Dieu lui-même
a dit :
Je ne te délaisserai point, et je ne
t'abandonnerai point. Hébreux 13: 5 (v. L. S)
J'ai été jeune, j'ai vieilli ;
Et je n'ai point vu le juste abandonné, Ni
sa postérité mendiant son pain.
Psaume 37: 25 - de David (v. L. S)
Ne sois (donc)
pas de ceux qui se portent garants, qui cautionnent
pour des dettes. Proverbes 22. 26 (v. Bible annotée)
Lorsque Dieu dit...
Lorsque le Créateur de tout ce qui est
visible et invisible dit...
Lorsque celui qui doit juger les vivants et les
morts dit...
Ne vaut-il pas la peine de prêter une
grande attention à ce qu'il veut
communiquer ?
Il dit, et la chose
arrive ; Il ordonne, et elle
existe.
Psaume 33. 9 (v. L. S)
Le Seigneur parle, mais il ne contraint personne
à suivre ses voies ! Il propose son
chemin tout en avertissant que les autres chemins
sont des voies dangereuses pour l'enfant de Dieu
qui s'est engagé à suivre
Jésus. " Je
(l'Éternel) mets aujourd'hui devant vous la
bénédiction et la
malédiction"
(Deutéronome 11: 26).
Si certains de ces conseils sont pour la vie
pratique de tous les jours, il pourrait arriver
que nous prêtions moins d'attention à
ce genre de recommandations qu'aux commandements
qui touchent de près à la vie
éternelle promise à ceux et celles
qui marchent dans l'obéissance.
Certains conseils divins, bien que semblant
anodins, sont destinés simplement
à nous amener à la réflexion
sans que la bénédiction de
l'Éternel soit mise en cause. Exemple :
"S'il a émoussé
le fer (de sa hache), et s'il n'en a pas aiguisé
le tranchant, il devra redoubler de force ;
mais la sagesse a l'avantage du
succès"
(Ecclésiaste 10: 10).
Si l'on ne veut pas prêter attention à
ce genre de réflexion, non seulement nous
nous fatiguerons inutilement, mais aussi nous
courrons le risque d'affaiblir pareillement
d'autres textes des saintes Écritures.
Ne soyons donc pas "légers" avec certains
textes de l'Écriture et par la même
occasion réfléchissons aussi aux
bonnes ou mauvaises conséquences qu'ont eu
certains comportements qui ont "été écrits
pour notre instruction, nous qui sommes parvenus
à la fin des siècles"
(1 Corinthiens 10: 11).
Tout ce que Dieu dit, il le dit pour notre bien. Il
le dit afin que nous devenions sages en suivant SON
conseil. Il nous avertit afin que nous n'ayons pas
à subir le contrecoup d'actes qui pourraient
avoir des répercussions incalculables durant
toute notre vie.
Parce qu'ils n'ont point
aimé mes conseils, Et qu'ils ont
dédaigné toutes mes
réprimandes, ils se nourriront du fruit de leur
voie, Et
ils se rassasieront
de leurs propres conseils... Proverbes 1: 30-31 (v. L. S)
L'un de ses conseils, dont nous avons
déjà parlé la semaine
passée, concerne le cautionnement d'autrui
pour des dettes. Un conseil que nous ferions bien
d'observer puisque l'Écriture dit
expressément que celui qui cautionne son
prochain est dépourvu de sens ! "L'homme dépourvu de sens
engage sa parole et se porte garant à
l'égard de son prochain.
(Proverbes 17: 18 - v. Sefarim, Bible
du Rabbinat français)
Nous en avions parlé en rappelant que la
sagesse, la puissance, le conseil et l'intelligence
appartenaient à Dieu et non à l'homme
qui ne sait même pas ce qui arrivera demain
(Job 12. 13).
Il est évident que, pour ceux qui
possèdent un porte-monnaie qui grince chaque
fois qu'il doit s'ouvrir, ce conseil de Dieu n'est
pas difficile à mettre en pratique. Il leur
apporte même un soulagement, mais un
soulagement malsain.
Malsain parce qu'il n'a rien à voir avec le
contentement que Dieu donne suite à
l'observation de SA parole qui nous invite aussi
à " portez les
fardeaux les uns des autres," afin
d'accomplir la loi de Christ
(Galates 6. 2).
Nous ne devrions pas rester indifférents
à celui qui nous demande un secours,
même si le secours demandé ne peut pas
être accordé de la façon dont
il est réclamé !
Le sort de celui qui a besoin d'être
cautionné ne laisse pas le Père
céleste indifférent.
Il désire autant le bien de celui qui aurait
à coeur de cautionner son frère que
de celui qui cherche une caution.
Étant tous deux enfants de Dieu, notre
Père est égal dans son amour.
S'il demande à ce que l'on ne cautionne
pas autrui, par contre, il ne nous interdit pas de
donner ou de prêter (sans
intérêt) si nous avons la
possibilité de le faire : "Tu n'exigeras de ton frère
aucun intérêt ni pour argent, ni pour
vivres, ni pour rien de ce qui se prête
à intérêt"
(Deutéronome 23. 19).
Le Seigneur ne ferme jamais la porte à notre
bon coeur, mais il conduira son enfant à
agir pour le mieux afin que sa bienfaisance ne se
retourne pas contre lui comme nous l'avons vu la
dernière fois dans l'histoire vraie de M.
"C. Sanriske" et de son cousin, M. "
Hicroitout".
Et s'il n'est pas dans notre possibilité de
lui apporter une aide matérielle, nous avons
au moins le devoir de l'amour fraternel qui
nous poussera à prendre du temps avec celui
ou celle qui a un besoin afin d'apporter, ensemble,
au trône de la grâce, le fardeau en
question.
C'est sur cette pensée que nous nous
étions arrêtés la semaine
dernière, une pensée légitime
si je regarde aux circonstances et que je ne
réfléchis pas sur le chemin qui m'a
conduit jusqu'à cet instant où je
pense être dans le besoin d'être
cautionné.
Pour avoir une réponse à la question
qui vient d'être posée, je dois
examiner ma situation et répondre à
d'autres questions pour que j'y voie un peu plus
clair :
- Soit pour m'encourager à aller de l'avant
en marchant par la foi et en ayant confiance que
"mes destinées sont dans la main de Dieu" et
qu'il "pourvoira à tous mes besoins".
- Soit pour que je me dégage d'un chemin
où il ne m'a pas conduit.
Premièrement : Je dois donc
savoir si je suis bien dans la volonté de
Dieu, si c'est bien lui qui m'a mené dans la
situation où je me trouve.
La fosse aux lions et la fournaise ardente
étaient des endroits bénis pour les
enfants de Dieu alors que, pour les autres,
c'était des lieux de mort ! La
différence ? La présence de Dieu
consécutive à l'obéissance,
au respect de SA parole !
Le Seigneur peut donc permettre que je sois dans
une impasse financière afin que je sois
béni et que son nom soit glorifié,
tandis que pour les païens, cette même
impasse sera catastrophique.
La dépendance de Dieu est une
bénédiction alors que celle des
hommes peut en conduire certains à devenir
"esclaves" à vie ! Nous entendons
régulièrement parler de
surendettement. Confions-nous dans l'Éternel
afin de ne jamais tomber dans ce piège, lui
qui a dit: "ne devez rien
à personne"
(Romains 13: 8).
Heureux l'homme qui place
en l'Éternel sa confiance... Psaume 40: 4 (v. L. S)
Ainsi parle l'Éternel : Maudit soit l'homme qui se confie
dans l'homme, Qui
prend la chair pour son appui, Et qui
détourne son coeur de
l'Éternel ! Jérémie 17:
5 (v. L. S)
Béni soit l'homme qui se confie dans
l'Éternel, Et dont l'Éternel est
l'espérance ! Il est comme un arbre planté
près des eaux... etc. Jérémie 17: 7 et
suivants (v. L.
S)
Deuxièmement : Si je suis
à la place que Dieu a voulue pour moi et que
cette épreuve n'est destinée
qu'à tester ma foi, n'y a-t-il pas un autre
arrangement possible puisque la loi des hommes est
en contradiction avec la loi de Dieu ?
La réponse est obligatoirement
affirmative puisque c'est à
l'autorité la plus élevée que
je dois obéir ! Au juge
suprême !
À moi donc de me convaincre qu'il y a
infailliblement une sortie de secours qui existe
même si je ne sais pas où elle se
trouve.
Il est impossible que mon Père
céleste me laisse dans la fournaise ou dans
la fosse aux lions ! IMPOSSIBLE QU'IL SOIT
PRIS AU DÉPOURVU alors qu'il a conduit mes
pas jusqu'à aujourd'hui, jusqu'à ce
moment précis où, justement,
j'ai besoin d'être secouru !
Troisièmement : Étant
à la place que Dieu a choisie pour moi,
acceptant d'obéir à SA loi
plutôt qu'à celle des hommes, ai-je
vraiment fait le maximum de mon côté
pour satisfaire aux exigences qui me sont
demandées ?
N'aurais-je pas gardé un peu de mon capital
pour m'offrir du superflu ou pour avoir simplement
une poire pour la soif, une petite
sécurité que je pourrais
utiliser dans les jours difficiles ?
Ai-je vraiment le droit de demander à Dieu
quelque chose que je possède
déjà ?
Autrefois (il y a plus de 20 ans), alors que je
faisais des cassettes
d'évangélisation pour enfants
(cassettes gratuites) j'avais pris la
décision que j'arrêterais toute
publication et distribution lorsque la caisse
réservée à cet effet serait
vide.
C'est bien ce qui arriva un jour ! Jour
où un prédicateur gitan me demanda
une vingtaine de cassettes !
Qu'allais-je faire ? Tout abandonner ?
Demander à Dieu l'argent pour ce
besoin ?
Réfléchissant à la situation,
je ne me sentais pas la liberté de faire une
telle demande, car la bourse du ménage
pouvait répondre à cet achat.
"Seigneur je ne peux quand même pas te
demander de l'argent alors qu'il y en a encore dans
ma maison !"
Dès ce jour, je compris que je ne pouvais
pas lui demander qu'il pourvoie à des
besoins alors que j'avais entre les mains ce qu'il
fallait.
C'était à moi de mettre ma foi en
action et de croire qu'en m'engageant dans son
oeuvre, dans son plan, il pourvoirait aussi bien
pour le pain quotidien que pour le reste puisqu'il
savait tout de moi et de ma situation.
Votre Père sait de
quoi vous avez besoin, avant que vous le lui
demandiez. Matthieu 6. 8 (v. L. S)
Sans doute voudra-t-il des preuves de la
confiance que nous avons placée en lui en
nous demandant d'utiliser d'abord ce qui nous
appartient (la poire que l'on garde pour la
soif) avant d'ouvrir les écluses des
cieux !
Souvenons-nous de la veuve au temps d'Élie
qui, pour voir la main de Dieu et subsister pendant
la famine, dut donner au prophète le dernier
petit gâteau qu'elle allait préparer
pour elle-même et son fils. Elle crut la
Parole de Dieu transmise par Élie et c'est
ainsi que ni la farine ni l'huile ne
manquèrent !
(1 Rois, chapitre 17)
Au travers de l'expérience des cassettes
d'évangélisation, nous avons, mon
épouse et moi-même, découvert
que Dieu ne ment pas.
Il ne permettra jamais que nous soyons confus
parce que nous plaçons notre confiance en
lui et que nous le lui prouvons
concrètement.
Si nous accomplissons la volonté du Seigneur
- PAS CELLE DES HOMMES qui peuvent manipuler la
Parole de Dieu à leur profit - nous pouvons
être assurés qu'il fera toujours la
part que nous ne pouvons pas faire, mais il
ne pourra la faire qu'à partir du moment
où nous aurons fait la
nôtre !
Dans ces circonstances particulières, celle
où notre vie matérielle dépend
exclusivement du Seigneur :
- soit pour des engagements que nous devons prendre
ou que nous avons déjà pris,
- soit en raison du chômage...
... Il est important de comprendre que le temps
des vaches maigres, le temps du pain noir, est un
temps que Dieu contrôle aussi bien que le
temps des vaches grasses.
Simplement n'essayons pas de vivre le temps des
vaches maigres comme si c'était encore celui
des vaches grasses, soyons sages et acceptons
l'idée de perdre des "avantages", des
"plaisirs" telles que des vacances à l'autre
bout du pays, ou l'achat du dernier CD de chants
chrétiens à la mode, par
exemple !
De même, soyons aussi reconnaissants pour les
bienfaits qu'il nous accorde encore !
Même s'ils semblent être moins
nombreux, ils n'en n'auront que plus de valeur, car
à eux seuls, ils montreront que nous sommes
TOUJOURS sous la protection de notre Père
céleste.
"J'ai appris",
disait l'apôtre Paul, "à être content de
l'état où je me trouve",
" j'ai
appris ...
à être dans l'abondance et à
être dans la disette"
(Philippiens 4: 11-12). Il y a donc
un apprentissage à faire !
L'apprentissage de la foi à l'école
de la confiance en Dieu !
Une école où ne sont admis que ceux
et celles qui veulent se soumettre à la
volonté de Dieu tout en croyant fermement
qu'il "n'abandonne pas ceux qui le cherchent"
(Psaume 9: 10).
L'ennemi de nos âmes peut nous assaillir avec
des pensées de doute, il peut "peindre le
diable sur la muraille" pour que nous tremblions
à la pensée de l'avenir, mais si nous
sommes fermes dans la foi, le Seigneur changera
bien les circonstances pour qu'au travers
même de l'épreuve nous puissions dire
comme les Égyptiens à l'égard
de Joseph : "TU NOUS
SAUVES LA
VIE !"(Genèse 47: 25).
Si nous retournons à l'époque de
Joseph et des 7 années de famine que
l'Égypte a connues, nous voyons que le
peuple égyptien a vécu pendant un
certain temps sur ses propres réserves sans
craindre la famine : "Il
y eut famine dans tous les pays ; mais dans
tout le pays d'Égypte il y avait du
pain"
(Genèse 41: 54).
Par la suite chacun utilisa son argent pour acheter
du blé
(Genèse 41: 56) ; c'est
ainsi que pendant quelque temps encore chacun pu
manger à sa faim.
Plus tard encore, les Égyptiens vendirent
leurs animaux, leurs terres et se livrèrent
eux-mêmes comme esclaves de pharaon.
Cette ultime étape, loin de les perturber,
les sauva d'une mort certaine à tel point
qu'ils déclarèrent à
Joseph : " TU NOUS
SAUVES LA VIE !"
(Genèse 47: 25).
Juste pour l'histoire, le "marché" conclu
était plus qu'honorable puisque les
Égyptiens gardaient la jouissance de leurs
anciennes terres et pouvaient conserver les 4/5 de
leur revenu.
En comparaison avec ce que nous sommes
appelés à payer par le biais des
impôts, des taxes, des droits de passages,
etc., etc., les Égyptiens étaient
mieux lotis que nous ne le sommes aujourd'hui
même si, à première vue, ils
semblaient avoir tout perdu !
Qu'allons-nous perdre en plaçant notre
confiance en Dieu plutôt que dans les
hommes ?
RIEN, car:
Il
(l'Éternel) n'abandonne pas ses
fidèles ; Ils sont toujours sous sa
garde...
Psaume 37: 28 (v. L. S)
En conclusion, c'est bien en prenant un temps de
réflexion devant le Seigneur que nous
saurons :
a) Si nous sommes bien là où il
nous a demandé d'être, si c'est
bien lui qui nous a ouvert les portes ou si c'est
nous qui les avons forcées.
b) Et si c'est lui qui nous a placés dans
la "fournaise" ou dans la "fosse au lion" pour
tester notre foi, regardons si nous n'avons pas
entre les mains ce qui semble nous manquer.
Demain ne nous appartient pas ! Encore moins
l'année prochaine et celles qui
suivront !
Une chose encore ! Ne cherchons pas à
faire une dette "légale" pour
répondre à notre besoin alors que
nous avons placé notre confiance dans le
Seigneur jusqu'à ce jour !
Ne serait-ce pas lui faire un affront
aujourd'hui, alors que nous avions placé
notre confiance en lui jusqu'à
hier ?
J'avais mis en
l'Éternel mon espérance ; Et il
s'est incliné vers moi, il a
écouté mes cris.
Il m'a retiré de la fosse de destruction, Du
fond de la boue ; Et il a dressé mes
pieds sur le roc, Il a affermi mes pas.
Il a mis dans ma bouche un cantique nouveau, Une
louange à notre Dieu ; Beaucoup l'ont
vu, et ont eu de la crainte, Et ils se sont
confiés en l'Éternel. Psaume 40: 1-3 (v. L. S)
>(4) Je crois... (mais) viens (quand même) au secours de mon incrédulité.
J-M Ravé 21 mars 2009 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse