Ils
méprisèrent le pays des
délices ; Ils ne crurent
pas
à la parole de l'Éternel,
Ils murmurèrent dans leurs tentes,
Ils
n'obéirent point à sa voix.
Psaume 106: 24-25
Ainsi
ils ne purent y entrer (dans le pays de la
promesse) à cause de leur
incrédulité. Hébreux 3: 18-19 (version David Martin)
Comprenons-nous la portée de ce dernier
verset ?
Comprenons-nous qu'une mauvaise attitude de coeur,
en l'occurrence l'incrédulité,
contraint le Seigneur à changer ses plans,
non seulement envers un homme, mais aussi envers
une famille, quand ce n'est pas un peuple
entier ?
Qui sait s'il n'y en a pas parmi nous qui ont
été déçus de Dieu parce
que leur vie a pris une direction différente
de celle qu'ils espéraient, quoiqu'un jour
ils aient donné leur vie à
Christ ?
Ont-ils pensé qu'un virage à 180
degrés, provoqué par un
dérapage consécutif à
l'incrédulité, à un esprit qui
ne se laisse pas ou plus convaincre par le
Seigneur, aurait pu être à l'origine
de leur revirement de situation ?
Si Dieu est tout-puissant, et il l'est sans aucun
doute, la puissance de notre
incrédulité ou de notre foi n'est pas
rien non plus puisque, par l'une ou par l'autre,
nous avons le
"pouvoir" de remettre en question les projets qui
sont planifiés par le Créateur ou, au
contraire, de les appuyer.
Dans notre faiblesse, nous avons la force de
retenir le bras de Dieu, nous avons la
possibilité de l'empêcher de nous
faire du bien !
Et il
(Jésus) ne fit pas beaucoup
de miracles dans ce lieu, à cause de leur
incrédulité. Matthieu 13: 58
Qu'était venu
faire le fils de Dieu sur la terre ?
Écoutons la réponse qu'il donna aux
envoyés de Jean-Baptiste :
Allez
rapporter à Jean ce que vous avez vu et
entendu : les aveugles voient, les boiteux
marchent, les lépreux sont purifiés,
les sourds entendent, les morts ressuscitent, la
bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.
Luc 7: 22
Un ministère clair et net, mais un
ministère qui n'a pas pu s'accomplir dans
toute sa grandeur en raison de
l'incrédulité de plusieurs, une
incrédulité qui poussa des villageois
à supplier le Seigneur de quitter leur
région ! (Marc 5: 17
)
Dieu a donc des plans, des projets de paix et non
de malheur nous dit Jérémie
(29: 11),
des projets de paix pour conduire son peuple vers
la Terre promise ou le Royaume de Dieu, des projets
pour le rendre victorieux sur toute la puissance de
l'adversaire !
Ainsi, il était dans les plans de Dieu que
le peuple d'Israël sorte d'Égypte pour
aller s'établir dans le pays où
coulent le lait et le miel, un pays
réservé de longue date..., un pays
réservé
avec serment à
la postérité d'Abraham (Genèse 13: 15 ; 26: 3).
La volonté PARFAITE de Dieu se heurta
à l'incrédulité de tout un
peuple, une incrédulité qui fut
combattue par l'amour de Dieu envers ceux qu'il
avait choisis, en manifestant sa gloire à
diverses reprises, en répondant à
leurs besoins matériels. Dieu avait, pour
ainsi dire, mis le comble à son amour en
bénissant et en bénissant encore ce
peuple élu.
Mais rien n'y fit !
L'incrédulité fut telle qu'elle ferma
le chemin de la grâce et condamna
l'accès au plus
beau des pays selon
les expressions d'Ezéchiel et de Daniel.
(Ezéchiel 20: 15 ; Daniel 11: 15-41 )
L'Éternel VOULAIT que son peuple entre dans
la Terre promise mais l'incrédulité
leur ferma définitivement la porte !
Les Hébreux avaient une autre idée de
la Terre promise ! (nous le verrons une
prochaine fois)
Avant de poursuivre, nous devrions
réfléchir à ce que Dieu veut
de nous, regarder s'il n'y a pas en nous des rejets
d'incrédulité qui se seraient
développés en puisant leur force dans
une vieille nature que l'on croyait ensevelie avec
Christ mais qui, de toute évidence, aurait
gardé suffisamment de sève pour se
manifester. (telle la souche d'arbre qui est en
mesure de donner de nouvelles pousses..., des
rejets!)
L'incrédulité ! Lourd
héritage de nos premiers parents, qui, s'il
est inscrit dans notre patrimoine humain, peut
néanmoins être refusé
dès que nous prenons conscience que la
grâce de Dieu s'est manifestée dans
notre vie.
Dieu a accompli suffisamment
d'oeuvres autour de nous, dans le passé et
dans le présent, à l'extérieur
aussi bien qu'à l'intérieur de notre
vie, qu'il faut une certaine dose de "mauvaise foi"
pour tourner le dos à la VRAIE FOI en ne lui
permettant plus de s'exprimer dans TOUS les
domaines où elle a déjà eu
l'occasion de s'exercer.
Il est des mots terribles tels que "je ne crois
pas", terribles lorsqu'il est question de Dieu, de
sa Parole, de ses promesses. Des mots terribles qui
dévaluent Dieu et le qualifient ouvertement
de menteur !
...
celui qui ne croit pas Dieu le fait menteur...
1 Jean 5: 10
Que
Dieu, au contraire, soit reconnu pour
vrai,
et
tout homme pour menteur... Romains 3: 4
Dieu dit une chose et nous osons mettre en doute SA
Parole ? Mais pour qui nous
prenons-nous ? Comment pouvons-nous supposer
un seul instant qu'il n'ait pas la
possibilité de faire ce qu'il dit ?
Avons-nous donc une si piètre idée de
notre Dieu ?
Notre crainte de l'Éternel devrait
être suffisante pour reconnaître nos
impossibilités plutôt que de minimiser
un Dieu qui a tout pouvoir, y compris celui de nous
réduire au silence à l'instant
même !
Je
reconnais que tu peux tout, Et que rien ne s'oppose
à tes pensées. Job 42: 2
Si c'est sur la base
de notre comportement que nous jugeons
Dieu, si nous nous en
référons à ce que nous ferions
à sa place, nous faisons fausse route car
nous sommes alors sur la voie qui a conduit Adam et
Eve à croire qu'ils pouvaient être
"comme des dieux" (Genèse 3: 5). Des dieux misérables et
manipulables par le prince des
ténèbres, des dieux en proie à
toutes les faiblesses inimaginables, des dieux qui
jugeraient le vrai Dieu et décideraient
de leur propre autorité ce qui convient le
mieux à leur vie.
Si c'est sur la base
du témoignage des "déçus de
Dieu" que nous nous
forgeons une opinion, de ces déçus
qui n'ont pas obtenu ce qu'ils désiraient,
nous ne faisons que regarder au visible sans savoir
pourquoi l'invisible n'est pas devenu une
réalité : " vous ne recevez pas
parce que vous demandez mal... " (Jacques 4: 3)
Sans doute n'aurais-je pas toujours tout ce que je
demande au Seigneur !
Est-ce une raison suffisante pour mettre en doute
ce qu'il dit ? Non ! Car sa
fidélité dure à TOUJOURS
(Psaume 117: 2) et sa miséricorde ne saurait
manquer envers ceux et celles qui espèrent
en sa bonté.
Que le Seigneur réponde favorablement ou non
à ma demande, ma foi doit demeurer
intacte faute de quoi
je serai le plus malheureux des hommes car je ne
saurai plus vers qui me tourner.
L'incrédulité est donc le
péché par excellence, si j'ose
employer cette expression ! Vous supprimez ce
péché de votre vie et cette
dernière devient un champ qui rapporte du
fruit avec un rendement tel que le nom du Seigneur
ne peut qu'être glorifié !
Cette incrédulité a parfois une telle
emprise dans la vie des hommes que le Seigneur s'en
étonne (Jésus s'étonnait de
leur incrédulité. Marc 6: 6).
Lui qui a accompli diverses oeuvres pour faire
naître la foi afin qu'on puisse le
reconnaître comme Fils de Dieu et comme
Sauveur, lui qui a ouvert aux nations païennes
la porte de la foi, il s'étonne encore
aujourd'hui de ce que cette foi-là ne soit
pas plus répandue, il s'en étonne au
point de se demander s'il la retrouvera lors de son
retour !
... ils
racontèrent tout ce que Dieu avait fait avec
eux, et comment il avait ouvert aux nations la
porte de la foi. Actes 14:27
... quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il
la foi sur la terre ? Luc 18: 8
Reconnaissons qu'il a
fallu une sérieuse couche
d'incrédulité aux Israélites
pour mettre en doute la puissance de Dieu alors
qu'il avait ouvert la mer Rouge d'une façon
si extraordinaire et qu'il avait répondu
à plusieurs de leurs demandes.
Reconnaissons aussi que cette
incrédulité se cache parfois dans les
replis d'une conscience qui, sous des apparences de
soumission, met en doute le fait que Dieu ait dit
la vérité. Preuve en est, le
désir d'aller voir si ce pays de la promesse
est bien comme il a été
présenté !
Le livre du Deutéronome met en
évidence que ce
sont les Hébreux qui ont demandé à ce
que des éclaireurs partent en reconnaissance
(Deutéronome 1: 22).
Si cette décision parut bonne à
Moïse, si l'Éternel donna des
instructions précises concernant les espions
(Nombres 13: 3), cela ne veut surtout pas dire que
cette attitude était un acte de foi. Au
contraire ! Ce comportement allait permettre
à l'homme de contrôler si ce que Dieu
avait dit était bien réel alors qu'il
aurait dû s'engager dans une marche
conquérante au nom de l'Éternel des
armées.
Un contrôle que le Seigneur toléra quoiqu'il fut très clair dans sa
manière de s'exprimer.
L'Éternel, ton Dieu, met le
pays devant toi ; monte,
prends-en
possession, comme te l'a dit
l'Éternel, le Dieu de tes
pères ; ne crains point, et ne t'effraie
point. Deutéronome 1 :
21
Vouloir voir avant de
croire, c'est mettre la charrue devant les
boeufs ! C'est manifester son
incrédulité ! Ils ont vu et
parce qu'ils ont vu,
ils n'ont plus cru ! (pour autant qu'ils aient eu un peu
de foi avant de partir)
Comment des hommes au-dessus de l'ordinaire, ils
étaient tous des chefs de tribu
(Nombres 13: 3), comment ont-ils pu voir et ne point
croire ?
Simplement parce qu'ils ont regardé à
eux-mêmes ! Ils se sont regardés
puis ils ont fait la comparaison avec leur
environnement. Constatant leur faiblesse, ils n'ont
pas pu se réjouir des
bénédictions que le Seigneur leur
avait réservées. Ils ont
oublié que leur Dieu était un Dieu
fort et puissant comme ils le chantaient autrefois,
un Dieu capable de fendre les flots de la mer et de
pourfendre ses ennemis !
Qui est
comme toi parmi les dieux, ô
Éternel ? Qui est comme toi magnifique
en sainteté, Digne de louanges,
Opérant des
prodiges ? Exode 15: 11
L'ennemi disait : Je poursuivrai,
j'atteindrai, Je partagerai le butin ; Ma
vengeance sera assouvie, Je tirerai
l'épée, ma main les
détruira.
Tu as soufflé de ton haleine : La mer
les a couverts ; Ils se sont enfoncés
comme du plomb, Dans la profondeur des eaux.
Exode 15: 9-10
En regardant à eux-mêmes, à
leur vécu en Égypte, ils ont
été obligés de
reconnaître que la Terre promise était
bien plus accueillante que celle qui les avait vu
naître ; c'était une terre riche
comme l'avait indiqué l'Éternel, une
terre d'abondance où "coulaient le lait et
le miel" selon l'expression qu'ils avaient reprise
à leur compte. (Nombres 13: 27).
À un moment donné, nous aurions pu
croire que l'ensemble des 12 espions s'était
concerté pour prononcer des paroles qui
auraient pu être prises pour un engagement de
foi s'ils n'y avaient rien ajouté :
Ils
prirent dans leurs mains des fruits du pays, et
nous les présentèrent ; ils nous
firent un rapport, et dirent : C'est un bon pays, que
l'Éternel, notre Dieu, nous
donne. Deutéronome 1: 25
Malheureusement, la suite de leur discours ne fut
plus inspirée par le même esprit
puisqu'ils décrièrent le pays en
mettant en avant des géants qui, soit dit en
passant, avaient dû les observer sans leur
faire le moindre mal.
... nous
y avons vu les géants, fils d'Anak, qui est
[de la race] des géants ; et nous
étions à nos yeux comme des
sauterelles, et nous étions de même
à leurs
yeux. Nombres 13: 33 (13:34) - Version
Darby
Après avoir en quelque sorte dit un
"oui" pour proclamer que c'était un
bon pays, leur "mais"
signifia qu'ils ne voulaient pas entrer dans le
plan de Dieu en raison des habitants qui,
à leurs
yeux, et non aux yeux
de l'Éternel, étaient des
géants !
Le "oui" pour Dieu et
le "mais" pour Satan !
Que votre
parole soit oui, oui, non, non ;
ce
qu'on y ajoute vient du malin. Matthieu 5 ; 37
La foi et l'incrédulité n'ont pas la
même vision des choses ! Les proportions
qu'elles donnent aux difficultés - qui sont
réelles, il ne faut pas les minimiser - ces
proportions varient en fonction de l'endroit
où se place l'observateur.
- Assis avec Christ dans les lieux célestes
(Éphésiens 2:
6), nous voyons nos
difficultés au même niveau que le Fils
de Dieu les voit !
- Debout, face aux géants, aux
impossibilités humaines, il va de soi que
l'angle de vue n'est plus le même et que la
crainte peut s'emparer de nous lorsque l'adversaire
nous jauge de toute sa hauteur, de toute sa
puissance, de toute sa
méchanceté.
Nos 12 espions n'étant pas tous
installés au même niveau, ils ne
pouvaient faire le même compte rendu.
Dix d'entre eux, assis au ras des
pâquerettes, ne voyaient que des
géants menaçants.
Deux autres, Josué et Caleb, s'appuyant sur
les paroles de celui qui les avait faits sortir
d'Égypte, voyaient les mêmes
géants écrasés par la
puissance de Dieu. (Comment vois-tu tes
géants?) Pour cette raison ils purent
manifester leur foi en osant dire que ces
géants-là n'étaient rien et
que leur protection illusoire (leur force) ne leur
serait d'aucune utilité face à
l'Éternel.
... ils
n'ont plus d'ombrage pour les couvrir,
l'Éternel est avec nous, ne les craignez
point ! Nombre 14: 9
... leur protection s'est retirée de dessus
eux, et l'Éternel est avec nous.... (Version
Darby)
La force des géants et leur imposante
stature ne pouvaient effrayer ni le Seigneur ni
ceux qui marchaient à sa suite en s'appuyant
sur ses promesses.
Par la foi, les géants étaient
vaincus d'avance! Par la foi en Christ le prince
des ténèbres est vaincu et ne saurait
nous contraindre
à vivre la tête
baissée.
L'ennemi n'a que la force que l'on veut bien lui
laisser !
Satan est vainqueur chaque fois que nous lui
faisons la révérence en ne voulant
pas nous associer à la victoire que Christ a
acquise pour nous à Golgotha.
Les géants ne sont des géants que
parce que nous restons à leurs pieds !
Élevons-nous un peu plus haut et ils
deviendront à nos yeux des sauterelles qui
seront écrasées au moment opportun
par qui de droit.
Dans ce monde qui tire à sa fin, nous devons
certainement être de plus en plus nombreux
à vivre des temps difficiles, des temps
où le prince de ce monde, le père du
mensonge, développe une activité
intensive afin de décourager ceux et celles
qui sont trop téméraires dans leur
foi.
Confrontés à diverses
épreuves, plusieurs ont l'impression
d'être en face d'une muraille de
méchanceté, en face de géants
qui voudraient bien leur tomber dessus afin de les
écraser définitivement pour qu'ils ne
portent plus les couleurs de Christ.
Ne
vous épouvantez pas, et n'ayez pas peur
d'eux. Deutéronome 1: 29
Voilà la
réponse de deux vainqueurs ! Une
réponse pour moi, pour toi, pour tous ceux
et toutes celles qui sont éprouvés:
"Ne vous épouvantez pas!
Par leur comportement Josué et Caleb ont
été remarqués par
l'Éternel (Nous le serons aussi...!). Le
Dieu de justice qui n'a pas manqué de
relever leurs noms afin de les inscrire comme
citoyens de la Terre promise !
Une citoyenneté
acceptée par la foi ! Une citoyenneté qui n'entrera
en vigueur que 38 ans plus tard ! 38 ans
à vivre au milieu des rebelles, 38 ans
à supporter leur mécontentement, 38
ans de désert avant d'avoir le...
dessert !
"Qu'en est-il de ma
foi lorsque les épreuves s'amoncellent sur
ma tête, lorsque l'ennemi met toute son
énergie pour me faire comprendre que cette
fois-ci je suis fichu, que plus rien ne pourra me
sortir de la fosse qu'il a creusée afin que
je sombre dans le désespoir ?
Ma foi, ô Seigneur! ne devrait-elle pas me
conduire à avoir la même attitude que
les 3 Hébreux avant d'être
jetés dans la fournaise?
Ma foi, ô Seigneur! ne devrait-elle pas
pouvoir aussi accepter que je meure un peu plus
à moi-même pour que ta vie se
manifeste dans ma vie de tous les jours...
intérieurement comme
extérieurement?
Je crois Seigneur.... VIENS au secours de mon
incrédulité !
Sauve-moi de toutes les attaques de cette
incrédulité en manifestant ta
gloire ! Je crois !"
Alors que nous sommes considérés
comme "gens de la maison de Dieu", "concitoyens des
saints" (Éphésiens 2:
19) allons-nous
hésiter à avoir une attitude
semblable aux héros de la foi qui, par leur
droiture de coeur et par leur
persévérance, finirent par fouler le
sol tant espéré ?
J'étais (Josué) âgé de
quarante ans lorsque Moïse, serviteur de
l'Éternel, m'envoya de
Kadès-Barnéa pour explorer le pays,
et je
lui fis un rapport avec droiture de
coeur. Josué 14: 7
[Il entra donc dans le pays promis à
l'âge de 78 ans (40+38) et y mourut à
110 ans (Juges 2: 8)]
Comment, en dépit de toutes nos
circonstances négatives à vues
humaines, n'espérerions-nous pas en Dieu
jusqu'à la dernière goutte de notre
foi, d'une foi que le Seigneur ne manquera pas de
renouveler afin qu'elle devienne inépuisable
et qu'elle nous pousse toujours plus en
avant ?
Allons-nous écouter la voix de la multitude
qui se lamente sous ses tentes, prendre parti pour
ceux qui n'ont vu que des géants alors
qu'ils auraient dû voir (de loin et par la
foi) les promesses de Dieu ?
Ne regardons pas à nos impossibilités
pour gémir, elles ne sont pas en sucre et ne
fondront pas sous l'effet de nos larmes !
Regardons à nos impossibilités pour
les remettre entre les mains de notre
bien-aimé Sauveur et Seigneur.
Je vous
dis : Ne vous épouvantez pas, et n'ayez
pas peur d'eux. L'Éternel, votre Dieu, qui
marche devant vous, combattra lui-même pour
vous... Deutéronome 1:
29-30
... dans toutes ces choses nous sommes
plus que vainqueurs par celui qui nous a
aimés. Romains 8: 36-37
Grâces soient rendues
à Dieu, qui nous donne la
victoire par notre Seigneur
Jésus-Christ ! 1 Corinthiens 15: 57
À moi donc de regarder à l'essentiel,
à moi d'avoir les yeux fixés sur
celui qui m'a libéré de l'esclavage
du péché.
À moi de croire de tout mon coeur que, s'il
a pu me rendre libre, il veillera à ceque je
reste libre... libre de lui faire confiance, libre
de croire jusqu'au bout et malgré tout.
Tu as
été un refuge pour le
faible, Un refuge pour le malheureux dans la
détresse, Un abri contre la
tempête, Un ombrage contre la
chaleur ; Car le souffle des tyrans
Est comme l'ouragan qui frappe une muraille.
Comme tu domptes la chaleur dans une terre
brûlante, Tu as dompté le tumulte des
barbares ; Comme la chaleur est
étouffée par l'ombre d'un nuage,
Ainsi
ont été étouffés les
chants de triomphe des tyrans. Esaïe 25: 4-5
© J-M Ravé 4 février 2006
- CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse