Qui ne
craindrait, Seigneur, et ne glorifierait ton
nom ? Car seul tu es
saint. Apocalypse 15: 4 (v. L. S)
Parce que Dieu est
saint, il est convenable d'avoir la crainte du
Seigneur et de rendre gloire à son nom.
Le texte que nous présentons aujourd'hui ne
suppose pas que l'on puisse avoir d'autres
attitudes : "Qui ne te craindrait... ?"
Jamais il n'a été imaginable, dans la
pensée de l'apôtre Jean, qu'il puisse
y avoir une autre logique que celle d'avoir un
profond respect pour celui qui est l'auteur de nos
jours en tant que Créateur !
Combien plus ne devrions-nous pas avoir cette
crainte respectueuse sachant que nous sommes le
temple du Saint-Esprit et que ce Saint-Esprit ne
peut habiter dans un temple où d'autres
idoles sont à l'honneur.
Ne
savez-vous pas que vous êtes le temple de
Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous ?
1 Corinthiens 3: 16 (v. L. S)
Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du
Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez
reçu de Dieu... 1 Corinthiens 6: 19 (v. L. S)
Nous savons que la crainte de Dieu n'est pas dans
le coeur de tous les hommes qui croient en son
existence. Ce qui est surprenant c'est qu'elle
n'est pas non plus dans celui de tous ceux qui
professent la foi chrétienne.
Cette crainte est pourtant un comportement normal
face à celui qui nous a donné le
souffle de vie, celui qui a compté nos jours
et qui nous redemandera bientôt compte de
notre existence.
Avons-nous travaillé plus pour sa gloire que
pour la nôtre ou celle du monde?
Nous avons relevé dans le message de la
semaine passée (c - Le péché
impardonnable), que
cette crainte de
Dieu et
de Christ
était une
exigence divine (1 Pierre 2: 17, Éphésiens 5:
21, 2 Corinthiens 7: 1), que celui qui la possédait
avait un avantage sérieux pour se maintenir
dans la vigilance et ainsi avoir une conduite qui
honore notre Sauveur et Seigneur.
Sans la crainte de
Dieu, nous ne pouvons pas prétendre agir
avec sagesse puisque la crainte de Dieu est le
COMMENCEMENT de la sagesse ! (Proverbe 9: 10)
Parce que cette crainte n'est pas ce qu'elle
devrait être, Dieu constate qu'il n'est pas
honoré et respecté aussi bien qu'un
père terrestre, qu'un roi ou responsable
d'une quelconque organisation.
Le fils
honore le père, et le serviteur son
Seigneur ; si donc je suis Père,
où [est] l'honneur qui
m'appartient ?
Et si je suis Seigneur, où est la crainte
[qu'on a] de moi ? Malachie 1: 6 (v. D.
M.)
Il est dans la nature de l'homme de vouloir
être respecté, c'est inscrit dans ses
gènes depuis la création d'Adam et
c'est même dans l'ordre établit par
Dieu ! Un ordre qu'il rappelle en expliquant
que lui aussi est un Père et qu'en
conséquence il doit aussi être
honoré, respecté, cela d'autant plus
qu'il est Seigneur de toute la terre !
(Josué 3: 11 ; Psaume 97: 5)
Mais le péché étant
entré dans le monde, cet ordre s'est
trouvé renversé à tel point
que le Seigneur dû rappeler aux hommes et aux
femmes les devoirs qu'ils devaient avoir les uns
envers les autres; que l'homme devait aimer sa
femme et la femme respecter son mari, mais aussi
les devoirs des enfants vis-à-vis de leurs
parents, les devoirs des hommes face à ceux
qui les gouvernent et... les devoirs de la
créature que nous sommes envers son
Créateur.
Alors que tout nous montre que nous vivons dans la
fin des temps, sommes-nous conscients que le sens
des mots "amour", "respect" et "sainteté"
n'ont plus la même valeur que celle qu'on
leur attribuait il y a quelques décennies
encore ?
Si l'homme a pu détourner ou amoindrir
certaines valeurs bibliques qui touchent le
comportement que nous devons avoir à
l'égard d'autrui, à plus forte raison
n'a-t-il pas, au fil des siècles,
désacralisé Dieu et manipulé
sa Parole pour la rendre sans force ?
En comparant l'Église de la fin des temps
à celle des premiers siècles, il est
flagrant que notre manière de faire et de
penser à l'égard de notre
Créateur doit être revisitée
par l'Esprit saint afin remettre Dieu à la
place de Dieu.
Dieu est
au ciel, et toi sur la terre. Ecclésiaste 5:2 (5:1) - v. L. S
Éternel, tu es notre
Dieu : que ce ne soit pas l'homme qui
l'emporte sur toi ! 2 Chroniques 14:11 (14:10) - v. L.
S
Humblement nous devons apprendre à regarder
notre Seigneur bien-aimé, notre Dieu
qui nous a tant
aimés, comme
étant toujours
le Dieu grand et redoutable dont nous parle l'Ancien
Testament.
L'amour qu'il peut avoir pour ses enfants
n'empêche pas qu'il reste le même Dieu
qu'autrefois avec les
mêmes caractéristiques.
Dieu a TOUJOURS aimé son peuple..., il a
TOUJOURS aimé l'homme, n'ayons pas peur de
le relever! Il l'a aimé même
après qu'Adam eut péché contre
lui! Le Nouveau Testament n'annonce rien de nouveau
lorsqu'il parle de l'amour de Dieu, simplement il
en donne toute sa grandeur au travers de
Jésus-Christ qui s'est donné pour
nous sauver.
Une lecture de l'Apocalypse nous montrera que le
Créateur n'a rien perdu de sa
"redoutabilité", qu'il a les mêmes
sentiments qu'aux temps où il se formait un
peuple pour le servir, les mêmes
caractéristiques : Sainteté,
justice et amour !
Puisqu'il n'a jamais refusé son pardon et
son amour au pécheur qui se repent de ses
fautes, croyons qu'il ne changera pas non plus dans
sa façon d'agir lorsqu'il déclare que
tel ou tel comportement l'amènera à
exercer une juste colère envers les
rebelles. Qu'ils se prétendent
chrétiens ou non !
C'est
une chose terrible que de tomber entre les mains du
Dieu vivant. Hébreux 10: 31 (v. L. S)
...
recevant un royaume inébranlable, montrons
notre reconnaissance en rendant à Dieu un
culte qui lui soit agréable, (12:29) avec
piété et avec crainte, car notre
Dieu
est aussi un feu dévorant. Hébreux 12: 28-29 (v. L. S)
Alors que nous sommes destinés à la
vie éternelle, alors qu'une place nous est
réservée dans le Royaume de Dieu, la
crainte de perdre ce que Christ nous a acquis au
prix de son sang, au prix de sa vie, devrait
déjà nous pousser à respecter
celui qui nous a accordé tant de
faveurs.
Ta vie (je me parle
aussi) n'est peut-être pas rose tous les
jours, ton chemin est peut-être plus
rocailleux que celui de tes frères.
Peut-être marches-tu courbé sous le
poids de l'adversité et soupires-tu
après une délivrance qui ne semble
pas venir ?
Ne désespère pas ! Le chemin
parcouru n'est plus à faire. Si tu es
toujours en route c'est bien parce que le Seigneur
t'a soutenu jusqu'à aujourd'hui. Et s'il t'a
soutenu, c'est parce que tu lui appartiens, parce
que tu as de la valeur à ses yeux. Continues
ta route, tu es toujours destiné à la
Vie éternelle.
Ta vie n'est peut-être pas rose tous les
jours ?
Les jours
des années de ma vie (Jacob) ont été
peu nombreux et mauvais... Genèse 47: 9 (v. L. S)
C'est par la foi que Jacob mourant bénit
chacun des fils de Joseph, et qu'il
adora, appuyé sur
l'extrémité de son bâton.
Hébreux 11. 21 (v. L. S)
La vie de Jacob, tout
comme la tienne, n'a pas été rose
tous les jours et cependant, à l'heure de
changer de monde, il montra qu'il avait toujours la
foi, qu'il avait un coeur toujours pour
Dieu !
Garde la foi! gardons ensemble la foi et
souvenons-nous tous que: " Nul n'est saint comme
l'Éternel ; Il n'y a point d'autre Dieu que
lui ; Il n'y a point de rocher comme notre
Dieu. (1 Samuel 2: 2)
Si ce texte de l'Apocalypse
est une pensée qui accentue le juste
comportement de ceux qui chantent les louanges du
Seigneur après avoir été
victorieux de la bête, de son image et du
nombre de son nom, 666 (Apocalypse 15: 2) ...
... il pourrait aussi être une
réflexion mettant en avant
l'étonnement de celui qui voit ceux et
celles qui vont subir les fléaux de Dieu en
raison de leur coeur méchant (Apocalypse 15: 6).
D'un côté il y a les croyants qui ont
résisté au diable et à ses
serviteurs et de l'autre ceux et celles qui ont
résisté à l'appel de Dieu en
refusant la grâce et le pardon que le
Seigneur leur avait présentés
à de multiples reprises.
D'un côté
ceux qui sont restés fermes dans la
foi, en reconnaissant
leur profonde misère par rapport à la
sainteté de Dieu qu'ils entrevoyaient
déjà lorsqu'ils étaient sur la
terre. Eux qui, un jour, n'ont pas
hésité à faire un pas de foi
qui les a conduits à passer par la porte
étroite, bénéficiant ainsi du
pardon de leurs péchés tout en vivant
continuellement en comptant sur la grâce de
Dieu.
Sensibles à cette grâce
imméritée, rien n'a pu les faire revenir en
arrière !
Le monde et tous ses attraits ne pouvaient les
faire changer d'avis ! La persécution
ouverte ou cachée ne pouvait pas les
empêcher de décliner leur foi, de
défendre les couleurs de Christ en mettant
l'accent sur la véracité de la Parole
de Dieu et en s'y conformant !
Qui ne
craindrait, Seigneur, et ne glorifierait ton
nom ? Car seul tu es
saint. Apocalypse 15: 4 (v. L. S)
D'un autre côté, nous avons le camp
d'hommes et de femmes qui ont méprisé
la voix du Seigneur les appelant à la
repentance. Se souciant peu de leur
éternité ou croyant faussement que la
bonté de Dieu passera au-dessus de leurs
inconduites (péchés), ils se sont
engouffrés dans le chemin large et spacieux
qui conduit à la perdition (Matthieu 7: 13).
Dès lors, emportés par le courant,
ils sont allés de mal en pis, leur
intelligence spirituelle ayant été
complètement faussée, ils n'ont pu
comprendre la signification des divers
fléaux ou catastrophes qui s'étaient
déjà produits auparavant.
Ils ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre
(ou entendre) que ces fléaux dont ils sont
les victimes ne sont rien par rapport aux tourments
qu'ils subiront dans le lieu de perdition où
ils seront jetés s'ils ne changent
pas !
S'enfonçant toujours plus dans le mal, ils
en sont arrivés à blasphémer
contre Dieu.
Voyons-nous l'horreur du blasphème ? On
ne saurait blasphémer contre quelqu'un qui
n'existe pas !
C'est parce que ces
impies savent
qu'il y a un Dieu vivant, qu'ils l'insultent au lieu de
s'humilier devant lui afin de trouver grâce
à ses yeux ! Quel non-sens !
Contrairement aux athées, ils ont conscience
de son existence, et malgré cela, ils le
traitent d'une manière ignoble
alors qu'un temps de
grâce leur est encore
accordé.
Dieu ne pourrait-il pas les détruire en un
instant ? Bien sûr qu'il pourrait le
faire, mais il use de patience !
... il
use de patience envers vous, ne voulant pas
qu'aucun périsse, mais voulant que tous
arrivent à la repentance. 2 Pierre 3: 9 (v. L. S)
Derrière la plupart des catastrophes que
l'homme subit, il y a un appel de Dieu à la
repentance, il y a une main tendue vers l'homme
afin qu'il saisisse l'occasion de crier vers le
Seigneur pour être secouru.
Je
(l'Éternel) vous ai refusé
la pluie, Lorsqu'il y avait encore trois mois
jusqu'à la moisson ; J'ai fait pleuvoir
sur une ville, Et je n'ai pas fait pleuvoir sur une
autre ville ; Un champ a reçu la pluie,
Et un autre qui ne l'a pas reçue s'est
desséché.
Malgré cela, vous
n'êtes pas revenus à moi, dit
l'Éternel.
J'ai envoyé parmi vous la peste, comme en
Égypte...
Je vous ai bouleversés, Comme Sodome et
Gomorrhe...
Malgré cela, vous
n'êtes pas revenus à moi, dit
l'Éternel... Amos 4: 7-11(v. L. S)
Sans aller jusqu'à outrager le Seigneur
comme le font ces hommes, ne faisons-nous pas
parfois partie de ceux qui lui font des reproches
alors que, comme l'apôtre Jean, nous devrions
dire : "SEUL tu
es saint "
(Apocalypse 15: 4) et ensuite fermer notre bouche
plutôt que d'éclabousser la
sainteté de notre Dieu en oubliant le rang
de notre Père céleste ?
Notre culture chrétienne a, me semble-t-il,
quelque peu déclassé les attributs de
Dieu en ne donnant plus la juste valeur à sa
sainteté; une sainteté, il est vrai,
bien difficile à saisir puisque lui seul est
saint.
De ce fait, une liberté malsaine s'est
introduite dans le corps de Christ dont une
certaine partie s'approche de Dieu sans avoir la
révérence due à son titre, le
considérant plus comme un copain qu'un
Seigneur tout-puissant !
Révérence : Respect
profond mêlé de crainte, grande
considération. (Trésor de la Langue
Française)
Cette sainteté
particulière qui "déteint" sur tout
ce qu'elle touche
nous est déjà signalée lorsque
Moïse rencontra Dieu sur le mont
Sinaï.
Dieu
dit : N'approche pas d'ici, ôte tes
souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te
tiens est une terre sainte. Exode 3: 5 (v. L. S)
Là où le Seigneur passe, il reste
toujours un parfum de sainteté, une odeur du
Ciel !
Cette sainteté est telle qu'une interdiction
formelle fut faite aux Israélites de poser
le pied sur le Sinaï pendant que Moïse
s'entretiendrait avec l'Éternel. Un peuple
ne connaissant pas les lois de Dieu, un peuple non
purifié ne pouvait entrer dans la
présence divine sans risquer la peine de
mort.
Tu
(Moïse) fixeras au peuple des limites tout
à l'entour, et tu diras : Gardez-vous
de monter sur la montagne, ou d'en toucher le bord.
Quiconque touchera la montagne sera puni de mort.
Exode 19:12
Si aujourd'hui chacun peut gravir ce lieu où
Dieu a révélé les 10
commandements, si sa présence n'est plus
comparable à celle du temps de Moïse,
il nous reste SA parole qui nous a
été transmise jusqu'à ce jour.
cette Parole qui montre qu'il y a toujours une
limite que le pécheur ne peut pas franchir
sous peine de "mort", sous peine de ne plus avoir
droit au pardon ! (le péché
impardonnable)
Il reste aussi l'image, plus que symbolique, d'un
Dieu qui sanctifie tout ce qu'il touche. Christ
nous ayant "touchés", nous sommes devenus
une nation sainte, ne l'oublions pas !
(1 Pierre 2: 9)
Alors que Christ habite en nous par le
Saint-Esprit, cette sainteté divine devrait
illuminer notre vie afin qu'à notre tour
nous reflétions la gloire de Dieu dans
toutes nos oeuvres, démontrant ainsi que
nous sommes un peuple vraiment à part et
différent du reste du monde.
Vous
serez saints pour moi, car je suis saint, moi,
l'Éternel ; je vous ai
séparés des peuples, afin que vous
soyez à moi. Lévitique 20: 26 (v. L. S)
Comme des
enfants obéissants, ne vous conformez pas
aux convoitises que vous aviez autrefois, quand
vous étiez dans l'ignorance.
Mais, puisque celui qui vous a appelés est
saint, vous aussi soyez saints dans toute votre
conduite, selon qu'il est écrit : Vous
serez saints, car je suis saint. 1 Pierre 1: 14-16 (v. L. S)
Dieu a donc révélé aux enfants
d'Abraham qu'il était un Dieu saint et que
personne ne pouvait s'approcher de lui de
façon désinvolte.
La maison de Dieu, le lieu où
l'Éternel se révélait aux
hommes, était aussi un endroit à part
où le monde n'avait pas son entrée,
un lieu saint où ceux qui étaient
appelés à servir le Seigneur devaient
avoir une tenue et un comportement conformes aux
exigences de Dieu.
Il y avait aussi un lieu très saint, un lieu
si saint que seul le souverain sacrificateur
pouvait y pénétrer une fois par
année après avoir accompli les
rituels prévus à cet effet.
Aaron fut même averti qu'il ne devait pas
pénétrer à tout moment dans le
lieu très saint :
L'Éternel dit à
Moïse : Parle à ton frère
Aaron, afin qu'il n'entre pas en tout temps dans le
sanctuaire, au dedans du voile, devant le
propitiatoire qui est sur l'arche, de peur qu'il ne
meure. Lévitique 16: 2 (v. L. S)
S'il y avait des manières de procéder
obligatoires et précises pour s'approcher de
Dieu dans l'Ancien Testament et qu'elles nous ont
été rapportées pour notre
instruction, cela démontre bien qu'on ne
saurait venir dans la présence de Dieu
n'importe comment.
Certes le
pécheur qui vient devant Dieu pour se
repentir, pour bénéficier du pardon
et de la grâce, peut venir tel qu'il est. Il
peut venir dans toutes sa puanteur, dans toute sa
souillure, Dieu l'attend et lui ouvre les bras
comme le père du fils prodigue a ouvert les
bras à celui qui gardait les cochons.
Il lui a ouvert les bras, mais ne l'a pas laissé avec ses
vêtements infects !
Apportez
vite la plus belle robe, et l'en
revêtez ; mettez-lui un anneau au doigt,
et des souliers aux pieds. Luc 15: 22 (v. L. S)
On ne peut vivre en présence de notre
Père céleste avec la boue de nos
péchés collée à notre
peau, ni reprendre ses
vêtements souillés, son
ancienne vie et
prétendre ensuite avoir droit à la
table du Roi !
Approchez-vous de Dieu, et il
s'approchera de vous. Nettoyez vos mains,
pécheurs ; purifiez vos coeurs, hommes
irrésolus.
Sentez votre misère ; soyez dans le
deuil et dans les larmes ; que votre rire se
change en deuil, et votre joie en tristesse.
Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous
élèvera. Jacques 4: 8-10 (v. L. S)
Cette humilité est indispensable pour nous
aider à remettre Dieu à la place de
Dieu ! Cette humilité est
nécessaire pour les descendants d'Adam que
nous sommes.
Si dans le ciel les séraphins,
créatures angéliques sans
péché, se couvrent la face devant le
trône de Dieu, combien ne devons-nous pas
avoir une attitude de coeur semblable à ces
êtres !
... ils
(les
séraphins) avaient chacun six ailes ;
deux dont ils se couvraient la face, deux dont ils
se couvraient les pieds, et deux dont ils se
servaient pour voler. Ils criaient l'un à
l'autre, et disaient : Saint, saint, saint est
l'Éternel des armées ! toute la
terre est pleine de sa gloire ! Esaïe 6: 2-3 (v. L. S)
Si des créatures divines proclament la
sainteté de Dieu jour et nuit (Apocalypse 4:
8), nous devrions aussi avoir à coeur de
relever cette qualité incomparable et vivre
en conséquence sans nous voiler la face et
nous faire meilleurs que nous sommes. (Toute notre
justice est un vêtement souillé...
Esaïe 64: 6 )
Notre rang d'enfant de Dieu ne nous dispensera
jamais de nous incliner respectueusement devant la
sainteté de Dieu. Tous les êtres qui
sont dans la présence de Dieu s'inclinent
devant sa majesté !
Sommes-nous vraiment dans la présence de
Dieu lorsque nous prétendons être
devant lui sans avoir le respect qui lui est
dû alors que tous ceux qui sont dans le ciel
s'incline avec révérence devant la
Majesté divine?
Il est
écrit : Je suis vivant, dit le
Seigneur, Tout genou fléchira devant
moi,
Et toute langue donnera gloire à Dieu.
Romains 14: 11 (v. L. S)
Et les vingt-quatre vieillards et les quatre
êtres vivants se prosternèrent et
adorèrent Dieu assis sur le trône, en
disant : Amen !
Alléluia !
Et une voix sortit du trône, disant :
Louez notre Dieu, vous tous ses serviteurs, vous
qui le craignez, petits et grands !
Apocalypse 19: 4-5 (v. L. S)
Qui ne
te craindrait, roi des nations ? C'est
à toi que la crainte est due ; Car,
parmi tous les sages des nations et dans tous leurs
royaumes, Nul n'est semblable à
toi.
Jérémie 10:
7 (v.
L. S)
© J-M
Ravé 16 septembre 2006 -
CP 474 -
2300 Chaux-de-Fonds - Suisse