Ils
méprisèrent le pays des
délices ; Ils ne crurent
pas
à la parole de l'Éternel,
Ils murmurèrent dans leurs tentes,
Ils
n'obéirent point à sa voix.
Psaume 106: 24-25
Ainsi
ils ne purent y entrer (dans le pays de la
promesse) à cause de leur
incrédulité. Hébreux 3: 18-19 (version David Martin)
L'épopée de la sortie d'Égypte
du peuple d'Israël est connue de tous, y
compris des païens qui ont su adapter cette
tranche de l'Histoire pour en faire : soit des
dessins animés, soit des films ou une
comédie musicale.
C'est que sortir de l'esclavage n'est pas une mince
affaire ! Pensez donc ! Voilà que
le Dieu Tout-puissant emploie un homme semblable
à nous, qu'il lui donne l'autorité
pour accomplir des miracles au nom de
l'Éternel, ceci afin de contraindre un roi
à libérer une nation entière
qu'il a asservie ! Plus de 600.000 hommes sans
compter les femmes et les enfants !
(Exode 12: 37 ; Nombres 11: 21) Avouons que c'est un sujet qui ne
manque pas d'intérêt !
Sans nous attarder sur la qualité des
oeuvres humaines qui relatent plus ou moins bien ce
qu'un peuple a vécu, nous allons, nous aussi
franchir la mer rouge, planter provisoirement notre
tente dans le désert et nous préparer
à entrer dans le pays de la promesse, le
pays où tout est possible à celui qui
croit !
Pour ce faire, il suffit de nous rappeler (si nous
avons donné notre vie à Christ) que
nous aussi, autrefois, nous étions les
esclaves d'un prince redoutable qui, tel le pharaon
d'Égypte, nous tenait captifs, nous faisait
souffrir à tel point que nous soupirions
après la délivrance sans trop
savoir comment elle allait se manifester.
Aujourd'hui nous pouvons constater que la plupart
de nos contemporains sont accablés à
l'excès, qu'ils vivent sans avoir goût
à la vie, qu'ils cherchent tous les moyens
possibles pour échapper à un monde
qui les empêche d'avoir la liberté et
de connaître la vraie paix. En les regardant,
nous retrouvons notre passé.
Sommes-nous ENCORE en
mesure de réaliser la grâce qui nous a
été faite ?
Si oui, alors nous ne manquerons pas de
témoigner afin que déjà notre
entourage connaisse, à son tour, la
délivrance que nous avons
expérimentée.
Mieux que la mer
Rouge qui s'est
ouverte sur la parole de Moïse et qui a
laissé un chemin sec pour que les
Israélites passent sur l'autre rive,
nous avons aussi un
chemin tracé,
un chemin qui ne saurait être recouvert par
les eaux une fois qu'un certain nombre de
rachetés aient été
sauvés.
Ce chemin porte un nom : Jésus-Christ ! (Jean 14: 6)
Rien ne peut effacer ce nom ! Aucune puissance
au monde n'a le pouvoir d'en interdire
l'accès à toute personne qui se
présente pour bénéficier du
salut !
Mieux encore ! IL N'Y A PAS D'AUTRES CHEMINS
pour quitter le pays de l'esclavage !
Il n'y a
de salut en aucun autre ; car
il n'y
a sous le ciel aucun autre nom qui ait
été donné parmi les hommes,
par lequel nous devions être
sauvés. Actes 4: 12
Un jour j'ai pris ce chemin, un jour je me suis
engagé dans cette étroite voie
où de chaque côté les flots de
l'adversité menaçaient de me
recouvrir comme ils ont recouvert les armées
de pharaon.
Satan n'aime pas que l'on emprunte ce chemin !
Raison pour laquelle il fait tout son possible pour
faire croire à ceux qui vont s'y engager,
qu'ils risquent de perdre le "bonheur" qu'ils
laissent derrière eux. Il met en avant
qu'ils ne pourront plus jouir de ce qui leur
faisait plaisir et qu'en se dirigeant ainsi vers
l'inconnu, ils pourraient aller de déception
en déception !
N'écoutez pas ce trompeur, vous qui
désirez passer par le chemin de la
liberté ! N'écoutez pas le
père du mensonge et rappelez-vous que c'est
sur l'ordre de Dieu
que la muraille d'eau s'est effondrée sur
les adversaires des
Hébreux !
Les eaux menaçantes ont été
contenues par la main puissante de l'Éternel
et c'est par sa volonté et non celle du
diable, qu'elles ont englouti les ennemis du peuple
d'Israël !
Satan n'a rien fait si ce n'est de mettre à
profit un miracle du Seigneur afin que pharaon
poursuive les rachetés de l'époque
dans la seule intention de les
détruire !
En ne voulant point traverser la mer Rouge, en
n'acceptant pas Jésus-Christ comme Sauveur
et Seigneur de ta vie, tu restes volontairement
sous la coupe du prince qui te tient dans les
chaînes de l'esclavage.
Pour sortir d'Égypte, pour changer de vie,
l'Israélite n'avait qu'une seule
sortie : la mer Rouge !
De même chaque homme, chaque femme, chaque
enfant, est invité à passer par le
chemin étroit afin de connaître une
nouvelle vie.
Refuser de s'engager dans le chemin, c'est perdre
l'occasion de changer de pays ! C'est
peut-être perdre
POUR TOUJOURS
l'occasion d'être libéré de ses
chaînes !
Que personne ne se trompe ou ne TE
trompe !
Il n'y avait pas d'autres sorties de secours pour
quitter le camp des esclaves !
S'enfuir en dehors de ce camp sans passer par la
mer Rouge ne donnait pas la liberté, le pays
étant toujours la propriété
d'un tyran qui usait et abusait de la vie et des
forces de tous ceux qui étaient entre ses
mains !
Ainsi, chercher un autre chemin que Christ ne
t'apportera rien de plus si ce n'est de nouvelles
désillusions !
La mer Rouge ne s'est
ouverte qu'une seule fois !
Aujourd'hui le chemin
qui conduit à la vie éternelle, est
ouvert, mais rien ne dit que demain il te sera
encore accessible aussi facilement
qu'aujourd'hui ! Rien ne dit que demain tu
pourras plus facilement prendre la décision
de t'engager ! Au contraire ! Plus tu
tardes, plus tu creuses ton nid dans le camp de
l'adversaire et plus il te sera difficile d'en
sortir !
Demain est le jour du diable, aujourd'hui est le jour du
salut !
...
comment échapperons-nous en
négligeant un si grand salut, qui, annoncé
d'abord par le Seigneur, nous a été
confirmé par ceux qui l'ont entendu...
Hébreux 2: 3
Les Hébreux ont donc passé la mer
Rouge ! Tous les Israélites ? Tous
ceux qui s'y sont engagés, pour
sûr !
Non seulement eux, mais encore toute une multitude
de gens de toute espèce qui profita de
l'occasion pour changer de pays avec armes et
bagages ! (Exode 12: 38).
Tout un ramassis de gens ( Nombres 11: 4) qui profita aussi de la bonté
de Dieu en mangeant le pain du Ciel, la
manne ! (Jean 6 ; 31)
Une fois de l'autre côté de la mer, le
peuple d'Israël était dans l'euphorie.
Tous chantaient un cantique à
l'Éternel, proclamant la grandeur de Dieu,
confessant leur appartenance...
(L'Éternel est-il celui qui nous a
sauvés ? Lui appartenons-nous ?
Est-il encore le sujet de nos louanges ?)
L'Éternel est ma force et le
sujet de mes louanges ; C'est lui qui m'a
sauvé. Il est mon Dieu : je le
célébrerai ; Il est le Dieu de
mon père : je l'exalterai. Exode 15: 2
... Ils chantaient car ils avaient compris que
leurs ennemis étaient aussi les ennemis de
l'Éternel...
(Mes ennemis sont-ils les ennemis de Dieu ou
sont-ils la conséquence d'une conduite que
le Seigneur n'approuve pas ?)
Ta
droite, ô Éternel ! a
signalé sa force ; Ta droite, ô
Éternel ! a écrasé
l'ennemi.
Par la grandeur de ta majesté
Tu
renverses tes adversaires ; Tu
déchaînes ta colère : Elle
les consume comme du chaume. Exode 15: 6-7
Ce peuple-là était dans de bonnes
dispositions pour
marcher par la foi et
croire que ce Dieu qui avait été
capable d'accomplir de tels prodiges pour les
délivrer serait aussi en mesure de leur
trouver un pays où ils puissent vivre dans
la tranquillité, un pays merveilleux
où coulent le lait et le miel. (Exode 3: 8)
Qu'avaient-ils fait pour en arriver à ce
moment de joie ? RIEN !
Ils avaient seulement
obéi en se
mettant en marche selon l'ordre de Dieu !
Personne n'eut besoin de prendre les armes pour
défendre sa vie, sa famille ou son
pays !
...
l'Éternel, votre Dieu, marche avec vous,
pour combattre vos ennemis, pour vous sauver.
Deutéronome 20: 4
Personne n'imaginait un seul instant que le
Seigneur avait épuisé toute son
énergie et que, par la suite, chacun devrait
se débrouiller seul sans plus attendre la
moindre délivrance, le moindre soutien, le
moindre encouragement ! Non ! Leur
cantique de foi montrait qu'ils avaient l'assurance
que Dieu serait leur guide à
toujours !
Par ta
miséricorde tu as conduit, Tu as
délivré ce peuple ; Par ta
puissance tu le diriges vers la demeure de ta
sainteté. Exode 15: 13
À mon tour, je peux aussi me réjouir
des paroles de ce chant, je peux les faire
miennes ! "Tu
me conduis vers la demeure de ta
sainteté !"
Une action continue qui se déroule jour
après jour tant que j'avance et que
j'accepte d'aller dans la direction qu'il a
choisie. Il me
conduit ! (Te
conduit-il ?)
Il n'est pas n'importe qui, celui qui dirige mes
pas, qui me montre la voie que je dois
suivre ! C'est l'Éternel, le Dieu des
armées, c'est
Jésus-Christ qui a donné sa vie pour que je
devienne libre, c'est
l'Esprit Saint qui
m'enseigne !
Ce qui était valable pour les enfants
d'Israël au sortir de la mer Rouge, l'est
encore plus pour nous qui avons accepté de
suivre le Fils de Dieu, de sortir du royaume des
ténèbres afin d'être conduits
jusqu'aux sources des eaux de la vie !
Tu nous
diriges vers la demeure de TA
sainteté ! (Comparer avec Apocalypse 7: 17)
Chantons donc pendant que nous avons la
possibilité de chanter ! Chantons car
la joie de la délivrance ne manquera pas
d'être testée afin de savoir s'il n'y
a pas, au fond du coeur, une nostalgie pour le
passé, un regret de ne plus être comme
avant.
Déjà plusieurs ne chantent plus parmi
nous parce qu'ils ont détourné leur
regard de l'objectif ! Ils ont regardé
en arrière, réalisant que tout
n'était pas aussi mauvais que certains
veulent bien le dire. À tort, ils se sont
imaginés que plusieurs activités
mondaines ne portaient pas préjudice
à leur foi. Mais le fait de ne plus les
entendre chanter les louanges de Dieu, de ne plus
les entendre parler du Seigneur de gloire,
démontre bien qu'ils ont au moins fait la
perte de leur premier amour !
Après avoir marché un moment,
porté par la joie d'être de nouvelles
créatures, nous retrouvons le peuple
d'Israël confronté à la soif,
une soif qui fait taire les chants
d'allégresse, une soif permise par Dieu afin
que chacun puisse se rendre compte qu'en dehors des eaux du pays de la
promesse, toutes celles que le monde propose
ressemblent à celles de
Mara !
Ils
arrivèrent à Mara ; mais ils ne
purent pas boire l'eau de Mara parce qu'elle
était amère. Exode 15: 23
Il est une femme qui,
elle aussi, allait s'abreuver aux sources de ce
monde, femme insatisfaite qui avait partagé
sa vie avec 5 hommes (Jean 4: 18) et dont le dernier ne pouvait
être qualifié de "mari", du moins par
le Fils de Dieu.
Sa vie ressemblait à celle de bien des
personnes d'aujourd'hui qui cherchent une
satisfaction dans les bras d'un partenaire qui ne
saurait remplir le vide d'un coeur cherchant le
véritable amour, la véritable
paix.
Quiconque
boit de cette eau aura encore soif... Jean 4: 13
Paroles sans espérance pour celui ou celle
qui ne veut pas croiser le regard de Jésus,
mais paroles réconfortantes pour tous ceux
et toutes celles qui s'attendent à recevoir
une direction de la part de celui qui est le
chemin, la vérité et la vie, (Jean
14: 6) pour ceux qui ont soif d'amour non
frelaté !
... celui
qui boira de l'eau que je (Jésus) lui donnerai n'aura
jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra
en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la
vie éternelle. Jean 4: 14
... que celui qui a soif vienne ;
que celui qui veut, prenne de l'eau de la vie,
gratuitement. Apocalypse 22: 17
Un bon vieux cantique me revient en
mémoire :
J'ai soif de ta présence,
Divin chef de moi foi,
Dans ma faiblesse immense,
Que ferais-je sans toi ?
Un chant tout indiqué
pour les Hébreux ! Qu'allaient-ils
faire alors qu'ils étaient tenaillés
par la soif ?
Qu'allaient-ils faire sans le secours Dieu ? Y
pensaient-ils encore ?
Hélas non ! Ils l'avaient
déjà oublié puisqu'ils
murmurèrent contre Moïse !
- Qu'étaient donc devenues la foi et la
confiance qu'ils avaient mises dans
l'Éternel lorsqu'ils furent
délivrés des
Égyptiens ?
- Que devient notre foi lorsque tout à coup
il y a un manque dans notre vie, que plus rien ne
va comme avant, comme du temps où nous
étions bénis et que nous
étions à même de voir les
effets bénéfiques de la foi que nous
avions placée dans notre Sauveur ?
La soif en elle-même n'étant pas un
péché, Dieu pourvut à leur
besoin en changeant l'eau amère en eau douce
pour faire du bien
à leur corps.
De plus, il mit à profit cette occasion pour
leur donner en même temps une nourriture de base pour leur
âme afin qu'ils
puissent s'appuyer sur leur Seigneur avec
assurance.
Si tu écoutes attentivement la
voix de l'Éternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est
droit à ses yeux, si tu prêtes
l'oreille à ses commandements, et
si tu observes toutes ses lois...
Exode 15: 26
L'absence, souvent provisoire, de tel ou tel
bienfait indispensable à nos yeux, n'est pas
un péché, mais une occasion de se
rapprocher du Seigneur afin d'entendre ce qu'il a
à nous dire. L'abondance et le
bien-être sont souvent des freins qui
masquent la nécessité de chercher la
communion avec le Père céleste,
tandis que le manque nous pousse vers lui.
Sortir de l'esclavage est une chose, encore faut-il se diriger vers le
pays de la promesse avec l'ardent désir d'y
entrer ! Pour ce faire nous constatons que le
bien-être des Israélites et des
pèlerins que nous sommes, est
toujours
conditionnel à l'obéissance
"SI".
Sans obéissance la marche est interrompue et
ne peut reprendre qu'à partir du moment
où l'on s'est mis en ordre avec le
Seigneur.
Qu'en est-il de ma marche aujourd'hui ?
Suis-je véritablement en mouvement vers la
cité céleste ou mon avance est-elle
stoppée parce que je veux en faire à
ma tête ?
Connaissant quelque peu le caractère humain,
j'ai l'impression que nous avons tous du retard,
que nous ne sommes pas
là où nous aurions dû
être si nous avions été
fidèles et obéissants en tout
temps !
La voix de l'apôtre Paul a certainement
dû nous interpeller à plusieurs
reprises :
Vous
couriez bien : qui vous a
arrêtés, pour vous empêcher
d'obéir à la
vérité ? Galates 5: 7
Cette question demande
une réponse !
Une réponse qui doit nous permettre de
changer d'attitude afin de reprendre la route
après avoir compris que ce qui stoppait
notre marche, ce qui nous empêchait de
contribuer à l'avancement du royaume de
Dieu, était une
attirance encore trop profonde pour les choses de
ce monde, si ce n'est
un regret pour
certains aspects du passé.
Regarder les Hébreux, eux qui ont
été délivrés par la
puissante main de Dieu, les entendez-vous murmurer
à tout bout de champ, murmurer
à chaque fois
que leur foi est mise à
l'épreuve ?
Sortir de l'esclavage
est une chose, mais
regretter ces anciennes chaînes pourrait bien
en pousser plusieurs à devenir des
déserteurs ; des déserteurs qui
périront dans le désert n'ayant pas
la possibilité de demander à un
Moïse qu'il rouvre la mer Rouge afin de
retourner sous la coupe d'un tyran
"bien-aimé" pour jouir de ce qu'ils
possédaient autrefois.
Une fois engagé dans la marche, on avance et
on avance par la foi ! Sans la foi, nous le
savons tous, il est impossible de plaire à
Dieu ! (Hébreux 11: 6) Et, sans la foi, nous ne pourrons
jamais marcher en vainqueurs.
Aucun des Hébreux n'a pu franchir la mer
Rouge en sens inverse. Le miracle est à sens
unique ! Ne nous
attendons donc pas à ce que le Seigneur
fasse des prodiges pour nous permettre de revivre
à l'ancienne !
De toute façon il est IMPOSSIBLE de revivre
à l'ancienne, même si l'environnement
est identique au passé.
Celui qui a goûté aux choses
célestes ne pourra plus jamais vivre comme
s'il n'avait jamais fait cette expérience,
au contraire il semblerait bien que sa condition
devienne pire si l'on prend en considération
l'avertissement de l'apôtre Pierre :
En effet,
si, après s'être retirés des
souillures du monde, par la connaissance du
Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s'y
engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière
condition est pire que la première.
2 Pierre 2: 20
La grâce étant ce qu'elle est, il
semble qu'il y a encore de l'espérance si
ces démissionnaires ont le désir de
se repentir, de crier à Dieu afin qu'il les
délivre. Par contre, sans repentance, sans
regret, ils se retrouvent asservis à leurs
passions sans plus avoir la force et l'envie d'en
sortir.
Bien des vies chrétiennes sont en danger de
mort aujourd'hui !
Nous les voyons se dessécher parce qu'elles
n'ont qu'un intérêt
modéré pour la vie de l'Eglise, pour
le partage fraternel, ce partage qui est
destiné à nous exhorter les uns les
autres, à prendre par le bras celui qui est
faible afin de l'aider à mettre un pied
devant l'autre pour continuer la route !
Bien des vies sont tombées dans un
désert qu'elles ont elles-mêmes
défriché en coupant tout ce qui les
rattachait au corps de Christ !
Peuvent-elles encore être
renouvelées ? Tout dépend du
degré de leur endurcissement !
Certaines plantes ont la faculté de reverdir
et de produire des fruits même après
une longue période de sécheresse,
mais ces plantes ne sont que des exceptions dans le
règne végétal et ce n'est pas
sur ces exceptions que nous devons prendre
exemple.
Par leur conduite dans le désert, les
Israélites nous ont montré qu'ils
sont passés de la foi victorieuse, à
l'incrédulité.
Toujours en train de regretter le passé, ne
fixant jamais leurs yeux sur les promesses d'un
Dieu qui avait pourtant accompli des prodiges en
quantités, ils ne crurent même pas
à sa fidélité lorsqu'il fit
pleuvoir la manne sur leur camp. Ils
doutèrent de sa parole au point de sortir le
jour du sabbat pour aller à la "cueillette"
de ce pain du Ciel. (Exode 16: 23-28)
Alors
l'Éternel dit à Moïse :
Jusques à quand refuserez-vous d'observer
mes commandements et mes lois ? Exode 16: 28
Un manque de foi
continuel !
Voilà ce qui caractérisa la
majorité des rachetés ! Un
manque de foi qui ne fit qu'empirer au fur et
à mesure de leur marche. Un comportement qui
ne fit qu'irriter Jéhova
Jiré,
le Dieu qui
pourvoit.
(Genèse 22: 14)
Comment ont-ils pu parvenir jusqu'aux portes du
pays promis ? C'est à se le
demander !
Comment, si ce n'est en raison de l'infinie
patience de Dieu, si ce n'est en raison de la
promesse faite à Abraham, Isaac et Jacob
sans compter Joseph qui, avant de mourir, rappela
que Dieu visiterait son peuple et qu'il le
conduirait dans le pays de la promesse.
(Genèse 50: 24)
Nous qui nous sommes engagés dans
l'étroit chemin, qui avons connu quelques
déserts, sommes-nous aussi un peuple de
râleurs, un peuple de mécontents,
murmurant contre Dieu, doutant de sa Parole chaque
fois que notre foi est mise à
l'épreuve ?
Si oui, il est temps de changer d'attitude, car
tous les râleurs du temps de l'Exode ont
péri dans le désert bien avant
d'être confrontés aux géants.
Ils sont morts sans combattre, morts sans victoire,
morts dans la défaite en raison de leur
incrédulité et du regret de leur
ancienne vie.
Pour eux les promesses de Dieu n'étaient pas
suffisantes ! Le sont-elles pour nous ?
Le sont-elles pour moi ?
Le prince des ténèbres utilisera
toujours le bélier du doute afin
d'ébranler notre foi, mais si cette
dernière repose de tout son poids sur la
Parole de Dieu, alors nous pouvons avoir
l'assurance que c'est le bélier qui finira
par se briser.
Faute d'arme Satan s'enfuira loin de nous,
attendant une occasion favorable pour revenir
à la charge.
Votre
adversaire, le diable, rôde comme un lion
rugissant, cherchant qui il dévorera.
Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que
les mêmes souffrances sont imposées
à vos frères dans le monde.
1 Pierre 5: 8-9
... le
diable, votre adversaire, tourne autour de vous
comme un lion rugissant... (Version David
Martin)
© J-M Ravé 21 janvier
2006
- CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse