Ton Nom soit sanctifié!

(2 ème partie) Ces noms qui me rassurent

Voilà mon nom pour l'éternité, voilà mon nom de génération en génération. Exode 3: 15
... c'est là mon nom éternellement, et c'est là mon mémorial de génération en génération. (version Darby)

Embourbé dans son péché, lié par des traditions païennes, nous constatons qu’au temps de Moïse, Dieu a dû réapprendre à son peuple le nom par lequel il était connu auparavant, ce nom qui était invoqué avant le déluge:

Seth eut aussi un fils, et il l'appela du nom d'Énosch. C'est alors que l'on commença à invoquer le nom de l'Éternel. Genèse 4: 26

L'époque dans laquelle nous vivons n'est guère différente de celle de nos ancêtres! (Matthieu 24: 37-39) Comme eux, nous pouvons être disposés à invoquer Dieu, mais aussi, comme eux, avec le temps, l'amour du plus grand nombre pour le Seigneur et pour son prochain se refroidit. Ainsi on en arrive au point de ne plus savoir qui est l'Éternel, de ne plus connaître la Parole de Dieu, de ne plus aimer sainement son semblable.
Ils ont connu et invoqué le nom de l'Éternel puis l'ont oublié:

«Qui est l'Éternel pour que j'obéisse à sa voix? JE NE CONNAIS POINT L'ÉTERNEL...» (Exode 5: 2)
Telle fut la réponse de pharaon à l'envoyé du Seigneur, et telle est la réponse que bien de nos contemporains pourraient nous donner si nous faisions un sondage.

Depuis toujours une partie de l'humanité perd Dieu, perd SA parole, SES commandements! Pensons qu'à une certaine période, le Livre de la Loi fut lui aussi perdu!
Perdu dans la maison de Dieu et qu'il fut retrouvé par hasard! (2 Chroniques 34: 14-15) Comment les religieux de l'époque faisaient-ils le service au temple? Comment enseignaient-ils le peuple?

Dans de nombreux bâtiments officiels dédiés à la religion chrétienne, nous pouvons aussi constater que la Parole de Dieu, la Bible a, elle aussi, été perdue, enfouie sous des traditions humaines qui, à force d'être mises en pratique, sont maintenant considérées comme enseignements bibliques alors qu'elles sont anti-scipturaires et que certaines sont une abomination aux yeux de l'Éternel!

Pour d'autres encore, le Saint Livre ne suscite pas une attention particulière et est loin d'être la nourriture quotidienne de l'âme, loin d'être une lumière sur le sentier de la vie. Dernièrement je regardais le résultat d'un sondage fait sur un site chrétien (par le biais d'Internet) et j'ai été surpris de constater que, sur 3700 personnes environ, 2,5 % affirmaient lire la Bible tous les jours, tandis que 3% déclaraient la lire plusieurs fois par semaine et 6,5 % rien qu'une fois par mois!

C'est ainsi que le monde va à la dérive, conduit par une chrétienté qui ne se laisse plus diriger par les commandements de Dieu, mais qui se laisse mener par une vieille nature qui semble ne pas avoir été ensevelie avec Christ!

Dieu ne devrait-il pas se présenter à l'homme d'aujourd'hui comme il l'a fait à Moïse afin de lui rappeler qu'il est l'Éternel?

Dieu dit à Moïse: Je suis celui qui suis. Et il ajouta: C'est ainsi que tu répondras aux enfants d'Israël: Celui qui s'appelle "je suis" m'a envoyé vers vous. Exode 3: 14

" Je suis celui qui suis". (L'Éternel - YHWH)
Ce nom, qui à lui seul montre qu’il n’y a ni commencement ni fin dans l’existence du Créateur, est un nom que le Seigneur nous donne afin que nous soyons conscients de la présence continuelle de Dieu et qu'en dépit de notre environnement, de notre esclavage, il demeure celui qui veut apporter sa délivrance parfaite.
En tant que croyant, ce premier nom qui nous est remis en mémoire, est un nom qui me rassure car, au travers de ce nom, je sais que le trône de notre Père céleste ne sera jamais vacant.
Ce nom me rassure d'autant plus qu'il est partagé avec le Seigneur Jésus qui a promis d'être avec nous jusqu'à la fin du monde (Matthieu 28: 20).

Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis. Jean 8: 58

Notre Dieu est donc un Dieu qui peut dire "JE SUIS" parce qu'il est éternel, sans commencement ni fin. Étant unique, il ne manque pas de rappeler aux hommes qu'il n'y en a point d'autres que LUI!

C'est moi, moi qui suis l'Éternel, Et hors moi il n'y a point de sauveur. (Esaïe 43: 11)

Ne tombons pas dans le piège de l'ennemi qui nous fait croire que certains noms de divinités qui sont proclamés aujourd'hui, parlent du même Dieu et qu'en définitive ce ne serait qu'une traduction du mot "DIEU!"

- Le Dieu de la Bible, le Dieu de toute éternité est le seul qui a un fils, notre Seigneur Jésus!
- Un fils qui a donné sa vie pour le pardon de nos péchés, un fils qui est le seul chemin pour nous conduire au Père!
- Toute autre foi qui prétend conduire à Dieu sans passer par Christ, n'est pas conforme à la Parole du Dieu unique et éternel!

Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père QUE PAR MOI. Jean 14: 6

Ou Jésus dit la vérité, ou il est le plus grand des menteurs que la terre ait portée!
Un seul est habilité à nous donner la bonne réponse: Dieu lui-même!

Comme il (Pierre) parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit entendre de la nuée ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection: écoutez-le! Matthieu 17: 5 ( Lire aussi Luc 3: 22; 2 Pierre 1: 17)

Ainsi, avec une base aussi solide que celle-ci, nous pouvons nous détourner sans crainte d'un oecuménisme qui veut rassembler en son sein des croyances qui ne partagent pas la même foi quoiqu'elles soient toutes animées par le même désir: celui d'une paix planétaire!
Au nom de cette paix, des puissances démoniaques assemblent les pièces d'un puzzle où le véritable christianisme n'a pas sa place.
Cette grossière image d'unité n'est pas étrangère à l'enfant de Dieu puisque l'Écriture nous en parle en avertissant que cette paix mondiale (artificielle) laissera la place à un jour terrible, annonciateur d'un grand désastre!

Quand ils diront: "Paix et sûreté", alors une subite destruction viendra sur eux, comme les douleurs sur celle qui est enceinte, et ils n'échapperont point. 1 Thessaloniciens 5: 3

C'est bien parce que Jésus a montré à ses disciples comment ils devaient prier que, nous aussi, nous devons prendre en considération chacun des points qu'il a mis devant nos yeux. Nous ne devons pas prendre à la légère les instructions qui ont été données dans l'Ancien Testament et nous ne devons pas oublier que notre Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, est toujours celui qui nous dit:

Je suis l'Éternel, c'est là mon nom; Et je ne donnerai pas ma gloire à un autre, Ni mon honneur aux idoles. Esaïe 42: 8

C'est afin que l'on sache, du soleil levant au soleil couchant, Que hors moi il n'y a point de Dieu: Je suis l'Éternel, et il n'y en a point d'autre. Esaïe 45: 6

Fort d'un tel avertissement, il est clair que nous ne pouvons pas nous associer dans la prière avec des personnes qui invoquent un dieu qui n'est pas le Père de notre Seigneur Jésus-Christ.

Peu nous importe qu'un prétendu représentant de Christ sur la Terre agisse de cette façon et encourage ses ouailles à prendre le chemin d'une fausse unité. Le Seigneur Jésus, lui-même et son Père condamnent ensemble, ce comportement trompeur!
En apportant aux hommes un enseignement mensonger, certains précipitent dans l'enfer les âmes mal affermies dans la foi, ces âmes qui n'ont pas l'amour de la Vérité et qui préfèrent se joindre à la multitude plutôt qu'au petit troupeau que le Bon Berger conduit.

Ainsi parle l'Éternel, roi d'Israël et son rédempteur, L'Éternel des armées: Je suis le premier et je suis le dernier, Et hors moi il n'y a point de Dieu. Esaïe 44. 6

Écris à l'ange de l'Église de Smyrne: Voici ce que dit le premier et le dernier, CELUI QUI ÉTAIT MORT, et qui est REVENU A LA VIE. Apocalypse 2: 8

Une telle unité entre le Père et le Fils ne peut que nous confondre et nous contraindre, par la puissance de l'amour, à nous incliner devant l'auteur de notre vie, l'auteur d'un si grand salut, devant ce Dieu (Père, Fils et Saint-Esprit) qui ne donnera JAMAIS sa gloire à un autre.
S'il est impossible de sanctifier le nom du Père sans honorer celui du Fils (Celui qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l'a envoyé [Jean 5: 23]), comment pourrions-nous honorer le Père en emmenant le nom de son Fils dans des rassemblements où les noms de faux dieux sont invoqués?

L'Éternel....! Un nom qui me rassure!
Ce nom me rassure chaque fois que je le découvre associé avec un qualificatif sécurisant, un qualificatif qui rappelle que Dieu est le même aussi bien dans l'ancienne alliance que la nouvelle!

L'Éternel pourvoira. (Yahvé-Jiré)

Votre Père sait que vous en avez besoin. Luc 12: 30

Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. Philippiens 4: 19

Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne oeuvre, 2 Corinthiens 9: 8

La richesse de Dieu est si grande qu'il en fait aussi bénéficier les païens, les méchants (Matthieu 5: 45). Mais, au-delà des bénédictions matérielles, des avantages liés à l'obéissance involontaire à sa Parole (honorer ses parents, par exemple), il est une richesse sans égale que nul ne devrait négliger, savoir que: Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures! (1 Corinthiens 15: 3)

À la montagne de l'Éternel, sur le mont Morija, Dieu a pourvu au sacrifice qu'Abraham devait offrir.
À la montagne du Calvaire Dieu a pourvu, une fois pour toutes, au sacrifice qui nous permet d'obtenir son pardon. Que jamais nous mettions en oubli l'incroyable amour du Père qui nous a tant aimés!

L'Éternel qui guérit. (Yahvé-Rapha)

Cette particularité de notre Dieu a fait couler beaucoup d'encre et en fera encore couler beaucoup, tant les avis sont partagés sur ce sujet.
Néanmoins, les avis d'hommes ne restent que des avis d'hommes et en aucun cas nous n'avons le droit d'amputer le nom de Dieu de cette particularité qui, nous devons le relever, va bien plus loin que la guérison physique.
En effet, derrière le texte qui révèle Dieu comme "Yahvé-Rapha", il est important de prendre en considération l'avertissement primaire qui, dans l'ancienne Alliance, engageait ou désengageait le Seigneur envers celui qui souffrait:

Si tu écoutes attentivement la voix de l'Éternel, ton Dieu,
Si tu fais ce qui est droit à ses yeux,
Si tu prêtes l'oreille à ses commandements, et
Si tu observes toutes ses lois...

Une telle ligne de conduite mise en pratique permettait alors à l'Éternel de se manifester comme "l'Éternel qui te guérit", mais elle allait encore plus loin puisqu'elle était aussi une sorte de bouclier!

... je ne te frapperai d'aucune des maladies dont j'ai frappé les Égyptiens... Exode 15: 26

Aujourd'hui, alors que nous sommes dans la nouvelle alliance, l'obéissance aux commandements cités un peu plus haut, n'est plus un gage de guérison: Nous vivons dans le temps de la grâce!

Le Nouveau Testament met en avant que la foi est l'élément-clé pour que se manifeste cette particularité dont ont bénéficié plusieurs païens.
(Il va de soi que nous sommes néanmoins tenus d'obéir à la voix de Dieu, de faire ce qui est droit à ses yeux.)

Ainsi, pour notre temps, à moins d'amputer le nom de Dieu d'une de ses caractéristiques, nous devons reconnaître qu'il n'a pas changé et qu'aujourd'hui, c'est en quelque sorte un mélange subtil de grâce, de foi et de volonté de Dieu qui fait que nous bénéficions ou non de la guérison divine.

Le "ma grâce te suffit" (2 Corinthiens 12: 9) devrait nous rappeler que Dieu reste souverain sans pour autant empêcher ses enfants d'imposer les mains aux malades, comme le Seigneur Jésus l'a enseigné et comme Jacques, conduit par l'Esprit de Dieu, nous l'a laissé entendre.
(Ne pas oublier que si l'Ancien Testament nous a été donné pour que nous en tirions des instructions [1 Corinthiens 10: 11], le Nouveau Testament a été écrit pour que nous le mettions en pratique. [Jacques 1: 22])

Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom... ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris. Marc 16: 17-18

Quelqu'un parmi vous est-il malade? Qu'il appelle les anciens de l'Église, et que les anciens prient pour lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s'il a commis des péchés, il lui sera pardonné. Jacques 5: 14-15


L'Éternel paix. (Yahvé-Schalom)

Et l'Éternel lui dit: Sois en paix, ne crains point, tu ne mourras pas. Gédéon bâtit là un autel à l'Éternel, et lui donna pour nom l'Éternel paix... Juges 6: 23-24

Ce Dieu qui semble si redoutable (et il l'est), est aussi un Dieu de paix, un Dieu qui ne désire que la paix! Voilà pourquoi il a fait le maximum pour que nous puissions être réconciliés avec LUI!

Jésus est le symbole de notre paix, par lui nous avons comme une lettre signée du Seigneur prouvant que quiconque possède le Fils de Dieu dans son coeur, peut vivre sans avoir à redouter le lieu de perdition.

Jésus, le Prince de paix (Esaïe 9: 6), Jésus qui est notre paix (Éphésiens 2: 14). Yahvé-Schalom! Un nom de plus qui me rassure et qui, associé aux précédents.... ne peut que me pousser à sanctifier le nom de mon Père céleste, à le prononcer avec respect et vivre en cherchant à lui être agréable.

Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ . Romains 5: 1

L'Éternel notre justice. (Yahvé-Tsidkenu)

La justice! Un mot dont on parle beaucoup en raison de son absence de plus en plus fréquente dans les rapports entre les nations développées et "sous-développées", entre les riches et les faibles, entre celui qui a les moyens de s'en payer une qui est frelatée, et l'autre qui doit subir le poids de certaines lois qui ont été détournées de leur signification originale.

L'Éternel notre justice!
Fort heureusement, le croyant, celui qui a fait la paix avec son Créateur, est appelé à chercher une autre justice que celle des hommes. Il est encouragé à chercher la justice de Dieu (Matthieu 6: 33), une justice que ne le laissera pas sur sa faim!

Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés! Matthieu 5: 6

Si la promesse de rassasiement semble parfois se faire attendre lorsque le peuple de Dieu passe par des épreuves, il n'en demeure pas moins que Dieu ne saurait mentir et que son apparente lenteur est principalement destinée à nous faire tenir fermes dans la foi.

Croire dans SA justice malgré la vision terrestre que nous avons de la situation incommodante dans laquelle nous pouvons nous trouver, voilà un pas de foi qui honore le Père et le Fils car, sans la foi, nous savons qu'il est impossible de plaire à Dieu (Hébreux 11: 6).

Il est vrai qu'il faut parfois bien du temps pour comprendre que, si pour nos ennemis il est prévu que le jugement de Dieu s'exerce contre eux...,

Car il est de la justice de Dieu de rendre l'affliction à ceux qui vous affligent... 2 Thessaloniciens 1: 6

... nous devons surtout désirer, du fond de notre coeur, que ceux qui nous font du mal soient à leur tour en présence d'une autre justice divine que celle qui les anéantira.

Nous devons prier pour qu'ils se mettent au bénéfice de la justice de Dieu, celle qui a condamné leurs péchés comme elle a condamné les nôtres en en faisant porter la conséquence sur Jésus, lui qui s'est sacrifié afin que TOUS soient sauvés! (Nos ennemis comme nous-mêmes!)

Avoir faim et soif de la justice de Dieu ne doit donc pas nous conduire à nous attendre à voir périr nos tortionnaires, ou simplement à les voir recevoir les fruits de leurs semailles même si chacun est appelé à récolter ce qu'il a semé...
Avoir faim et soif de la justice de Dieu devrait nous pousser à prier pour eux, en leur faveur, mais pour ce faire il est nécessaire qu'à notre tour nous portions aussi certaines particules du nom de notre Père Céleste....

© J-M Ravé 30 avril 2005