Après un dialogue de
sourd qui n'en finissait pas, et qui aurait pu se
prolonger indéfiniment, un dialogue
où chacun défendait son opinion
personnelle sans arriver à faire comprendre
à son interlocuteur la justesse de sa
pensée, l'Éternel vint donner son
avis en s'adressant premièrement à
Job.
Il vint, non pas comme arbitre avec un carton jaune
ou rouge pour sanctionner la mauvaise conduite d'un
des deux camps.
Non ! Il vint
pour se révéler aux hommes afin
qu'ils le connaissent un peu mieux et qu'ils cessent leurs chicanes,
leurs disputes "théologiques" qui ne servent
pas sa gloire.
Quoique Éliphaz de Théman, Bildad de
Schuach, Tsophar de Naama et Élihu
aient exprimé tour à tour de
précieuses pensées qu'il nous est bon
de retenir, aucun d'entre eux ne pouvait concevoir
que Dieu puisse
prendre la liberté de permettre à
l'adversité de s'acharner contre un homme
sans qu'il ait particulièrement
péché.
Comment le juste
ou le "justifié" pourrait-il être
à ce point malmené puisque Dieu est
avec lui ?
D'un bout à
l'autre de la Bible, de l'Ancien au Nouveau
Testament, cette question a toujours amené
la même réponse dans la bouche des
hommes conduits par l'Esprit de Dieu.
"Le
malheur atteint SOUVENT le juste..." nous dit David dans un de ses
psaumes (Psaume 34: 19, v. L. S), une affirmation que
l'apôtre Paul ne saurait
démentir :
Quelles
persécutions n'ai-je pas
supportées ?... tous ceux qui veulent
vivre pieusement en Jésus-Christ seront
persécutés. 2 Timothée 3:
11-12
(v. L. S)
Ni Job, ni ses amis n'avaient la connaissance
biblique que nous avons. Pourtant la
"supériorité" que nous avons sur eux
ne nous empêche pas d'avoir le même
langage ! Un langage qui mettra en avant notre
"propre justice" et qui, du bout des lèvres
peut-être, accusera ceux de l'Église
qui vivent dans une détresse
incompréhensible qui pourrait être
(à nos yeux) la conséquence d'une vie
vécue à l'écart de la
volonté divine.
Alors que nous sommes devenus enfants de Dieu suite
à l'oeuvre de Christ dans notre vie et suite
à notre acceptation de le reconnaître
comme Sauveur et Seigneur, il semble que, comme
notre ami Job, nous ayons encore beaucoup de mal à saisir la
volonté de Dieu lorsque
le bien qui doit sortir d'une épreuve tarde
à se manifester.
Cette lenteur incompréhensible est
certainement la pire des épreuves car
l'ennemi de nos âmes sait l'utiliser pour
semer le trouble dans quelques esprits qui savent
pourtant que...
...
toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment
Dieu, de ceux qui sont appelés selon son
dessein. Romains 8: 28 (v. L. S)
Nous savons ces choses-là et elles nous
réjouissent parce que les promesses de Dieu sont
toutes : OUI et AMEN !
Nous savons ces choses tout comme David et Paul le
savaient lorsqu'ils proclamaient que les justes
sont souvent atteints, mais savons-nous que nos
impressions, nos réflexions sur la lenteur
de la délivrance ne font que ralentir
l'efficacité de la Parole de Dieu en notre
faveur chaque fois que notre foi défaille,
chaque fois qu'elle a des ratés ?
Lorsque la foi est en panne nous ne pouvons plus
aller à la rencontre de la
bénédiction, nous n'avons plus la
force de saisir les promesses de Dieu et nous
interférons dans les plans de Dieu en
n'étant plus disponibles pour
témoigner de sa grâce, de sa
bonté, de son amour !
Puisque nous sommes conscients de nos
détresses, qu'elles sont annoncées par la
Parole de Dieu,
pourquoi avons-nous (ai-je) tant de peine à
prendre le Seigneur au mot lorsqu'il parle de
délivrance et qu'il le fait juste après nous
avoir mis en garde que nous serons
éprouvés ?
Le malheur atteint souvent le juste,
Mais
l'Éternel l'en délivre
toujours. Psaume 34: 19, (v. L. S)
Quelles persécutions n'ai-je pas
supportées ? Et le Seigneur m'a
délivré de toutes. 2 Timothée 3:
11-12
(v. L. S)
Plusieurs parmi nous peuvent convenir que lorsque
le ciel reste assombri trop longtemps dans notre
propre vie, de nombreuses questions agacent notre
esprit et rongent, petit à petit, la
fermeté que nous avions placée dans
la Parole de Dieu.
C'est ainsi que, tour à tour, les voix des
consolateurs fâcheux qui exhortaient le
patriarche à reconnaître son
péché semblent encore se faire
entendre pour mettre en avant :
- Que si la délivrance tarde tant,
- Que si nous sommes de plus en plus
submergés par les épreuves...
... c'est évidemment parce que le Seigneur
doit avoir une grosse colère contre nous en
raison de divers péchés que nous
aurions cachés ou entretenus et qu'il n'a
pas d'autres moyens pour nous faire comprendre sa
désapprobation !
À ces voix fâcheuses, que le prince
des ténèbres ne manquera pas
d'amplifier afin que nous comprenions bien son
message accusateur, se mêlent aussi nos
propres pensées qui mettent en avant la
droiture de notre vie chrétienne, une
droiture qui se manifeste par le fait que notre
coeur ne nous condamne pas.
Bien-aimés, si notre coeur ne nous
condamne pas, nous avons de l'assurance devant
Dieu.
Quoi que
ce soit que nous demandions, nous le recevons de
lui, parce que nous gardons ses commandements et
que nous faisons ce qui lui est agréable.
1 Jean 3: 21-22 (v. L. S)
Dans cette partie de ping-pong où Satan ne
cesse de brandir le carton rouge pour nous faire
croire que nous sommes déchus de la
grâce, que nous ne pouvons plus rien obtenir
de Dieu en raison d'une soi-disante
inconduite :
C'est alors que nous
nous interrogeons pour savoir si notre coeur n'est
pas devenu insensible à l'Esprit de
Dieu !
Une raison qui expliquerait pourquoi nous ne
sentons plus l'éventuelle condamnation du
Seigneur !
Une fausse déduction qui nous porterait
à croire que nous sommes abandonnés
dans l'épreuve, abandonnés comme le
croyaient les disciples dans la barque où
Jésus dormait alors que la tempête
faisait rage et que le frêle esquif prenait
l'eau !
Est-il possible d'avoir Jésus à ses
côtés, d'avoir Emmanuel dans notre
vie, dans notre coeur (Emmanuel = Dieu avec nous)
et de penser que nous allons sombrer en sa
compagnie, engloutis par la puissance de
l'ennemi ?
Et
lui
(Jésus), il dormait à la poupe sur
le coussin. Ils le réveillèrent, et
lui dirent : Maître, ne
t'inquiètes-tu pas de ce que nous
périssons ? Marc 4: 38 (v. L. S)
En ce temps-là, Jésus, parfaitement
homme, avait besoin de sommeil pour que son corps,
semblable au nôtre, puisse
récupérer des fatigues de la
journée, mais aujourd'hui, étant
assis à la droite du Père, il ne
cesse d'intercéder en notre faveur.
Aujourd'hui nous savons, par la connaissance des
Écritures et par quelques expériences
personnelles où il nous a permis de
remporter la victoire en SON NOM, nous savons
très bien qu'il a vaincu toute la puissance
de l'ennemi et qu'il ne permettra jamais que
l'âme qui s'est confiée en lui soit
livrée entre les mains du
destructeur !
Bien que conscients de cette réalité,
il nous arrive encore d'avoir la sensation
d'être délaissés et, comme les
apôtres, nous nous écrions à
notre tour :
Dans ces temps de
tempêtes où les vagues de
l'adversité ne cessent de nous cingler le
visage, ces temps où les anciens amis, les
frères et soeurs dans la foi se sont
peut-être retirés de notre
présence, combien il nous tarde d'entendre
une voix dans la tempête, une voix qui puisse
nous rassurer par sa présence, une voix
qu'il nous ferait plaisir d'entendre même si
c'est pour nous faire des reproches en raison de
notre peu de foi.
Au moins nous verrions que nous ne sommes pas aussi
seuls que nous pensions l'être !
Les temps d'épreuve ne sont-ils pas un peu
semblables à des temps de disette qui
mettent en avant une faim et une soif d'entendre la
Parole de Dieu ?
L'entendre dans les moments d'errance où
notre esprit est chahuté par des
pensées contraires ! Ces temps
où notre esprit se débat dans la
tempête tandis que Dieu, comme au temps
où Jésus était dans la barque
avec ses disciples, attend simplement que l'on tourne nos
regards vers lui afin qu'il intervienne pour donner
SA paix !
Et c'est en parlant de tempête que nous
revenons à Job qui fut interpellé par
l'Éternel au milieu de... la
tempête !
L'Éternel répondit
à Job du milieu de la tempête et
dit... Job 38: 1 (v. L. S)
Mais de quelle
tempête s'agissait-il ?
Apparemment, il n'eut pas à subir d'assauts
de la part de Satan autres que ceux décrits
dans les deux premiers chapitres du livre qui porte
son nom !
Cette tempête dont il est question ne
serait-elle pas le fruit de l'échange verbal
entre contradicteurs qui veulent défendre,
becs et ongles, leurs points de vue
respectifs ?
À moins que ce ne soit simplement une
tempête intérieure faisant suite
à toutes sortes de pensées qui
s'entrechoquent.
Nous connaissons ce genre de situation, n'est-ce
pas ?
Quel que soit le genre de tempête, nous
constatons que Job ne fut point troublé par
la voix de l'Éternel et qu'il l'a reconnue
comme étant la sienne. Nous relevons aussi
que Dieu n'est point
venu pour le condamner mais pour...
l'éclairer !
Éclaire-moi,
éclaire-nous Seigneur ! Nous avons
besoin de la lumière de ta Parole sur notre
chemin afin que nous ne nous égarions
pas !
Dans son amour, le Seigneur ne lui fait même
pas le reproche de s'être
considéré comme un "propre juste", il
va simplement le remettre à sa place afin
que le patriarche bien-aimé et montré
en exemple descende les quelques marches du podium
qu'il s'était construit en faisant valoir sa
bonne conduite et ses bonnes oeuvres.
Il va simplement lui donner l'occasion unique
d'instruire celui qui
est assis sur le trône de
gloire.
L'occasion de conseiller celui qui a
créé toutes choses dans une perfection que l'homme ne
peut saisir.
Aucun homme n'a eu ce privilège
extraordinaire ! Saura-t-il en
profiter ?
Aucun homme, ai-je dit ?
Pas si sûr ! Car plusieurs l'ont fait
sans y être invités sans même
avoir la moindre marque de respect pour l'auteur de
leurs jours ! Plusieurs ont déjà
jugé et condamné le Créateur
en l'accusant de tous les maux que la
société subit !
Encore aujourd'hui, ils sont nombreux ceux qui
voudraient influencer Dieu dans ses
décisions en lui montrant certains
détails qui ne cadrent plus avec notre
siècle ! (particulièrement avec
la morale sexuelle et l'union entre individus)
Une attitude bien différente de celle du
Seigneur Jésus qui se contentait simplement
de dire et de nous enseigner à dire :
"Que
ta volonté soit faite !" (Matthieu 6: 10 & 26: 42)
Que cette volonté divine soit aussi une
fête pour nous chaque fois que nous prenons
en considération le privilège que nous avons
d'être enfants de Dieu. Ce privilège nous permettra
de comprendre que chacune de SES décisions
contribuera certainement à notre bonheur et
à sa gloire !
Nous tenons à être heureux, n'est-ce
pas ?
Nous tenons aussi à ce que le nom du
Seigneur soit glorifié dans notre
vie ?
Alors, que Dieu nous aide à être
obéissants en reconnaissant qu'il nous aime
toujours et que son
amour pour nous peut le conduire à nous
mener dans des chemins particulièrement
difficiles où
nous apprendrons à mieux le connaître
si nous le laissons nous accompagner.
Job va donc avoir le privilège d'ajouter son
grain de sel, de dire son mot quant à la
façon dont l'Éternel mène ses
affaires (celles de Job). Mais avant qu'il n'ouvre
la bouche le Seigneur va le mettre au pas en lui
faisant comprendre que les réflexions qu'il
a eues ses derniers temps, donnent naissance
à des attitudes qui contrarient les plans
divins.
Qui
est celui qui obscurcit mes desseins par des
discours sans intelligence ? Job 38: 2 (v. L. S)
"Mon Seigneur et mon
Dieu ! Il ne fait aucun doute que j'ai bien
souvent obscurci tes plans par des pensées
personnelles qui ont miné ma foi et qui ont
ralenti l'exécution des projets que tu avais
pour moi.
Combien de temps n'ai-je pas perdu en vaines
réflexions qui n'apportaient rien à
mon âme ; des réflexions qui
m'empêchaient de saisir à plein coeur
ta Parole, de la dévorer comme le dit si
bien un certain "lamentateur" (Jérémie
15:16) .
Pardonne, Seigneur, la folie de ton serviteur comme
tu as pardonné celle de tous ceux qui ont
reconnu le bien-fondé de TA Parole et qui
ont compris que rien ne s'oppose à tes
pensées. Pardonne, et apprends-moi à
faire silence, à chercher ta paix
particulièrement lorsque la tempête se
fait de plus en plus forte !"
L'insensé même, quand
il se tait, passe pour sage ; Celui qui ferme
ses lèvres est un homme intelligent.
Proverbes 17: 28
Comme Job, il est bon que nous acceptions
d'entendre d'abord la Parole de Dieu, que nous
sondions les Écritures afin de ne pas tomber
dans les mêmes erreurs que le patriarche. Lui
n'avait pas les connaissances bibliques que nous
avons à disposition, il n'avait pas de Bible
à portée de la main ! Sachons
utiliser à notre profit cette
différence avant de nous lancer dans des
discussions inutiles qui nous classeraient dans la
catégorie des fous. (Job 42: 3)
Afin que Job ne présume pas de sa "propre
justice" et avant qu'il ne se lance dans des
conseils insensés, Dieu va soulever le voile
de sa grandeur en lui parlant de quelques-unes de
ses oeuvres. Il se moquera aussi gentiment de lui
en lui demandant de bien vouloir manifester sa
gloire humaine afin que Dieu soit obligé de
reconnaître en lui une certaine
grandeur :
Orne-toi
(Job) de magnificence et de
grandeur, Revêts-toi de splendeur et de
gloire !
Répands les flots de ta colère, Et
d'un regard abaisse les hautains !
D'un regard humilie les hautains, Écrase sur
place les méchants,
Cache-les tous ensemble dans la poussière,
Enferme leur front dans les
ténèbres !
Alors je (l'Éternel) rends hommage A la
puissance de ta droite. Job 40: 10-14 (ou 40:5-9, selon les éditions
de la version Segond)
Si Job a été placé devant ses
incapacités, s'il n'a pas pu accomplir
quoique ce soit d'extraordinaire pour que les
hommages de Dieu lui soient rendus, n'oublions pas
que sa conduite exemplaire fut mise en avant, non
pas sur la terre, mais dans le Ciel, là
où se trouve le trône du
Tout-Puissant !
Savez-vous que notre conduite pourrait aussi
émerveiller celui qui nous a sauvés
de la perdition éternelle ?
Comment pourrions-nous
émerveiller le Fils de Dieu ?
Simplement en ayant
une foi et une fidélité qui
résistent à
l'épreuve !
Jésus fut dans
l'étonnement, et il dit à ceux qui le
suivaient : Je vous le dis en
vérité, même en Israël je
n'ai pas trouvé une aussi grande foi (La foi
du centenier). Matthieu 8: 10 (v. L. S)
Comment pourrions-nous
étonner le Fils de Dieu ?
Simplement en ayant
un manque de foi caractéristique en
dépit de tout ce qu'il nous a
été donné de voir ou de vivre
précédemment !
Il (Jésus) ne put faire
là aucun miracle, si ce n'est qu'il imposa
les mains à quelques malades et les
guérit. Et il s'étonnait de leur
incrédulité. Marc 6: 5-6 (v. L. S)
Au travers de ces deux textes nous remarquons
qu'aucune de nos attitudes ne laisse le Seigneur
indifférent !
Allons-nous réjouir ou attrister notre
Maître bien-aimé ?
En fin de compte, Job ne fut plus en mesure de
contrecarrer les plans de l'Éternel lorsque
ce dernier révéla sa majesté.
Il n'osa plus soulever l'idée que la justice
divine semblait l'avoir oublié.
Autrefois il pouvait dire :
Dieu
n'a-t-il pas connu mes voies ?... Si j'ai
marché dans le mensonge, Si mon pied a couru
vers la fraude... Si mon pas s'est
détourné du droit chemin... Si, comme
les hommes, j'ai caché mes transgressions,
et renfermé mes iniquités dans mon
sein..., etc.
...
Voilà ma défense toute
signée : Que le Tout-Puissant me
réponde ! Qui me donnera la plainte
écrite par mon
adversaire ? Job chapitre 31 (v. L. S)
Nous pourrions être scandalisés d'une
telle "débauche" dans la justification
personnelle, cependant lorsque l'épreuve
traîne en longueur ne nous arrive-t-il pas de
mettre en avant tous les mérites qui nous
passent par l'esprit ?
Maintenant Job, toujours dans l'épreuve, ne
l'oublions pas,
toujours malade, toujours sans enfants,
ignorant les projets
de bénédiction que Dieu a en
réserve pour lui, ne peut que s'incliner devant la
majesté divine !
- Voici,
je suis trop peu de chose ; que te
répliquerais-je ? Je mets la main sur ma
bouche. Job 40: 4 (ou 39:
37)
- Oui, j'ai parlé, sans les
comprendre, De merveilles qui me dépassent
et que je ne conçois pas... Job 42: 2 (v. L. S)
- C'est pourquoi je me condamne et je me
repens sur la poussière et sur la
cendre. Job 42: 6 (v. L. S)
Dans ta détresse d'aujourd'hui, alors que
tes pensées se font la guerre selon qu'elles
viennent de Dieu ou du prince des
ténèbres, accepte de laisser la
priorité à toutes celles qui viennent
de CELUI QUI T'A TANT AIMÉ ! Accepte,
même dans l'adversité la plus
complète, accepte l'idée que les
plans de Dieu sont parfaits même s'ils
dépassent ta compréhension !
Accepte donc, ô
mon âme, qu'il puisse te fortifier
suffisamment pour que tu reprennes ta marche et que
tu termines
l'étape qui est programmée pour cet
instant de ta vie. Si
tu le veux, tu verras alors qu'il te soutiendra de
sa droite triomphante, (Esaïe 41: 10), si tu
le veux tu émerveilleras le Seigneur qui te
prépare une place dans son
royaume.
En ce qui concerne Job, la boucle est
bouclée ! Dieu a commencé et a
fini avec lui de la même façon, avec
la même pensée, quoique la
dernière soit un peu plus accentuée
pour que nous comprenions le message !
Qui est
celui qui obscurcit mes desseins par des discours
sans intelligence ? Job 38: 2
Quel est celui qui a la folie d'obscurcir mes
desseins ? Job 42: 3
Certains sont partis aux galères, devant
abandonner femmes, enfants, famille, amis et les
biens de ce monde, d'autres sont allés aux
bûchers, d'autres encore ont
été conduits dans les arènes
pour être dévorés par les
lions...
Seuls ceux qui sont revenus sur leur foi, sur leur
engagement avec Christ ont été
libérés pour un temps des chaînes que le monde
voulait leur imposer pour détruire leur
foi.
Mais tous ceux qui
sont restés fidèles et qui ont eu à subir ce genre
d'épreuves sont allés jusqu'au bout
de leur force, jusqu'au bout de leur
engagement.
Quoiqu'ils ne furent pas délivrés des
tourments physiques
qui leur furent infligés, Dieu il les a délivrés
de l'angoisse, de la crainte.
Il les a soutenus dans
leur marche difficile, tellement soutenus qu'ils sont morts
en proclamant les louanges du Seigneur. Aujourd'hui
ils sont dans la gloire attendant ceux et celles
qui, en ces temps de "douces persécutions",
garderont le flambeau de la foi allumé dans
leur vie et dans leur foyer.
Nous
donc aussi, puisque nous sommes environnés
d'une si grande nuée de
témoins, rejetant tout fardeau, et le
péché qui nous enveloppe si
aisément, poursuivons constamment la course
qui nous est proposée ;
Portant les yeux sur Jésus, le chef et le
consommateur de la foi, lequel au lieu de la joie
dont il jouissait, a souffert la croix, ayant
méprisé la honte, et s'est assis
à la droite du trône de Dieu.
Hébreux 12: 1 (v. D. M.)
L'Éternel ton Dieu est au
milieu de toi ; le Puissant te
délivrera ; il se réjouira
à cause de toi d'une grande joie : Il
se taira à cause de son amour, et il
s'égayera à cause de toi avec chant
de triomphe. Sophonie 3: 17 (v. D. M.)
© J-M
Ravé 15 juillet 2006 -
CP 474 -
2300 Chaux-de-Fonds - Suisse