que pourrait-il nous apprendre dans ce lieu que
nous ne pourrions pas apprendre ailleurs ?
Lève-toi, et descends dans
la maison du potier ; Là, je te ferai entendre
mes paroles. Jérémie 18:
2 (v.
L. S)
Descendre dans la maison du potier pour
entendre la Parole de Dieu ! D'abord
descendre !
Descendre pour s'incliner comme le Père
a dû s'incliner pour ramasser la
poussière du sol et former le premier
homme.
Descendre de la
position que nous croyons avoir et accepter d'être
enseignés, non pas par un intellectuel sorti
des grandes écoles, mais par un homme
simple, un homme en contact avec la terre dont nous
avons été tirés.
Déjà, il nous revient en
mémoire que c'est Dieu qui
façonne ! C'est LUI qui a
façonné l'homme à son
image ! Rien que pour cette raison nous
n'avons pas à discuter sur la "forme" qu'il
nous a donnée : " L'Éternel a
tout fait pour un but"
(Proverbes 16: 4).
En conséquence, chacun a été
créé pour une raison
particulière, dans un but bien
défini, un but qui, malheureusement,
pourrait ne jamais se concrétiser.
C'est ainsi que Jérémie va apprendre
que Dieu agit aussi en fonction du comportement
d'un individu ou d'une nation, que ses projets de
bénédictions (ou de
malédictions) peuvent varier en raison de
l'attitude des intéressés,
d'où des changements qui peuvent conduire
à l'opposé de ce que le
Créateur avait projeté initialement
(Jérémie 18: 7 et
suivants).
L'homme a été créé
libre !
Libre de se
soumettre à la
volonté de Dieu !
Libre de lui
désobéir, de se détourner de lui !
Libre même de reprendre la vie qu'il avait
donnée à Christ et d'y perdre son
âme !
(Hébreux 6: 4: 10: 26-27 ; 1 Jean 5: 16-17)
Dans cet atelier du potier, j'ai été
réjoui de constater que la matière
employée pour confectionner un vase
n'était pas jetée si ledit vase ne
réussissait pas entre ses mains. Belle image
qui met en valeur la patience de notre Père
céleste qui ne se lasse pas de nous donner
et redonner la forme et la fonction qu'il a
décidé de nous attribuer !
J'aime à voir dans cette scène la
main de Dieu qui agit de la même façon
que le potier terrestre qui garde sa masse d'argile
au lieu d'en prendre une autre pour réaliser
ses projets.
Le Seigneur ne rejette pas son enfant, ne le
rejette pas en dépit des échecs que
ce dernier peut avoir, mais, au contraire. il le
reprend, le corrige, afin de donner à son
caractère la souplesse et la douceur
désirée.
J'aime aussi à comprendre que cette
argile-là a été
débarrassée de toutes les
impuretés qu'elle contenait lorsqu'elle
était encore dans son ancien monde,
lorsqu'elle était mélangée
avec les débris d'un monde dont la fin est
programmée. Mise à part,
précieuse dans les mains du potier,
recherchée par lui, il l'a d'abord
"arrachée" de son milieu afin
d'exécuter ses plans. Sachons nous souvenir
que nous avons été "arrachés"
de la vaine manière de vivre que nous avions
auparavant et que nous avons été
rachetés au prix fort (1 Pierre 1: 18).
Ainsi
vous-mêmes, regardez-vous comme morts au
péché, et comme vivants
pour Dieu en Jésus-Christ.
Romains : 6: 11 (v. L. S)
...
considérez-vous vous-mêmes comme morts
au péché (v. D. M)
Séparés d'avec notre ancienne nature,
sortis des ténèbres, le Potier
céleste va pouvoir nous modeler et tout
mettre en oeuvre pour que nous puissions ressembler
à Christ, le divin modèle.
Car ceux
qu'il a connus d'avance, il les a aussi
prédestinés à être
semblables
(conforme - v. D.
M) à l'image de
son Fils, afin que son Fils fût le
premier-né entre plusieurs
frères. Romains 8: 29 (v. L. S)
Combien de fois le potier ne s'est-il pas mis en
devoir de recommencer l'oeuvre qu'il avait en
tête ?
Combien de fois un événement
extérieur n'est-il pas venu déformer,
cabosser le vase d'argile qu'il était en
train de confectionner ?
Combien de fois n'a-t-il pas dû se remettre
au travail afin que tu ne sois plus meurtri par
autrui ou par tes pensées personnelles qui
anéantissaient l'oeuvre qui
commençait à prendre forme dans ta
vie ?
Combien de temps, combien d'années
faudra-t-il au Créateur pour que tu
comprennes que c'est lui qui manipule l'argile pour
te donner une forme et non l'inverse, et non toi
qui doit modeler Dieu à l'image que tu
désires t'en faire ?
Le potier
sera-t-il estimé comme l'argile, pour que la
chose faite dise de celui qui l'a faite : Il
ne m'a pas faite ? et que ce qui est
formé dise de celui qui l'a
formé : Il n'a pas
d'intelligence ? Esaïe 29: 16 (v. D)
Et voilà que, dans cet atelier du potier, le
vase a pris forme, enfin il est modelé,
enfin la marque de Dieu est imprimée dans sa
matière, il est estampillé !
Désormais il ne reste plus que la cuisson,
que l'épreuve
du feu pour le rendre
résistant.
Tout seul, enfermé dans la fournaise,
n'étant plus en contact direct avec les
mains du potier qui semble l'avoir abandonné
à son sort, l'enfant de Dieu apprend, lui
aussi, par le feu de l'épreuve, à
fortifier son corps !
Mais le potier n'est jamais loin ! Il est
là, il veille à ce que
l'épreuve ne soit pas au-dessus de la
capacité de résistance du vase qu'il
a formé ! C'est son oeuvre ! Son
chef d'oeuvre ! Sa pièce unique !
Irremplaçable !
Sais-tu que tu es irremplaçable, que tu as
une place privilégiée dans le coeur
de Dieu, une place que personne ne pourra
prendre ?
Peu importe que tu sois grand ou petit, ta place
est la même, seule la durée de
l'épreuve pourrait faire la
différence ! Une différence qui
explique que certains doivent subir le feu plus
longtemps que d'autres en raison de l'appel
reçu, en raison des projets
divins !
Toujours d'étape en étape, le
Seigneur parle dans la maison du potier, mais s'il
nous parle il le fait au travers d'un film qui
dépeint l'élaboration d'un vase
précieux. Un vase aussi précieux que
nous pouvons l'être à ses yeux, un
vase destiné à être rempli.
Quelle pourrait être l'utilité d'un
vase qui a passé par le feu et qui, ayant
prouvé sa résistance, ne trouve pas
une qualification mettant en valeur son
Créateur ?
Dieu a fait de nous des vases et non des potiches
de grand prix qui ne servent qu'à la
décoration, ou, pour mieux imager notre
pensée, il n'a pas fait de nous des potiches
qui dans le monde des
hommes sont :
"des personnes considérées comme
n'ayant qu'une fonction honorifique ou
décorative, sans efficacité ni pouvoir
réel. "
(trésor de la langue française)
En ce qui nous
concerne, sommes-nous des potiches... ?
C'est-à-dire des personnes
considérées comme
chrétiennes,
sans efficacité, sans pouvoir réel
entre les mains de Dieu parce que tout simplement
nous sommes vides au lieu d'être
remplis ?
- Ils
furent tous remplis du Saint-Esprit
- Actes 2: 4
- Les disciples
étaient remplis de joie et du
Saint-Esprit - Actes 13: 52
- Que le Dieu de
l'espérance vous remplisse de toute joie et de
toute paix dans la foi - Romains 15: 13
- en sorte que vous
soyez remplis jusqu'à toute
la plénitude de Dieu. - Ephésiens
3: 19
- afin que vous soyez
... remplis du fruit de justice
qui est par Jésus-Christ - Philippiens 1: 11
Certes le chrétien, celui qui un jour a
donné sa vie à Christ ne peut pas
être vide car personne "ne peut dire :
Jésus est le Seigneur ! si ce n'est par
le Saint-Esprit. "
(1 Corinthiens 12: 3)
Pourtant, il semble bien que dans certaine vie
l'Esprit de Dieu se limite à cette seule
activité et qu'en dehors d'elle, il n'a
aucun pouvoir de conduire une vie, aucune
liberté de remplir un coeur pour que la
bouche parle avec abondance des bienfaits de
Dieu.
"Ma coupe déborde" disait le roi
David ! (Psaume 23)
Les vases que nous sommes
débordent-ils ?
Et Jésus de préciser à notre
intention que celui qui croirait en lui
"des fleuves d'eau
vive couleront de son sein". (Jean 7: 38)
Je crains fort qu'en dépit de notre bonne
volonté, la chair ne prenne encore trop de
place dans notre vie au détriment de
l'Esprit, raison pour laquelle il ne sort de la
bouche de certains que peu de choses servant
à la gloire de Dieu !
Que sort-il de ma bouche ? Sur quel sujet
ai-je toujours envie de revenir ?
Je crains que, bien trop souvent, quelques-uns
d'entre nous, ne sonnions creux lorsqu'une
épreuve vient nous heurter.
Certes nous ne nous déformons pas comme le
vase qui est entre les mains du potier. Nous sommes
passés dans le four qui nous a donné
une forme que l'adversité ne peut
déformer.
Mais si nous sommes
vides, s'il n'y a pas de résistance en
nous, il est à
craindre que nous nous fissurions et qu'au fil du
temps, au fils des épreuves, nous soyons
réduits en miettes, réduit en
poussière et que notre foi ne soit devenue
poussière emportée par le vent de
l'adversité.
Si je sonne creux lorsque l'on me frappe, si j'ai
tendance à être contrarié pour
la moindre des choses, si l'épreuve renvoie
un écho qui répercute mon
mécontentement, c'est alors que le vase que
je suis n'est pas aussi plein qu'il devrait
être !
"Seigneur, sachant
qu'il m'arrive encore d'avoir des réactions
qui ne te glorifient pas, je t'invite à
prendre plus de place dans ma vie afin que chacun
puisse reconnaître que tu vis en moi, quoique
les cieux des cieux ne puissent te contenir !
(2 Chroniques 2: 6)
Je désire que TU me remplisses afin que je
sois un vase d'honneur et non un vase de
déshonneur"
Ne
savez-vous pas que votre corps est le temple du
Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez
reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez
point à vous-mêmes ? 1 Corinthiens 6: 19 (v. L. S)
Qu'y a-t-il dans notre
temple, dans mon temple ?
Un jour, au temps du roi Josias, on a
retrouvé le livre de la Loi dans le temple
de Jérusalem. Bonne nouvelle, n'est-ce
pas ? (2 Rois 22: 8)
Bonne et mauvaise nouvelle en même
temps ! Mauvaise si l'on prend conscience
qu'à un certain moment on a pu perdre un tel
trésor !
On avait perdu la
Parole de Dieu !
As-tu perdu la Parole
de Dieu ? Perdue dans le sens où elle
ne fait plus autorité dans ta
vie !
Faute de l'ouvrir régulièrement,
faute d'en apprécier la nourriture, il fut
un temps où la Parole de Dieu fut
écartée de la vie quotidienne
religieuse en Israël, de la vie du
Temple !
Tellement écartée que si quelques-uns
en furent inquiets, l'inquiétude de sa disparition
fut vite remplacée par la satisfaction qu'on
pouvait quand même continuer à vivre
sans se soucier de la Parole de Dieu.
Tes mains
m'ont créé, elles m'ont
formé ; Donne-moi l'intelligence, pour que
j'apprenne tes commandements !
Ceux
qui te craignent me voient et se
réjouissent, Car j'espère en tes
promesses. Psaume 119: 73-74 (v. L. S)
Donne-moi l'intelligence, pour que
je garde ta loi Et que je l'observe de tout mon
coeur ! Psaume 119:34 (v. L. S)
Alors ! Qu'en est-il
aujourd'hui de ta vie, toi auditeur ou lecteur
occasionnel de ces lignes ?
- Es-tu encore de
l'argile mélangée au
monde, argile qu'il
faudra extraire afin de le
préparer ?
- Es-tu sur le tour du
potier, au centre de
ses préoccupations ?
- Passes-tu par une
remise en forme parce
que l'adversité t'a donné des coups
qui ont déformé ta foi ou qui ont
freiné tes premiers pas dans
l'obéissance ?
- Es-tu dans le feu de
l'épreuve qui
va permettre de te rendre solide,
résistant ?
- Es-tu un vase
d'honneur utile
à son propriétaire ou une potiche que
Dieu ne peut utiliser ?
- Enfin, si tu es
devenu le temple du Saint-Esprit, a-t-il la liberté de te
remplir et de faire en sorte que tu sois une
bénédiction pour ceux qui t'entourent
ou l'as-tu limité afin qu'il ne prenne pas
trop de place ?
© J-M
Ravé 24 mars 2007 -
CP 474 -
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