Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Le Pays où tout est possible à celui qui croit

II - De la foi à l'incrédulité.

(De la liberté en Christ aux souvenirs et à la sécurité du "bon vieux temps")

Ils méprisèrent le pays des délices ; Ils ne crurent pas à la parole de l'Éternel,
Ils
murmurèrent dans leurs tentes, Ils n'obéirent point à sa voix. Psaume 106: 24-25

Ainsi ils ne purent y entrer (dans le pays de la promesse) à cause de leur incrédulité. Hébreux 3: 18-19 (version David Martin)

L'épopée de la sortie d'Égypte du peuple d'Israël est connue de tous, y compris des païens qui ont su adapter cette tranche de l'Histoire pour en faire : soit des dessins animés, soit des films ou une comédie musicale.

C'est que sortir de l'esclavage n'est pas une mince affaire ! Pensez donc ! Voilà que le Dieu Tout-puissant emploie un homme semblable à nous, qu'il lui donne l'autorité pour accomplir des miracles au nom de l'Éternel, ceci afin de contraindre un roi à libérer une nation entière qu'il a asservie ! Plus de 600.000 hommes sans compter les femmes et les enfants ! (
Exode 12: 37 ; Nombres 11: 21) Avouons que c'est un sujet qui ne manque pas d'intérêt !

Sans nous attarder sur la qualité des oeuvres humaines qui relatent plus ou moins bien ce qu'un peuple a vécu, nous allons, nous aussi franchir la mer rouge, planter provisoirement notre tente dans le désert et nous préparer à entrer dans le pays de la promesse, le pays où tout est possible à celui qui croit !

Pour ce faire, il suffit de nous rappeler (si nous avons donné notre vie à Christ) que nous aussi, autrefois, nous étions les esclaves d'un prince redoutable qui, tel le pharaon d'Égypte, nous tenait captifs, nous faisait souffrir à tel point que nous soupirions après la délivrance sans trop savoir comment elle allait se manifester.

Aujourd'hui nous pouvons constater que la plupart de nos contemporains sont accablés à l'excès, qu'ils vivent sans avoir goût à la vie, qu'ils cherchent tous les moyens possibles pour échapper à un monde qui les empêche d'avoir la liberté et de connaître la vraie paix. En les regardant, nous retrouvons notre passé.
Sommes-nous ENCORE en mesure de réaliser la grâce qui nous a été faite ?
Si oui, alors nous ne manquerons pas de témoigner afin que déjà notre entourage connaisse, à son tour, la délivrance que nous avons expérimentée.

Mieux que la mer Rouge qui s'est ouverte sur la parole de Moïse et qui a laissé un chemin sec pour que les Israélites passent sur l'autre rive, nous avons aussi un chemin tracé, un chemin qui ne saurait être recouvert par les eaux une fois qu'un certain nombre de rachetés aient été sauvés.
Ce chemin porte un nom :
Jésus-Christ ! (Jean 14: 6)

Rien ne peut effacer ce nom ! Aucune puissance au monde n'a le pouvoir d'en interdire l'accès à toute personne qui se présente pour bénéficier du salut !

Mieux encore ! IL N'Y A PAS D'AUTRES CHEMINS pour quitter le pays de l'esclavage !

Il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. Actes 4: 12

Un jour j'ai pris ce chemin, un jour je me suis engagé dans cette étroite voie où de chaque côté les flots de l'adversité menaçaient de me recouvrir comme ils ont recouvert les armées de pharaon.
Satan n'aime pas que l'on emprunte ce chemin ! Raison pour laquelle il fait tout son possible pour faire croire à ceux qui vont s'y engager, qu'ils risquent de perdre le "bonheur" qu'ils laissent derrière eux. Il met en avant qu'ils ne pourront plus jouir de ce qui leur faisait plaisir et qu'en se dirigeant ainsi vers l'inconnu, ils pourraient aller de déception en déception !

N'écoutez pas ce trompeur, vous qui désirez passer par le chemin de la liberté ! N'écoutez pas le père du mensonge et rappelez-vous que c'est
sur l'ordre de Dieu que la muraille d'eau s'est effondrée sur les adversaires des Hébreux ! Les eaux menaçantes ont été contenues par la main puissante de l'Éternel et c'est par sa volonté et non celle du diable, qu'elles ont englouti les ennemis du peuple d'Israël !

Satan n'a rien fait si ce n'est de mettre à profit un miracle du Seigneur afin que pharaon poursuive les rachetés de l'époque dans la seule intention de les détruire !

En ne voulant point traverser la mer Rouge, en n'acceptant pas Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur de ta vie, tu restes volontairement sous la coupe du prince qui te tient dans les chaînes de l'esclavage.
Pour sortir d'Égypte, pour changer de vie, l'Israélite n'avait qu'une seule sortie : la mer Rouge !
De même chaque homme, chaque femme, chaque enfant, est invité à passer par le chemin étroit afin de connaître une nouvelle vie.
Refuser de s'engager dans le chemin, c'est perdre l'occasion de changer de pays ! C'est
peut-être perdre POUR TOUJOURS l'occasion d'être libéré de ses chaînes !

Que personne ne se trompe ou ne TE trompe !
Il n'y avait pas d'autres sorties de secours pour quitter le camp des esclaves !
S'enfuir en dehors de ce camp sans passer par la mer Rouge ne donnait pas la liberté, le pays étant toujours la propriété d'un tyran qui usait et abusait de la vie et des forces de tous ceux qui étaient entre ses mains !
Ainsi, chercher un autre chemin que Christ ne t'apportera rien de plus si ce n'est de nouvelles désillusions !

La mer Rouge ne s'est ouverte qu'une seule fois !
Aujourd'hui le chemin qui conduit à la vie éternelle, est ouvert, mais rien ne dit que demain il te sera encore accessible aussi facilement qu'aujourd'hui ! Rien ne dit que demain tu pourras plus facilement prendre la décision de t'engager ! Au contraire ! Plus tu tardes, plus tu creuses ton nid dans le camp de l'adversaire et plus il te sera difficile d'en sortir !

Demain est le jour du diable,
aujourd'hui est le jour du salut !

... comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut, qui, annoncé d'abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l'ont entendu... Hébreux 2: 3

Les Hébreux ont donc passé la mer Rouge ! Tous les Israélites ? Tous ceux qui s'y sont engagés, pour sûr !
Non seulement eux, mais encore toute une multitude de gens de toute espèce qui profita de l'occasion pour changer de pays avec armes et bagages ! (
Exode 12: 38).
Tout un ramassis de gens (
Nombres 11: 4) qui profita aussi de la bonté de Dieu en mangeant le pain du Ciel, la manne ! (Jean 6 ; 31)

Une fois de l'autre côté de la mer, le peuple d'Israël était dans l'euphorie. Tous chantaient un cantique à l'Éternel, proclamant la grandeur de Dieu, confessant leur appartenance...
(L'Éternel est-il celui qui nous a sauvés ? Lui appartenons-nous ? Est-il encore le sujet de nos louanges ?)

L'Éternel est ma force et le sujet de mes louanges ; C'est lui qui m'a sauvé. Il est mon Dieu : je le célébrerai ; Il est le Dieu de mon père : je l'exalterai. Exode 15: 2

... Ils chantaient car ils avaient compris que leurs ennemis étaient aussi les ennemis de l'Éternel...
(Mes ennemis sont-ils les ennemis de Dieu ou sont-ils la conséquence d'une conduite que le Seigneur n'approuve pas ?)

Ta droite, ô Éternel ! a signalé sa force ; Ta droite, ô Éternel ! a écrasé l'ennemi.
Par la grandeur de ta majesté
Tu renverses tes adversaires ; Tu déchaînes ta colère : Elle les consume comme du chaume. Exode 15: 6-7

Ce peuple-là était dans de bonnes dispositions
pour marcher par la foi et croire que ce Dieu qui avait été capable d'accomplir de tels prodiges pour les délivrer serait aussi en mesure de leur trouver un pays où ils puissent vivre dans la tranquillité, un pays merveilleux où coulent le lait et le miel. (Exode 3: 8)
Qu'avaient-ils fait pour en arriver à ce moment de joie ? RIEN !

Ils avaient
seulement obéi en se mettant en marche selon l'ordre de Dieu ! Personne n'eut besoin de prendre les armes pour défendre sa vie, sa famille ou son pays !

... l'Éternel, votre Dieu, marche avec vous, pour combattre vos ennemis, pour vous sauver. Deutéronome 20: 4

Personne n'imaginait un seul instant que le Seigneur avait épuisé toute son énergie et que, par la suite, chacun devrait se débrouiller seul sans plus attendre la moindre délivrance, le moindre soutien, le moindre encouragement ! Non ! Leur cantique de foi montrait qu'ils avaient l'assurance que Dieu serait leur guide à toujours !

Par ta miséricorde tu as conduit, Tu as délivré ce peuple ; Par ta puissance tu le diriges vers la demeure de ta sainteté. Exode 15: 13

À mon tour, je peux aussi me réjouir des paroles de ce chant, je peux les faire miennes ! "
Tu me conduis vers la demeure de ta sainteté !"
Une action continue qui se déroule jour après jour tant que j'avance et que j'accepte d'aller dans la direction qu'il a choisie.
Il me conduit ! (Te conduit-il ?)

Il n'est pas n'importe qui, celui qui dirige mes pas, qui me montre la voie que je dois suivre ! C'est
l'Éternel, le Dieu des armées, c'est Jésus-Christ qui a donné sa vie pour que je devienne libre, c'est l'Esprit Saint qui m'enseigne !

Ce qui était valable pour les enfants d'Israël au sortir de la mer Rouge, l'est encore plus pour nous qui avons accepté de suivre le Fils de Dieu, de sortir du royaume des ténèbres afin d'être conduits jusqu'aux sources des eaux de la vie !

Tu nous diriges vers la demeure de TA sainteté ! (Comparer avec Apocalypse 7: 17)

Chantons donc pendant que nous avons la possibilité de chanter ! Chantons car la joie de la délivrance ne manquera pas d'être testée afin de savoir s'il n'y a pas, au fond du coeur, une nostalgie pour le passé, un regret de ne plus être comme avant.
Déjà plusieurs ne chantent plus parmi nous parce qu'ils ont détourné leur regard de l'objectif ! Ils ont regardé en arrière, réalisant que tout n'était pas aussi mauvais que certains veulent bien le dire. À tort, ils se sont imaginés que plusieurs activités mondaines ne portaient pas préjudice à leur foi. Mais le fait de ne plus les entendre chanter les louanges de Dieu, de ne plus les entendre parler du Seigneur de gloire, démontre bien qu'ils ont au moins fait la perte de leur premier amour !

Après avoir marché un moment, porté par la joie d'être de nouvelles créatures, nous retrouvons le peuple d'Israël confronté à la soif, une soif qui fait taire les chants d'allégresse, une soif permise par Dieu afin que chacun puisse se rendre compte
qu'en dehors des eaux du pays de la promesse, toutes celles que le monde propose ressemblent à celles de Mara !

Ils arrivèrent à Mara ; mais ils ne purent pas boire l'eau de Mara parce qu'elle était amère. Exode 15: 23

Il est une femme qui, elle aussi, allait s'abreuver aux sources de ce monde, femme insatisfaite qui avait partagé sa vie avec 5 hommes (Jean 4: 18) et dont le dernier ne pouvait être qualifié de "mari", du moins par le Fils de Dieu.
Sa vie ressemblait à celle de bien des personnes d'aujourd'hui qui cherchent une satisfaction dans les bras d'un partenaire qui ne saurait remplir le vide d'un coeur cherchant le véritable amour, la véritable paix.

Quiconque boit de cette eau aura encore soif... Jean 4: 13

Paroles sans espérance pour celui ou celle qui ne veut pas croiser le regard de Jésus, mais paroles réconfortantes pour tous ceux et toutes celles qui s'attendent à recevoir une direction de la part de celui qui est le chemin, la vérité et la vie, (Jean 14: 6) pour ceux qui ont soif d'amour non frelaté !

... celui qui boira de l'eau que je (Jésus) lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. Jean 4: 14

...
que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut, prenne de l'eau de la vie, gratuitement. Apocalypse 22: 17

Un bon vieux cantique me revient en mémoire :

J'ai soif de ta présence,
Divin chef de moi foi,
Dans ma faiblesse immense,
Que ferais-je sans toi ?

Un chant tout indiqué pour les Hébreux ! Qu'allaient-ils faire alors qu'ils étaient tenaillés par la soif ?
Qu'allaient-ils faire sans le secours Dieu ? Y pensaient-ils encore ?
Hélas non ! Ils l'avaient déjà oublié puisqu'ils murmurèrent contre Moïse !

- Qu'étaient donc devenues la foi et la confiance qu'ils avaient mises dans l'Éternel lorsqu'ils furent délivrés des Égyptiens ?
- Que devient notre foi lorsque tout à coup il y a un manque dans notre vie, que plus rien ne va comme avant, comme du temps où nous étions bénis et que nous étions à même de voir les effets bénéfiques de la foi que nous avions placée dans notre Sauveur ?

La soif en elle-même n'étant pas un péché, Dieu pourvut à leur besoin en changeant l'eau amère en eau douce pour faire
du bien à leur corps.
De plus, il mit à profit cette occasion pour leur donner en même temps
une nourriture de base pour leur âme afin qu'ils puissent s'appuyer sur leur Seigneur avec assurance.

Si tu écoutes attentivement la voix de l'Éternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l'oreille à ses commandements, et si tu observes toutes ses lois... Exode 15: 26

L'absence, souvent provisoire, de tel ou tel bienfait indispensable à nos yeux, n'est pas un péché, mais une occasion de se rapprocher du Seigneur afin d'entendre ce qu'il a à nous dire. L'abondance et le bien-être sont souvent des freins qui masquent la nécessité de chercher la communion avec le Père céleste, tandis que le manque nous pousse vers lui.

Sortir de l'esclavage est une chose
, encore faut-il se diriger vers le pays de la promesse avec l'ardent désir d'y entrer ! Pour ce faire nous constatons que le bien-être des Israélites et des pèlerins que nous sommes, est toujours conditionnel à l'obéissance "SI".
Sans obéissance la marche est interrompue et ne peut reprendre qu'à partir du moment où l'on s'est mis en ordre avec le Seigneur.

Qu'en est-il de ma marche aujourd'hui ? Suis-je véritablement en mouvement vers la cité céleste ou mon avance est-elle stoppée parce que je veux en faire à ma tête ?

Connaissant quelque peu le caractère humain, j'ai l'impression que nous avons tous du retard, que
nous ne sommes pas là où nous aurions dû être si nous avions été fidèles et obéissants en tout temps !
La voix de l'apôtre Paul a certainement dû nous interpeller à plusieurs reprises :

Vous couriez bien : qui vous a arrêtés, pour vous empêcher d'obéir à la vérité ? Galates 5: 7

Cette question demande une réponse !
Une réponse qui doit nous permettre de changer d'attitude afin de reprendre la route après avoir compris que ce qui stoppait notre marche, ce qui nous empêchait de contribuer à l'avancement du royaume de Dieu, était
une attirance encore trop profonde pour les choses de ce monde, si ce n'est un regret pour certains aspects du passé.

Regarder les Hébreux, eux qui ont été délivrés par la puissante main de Dieu, les entendez-vous murmurer à tout bout de champ,
murmurer à chaque fois que leur foi est mise à l'épreuve ?

Sortir de l'esclavage est une chose, mais regretter ces anciennes chaînes pourrait bien en pousser plusieurs à devenir des déserteurs ; des déserteurs qui périront dans le désert n'ayant pas la possibilité de demander à un Moïse qu'il rouvre la mer Rouge afin de retourner sous la coupe d'un tyran "bien-aimé" pour jouir de ce qu'ils possédaient autrefois.
Une fois engagé dans la marche, on avance et on avance par la foi ! Sans la foi, nous le savons tous, il est impossible de plaire à Dieu ! (
Hébreux 11: 6) Et, sans la foi, nous ne pourrons jamais marcher en vainqueurs.

Aucun des Hébreux n'a pu franchir la mer Rouge en sens inverse.
Le miracle est à sens unique ! Ne nous attendons donc pas à ce que le Seigneur fasse des prodiges pour nous permettre de revivre à l'ancienne !
De toute façon il est IMPOSSIBLE de revivre à l'ancienne, même si l'environnement est identique au passé.
Celui qui a goûté aux choses célestes ne pourra plus jamais vivre comme s'il n'avait jamais fait cette expérience, au contraire il semblerait bien que sa condition devienne pire si l'on prend en considération l'avertissement de l'apôtre Pierre :

En effet, si, après s'être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s'y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première. 2 Pierre 2: 20

La grâce étant ce qu'elle est, il semble qu'il y a encore de l'espérance si ces démissionnaires ont le désir de se repentir, de crier à Dieu afin qu'il les délivre. Par contre, sans repentance, sans regret, ils se retrouvent asservis à leurs passions sans plus avoir la force et l'envie d'en sortir.

Bien des vies chrétiennes sont en danger de mort aujourd'hui !
Nous les voyons se dessécher parce qu'elles n'ont qu'un intérêt modéré pour la vie de l'Eglise, pour le partage fraternel, ce partage qui est destiné à nous exhorter les uns les autres, à prendre par le bras celui qui est faible afin de l'aider à mettre un pied devant l'autre pour continuer la route !

Bien des vies sont tombées dans un désert qu'elles ont elles-mêmes défriché en coupant tout ce qui les rattachait au corps de Christ !
Peuvent-elles encore être renouvelées ? Tout dépend du degré de leur endurcissement !
Certaines plantes ont la faculté de reverdir et de produire des fruits même après une longue période de sécheresse, mais ces plantes ne sont que des exceptions dans le règne végétal et ce n'est pas sur ces exceptions que nous devons prendre exemple.

Par leur conduite dans le désert, les Israélites nous ont montré qu'ils sont passés de la foi victorieuse, à l'incrédulité.
Toujours en train de regretter le passé, ne fixant jamais leurs yeux sur les promesses d'un Dieu qui avait pourtant accompli des prodiges en quantités, ils ne crurent même pas à sa fidélité lorsqu'il fit pleuvoir la manne sur leur camp. Ils doutèrent de sa parole au point de sortir le jour du sabbat pour aller à la "cueillette" de ce pain du Ciel. (
Exode 16: 23-28)

Alors l'Éternel dit à Moïse : Jusques à quand refuserez-vous d'observer mes commandements et mes lois ? Exode 16: 28

Un manque de foi continuel ! Voilà ce qui caractérisa la majorité des rachetés ! Un manque de foi qui ne fit qu'empirer au fur et à mesure de leur marche. Un comportement qui ne fit qu'irriter Jéhova Jiré, le Dieu qui pourvoit. (Genèse 22: 14)

Comment ont-ils pu parvenir jusqu'aux portes du pays promis ? C'est à se le demander !
Comment, si ce n'est en raison de l'infinie patience de Dieu, si ce n'est en raison de la promesse faite à Abraham, Isaac et Jacob sans compter Joseph qui, avant de mourir, rappela que Dieu visiterait son peuple et qu'il le conduirait dans le pays de la promesse. (
Genèse 50: 24)

Nous qui nous sommes engagés dans l'étroit chemin, qui avons connu quelques déserts, sommes-nous aussi un peuple de râleurs, un peuple de mécontents, murmurant contre Dieu, doutant de sa Parole chaque fois que notre foi est mise à l'épreuve ?

Si oui, il est temps de changer d'attitude, car tous les râleurs du temps de l'Exode ont péri dans le désert bien avant d'être confrontés aux géants. Ils sont morts sans combattre, morts sans victoire, morts dans la défaite en raison de leur incrédulité et du regret de leur ancienne vie.

Pour eux les promesses de Dieu n'étaient pas suffisantes ! Le sont-elles pour nous ? Le sont-elles pour moi ?

Le prince des ténèbres utilisera toujours le bélier du doute afin d'ébranler notre foi, mais si cette dernière repose de tout son poids sur la Parole de Dieu, alors nous pouvons avoir l'assurance que c'est le bélier qui finira par se briser.
Faute d'arme Satan s'enfuira loin de nous, attendant une occasion favorable pour revenir à la charge.

Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera.
Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde.
1 Pierre 5: 8-9

... le diable, votre adversaire, tourne autour de vous comme un lion rugissant... (Version David Martin)


© J-M Ravé 21 janvier 2006

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