Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Croire est-ce bien suffisant?

6 - Remettre Dieu à la place de Dieu

d - Saint, saint, saint est l'Éternel!

Qui ne craindrait, Seigneur, et ne glorifierait ton nom ? Car seul tu es saint. Apocalypse 15: 4 (v. L. S)

Parce que Dieu est saint, il est convenable d'avoir la crainte du Seigneur et de rendre gloire à son nom.
Le texte que nous présentons aujourd'hui ne suppose pas que l'on puisse avoir d'autres attitudes : "Qui ne te craindrait... ?" Jamais il n'a été imaginable, dans la pensée de l'apôtre Jean, qu'il puisse y avoir une autre logique que celle d'avoir un profond respect pour celui qui est l'auteur de nos jours en tant que Créateur !
Combien plus ne devrions-nous pas avoir cette crainte respectueuse sachant que nous sommes le temple du Saint-Esprit et que ce Saint-Esprit ne peut habiter dans un temple où d'autres idoles sont à l'honneur.

Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous ? 1 Corinthiens 3: 16 (v. L. S)

Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu...
1 Corinthiens 6: 19 (v. L. S)

Nous savons que la crainte de Dieu n'est pas dans le coeur de tous les hommes qui croient en son existence. Ce qui est surprenant c'est qu'elle n'est pas non plus dans celui de tous ceux qui professent la foi chrétienne.
Cette crainte est pourtant un comportement normal face à celui qui nous a donné le souffle de vie, celui qui a compté nos jours et qui nous redemandera bientôt compte de notre existence.
Avons-nous travaillé plus pour sa gloire que pour la nôtre ou celle du monde?

Nous avons relevé dans le message de la semaine passée (
c - Le péché impardonnable), que cette crainte de Dieu et de Christ était une exigence divine (1 Pierre 2: 17, Éphésiens 5: 21, 2 Corinthiens 7: 1), que celui qui la possédait avait un avantage sérieux pour se maintenir dans la vigilance et ainsi avoir une conduite qui honore notre Sauveur et Seigneur.

Sans la crainte de Dieu, nous ne pouvons pas prétendre agir avec sagesse puisque la crainte de Dieu est le COMMENCEMENT de la sagesse ! (Proverbe 9: 10)

Parce que cette crainte n'est pas ce qu'elle devrait être, Dieu constate qu'il n'est pas honoré et respecté aussi bien qu'un père terrestre, qu'un roi ou responsable d'une quelconque organisation.

Le fils honore le père, et le serviteur son Seigneur ; si donc je suis Père, où [est] l'honneur qui m'appartient ?
Et si je suis Seigneur, où est la crainte [qu'on a] de moi ?
Malachie 1: 6 (v. D. M.)

Il est dans la nature de l'homme de vouloir être respecté, c'est inscrit dans ses gènes depuis la création d'Adam et c'est même dans l'ordre établit par Dieu ! Un ordre qu'il rappelle en expliquant que lui aussi est un Père et qu'en conséquence il doit aussi être honoré, respecté, cela d'autant plus qu'il est Seigneur de toute la terre ! (
Josué 3: 11 ; Psaume 97: 5)

Mais le péché étant entré dans le monde, cet ordre s'est trouvé renversé à tel point que le Seigneur dû rappeler aux hommes et aux femmes les devoirs qu'ils devaient avoir les uns envers les autres; que l'homme devait aimer sa femme et la femme respecter son mari, mais aussi les devoirs des enfants vis-à-vis de leurs parents, les devoirs des hommes face à ceux qui les gouvernent et... les devoirs de la créature que nous sommes envers son Créateur.

Alors que tout nous montre que nous vivons dans la fin des temps, sommes-nous conscients que le sens des mots "amour", "respect" et "sainteté" n'ont plus la même valeur que celle qu'on leur attribuait il y a quelques décennies encore ?
Si l'homme a pu détourner ou amoindrir certaines valeurs bibliques qui touchent le comportement que nous devons avoir à l'égard d'autrui, à plus forte raison n'a-t-il pas, au fil des siècles, désacralisé Dieu et manipulé sa Parole pour la rendre sans force ?

En comparant l'Église de la fin des temps à celle des premiers siècles, il est flagrant que notre manière de faire et de penser à l'égard de notre Créateur doit être revisitée par l'Esprit saint afin remettre Dieu à la place de Dieu.

Dieu est au ciel, et toi sur la terre. Ecclésiaste 5:2 (5:1) - v. L. S

Éternel, tu es notre Dieu : que ce ne soit pas l'homme qui l'emporte sur toi ! 2 Chroniques 14:11 (14:10) - v. L. S

Humblement nous devons apprendre à regarder notre Seigneur bien-aimé, notre Dieu
qui nous a tant aimés, comme étant toujours le Dieu grand et redoutable dont nous parle l'Ancien Testament.

L'amour qu'il peut avoir pour ses enfants n'empêche pas qu'il reste le même Dieu qu'autrefois
avec les mêmes caractéristiques.

Dieu a TOUJOURS aimé son peuple..., il a TOUJOURS aimé l'homme, n'ayons pas peur de le relever! Il l'a aimé même après qu'Adam eut péché contre lui! Le Nouveau Testament n'annonce rien de nouveau lorsqu'il parle de l'amour de Dieu, simplement il en donne toute sa grandeur au travers de Jésus-Christ qui s'est donné pour nous sauver.

Une lecture de l'Apocalypse nous montrera que le Créateur n'a rien perdu de sa "redoutabilité", qu'il a les mêmes sentiments qu'aux temps où il se formait un peuple pour le servir, les mêmes caractéristiques : Sainteté, justice et amour !

Puisqu'il n'a jamais refusé son pardon et son amour au pécheur qui se repent de ses fautes, croyons qu'il ne changera pas non plus dans sa façon d'agir lorsqu'il déclare que tel ou tel comportement l'amènera à exercer une juste colère envers les rebelles. Qu'ils se prétendent chrétiens ou non !

C'est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. Hébreux 10: 31 (v. L. S)

... recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, (12:29) avec piété et avec crainte, car notre Dieu est aussi un feu dévorant. Hébreux 12: 28-29 (v. L. S)

Alors que nous sommes destinés à la vie éternelle, alors qu'une place nous est réservée dans le Royaume de Dieu, la crainte de perdre ce que Christ nous a acquis au prix de son sang, au prix de sa vie, devrait déjà nous pousser à respecter celui qui nous a accordé tant de faveurs.

Ta vie (je me parle aussi) n'est peut-être pas rose tous les jours, ton chemin est peut-être plus rocailleux que celui de tes frères. Peut-être marches-tu courbé sous le poids de l'adversité et soupires-tu après une délivrance qui ne semble pas venir ?
Ne désespère pas ! Le chemin parcouru n'est plus à faire. Si tu es toujours en route c'est bien parce que le Seigneur t'a soutenu jusqu'à aujourd'hui. Et s'il t'a soutenu, c'est parce que tu lui appartiens, parce que tu as de la valeur à ses yeux. Continues ta route, tu es toujours destiné à la Vie éternelle.

Ta vie n'est peut-être pas rose tous les jours ?


Les jours des années de ma vie (Jacob) ont été peu nombreux et mauvais... Genèse 47: 9 (v. L. S)

C'est par la foi que Jacob mourant bénit chacun des fils de Joseph, et
qu'il adora, appuyé sur l'extrémité de son bâton. Hébreux 11. 21 (v. L. S)

La vie de Jacob, tout comme la tienne, n'a pas été rose tous les jours et cependant, à l'heure de changer de monde, il montra qu'il avait toujours la foi, qu'il avait un coeur toujours pour Dieu !
Garde la foi! gardons ensemble la foi et souvenons-nous tous que: "
Nul n'est saint comme l'Éternel ; Il n'y a point d'autre Dieu que lui ; Il n'y a point de rocher comme notre Dieu. (1 Samuel 2: 2)

***
Qui ne craindrait, Seigneur, et ne glorifierait ton nom ?
Apocalypse 15: 4 (v. L. S)

Si ce texte de l'Apocalypse est une pensée qui accentue le juste comportement de ceux qui chantent les louanges du Seigneur après avoir été victorieux de la bête, de son image et du nombre de son nom, 666 (Apocalypse 15: 2) ...
... il pourrait aussi être une réflexion mettant en avant l'étonnement de celui qui voit ceux et celles qui vont subir les fléaux de Dieu en raison de leur coeur méchant (
Apocalypse 15: 6).

D'un côté il y a les croyants qui ont résisté au diable et à ses serviteurs et de l'autre ceux et celles qui ont résisté à l'appel de Dieu en refusant la grâce et le pardon que le Seigneur leur avait présentés à de multiples reprises.

D'un côté ceux qui sont restés fermes dans la foi, en reconnaissant leur profonde misère par rapport à la sainteté de Dieu qu'ils entrevoyaient déjà lorsqu'ils étaient sur la terre. Eux qui, un jour, n'ont pas hésité à faire un pas de foi qui les a conduits à passer par la porte étroite, bénéficiant ainsi du pardon de leurs péchés tout en vivant continuellement en comptant sur la grâce de Dieu.
Sensibles à cette grâce imméritée,
rien n'a pu les faire revenir en arrière ! Le monde et tous ses attraits ne pouvaient les faire changer d'avis ! La persécution ouverte ou cachée ne pouvait pas les empêcher de décliner leur foi, de défendre les couleurs de Christ en mettant l'accent sur la véracité de la Parole de Dieu et en s'y conformant !

Qui ne craindrait, Seigneur, et ne glorifierait ton nom ? Car seul tu es saint. Apocalypse 15: 4 (v. L. S)

D'un autre côté, nous avons le camp d'hommes et de femmes qui ont méprisé la voix du Seigneur les appelant à la repentance. Se souciant peu de leur éternité ou croyant faussement que la bonté de Dieu passera au-dessus de leurs inconduites (péchés), ils se sont engouffrés dans le chemin large et spacieux qui conduit à la perdition (
Matthieu 7: 13).

Dès lors, emportés par le courant, ils sont allés de mal en pis, leur intelligence spirituelle ayant été complètement faussée, ils n'ont pu comprendre la signification des divers fléaux ou catastrophes qui s'étaient déjà produits auparavant.
Ils ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre (ou entendre) que ces fléaux dont ils sont les victimes ne sont rien par rapport aux tourments qu'ils subiront dans le lieu de perdition où ils seront jetés s'ils ne changent pas !
S'enfonçant toujours plus dans le mal, ils en sont arrivés à blasphémer contre Dieu.

Voyons-nous l'horreur du blasphème ? On ne saurait blasphémer contre quelqu'un qui n'existe pas !
C'est parce que ces impies savent qu'il y a un Dieu vivant, qu'ils l'insultent au lieu de s'humilier devant lui afin de trouver grâce à ses yeux ! Quel non-sens !
Contrairement aux athées, ils ont conscience de son existence, et malgré cela, ils le traitent d'une manière ignoble
alors qu'un temps de grâce leur est encore accordé.
Dieu ne pourrait-il pas les détruire en un instant ? Bien sûr qu'il pourrait le faire, mais il use de patience !

... il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. 2 Pierre 3: 9 (v. L. S)

Derrière la plupart des catastrophes que l'homme subit, il y a un appel de Dieu à la repentance, il y a une main tendue vers l'homme afin qu'il saisisse l'occasion de crier vers le Seigneur pour être secouru.

Je (l'Éternel) vous ai refusé la pluie, Lorsqu'il y avait encore trois mois jusqu'à la moisson ; J'ai fait pleuvoir sur une ville, Et je n'ai pas fait pleuvoir sur une autre ville ; Un champ a reçu la pluie, Et un autre qui ne l'a pas reçue s'est desséché.
Malgré cela, vous n'êtes pas revenus à moi, dit l'Éternel.

J'ai envoyé parmi vous la peste, comme en Égypte...
Je vous ai bouleversés, Comme Sodome et Gomorrhe...
Malgré cela, vous n'êtes pas revenus à moi, dit l'Éternel... Amos 4: 7-11(v. L. S)

Sans aller jusqu'à outrager le Seigneur comme le font ces hommes, ne faisons-nous pas parfois partie de ceux qui lui font des reproches alors que, comme l'apôtre Jean, nous devrions dire : "
SEUL tu es saint " (Apocalypse 15: 4) et ensuite fermer notre bouche plutôt que d'éclabousser la sainteté de notre Dieu en oubliant le rang de notre Père céleste ?

Notre culture chrétienne a, me semble-t-il, quelque peu déclassé les attributs de Dieu en ne donnant plus la juste valeur à sa sainteté; une sainteté, il est vrai, bien difficile à saisir puisque lui seul est saint.

De ce fait, une liberté malsaine s'est introduite dans le corps de Christ dont une certaine partie s'approche de Dieu sans avoir la révérence due à son titre, le considérant plus comme un copain qu'un Seigneur tout-puissant !

Révérence : Respect profond mêlé de crainte, grande considération. (Trésor de la Langue Française)

Cette sainteté particulière qui "déteint" sur tout ce qu'elle touche nous est déjà signalée lorsque Moïse rencontra Dieu sur le mont Sinaï.

Dieu dit : N'approche pas d'ici, ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte. Exode 3: 5 (v. L. S)

Là où le Seigneur passe, il reste toujours un parfum de sainteté, une odeur du Ciel !

Cette sainteté est telle qu'une interdiction formelle fut faite aux Israélites de poser le pied sur le Sinaï pendant que Moïse s'entretiendrait avec l'Éternel. Un peuple ne connaissant pas les lois de Dieu, un peuple non purifié ne pouvait entrer dans la présence divine sans risquer la peine de mort.

Tu (Moïse) fixeras au peuple des limites tout à l'entour, et tu diras : Gardez-vous de monter sur la montagne, ou d'en toucher le bord. Quiconque touchera la montagne sera puni de mort. Exode 19:12

Si aujourd'hui chacun peut gravir ce lieu où Dieu a révélé les 10 commandements, si sa présence n'est plus comparable à celle du temps de Moïse, il nous reste SA parole qui nous a été transmise jusqu'à ce jour. cette Parole qui montre qu'il y a toujours une limite que le pécheur ne peut pas franchir sous peine de "mort", sous peine de ne plus avoir droit au pardon ! (le péché impardonnable)
Il reste aussi l'image, plus que symbolique, d'un Dieu qui sanctifie tout ce qu'il touche. Christ nous ayant "touchés", nous sommes devenus une nation sainte, ne l'oublions pas ! (
1 Pierre 2: 9)
Alors que Christ habite en nous par le Saint-Esprit, cette sainteté divine devrait illuminer notre vie afin qu'à notre tour nous reflétions la gloire de Dieu dans toutes nos oeuvres, démontrant ainsi que nous sommes un peuple vraiment à part et différent du reste du monde.

Vous serez saints pour moi, car je suis saint, moi, l'Éternel ; je vous ai séparés des peuples, afin que vous soyez à moi. Lévitique 20: 26 (v. L. S)

Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l'ignorance.
Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu'il est écrit : Vous serez saints, car je suis saint.
1 Pierre 1: 14-16 (v. L. S)

Dieu a donc révélé aux enfants d'Abraham qu'il était un Dieu saint et que personne ne pouvait s'approcher de lui de façon désinvolte.
La maison de Dieu, le lieu où l'Éternel se révélait aux hommes, était aussi un endroit à part où le monde n'avait pas son entrée, un lieu saint où ceux qui étaient appelés à servir le Seigneur devaient avoir une tenue et un comportement conformes aux exigences de Dieu.
Il y avait aussi un lieu très saint, un lieu si saint que seul le souverain sacrificateur pouvait y pénétrer une fois par année après avoir accompli les rituels prévus à cet effet.
Aaron fut même averti qu'il ne devait pas pénétrer à tout moment dans le lieu très saint :

L'Éternel dit à Moïse : Parle à ton frère Aaron, afin qu'il n'entre pas en tout temps dans le sanctuaire, au dedans du voile, devant le propitiatoire qui est sur l'arche, de peur qu'il ne meure. Lévitique 16: 2 (v. L. S)

S'il y avait des manières de procéder obligatoires et précises pour s'approcher de Dieu dans l'Ancien Testament et qu'elles nous ont été rapportées pour notre instruction, cela démontre bien qu'on ne saurait venir dans la présence de Dieu n'importe comment.

Certes le pécheur qui vient devant Dieu pour se repentir, pour bénéficier du pardon et de la grâce, peut venir tel qu'il est. Il peut venir dans toutes sa puanteur, dans toute sa souillure, Dieu l'attend et lui ouvre les bras comme le père du fils prodigue a ouvert les bras à celui qui gardait les cochons.

Il lui a ouvert les bras, mais
ne l'a pas laissé avec ses vêtements infects !

Apportez vite la plus belle robe, et l'en revêtez ; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Luc 15: 22 (v. L. S)

On ne peut vivre en présence de notre Père céleste avec la boue de nos péchés collée à notre peau,
ni reprendre ses vêtements souillés, son ancienne vie et prétendre ensuite avoir droit à la table du Roi !

Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs ; purifiez vos coeurs, hommes irrésolus.
Sentez votre misère ; soyez dans le deuil et dans les larmes ; que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse.
Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera.
Jacques 4: 8-10 (v. L. S)

Cette humilité est indispensable pour nous aider à remettre Dieu à la place de Dieu ! Cette humilité est nécessaire pour les descendants d'Adam que nous sommes.
Si dans le ciel les séraphins, créatures angéliques sans péché, se couvrent la face devant le trône de Dieu, combien ne devons-nous pas avoir une attitude de coeur semblable à ces êtres !

... ils (les séraphins) avaient chacun six ailes ; deux dont ils se couvraient la face, deux dont ils se couvraient les pieds, et deux dont ils se servaient pour voler. Ils criaient l'un à l'autre, et disaient : Saint, saint, saint est l'Éternel des armées ! toute la terre est pleine de sa gloire ! Esaïe 6: 2-3 (v. L. S)

Si des créatures divines proclament la sainteté de Dieu jour et nuit (Apocalypse 4: 8), nous devrions aussi avoir à coeur de relever cette qualité incomparable et vivre en conséquence sans nous voiler la face et nous faire meilleurs que nous sommes. (Toute notre justice est un vêtement souillé...
Esaïe 64: 6 )

Notre rang d'enfant de Dieu ne nous dispensera jamais de nous incliner respectueusement devant la sainteté de Dieu. Tous les êtres qui sont dans la présence de Dieu s'inclinent devant sa majesté !

Sommes-nous vraiment dans la présence de Dieu lorsque nous prétendons être devant lui sans avoir le respect qui lui est dû alors que tous ceux qui sont dans le ciel s'incline avec révérence devant la Majesté divine?

Il est écrit : Je suis vivant, dit le Seigneur, Tout genou fléchira devant moi, Et toute langue donnera gloire à Dieu. Romains 14: 11 (v. L. S)

Et les vingt-quatre vieillards et les quatre êtres vivants
se prosternèrent et adorèrent Dieu assis sur le trône, en disant : Amen ! Alléluia !
Et une voix sortit du trône, disant : Louez notre Dieu, vous tous ses serviteurs, vous qui le craignez, petits et grands !
Apocalypse 19: 4-5 (v. L. S)


Qui ne te craindrait, roi des nations ? C'est à toi que la crainte est due ; Car, parmi tous les sages des nations et dans tous leurs royaumes, Nul n'est semblable à toi. Jérémie 10: 7 (v. L. S)


© J-M Ravé 16 septembre 2006 -
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