Que
Jésus ait existé, bien des personnes
acceptent cette idée ! Qu'il soit mort,
cela tombe sous le sens puisque l'être humain
ne peut prétendre vivre éternellement
sur notre Terre.
Un
homme est venu, un homme est passé... et
alors ?
Alors son passage ici-bas, préparé de
longue date (de toute éternité), fut
suffisamment marquant pour que notre calendrier
compte les jours depuis sa venue sur la Terre.
De plus, les événements les
plus significatifs de sa vie ont été
exploités pour en faire des fêtes
religieuses.
La plupart du temps, ces événements
marquants ont été
détournés de leur signification en
leur ajoutant des éléments
étrangers permettant ainsi d'en faire avant
tout des fêtes commerciales qui n'ont plus
rien à voir avec l'essence même des
traits caractéristiques de la vie de notre
Seigneur Jésus-Christ.
Jusque là, Jésus est encore plus ou
moins noyé dans la masse des nombreux
"inspirés" qui ont été
utilisés pour fonder des religions ou des
mouvements religieux. Si l'on s'arrêtait
à ce qui vient d'être dit, il n'y
aurait aucune raison particulière de le
différencier des autres "leaders" qui ont
été mis en avant par des groupes
d'hommes pour suivre leurs traces.
Jésus est venu, Jésus
est passé... et alors ?
Et alors ? Alors, contrairement aux
autres, il est revenu pour prouver la
véracité de sa Parole, pour prouver
qu'il était bien le Fils de Dieu. Il est
revenu d'entre les morts pour
repartir vers le Ciel s'installer à
la droite de son Père, et...
revenir bientôt nous
chercher !
Jésus est mort
et
ressuscité !
Là encore, sa résurrection ne saurait
être exceptionnelle si l'on tient compte des
autres résurrections qui eurent lieu avant
la sienne et de ce que lui-même fut un
instrument entre les mains de Dieu pour ramener
à la vie des personnes
décédées.
Seulement voilà, toutes les personnes qui
furent ressuscitées d'entre les morts sont
toutes retournées dans le tombeau. Leur
résurrection, quoique extraordinaire, ne
fut, en quelque sorte, qu'une prolongation de vie
qui les amena quand même à mourir...
pour de bon et définitivement quant
à ce monde !
Jésus fut véritablement le seul,
jusqu'à aujourd'hui, à être
ressuscité et à rester vivant,
d'où l'expression "ressuscité le
premier d'entre les
morts" :
...
savoir que le Christ souffrirait, et que,
ressuscité le premier
d'entre les morts, il annoncerait la lumière
au peuple et aux nations. Actes 26:23
Jésus ne retourna point dans
la tombe !
Sous le regard des apôtres, il quitta la
terre en direction du ciel.
Ces derniers, surpris de cet "enlèvement",
le virent monter dans les cieux jusqu'au moment
où il fut caché à leurs yeux
par un nuage.
Après avoir dit cela, il
(Jésus) fut
élevé pendant qu'ils le regardaient,
et une nuée le déroba à leurs
yeux.
Et comme ils (les apôtres) avaient les regards
fixés vers le ciel pendant qu'il s'en
allait, voici, deux hommes vêtus de blanc
leur apparurent, et dirent :
Hommes Galiléens, pourquoi vous
arrêtez-vous à regarder au
ciel ?
Ce Jésus, qui a été
enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de
la même manière que vous l'avez vu
allant au ciel. Actes 1: 9-11
Pour les
chrétiens, il est évident que ce
passage particulier de l'Écriture Sainte
doit parler à leur coeur et faire
naître une espérance que le temps ne
devrait pas amoindrir, bien au contraire !
Quant à celui ou celle qui n'a pas encore
bien saisi le pourquoi de la venue de Jésus
dans notre monde, nous le renvoyons au message de
la semaine passée : "De l'enfer vers le
Ciel - des ténèbres à la
Lumière. "
La mort de Jésus sur la Croix, loin
d'être une défaite, fut l'oeuvre la
plus merveilleuse que Dieu ait pu faire en faveur
de l'homme perdu. Elle ne fut pas le
résultat d'un concours de circonstances
malheureux, elle DEVAIT se produire !
Grâce à son dévouement,
à son amour
désintéressé, Jésus a
permis que chacun puisse avoir la
possibilité de se réconcilier avec
Dieu.
...
le
Christ devait souffrir et ressusciter des morts.
Actes 17: 3
... nous nous glorifions en Dieu par notre Seigneur
Jésus-Christ, par qui maintenant
nous
avons obtenu la
réconciliation. Romains 5: 11
Cette
conscience de la signification de Pâques, de
LA Pâque - car ce fut la seule
qui ait pu avoir un caractère aussi
exceptionnel, - cette conscience de la
gravité de cet événement qui
aujourd'hui encore a des répercutions dans
chacune des vies qui veut bien se laisser
interpeller...
... cette conscience-là ne
saurait être sensibilisée par des
traditions humaines qui ont occulté la croix
de Christ.
Cette commémoration de la Pâque, que
le monde rappelle à sa façon, nous
nous la rappelons chaque fois que nous recevons la
Sainte Cène.
Ceci est
mon corps, qui est rompu pour vous ;
faites
ceci en mémoire de moi...
... Cette coupe est la nouvelle alliance en mon
sang ; faites ceci en mémoire de
moi
toutes les fois que vous en boirez. 1 Corinthiens 11: 24-25
Cette commémoration, car c'en est une, doit
nous remettre continuellement en mémoire que
nous sommes au bénéfice d'un
amour extraordinaire et qu'il est de notre de devoir de
participer à cet instant solennel du partage
du pain et du vin tout en ayant une vie qui honore
celui qui a donné la sienne pour nous
sauver.
Loin de tous les lapins et oeufs en chocolat ou
autres, loin de toutes ces manifestations
païennes que le monde ne manque pas de
promouvoir, sachons nous ressaisir et ne pas nous
joindre à des activités auxquelles le
Seigneur Jésus ne se mêlerait pas.
Franchement, voyez-vous le Fils de Dieu "rouler les
oeufs" ?
Le voyez-vous offrir des lapins en chocolat aux
enfants qui seraient amenés à lui
pour être bénis ?
Prenez
garde que personne ne fasse de vous sa proie par la
philosophie et par une vaine tromperie,
s'appuyant sur la tradition des
hommes, sur les rudiments du monde, et non sur
Christ. Colossiens 2:8
Comment
l'Église romaine, elle qui a une certaine
royauté sur plus d'un milliard d'âmes
et qui prétend être la
détentrice de la Vérité, qui
déclare avoir à sa tête le
représentant de Jésus-Christ par le
biais du pape...
... Comment a-t-elle pu à ce point
dénaturer le glorieux message de la
résurrection du Fils de Dieu en permettant
qu'il soit enseveli sous de multiples coutumes
païennes qui ont fini par prendre la place du
Roi des rois ?
Christ ne serait-il point ressuscité pour
que ce message ait si peu
d'intérêt ?
Sa résurrection est-elle si banale pour que
l'on se permette d'en minimiser son
importance ?
Ou au contraire a-t-elle tellement d'importance que
le prince des ténèbres, Satan, est
obligé de tout mettre en oeuvre pour en
atténuer la portée ?
Et s'il n'était pas ressuscité ?
Si toutes les résurrections dont la Bible
parle n'étaient que du vent ?
....
si Christ n'est pas
ressuscité, notre prédication est donc
vaine, et votre foi aussi est vaine. 1 Corinthiens 15: 14
Il est
vrai que si l'Église de Jésus-Christ
court après les mêmes
mondanités que les païens, si elle se
réjouit de toutes les festivités qui
dénaturent la foi chrétienne,
beaucoup de gens pourraient être
amenés à penser que Christ est mort,
et bien mort ! Mort du moins dans certains
coeurs qui n'hésitent pas à
mélanger paganisme et foi !
La mort de Christ, sans la
résurrection, entraîne toutes sortes de
conséquences qui affectent les fondements de
notre foi.
La mort de Christ, même pour mon
péché, n'a plus beaucoup de
signification s'il n'est pas ressuscité,
puisque je ne pourrais en bénéficier
que sur cette terre pour autant qu'il y ait un
bénéfice à faire
valoir !
La mort de Christ SANS LA RÉSURRECTION est
une absurdité !
... si
Christ n'est pas ressuscité, notre
prédication est donc vaine, et votre foi
aussi est vaine.
....
nous sommes de faux témoins à
l'égard de Dieu, puisque nous avons
témoigné contre Dieu qu'il a
ressuscité Christ...
.
....
si les morts ne ressuscitent point, Christ non plus
n'est pas ressuscité.
Et si
Christ n'est pas ressuscité, votre foi est vaine,
vous êtes encore dans vos
péchés, et par conséquent
aussi ceux qui sont morts en Christ sont perdus.
1 Corinthiens 15: 14-18
Loin de nous laisser dans un tel désarroi,
l'apôtre Paul s'empresse
d'affirmer que Christ est bel et bien
ressuscité et qu'en raison de cette victoire
définitive sur la Mort, d'autres pourront
aussi bénéficier de cette
victoire-là en passant de la mort à
la Vie éternelle, en passant par
Jésus-Christ, lui qui est la Porte.
Je suis
la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera
sauvé ... Jean 10: 9
(As-tu l'assurance d'être au
bénéfice de la Vie
éternelle ? Si oui..., sur quelle base
fondes-tu cette espérance ?)
Mais
maintenant, Christ est ressuscité des
morts, il est les prémices de
ceux qui sont morts. 1 Corinthiens 15: 20
Tout cela pour nous rappeler que nous devons avoir
une conduite qui doit démontrer, aux yeux de
tous, que notre vie est désormais
consacrée au Royaume de Dieu et non au
royaume de ce monde et à ce qu'il contient,
le démontrer en obéissant à la
Parole de Dieu et en vivant pour la gloire de notre
Dieu. Sachant tout ce que nous savons, faisons donc
de notre mieux pour nous conduire d'une
"manière digne de l'Évangile de
Christ" (Philippiens 1: 27)
Prenez
donc garde comment vous vous conduirez
soigneusement, non point comme étant
dépourvus de sagesse, mais comme
étant sages... Éphésiens 5:
15
(Version
David Martin)
Par-delà la Pâque, la mort de l'Agneau
de Dieu, sa résurrection et le pardon de nos
péchés, il y a l'attente
(fébrile ?) de son retour,
l'espérance de
l'enlèvement !
Il va sans dire que c'est déjà une
étape merveilleuse que d'avoir compris le
message de l'Évangile, c'en est encore une
autre que de s'être engagé dans le
chemin étroit et d'avoir l'assurance de la
Vie éternelle...
... mais il est à craindre que
soit mis en oubli le glorieux retour de Christ
venant sur les nuées du ciel pour chercher
son Église (ceux qui ont accepté
Jésus comme Sauveur ET Seigneur de leur
vie).
Parce que depuis presque 2000 ans les
chrétiens fidèles n'ont pas
été enlevés à la
rencontre Seigneur, nous pourrions oublier la
promesse du Seigneur transmise aux apôtres
par le biais de ses serviteurs (Actes 1: 11) et croire que cette venue ne nous
concerne pas.
En raison du temps qui passe, nous nous sommes
habitués à l'idée de "mourir
dans le Seigneur" ce qui, soit dit en passant,
n'est pas un mal puisque nous sommes invités
à être fidèles jusqu'au bout de
notre séjour terrestre. "A celui qui
vaincra... etc. " (lire les lettres
adressées aux églises dont parle
l'Apocalypse ; chapitres 2 et 3)
Heureux dès à
présent les morts qui meurent dans le
Seigneur ! Apocalypse 14: 13
Mourir en Christ ! Ce fut l'issue de tous ceux
et toutes celles qui nous ont
précédés dans la foi, c'est
aussi ce à quoi j'aspire si Christ n'est pas
revenu avant mon départ.
Mais l'objectif N° 1 ne devrait pas être
de "s'endormir dans le Seigneur", mais plutôt
d'attendre son retour, d'être prêt
à tout moment pour l'enlèvement de
l'Église !
Car on
raconte, à notre sujet, quel accès
nous avons eu auprès de vous, et comment
vous vous êtes convertis à Dieu, en
abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant
et vrai,
et
pour attendre des cieux son
Fils, qu'il a ressuscité des
morts, Jésus, qui nous délivre de la
colère à venir. 1 Thessaloniciens 1:
9-10
Les premiers chrétiens étaient
conscients du retour imminent de leur
Sauveur !
Le sommes-nous ou, au contraire, vivons-nous
simplement comme si cette venue ne devait pas se
concrétiser pour notre
génération ?
Pourtant elle le devrait ! Tout, autour de
nous, démontre que nous sommes à la
fin des temps ou que nous n'en sommes pas
loin ! Ainsi nous avons plus de chance
d'être enlevés à la rencontre
du Seigneur aujourd'hui qu'à n'importe
quelle autre époque, ceci en raison de tout
ce qu'il nous est donné de voir.
Cet "oubli" ne serait-il pas la conséquence
de ce que nous sommes trop bien installés
dans le monde, que notre désir est de couler
des jours heureux ici-bas tout en espérant
vivre longtemps sur cette terre au milieu de ceux
qui nous sont chers plutôt que d'être
"arrachés" brutalement à nos
activités, plutôt que d'être
enlevés à la rencontre du
Seigneur ? Un Seigneur que nous aimons un peu
moins que tout ce qu'il nous a
donné !
Car le
Seigneur lui-même, à un signal
donné, à la voix d'un archange, et au
son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et
les morts en Christ ressusciteront
premièrement.
Ensuite, nous les vivants, qui serons
restés, nous serons tous
ensembles enlevés avec eux
(avec
les morts ressuscités) sur des nuées,
à la rencontre du Seigneur dans les
airs,
et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.
Consolez-vous donc les uns les
autres par ces paroles. 1 Thessaloniciens 4:
16-18
Si nous nous exhortons les uns les autres afin de
rester fidèles au Seigneur, fidèles
jusqu'au bout de notre séjour
terrestre, il semble que nous ayons beaucoup
de peine à nous consoler les uns les autres
en évoquant le retour imminent de
Jésus venant chercher les siens.
À croire que cet enlèvement
contrarierait les plans de plusieurs, et plus
particulièrement de ceux qui ont de la peine
à s'investir pour le Royaume de Dieu.
En sondant quelque peu mon coeur, je dois
reconnaître que je ne suis pas toujours
dérangeable et qu'il m'arrive d'avoir bien
de la peine à interrompre certaines
activités pour d'autres qui n'étaient
pas prévues dans mon emploi du temps.
Ferais-je donc partie de ces gens qui mettent un
écriteau à leur porte
"Ne
pas déranger" ?
Ne sont-ce pas des attitudes semblables qui ont
fini par en détourner plusieurs du
désir, de la pensée même de
partir un jour à la rencontre du Seigneur
venant sur les nuées du Ciel ?
En réalité, nous désirons tous
être auprès du Seigneur, tous lui
être agréables, mais le fait de
manquer de souplesse pour être
"enlevés" de nos occupations
coutumières pour le servir au
moment où il le
désire, pourrait bien être un
sérieux handicap pour notre départ
pour la Cité céleste.
En effet, si nous avons "enseigné" Dieu
à ne pas nous déranger, croyons qu'il
saura respecter notre indépendance et lire
sur la porte de notre coeur ce fameux :
"Ne
pas déranger".
Un panneau qui est installé à chaque
fois que Christ passe au second plan de notre vie,
chaque fois que nous avons des choses à
faire que nous estimons plus importantes que de
répondre "présent" à l'appel
du Seigneur lorsqu'il nous invite à une
rencontre particulière avec lui (lecture de
sa Parole, moment de prière, cultes, etc.),
chaque fois que nous repoussons aux calendes
grecques les décisions que nous avions
prises en faveur du Royaume de Dieu !
Ne pas déranger ! Ne pas me
déranger ! Soyons certains qu'il saura
respecter notre intimité, qu'il nous
laissera à nos petites affaires tandis qu'il
portera son attention sur ceux et celles qui seront
dans l'attente de son retour.
Qu'adviendra-t-il alors des
chrétiens qui n'auront pas été
dérangés dans leurs activités,
qui n'auront pas été
enlevés ?
Je nous (vous et moi) laisse le soin d'y
réfléchir sérieusement afin
que les uns et les autres nous changions
d'écriteau sur la porte de notre coeur, afin
que nous l'ôtions et le remplacions
par : "Sois le bienvenu !"
Entre
le Ciel et l'enfer... ce pourrait bien être la
délicate position de ceux qui n'auront pas
été mis au bénéfice de
l'enlèvement parce qu'ils auront eu d'autres
centres d'intérêts que le Royaume de
Dieu.
L'enfer ne sera-t-il pas déjà de
payer
le prix des libertés que certains
auront prises avec la Parole de Dieu ?
Payer le prix en étant exposé
à une adversité telle que la
fidélité à Dieu ne pourra
être prouvée que par des positions
fermes (ne pas prendre la marque de la bête,
ne pas l'adorer - Apocalypse chapitres 13 &
14),
des positions qui finiront immanquablement par
conduire ceux qui les tiennent à des morts
physiques violentes !
Tandis que le monde va profiter de la fête de
Pâques, une fête dont il ne voudrait
pas être privé en raison de tout ce
qu'il peut faire en cette période...
... allons un peu plus loin que la mort de Christ,
plus loin que sa résurrection !
Renouvelons en nous cette espérance qui
était gravée dans le coeur des
premiers chrétiens :
Celle
du retour de Christ enlevant son
Église, son épouse, comme il aime
à appeler ceux et celles qui l'ont
accepté comme Sauveur et Seigneur de leur
vie !
Ensuite, nous les vivants, qui serons
restés, nous serons tous ensemble
enlevés avec eux sur des nuées,
à la rencontre du Seigneur dans les airs, et
ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.
Consolez-vous donc les uns les
autres par ces paroles.
Pour ce qui est des temps et des moments,
vous
n'avez pas besoin, frères, qu'on vous en
écrive.
Car vous savez bien vous-mêmes
que le
jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la
nuit.
1 Thessaloniciens 4: 17 à 5:
2
© J-M
Ravé 08 avril 2006 -
CP 474 -
2300 Chaux-de-Fonds - Suisse