EXAMINEZ toutes choses... RETENEZ CE QUI EST BON - 1Thess. 5: 21
Te manque-t-il quelque chose?
***
P>Nous vivons dans un monde de
consommation où tout est fait pour tenter
l'homme de la rue afin de l'inciter à
posséder toujours davantage de biens
terrestres.
Par une publicité bien ciblée, il est
possible de faire croire, à tout à
chacun, que le superflu est indispensable, que sans
lui il est impossible de vivre d'une façon
décente. Désormais, on ne
s'étonnera plus de ce que tu as, mais on
sera surpris de ce qui te manque et tu seras
montré du doigt par le simple fait
d'être à la traîne.
Que te manque-t-il
aujourd'hui pour être
comblé ? Comblé avant
d'être déçu de ne pas avoir le
dernier gadget à la mode, la dernière
innovation ?
Tout va tellement vite qu'il doit forcément
te manquer quelque chose !
Tout va tellement vite que tu n'en finiras pas de
te mettre à jour pour être à la
dernière mode jusqu'au jour où,
fatigué de courir de droite à gauche,
tu t'effondreras vaincu par ton pouvoir d'achat qui
ne te permettra plus de suivre le mouvement.
Jusqu'au jour où tu auras compris
qu'à l'instant même où tu
achètes la dernière nouveauté,
se trouve déjà en préparation
une autre création qui déclassera
pour toujours ce que tu croyais être au top
niveau !
Que te manque-t-il
aujourd'hui pour vivre sans être
attristé ? Attristé
d'avoir moins que ton frère ou ta soeur, ton
voisin, ton collègue de travail, ton
ami ? Attristé d'être
classé dans une classe inférieure
à celle qui peut se payer tout ou presque
tout le superflu, mais qui, par son attitude,
démontre qu'elle est victime, elle aussi,
d'un manque caractéristique qui symbolise
parfaitement ce siècle de consommation
effréné.
Ce qu'il manque ?
C'est le contentement, ce sentiment intérieur qui
permet d'être satisfait de ce que l'on
possède, de se trouver "riche" en
possédant moins que la majorité.
C'est vivre en étant reconnaissant d'avoir bien plus que ce
que nous méritons, c'est aussi être conscients
que nous sommes des privilégiés par
rapport à d'autres qui ne mangent pas tous
les jours à leur faim et qui envient
nos poubelles regorgeant de nourriture prise sans
actions de grâce !
Sans actions de grâce car il nous serait
impossible de jeter
délibérément aux ordures le
pain que nous avons demandé au Seigneur,
sans redouter que, par la suite, il ne vienne
à manquer à notre table pour avoir
méprisé les dons de Dieu !
Le contentement, s'il permet d'être satisfait
et reconnaissant de ce que son possesseur a entre
les mains, le VRAI
contentement va bien
plus loin encore puisqu'il ne saurait
dépendre des biens de ce monde !
L'apôtre Paul, dans une de ses
épîtres, nous apprend que l'on peut être heureux,
même dans la disette !
Ce n'est
pas en vue de mes besoins que je dis cela,
car
j'ai appris à être content de
l'état où je me trouve. Je
sais vivre dans l'humiliation, et je sais vivre
dans l'abondance. En tout et partout j'ai appris
à être rassasié et à
avoir faim, à être dans l'abondance et
à être dans la disette.
Je puis tout par celui qui me fortifie.
Philippiens 4: 11-13 (v. L.
S.)
Il va de soit que pour en arriver à un tel
état d'âme sans fanfaronner, sans se
glorifier dans l'abondance et sans sonner de la
trompette dans les moments de disette pour forcer
la solidarité, il faut avoir vécu
quelque chose de particulier qui permette
d'être satisfait en toute occasion !
Satisfait dans l'abondance sans être repris
par sa conscience, et satisfait dans la
pénurie sans en mettre la faute sur autrui
ou sur... Dieu !
Le secret de cette réussite dépend
PRINCIPALEMENT de la relation que nous avons avec
Dieu, de la façon dont il a la
liberté de nous conduire, une liberté
qui est "soumise" à la confiance que nous
avons placée en lui !
L'école du Seigneur où les cours sont
dispensés en continu et où chaque
élève, chaque disciple de Christ
prend la décision d'être
présent ou non pour recevoir l'instruction
personnalisée dont il a besoin, cette
école-là est un passage obligé
pour connaître le contentement.
"J'ai
appris" nous dit
l'apôtre, ce n'est donc pas quelque chose
d'inné !
C'est une instruction reçue qu'il a fallu
apprendre puis mettre en pratique (comme tous les
commandements de Dieu d'ailleurs).
Apprendre et se discipliner jusqu'à ce que
cela devienne une seconde nature (celle du contentement) qui permettra
de vivre dans la paix en dépit des
circonstances.
C'est ainsi que le contentement devient une grande
source de gain lorsqu'il est accompagné d'un
coeur qui sait se confier dans la divine
Providence !
Or la
piété avec le contentement d'esprit, est un
grand gain. 1 Timothée 6: 6 (v. D.
M.)
Étant encore sujets à la pression de
notre vieille nature, nous ne pouvons pas mettre de
côté l'idée qu'il puisse y
avoir des moments de relâchement. De ces
instants qui permettront à l'ennemi de nos
âmes de profiter de cette aubaine pour nous
"arroser" d'un esprit de jalousie, de
mécontentement, d'envie en nous
démontrant qu'il n'est pas juste que nous ne
soyons pas bénis autant que notre
frère ou notre soeur dans la foi alors que
nous en faisons autant que lui, si ce n'est
plus !
Triste parcours qui pourrait produire de longues et
puissantes racines d'amertume si l'Esprit de Dieu
ne nous invitait pas à nous ressaisir en
nous rappelant que nous devons nous réjouir
des bienfaits qu'il accorde selon sa bienveillance
et non selon nos mérites !
"J'ai
appris"...
L'apôtre connaissait la "leçon" par
COEUR et "par ESPRIT" ! Si aujourd'hui nous
n'en sommes pas encore arrivés à ce
point, rien ne nous empêche de
dire :J'APPRENDS !
Sachons donc être à l'écoute et
à l'école du Seigneur, même si
nous sommes lents à comprendre et encore
plus lents à mettre en pratique.
Qu'importe s'il doit y avoir de nombreuses
répétitions, de nombreux cours de
rattrapage, il vaut mieux "souffrir" en luttant
contre la chair, contre notre vieille nature, que
de souffrir d'une jalousie malsaine qui nous
conduirait à juger Dieu au lieu de se
laisser juger par lui.
Prenons garde afin de ne pas être
sensibilisés par les pensées du
père du mensonge (Satan) et de s'entendre
dire par Dieu:
Ne
m'est-il pas permis de faire de mon bien ce que je
veux ? Ou vois-tu de mauvais oeil que je sois
bon(avec les
autres) ? Matthieu 20: 15 (v. L. S.)
En tombant dans le
piège de l'adversaire, (et je dois
reconnaître qu'il m'est arrivé d'y
tomber à plusieurs reprises) nous en venons,
pour ainsi dire, à reprocher à Dieu
sa bonté alors que nous-mêmes avons
été, et nous sommes bien
obligés de le reconnaître,
bien plus bénis
que d'autres qui marchent aussi dans le même
sentier étroit !
Grave erreur que de soupeser les
bénédictions distribuées par
le Père céleste, de les comparer les
unes aux autres sans avoir la science et la
connaissance divine qui lui permettent d'agir d'une
façon différente selon
l'individu.
Grave erreur de "reprocher" secrètement les
largesses du Seigneur envers autrui car cet
état d'âme ne saurait faire grandir en
nous un esprit de contentement..., bien au
contraire !
Notre jalousie démontrera que nous sommes
encore charnels et qu'il nous manque un
élément essentiel qui puisse nous
aider à comprendre que nous avons
déjà été bénis
bien au-delà de ce que nous
prétendons mériter : LE
CONTENTEMENT !
Que te
(me) manque-t-il aujourd'hui ? Parce que beaucoup ne
sont pas au niveau spirituel de Paul, le Seigneur
nous donne une piste pour que nous puissions
connaître, à notre tour, cet
état d'âme qu'est le contentement.
Pour cela, il nous invite tous, païens
et chrétiens, à faire une
recherche (continuelle) sans laquelle il sera
IMPOSSIBLE de parvenir au contentement et à
la paix du coeur qui l'accompagne. Une recherche
continuelle dans le sens où elle doit se
faire chaque fois que nous sommes confrontés
à un mécontentement qui pourrait nous pousser à la
jalousie, l'envie.
Cherchez
premièrement le royaume et la
justice de Dieu ; et toutes ces choses vous
seront données par-dessus.
Ne vous inquiétez donc pas du
lendemain ; car le lendemain aura soin de
lui-même. À chaque jour suffit sa
peine. Matthieu 6: 33-34 (v. L.
S.)
Ce conseil, donné par le Fils de Dieu, est
un ordre de marche qui, s'il est appliqué
consciencieusement, ouvrira les portes de la
satisfaction.
Il est clair que ceux
qui n'ont pas encore fait la paix avec Dieu doivent
impérativement faire cette
démarche car
la justice de Dieu dont il est question s'exercera
avec sévérité contre ceux et
celles qui auront négligé de mettre
leur vie en ordre.
Combien sont-ils, aujourd'hui, ceux qui ont entendu
parler de l'Évangile et qui sont toujours
rebelles à l'invitation du Seigneur ou bien
qui repoussent à plus tard la
décision la plus importante qu'il leur a
été donnée de prendre sur
cette Terre ?
Sans aucun doute, ils sont plus à plaindre
que ceux qui meurent sans Christ pour n'avoir
jamais entendu parler de l'Évangile, en
effet, contrairement à ces derniers, les
rebelles et les indécis ne pourront jamais
dire pour leur défense : "je ne savais
pas !" ; et cela d'autant plus s'ils sont
nés dans une famille chrétienne qui
vit de son mieux l'Évangile de notre
Seigneur Jésus-Christ !
Dépensant leur énergie à des
occupations qui ne peuvent satisfaire l'âme,
ils marchent avec la tristesse dans leur coeur,
s'inquiètent (à raison) de l'avenir,
gaspillant leur temps à chercher de quoi
satisfaire momentanément l'instant qui
passe, cet instant où l'âme souffre
d'un manque que Dieu SEUL peut combler !
Débordants d'énergie pour des
futilités, ils ne sauraient user de leur
temps pour chercher le Royaume de Dieu !
Alors que certains sont prêts à payer
le prix fort pour obtenir l'objet de leur
convoitise, que d'autres sont capables de "remuer
ciel et terre" pour parvenir à leur fin,
comment se fait-il qu'ils puissent se fatiguer si
vite lorsqu'on leur parle de chercher ce Royaume de
Dieu ?
Comment ne pas les inviter à lire ou relire
les paraboles que Jésus présentait
à son entourage pour démontrer la
valeur incommensurable du royaume de
Dieu ?
Le
royaume des cieux est encore semblable à un
trésor caché dans un champ. L'homme
qui l'a trouvé le cache ; et, dans sa
joie, il va vendre tout ce qu'il a, et
achète ce champ.
Le royaume des cieux est encore semblable à
un marchand qui cherche de belles perles. Il a
trouvé une perle de grand prix ; et il
est allé vendre tout ce qu'il avait, et l'a
achetée. Matthieu 13: 44-46 (v. L. S.)
Tout abandonner pour
être en possession d'un salut éternel qui durera éternellement ou jouir pour une petite centaine
d'années des biens de ce monde et partir,
aussi pour l'éternité, dans un lieu
de tourments continuels ? Tel est le choix
devant toute personne qui se trouve à la
croisée de deux chemins depuis le jour
où elle a été
confrontée à
l'Évangile !
Que te manque-t-il
aujourd'hui ? Pour tous ceux qui ne
connaissent pas le pardon de Dieu, nous pouvons
affirmer qu'il leur manque l'essentiel !
Non seulement pour avoir l'assurance de
vivre
l'éternité dans la présence de
Dieu plutôt que dans celle de
Satan, mais aussi
pour le temps présent afin d'avoir la
possibilité de vivre sereinement en
dépit des circonstances.
La Parole de Dieu est claire ! Cette
invitation à chercher PREMIÈREMENT le
Royaume de Dieu et sa justice offre la garantie
qu'il est possible d'avoir à disposition
tout ce qui est indispensable pour la vie et
même un peu plus pour développer
l'amour du prochain au travers d'oeuvres qui
soulageront ceux et celles qui sont dans la
peine.
Cette invitation est autant faite pour les
païens que pour les chrétiens, le
Seigneur s'étant engagé, par sa
Parole, à pourvoir aux besoins qu'il sait
essentiel pour notre vie.
Dieu
peut
vous combler de toutes sortes de grâces, afin
que, possédant toujours en toutes choses de
quoi satisfaire à tous vos besoins, vous
ayez encore en abondance pour toute bonne oeuvre...
2 Corinthiens 9: 8 (v. D. M.)
Il va de soi que les besoins dont il est question
doivent correspondre à la volonté de
Dieu et non être le fruit de
caprices !
Mais, même en accord avec la volonté
de Dieu, nous devons être conscients que si
notre prière n'a pas été
honorée, nous devons en conclure
que le besoin en
question n'était pas un besoin aux yeux de
Dieu, du moins pas un
besoin immédiat.
Sachant qu'il ne fait JAMAIS d'erreur, il nous
faudra apprendre que derrière l'absence
d'une bénédiction attendue (la
réponse à une prière) se cache
une autre bénédiction bien plus
excellente que ce que nous aurions pu avoir
l'audace d'imaginer !
Question : Que me
manque-t-il aujourd'hui ? Réponse : Cherchez premièrement le
royaume et la justice de
Dieu
et toutes ces choses (qui
manquent) vous serons données par
dessus !
Si nous comprenons
bien les Écritures et si nous avons un
minimum de connaissance de la langue
française, nous devons réaliser que
ce "par dessus" ne peut devenir une
réalité que s'il y a un fondement sur
lequel il puisse reposer.
Plusieurs voudrait le "par dessus" sans se
revêtir de Christ ! (Romains 13: 14; Galates 3: 27)
Plusieurs voudraient que Dieu ne s'implique que
partiellement dans leur vie en aplanissant leur
sentier, en pourvoyant à leurs besoins, en
répondant à leur attente afin d'avoir
une direction pour leur avenir tout en restant
libres de marcher selon leurs penchants
naturels.
Ce royaume de Dieu dont il est question fonctionne
différemment des royaumes de notre monde,
raison pour laquelle il nous faut rechercher
à connaître son système de
fonctionnement pour ne pas se méprendre sur
celui qui règne éternellement ni sur
sa façon d'agir à notre
égard.
Ainsi, chaque fois que nous sommes
confrontés à une situation qui nous
dépasse, une situation qui pourrait nous
occasionner des soucis, nous sommes invités à
rechercher le Royaume de Dieu dont la conception de
vie est différente de la
nôtre,
différente parce que non souillée,
non déformée par le
péché.
Me manque-t-il quelque chose à moi qui ait
la crainte respectueuse de mon Père
céleste ?
Si oui, je suis invité à lui faire
part de ma demande, c'est aussi un des
commandements qu'il nous a
laissés :
Et moi,
je vous dis : Demandez, et l'on vous
donnera ; cherchez, et vous trouverez ;
frappez, et l'on vous ouvrira. Car quiconque
demande reçoit, celui qui cherche trouve, et
l'on ouvre à celui qui frappe. Luc 11: 9-10 (v. L. S.)
... vous ne possédez pas, parce
que vous ne demandez pas. Jacques 4: 2 (v. L.
S.)
Que cette affirmation ne nous empêche pas de
garder la foi en sa Parole s'il refuse
de répondre
favorablement à notre
prière !
Sa non-réponse prouvera
qu'il n'y pas encore
de véritable manque, du moins au moment précis de
la demande. Si nous pouvons lui faire confiance
dans ses jugements, il n'y a aucune raison de
perdre la paix qu'il nous a donnée en
Christ, aucune raison de laisser nos pensées
se précipiter les unes contre les autres au
point d'en être tourmenté jour et nuit
par ce qui semble nous manquer !
Ne
vous inquiétez de rien ; mais en toute chose
faites connaître vos besoins à Dieu
par des prières et des supplications, avec
des actions de grâces. Et la
paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence,
gardera vos coeurs et vos
pensées en
Jésus-Christ. Philippiens 4: 6-7 (v. L. S.)
Avoir nos pensées en Jésus-Christ et
non vers nos problèmes, voilà un tour
de force qui ne peut s'accomplir qu'avec le soutien
de notre Père céleste, lui qui veut
que l'on se décharge de tous nos soucis sur
ses épaules !
Humiliez-vous donc sous la
puissante main de Dieu, afin qu'il vous
élève quand il en sera temps ;
Lui
remettant tout ce qui peut vous
inquiéter : car il a soin de
vous.
1 Pierre 5: 6-7 (v. D.
M.)
De bonnes paroles ! De bonnes recommandations,
mais pas toujours évidentes à vivre
lorsque nous sommes assis au pied de nos montagnes
au lieu d'être assis avec Christ dans les
lieux célestes ! (Éphésiens 2:
6)
De bonnes paroles qui parfois sont "perdues" dans
le brouhaha de nos pensées, de nos
interrogations, de tous les "pourquoi" qui
résonnent en nous!
Je me souviens, c'était il y a une bonne
dizaine d'années, nous avions reçu
une importante facture d'électricité
et de gaz à payer. Étant au service
du Seigneur et vivant par la foi, mon épouse
et moi-même remarquions, avec quelques
appréhensions, la date
d'échéance arriver sans que le
moindre centime entre dans notre foyer pour honorer
la... "douloureuse" !
Quoique nous fussions fidèles dans la
prière et que nous nous efforcions de lui
faire comprendre l'urgence de la situation, les
écluses des cieux restèrent
fermées même après plus de 30
jours de retard ! À croire que le besoin en question
n'était pas un véritable besoin aux
yeux du Seigneur ! Ce ne fut qu'au bout
d'une quarantaine de jours après la date
fatidique que nous reçûmes de quoi
payer notre facture en tout honneur et sans que
nous ayons reçu le moindre rappel ou subi la
moindre coupure.
Si les témoignages de délivrances que
nous pouvons entendre ou lire savent nous mettre
l'eau à la bouche quand nous voyons la main
de Dieu s'ouvrir pour déverser la
bénédiction tant attendue, il ne faut
pas oublier qu'avant ce geste divin, il peut y
avoir une longue période, une TRÈS
longue période durant laquelle il faut tenir
le coup en étayant sa foi afin qu'elle ne
s'écroule pas.
Généralement les auditeurs n'ont
connaissance que du court instant de la
délivrance et se réjouissent de la
bonté de Dieu à l'égard de
ceux qui témoignent, mais ils n'ont pas
conscience que le plus
grand miracle a été de pouvoir
maintenir des hommes et des femmes tels que nous
dans la foi.
En regard de tout ce qu'il nous a été
donné de vivre, j'ai le sentiment que ce fut
bien là le tour de force le plus merveilleux
à retenir !
Comment Dieu a-t-il pu nous garder debout dans la
détresse ?
Comment a-t-il pu soutenir cette faible foi que
nous portions dans des vases bien
fragiles ?
Il l'a fait pour que son Nom soit glorifié,
et il le fera toujours pour que ce soit SON NOM
à lui qui soit glorifié et non celui
de l'homme qui a été soutenu par sa
main puissante !
Béni soit Dieu, le
Père de notre Seigneur Jésus-Christ,
qui, selon sa grande miséricorde,
nous a
régénérés, pour une
espérance vivante, par la
résurrection de Jésus-Christ d'entre
les morts, pour un héritage qui ne se peut
ni corrompre, ni souiller, ni flétrir,
lequel vous est réservé dans les
cieux, à vous qui, par la puissance de
Dieu, êtes gardés par la
foi
pour le salut prêt à être
révélé dans les derniers
temps !
C'est là ce qui fait votre joie, quoique
maintenant, puisqu'il le faut,
vous
soyez attristés pour un peu de
temps par diverses épreuves, afin que
l'épreuve de votre foi, plus
précieuse que l'or périssable (qui
cependant est éprouvé par le feu),
ait
pour résultat la louange, la gloire et
l'honneur, lorsque Jésus-Christ
apparaîtra... 1 Pierre 1: 3-7 (v. L.
S.)
Par l'exemple qui vient d'être cité,
nous avons alors compris que les
échéances fixées par les
hommes et pour les hommes ne sauraient modifier le
planning de Dieu qui voulu nous apprendre, entre
autres, la patience. Cette patience, une des
facettes du fruit de l'Esprit, cette patience qui
retient celui qui la possède, qui
l'empêche de se précipiter dans des
situations qui pourraient être pires que
celle dans laquelle sa foi est
éprouvée.
L'impatience, savamment utilisée par le
prince des ténèbres, aurait pu nous
pousser à emprunter la somme
nécessaire, ce qui aurait été
une solution boiteuse qui, non seulement, n'aurait
pas mis un point final au problème, mais
aurait donné un sérieux coup de canif
dans notre foi en nous poussant, par la même
occasion, sur une voie dangereuse :
Malheur
à celui qui augmente le fardeau de ses
dettes ! Habakuk 2: 6 (v. L. S.)
Te manque-t-il quelque
chose ? Dernière
question dont la réponse pourrait bien
être celle-ci :
Il me manque l'assurance qu'il ne manquera jamais
rien tant que je
placerai ma confiance en Dieu et que je serai
satisfait de ce qu'il me donne !
Craignez
l'Éternel, vous ses saints ! Car rien
ne manque à ceux qui le craignent.
Psaume 34:9 (34:10) (v. L. S.)
Et mon
Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa
richesse, avec gloire, en
Jésus-Christ. À notre Dieu et Père
soit la gloire aux siècles des
siècles ! Amen ! Philippiens 4: 19-20 (v. L.
S.)