C'est la
bénédiction de l'Éternel qui
enrichit, Et il ne la fait suivre d'aucun chagrin.
Proverbes 10: 22 (v. L. S)
L'Éternel a donné, et
l'Éternel a ôté ; que le
nom de l'Éternel soit béni !
Job 1: 21 (v. L. S)
Il y a des textes de la Parole de Dieu qui, comme
celui tiré des Proverbes, sont
agréables à entendre. Des textes qui
sont souvent affichés dans les maisons comme
pour se rappeler et rappeler au Seigneur les
promesses qu'il a faites. Paroles divines
destinées à nous rassurer lorsque
nous plaçons notre espérance dans le
Seigneur et Paroles divines destinées
à nous amener à la réflexion
lorsque nous sommes attristés par
différentes épreuves.
Sachant que Dieu ne peut mentir, nous nous plaisons
à mettre en avant ces versets particuliers
en oubliant parfois qu'ils ne sont pas gratuits,
c'est-à-dire qu'ils sont soumis à des
conditions particulières pour en voir
l'exaucement :
"Vous me
chercherez, et vous me trouverez,
SI vous me cherchez de tout votre
coeur" (Jérémie 29:
13).
Il nous suffit de chercher les "si tu"
ou les "si
vous" pour
réaliser que la bénédiction de
l'Éternel est généralement
consécutive à l'obéissance,
même si parfois, dans certains domaines, il
bénit aussi bien les méchants que les
bons (Matthieu 5: 45).
L'Éternel est
miséricordieux et compatissant, Lent
à la colère et plein de
bonté.
L'Éternel est bon envers
tous,
Et ses compassions s'étendent sur toutes ses
oeuvres. Psaume 145: 8-9 (v. L. S)
Cette bonté s'est spécialement
manifestée par le don de son Fils unique qui
s'est donné lui-même en rançon
pour nous sauver de la condamnation
éternelle, nous qui étions tous des
pécheurs perdus (1 Timothée 2:
5-6).
Dès lors, il faut sérieusement abuser
de la bonté de Dieu, de son infinie
patience, pour l'obliger à laisser cours
à sa colère alors qu'il est amour.
"DIEU EST AMOUR !" (1 Jean 4-8
& 16)
Ainsi donc, l'Éternel est bon envers tous,
même si parfois les épreuves forment
écran entre lui et nous, nous laissant
croire qu'il nous a abandonnés.
Pourtant Dieu sait ce qu'il fait, il garde le contrôle de nos vies
même lorsque ces dernières sont
malmenées d'une façon
incompréhensible.
L'exemple de Job est
frappant. Il démontre que les maux qui sont
tombés sur lui ont été permis
par Dieu sur la demande de Satan, ce dernier
voulant démontrer qu'un homme n'est
attaché à Dieu que durant le temps
où il est béni, ou parce qu'il est
béni !
Nous découvrons que, quoique Job eût
à subir une avalanche de catastrophes, sa
première réaction a été
de bénir l'Éternel.
Qu'aurions-nous fait à sa place ?
Que faisons-nous lorsque l'adversité fait
rage ou, plus simplement, lorsque Dieu ne
répond pas favorablement à une de nos
prières ? Continuons-nous à
bénir notre Sauveur et Seigneur ?
En tout
cela, Job ne pécha point et n'attribua rien
d'injuste à Dieu. Job 1: 22 (v. L. S)
En tout cela Job ne pécha point par ses
lèvres. Job 2: 10 (v. L. S)
Sans avoir à subir ce que Job a subi, il
faut convenir que l'adversité n'est pas la
situation idéale pour bénir
Dieu ! Et pourtant bien des hommes l'ont
fait : Job, Jérémie, David, les
prophètes...
Et l'apôtre Paul de nous encourager à
avoir la même attitude : "Réjouissez-vous
en espérance. Soyez patients dans
l'affliction. Persévérez dans la
prière"
(Romains 12: 12)
Y a-t-il encore des
Jobs aujourd'hui ? Des hommes "intègres et droits,
craignant Dieu, et se détournant du
mal" (Job 1: 8) ?
Nous laisserons au Seigneur le soin de tirer les
conclusions qui s'imposent car lui seul est
à même de sonder les coeurs et de
connaître toutes les
arrière-pensées.
Y a-t-il encore des
Jobs aujourd'hui ? Des hommes (ou des femmes) qui ont
enduré de grandes catastrophes ayant perdu,
non seulement des biens matériels, mais
encore la plupart des membres de leur
famille ?
Hélas oui ! Nos médias nous le
rappellent continuellement, tandis que la Parole de
Dieu nous remet en mémoire que ces choses
doivent arriver avant que le Seigneur Jésus
revienne enlever ceux qui lui appartiennent :
"Il
faut que ces choses arrivent" (Matthieu 24:6 ; Marc 13: 7 ; Luc 21: 9).
Dans ces Jobs du 21e siècle combien
avaient-ils dans leur coeur la vraie
richesse ? Cette bénédiction
qui, une fois reçue et gardée, ne
peut plus être ôtée par les
circonstances ? Combien, quoique ayant tout
perdu, ont-ils eu cette réaction
magnifique : "L'Éternel a donné, et
l'Éternel a ôté ; que le
nom de l'Éternel soit
béni" ?
(Je crains fort qu'il nous faille encore beaucoup
apprendre pour réagir de la sorte, surtout
si nous sommes susceptibles et qu'un rien nous
agace, nous irrite !)
Pour arriver à exprimer une telle
pensée, il faut avoir appris à
connaître ce que sont les véritables
bénédictions de Dieu en se
détachant petit à petit de ce qui va
un jour disparaître de notre vie.
Pour Job, la bénédiction la plus
importante à ses yeux, était de
savoir qu'il
était sauvé de la condamnation
éternelle et
que cette bénédiction-là
personne n'était capable de la lui prendre,
pas même Satan !
(Nous pouvons lui abandonner cette
bénédiction tout comme
Ésaü a abandonné son droit
d'aînesse au profit de la satisfaction de sa
chair, de ses aises, mais jamais, oh grand jamais,
le diable ne pourra la prendre à notre
insu !)
Quand ma
peau sera détruite, il se
lèvera ; Quand je n'aurai plus de
chair, je verrai Dieu.
Je le verrai, et il me sera
favorable ; Mes yeux le verront, et non ceux
d'un autre ; Mon âme languit d'attente au
dedans de moi. Job 19: 26-27 (v. L. S)
Bien sûr que la perte de ses enfants
l'affligeait ! Bien sûr que son
état de santé minait son moral au
point de regretter d'être né, mais
néanmoins il
avait gardé sa foi en Dieu, il savait que l'essentiel
était de rester attaché à
Dieu.
Il avait tout perdu excepté ce qu'il avait
chéri le plus dans son coeur :
L'Éternel Dieu !
Vivant pour Dieu, dans la crainte de son nom :
"Job
appelait et sanctifiait ses fils, puis il se levait
de bon
matin
et offrait pour chacun d'eux un holocauste
car
Job disait : Peut-être mes fils ont-ils
péché et ont-ils offensé Dieu
dans leur coeur. C'est ainsi que Job avait coutume
d'agir" (Job : 1: 5).
Job avait donc une ligne conduite qui le menait
à servir Dieu
avant ses intérêts
personnels.
Job se disait en lui-même...
Job réfléchissait à la
conduite de sa famille, savoir si elle était
"sauvée". Sa préoccupation
première n'était pas de savoir
comment ses affaires allaient tourner, comment il
fallait entrevoir l'avenir ou comment faire
fructifier davantage son avoir. NON !
L'important
était d'entretenir la santé de son
âme !
L'important
était aussi que sa famille, ses enfants, ne
soient pas sous la condamnation de
l'Éternel.
Que mettons-nous en avant dans notre foyer en ce
qui concerne nos enfants ? Leur avenir
professionnel ou leur avenir
éternel ?
Pour ma part, j'ai toujours accordé la
priorité à ce que mes enfants
rencontrent le Seigneur, sachant que
par la suite ils
seront entre de bonnes mains pour être conduits dans ces
temps qui vont devenir de plus en plus
difficiles.
Pour en revenir à Job, sa priorité
N° 1 consistait à s'intéresser,
en quelque sorte, au salut de sa famille et non
à faire fructifier ce que Dieu avait
placé entre ses mains : "Peut-être mes
fils ont-ils péché et ont-ils
offensé Dieu dans leur coeur? "
La Bible nous enseigne
qu'il y a de nombreuses personnes qui n'ont pas eu
les mêmes priorités.
Elle nous montre aussi que, dans le monde
d'aujourd'hui, certaines des paraboles du Seigneur
Jésus deviennent des réalités
qui s'étalent sous nos yeux.
Il suffit d'aller vers un homme qui fut infiniment
béni au point de vue matériel, pour
se rendre compte que sa vie fut un échec complet
parce qu'il n'a pas su regarder à
l'essentiel.
Nous trouvons cet homme dans Luc 12: 16-34 (à lire).
Un homme charnel au possible, ne regardant qu'aux
choses de la Terre et qui, conscient de ses
richesses, va en profiter pour "faire la vie", pour
jouir du monde, pour manger, boire et se
réjouir (v. 19)
Nous connaissons cet homme ! Nous trouvons son
nom dans les médias qui ne cessent de mettre
en avant sa réussite et celle de ceux qui
lui ressemblent.
Des hommes qui, il ne faut pas avoir peur de le
dire puisque la Bible
en parle, ont la
particularité de ne pas être trop
regardant quant aux petits salaires de leurs
ouvriers, l'important pour eux étant de se
remplir les poches !
Voici, le
salaire des ouvriers qui ont moissonné vos
champs, et dont vous les avez
frustrés, crie, et les cris des moissonneurs
sont parvenus jusqu'aux oreilles du Seigneur des
armées.
Vous avez vécu sur la terre dans les
voluptés et dans les délices...
Jacques 5. 4-6 (v. L. S)
Revenons à notre homme de la parabole.
Ce qui m'a frappé, c'est qu'il n'a pas eu le
moindre signe de reconnaissance envers le
Créateur. Dieu lui a pourtant donné
le soleil et la pluie au moment favorable, il a
veillé à ce que la vermine ne vienne
pas détériorer ses récoltes.
Rien ! Pas même un merci prononcé
du bout des lèvres !
Dieu aurait-il béni cet homme uniquement
pour le bien de la communauté ?
Une question que l'on pourrait encore se poser
aujourd'hui en constatant le manque de
reconnaissance de plusieurs qui possèdent
les biens de ce monde.
En effet, si tous les riches de ce monde, si tous
ceux qui manquent de reconnaissance envers les
bontés de l'Éternel venaient à
ne plus être bénis
matériellement, comment le peuple
pourrait-il acheter ce qui lui est
nécessaire ? "Dieu fait lever son soleil sur les
méchants et sur les bons, et il fait
pleuvoir sur les justes et sur les
injustes" (Matthieu 5: 45).
Soyons donc reconnaissants pour les richesses des
autres, leurs bénédictions qui nous
permettent d'avoir à disposition ce qui est
nécessaire pour notre vie. Que
deviendrions-nous si les grands
propriétaires terriens n'avaient plus envie
de s'enrichir et qu'ils laissent leurs terres en
friches ? Notre vie dépend aussi des
bénédictions qu'ils reçoivent
même s'ils n'en sont pas
conscients !
Quant à notre homme, celui de la parabole,
nous sommes obligés de reconnaître
qu'il sait gérer ses affaires, qu'il sait
prendre les précautions nécessaires
pour mettre à l'abri ses récoltes
tout en fournissant du travail à ceux qui
auront charge de construire ses nouveaux
entrepôts.
En définitive, il ne fera de tort à
personne (sinon qu'à lui-même) puisque
ce sont ses propres greniers qu'il va abattre et
non ceux d'autrui pour prendre leur place. De ce
côté-là, il a une bonne
moralité. Il est loin de ressembler à
ceux et celles qui veulent tout accaparer et qui,
par leur attitude, amènent sur leur
tête la condamnation de Dieu en s'emparant de
toutes les petites sociétés pour
avoir le monopole de telle ou de telle
activité.
Malheur
à ceux qui ajoutent maison à maison,
Et qui joignent champ à champ,
Jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'espace, Et
qu'ils habitent seuls au milieu du pays !
Esaïe 5: 8 (v. L. S)
Non ! Notre homme de la parabole n'est pas
ainsi. Dieu ne lui fait pas de reproche quant
à la façon dont il dirige ses
affaires ou dont il traite ses employés. Il
n'y a rien à redire !
C'est simplement un homme prudent pour les choses
de ce monde, mais, aux yeux de l'Éternel, il
est quand même un insensé !
Un insensé, parce qu'il n'a songé
qu'aux biens terrestres et qu'il ne s'est jamais
inquiété de son âme !
Pardon ! Erreur, il avait conscience qu'il
avait une âme ! N'avait-il pas
l'intention de lui parler de la rassurer ?
... je
dirai à mon âme (quand
tout sera construit) : Mon âme, tu as
beaucoup de biens en réserve pour plusieurs
années ; repose-toi, mange, bois, et
réjouis-toi. Luc 12: 19 (v. L. S)
Ainsi il va nourrir son
âme de bien terrestre. Lui donner une fausse
assurance ! Lui faire croire qu'elle est en
sécurité parce que le corps qui
l'enveloppe a de quoi satisfaire ses besoins pour
longtemps ! Il va lui donner une nourriture
qui est incompatible avec ce dont elle a
besoin.
Cette âme destinée au royaume de Dieu
va être nourrie de ce que sa nature ne peut
"digérer" !
Le
royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le
boire, mais la justice, la paix et la
joie, par le Saint-Esprit. Romains 14: 17 (v. L. S)
Si le Seigneur
Jésus a instruit ses disciples à
demander le pain quotidien pour entretenir leur
corps, il n'a pas manqué non plus de
rappeler que "l'homme ne vivra pas de pain
seulement, mais de tout ce qui sort de la bouche de
Dieu" (Matthieu
et Luc
4. 4).
Vouloir nourrir son âme de biens terrestres
équivaut à donner à manger de
la viande à un herbivore ; nous nous
souvenons encore de la "vache folle" et des
conséquences, parfois mortelles qui ont
résulté de cette
aberration !
Nous pouvons comprendre que Dieu traite de fou cet
homme qui veut rassurer son âme en lui
faisant miroiter les richesses qu'il a
accumulées : "Dieu lui dit :
Insensé"
(Luc 12: 20). Sans aucun doute il n'est pas le
seul dans ce club ! Qui sait s'il n'y a pas
plus insensé que lui ?
Pensons simplement aux personnes qui entendent la
Parole de Dieu et qui préfèrent le
conseil de ceux qui vivent sans Dieu. Elles sont
toujours prêtes à les suivre
lorsqu'ils leur demandent de venir avec eux, mais
qui refusent de suivre Jésus lorsque c'est
lui, le Sauveur du monde, qui les invite !
Sérieusement... avec quoi nourrissons-nous
âme ?
Avec nos biens matériels ? Avec le
conseil des méchants ?
Puissions-nous toujours
chanter ce chant un peu vieillot dont les paroles
devraient faire écho à nos
désirs les plus profonds !
Si nous sommes de ceux qui sont conscients qu'ils
n'ont point ici-bas de cité permanente
(Hébreux 13: 14), alors nous nous ferons "des
trésors dans le ciel" (Matthieu 6: 20) et notre désir sera d'habiter
dans la maison du Seigneur pour toujours. Un
désir qui s'exprime par des paroles et par
des actes.
"Je dirai
à mon âme..."
Qu'est-ce que je dirai si maintenant j'étais
obligé de faire un choix ?
"Je dirai à
mon âme... : Réjouis-toi... tu as
beaucoup de biens en réserve pour plusieurs
années !"
Ces biens, signes de
la bénédiction de Dieu,
deviennent une
malédiction
lorsqu'ils prennent plus de place dans le coeur que
l'auteur même de la
bénédiction.
Combien de personnes trouveront-elles la porte du
Royaume de Dieu fermée lorsqu'elles
quitteront cette terre, tout cela parce qu'elles
auront fermé la porte de leur coeur quand le
Maître les invitait dans sa
présence ?
Si les riches ont bien de la difficulté
à se convertir en raison de leurs richesses,
pensons que les moins riches peuvent devenir aussi
coupables qu'eux.
À partir du moment où ils mettent
plus d'importance aux biens de ce monde qu'à
la santé de leur âme, où ils
préfèrent leurs amitiés
mondaines à l'amitié du Seigneur, ils
démontrent par là, qu'ils agissent en
insensés. Comme pour la vache folle, la
nourriture inappropriée qu'ils
reçoivent aura des effets secondaires
catastrophiques s'ils ne font pas volte-face.
Combien sont-ils aujourd'hui à s'excuser
(légalement) de ne pas pouvoir venir
à Jésus-Christ malgré ses
diverses invitations ?
Et vous
ne voulez pas venir à moi pour avoir la
vie ! (Jean 5: 40 (v. L. S)
"Je n'ai pas le
temps, il faut que
j'essaie mes boeufs, que j'essaie ma nouvelle
voiture, mon ordinateur, que j'aille voir mes amis,
mes copains. J'ai
autre chose à faire ! Je dois m'occuper de mes affaires
terrestres, de mon avenir professionnel... on ne
vit qu'une fois !"
- Le premier
lui dit : J'ai acheté un champ, et je
suis obligé d'aller le voir ;
excuse-moi, je te prie.
- Un autre dit : J'ai acheté cinq
paires de boeufs, et je vais les essayer ;
excuse-moi, je te prie.
- Un autre dit : Je viens de me marier, et
c'est pourquoi je ne puis aller. Luc 14: 18-20 (v. L. S)
- Et le
quatrième... ?
Le
quatrième,
c'est TOI, c'est moi... qu'allons-nous trouver comme
excuse pour ne pas venir à son
invitation ? Qu'est-ce qui aura plus
d'importance à nos yeux que sa
présence ?
Comme notre homme de la
parabole, tous ceux qui se sont excusés de
ne pas pouvoir venir à l'invitation
envoyée par le Maître, ont
démontré que leur âme
n'était pas attachée aux choses de
Dieu. L'invitation que le Seigneur avait faite
était connue, reçue en "mains
propres", mais peu digne d'intérêt en
regard de ce que le monde proposait.
Là encore, les biens de ce monde n'avaient
rien de malsains, champ, boeufs et mariage, il n'y
avait rien qui puisse justifier la colère du
Maître. S'occuper de ses affaires n'est-il
pas un commandement divin ? "Soigne tes affaires au
dehors, mets ton champ en état" (Proverbes 24. 27).
Quant au mariage ! Jamais Dieu ne reprochera
aux gens de se marier ! Bien au contraire
puisque lui-même, depuis la création
d'Adam, a déclaré qu'il
n'était pas bon que l'homme soit seul !
(Genèse 2: 18).
Le péché, quoiqu'il ne soit pas
grossier comme ceux de la chair par exemple, est
néanmoins très grave puisqu'il
consiste à
refuser l'invitation de Dieu, la
refuser au profit des choses de ce monde, de son
amitié !
(celle du monde au lieu de celle de Dieu:
"L'amitié de l'Éternel
est pour ceux qui le craignent" Psaume 25: 14).
Je vous
le dis, AUCUN DE CES HOMMES qui avaient
été invités ne goûtera de
mon souper. Luc 14: 24 (v. L. S)
Puisque
j'appelle et que vous
résistez, Puisque j'étends ma main
et que personne n'y prend garde, Puisque
vous
rejetez tous mes conseils, Et que
vous
n'aimez pas mes réprimandes, Moi aussi, je rirai
quand vous serez dans le malheur... Proverbes 1: 24 - 26 (v. L. S)
Comment échapperons-nous en
négligeant un si grand salut, qui, annoncé
d'abord par le Seigneur, nous a été
confirmé par ceux qui l'ont entendu...
Hébreux 2: 3 (v. L. S)
"Je dirai à
mon âme..."
Que vais-je bien
pouvoir dire à mon âme maintenant que
je suis averti ?
Réjouis-toi... tu as
beaucoup de biens en réserve pour plusieurs
années ! (Luc 12: 19) J'ai une
bonne assurance-vie, j'ai de quoi voir l'avenir
(jusqu'au bout de mon nez), je suis en
sécurité dans ma demeure, je n'ai
rien à craindre !
Réveille-toi, mon âme ! (Psaume 57: 8) C'est vrai je me suis laissé bercer par le chant du monde et j'avais mis en oubli que la couronne ne sera donnée qu'à ceux qui auront marché jusqu'au bout en vainqueurs. Allez... ! Réveille-toi mon âme !
Mon
âme, bénis l'Éternel ! Que
tout ce qui est en moi bénisse son saint
nom !
Mon âme, bénis l'Éternel, Et
n'oublie aucun de ses bienfaits !
C'est
lui qui pardonne toutes tes iniquités, Qui
guérit toutes tes maladies ;
C'est lui qui délivre ta vie de la fosse,
Qui te couronne de bonté et de
miséricorde ;
C'est lui qui rassasie de biens ta vieillesse, Qui
te fait rajeunir comme l'aigle.
Psaume 103 (v. L. S)
Alors que nous arrivons à la fin de ce
message, alors que nous vivons à la fin des
temps :
Pensez-y sérieusement pendant que tu peux encore penser ! Tu ne sais pas ce qui arrivera demain (Jacques 4: 14).
Parce que tu
dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et
je
n'ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que
tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle
et nu...
... Moi (Jésus
glorifié), je reprends et je châtie
tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle, et
repens-toi.
Voici,
je me tiens à la porte, et je
frappe. Si quelqu'un entend ma voix et
ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai
avec lui, et lui avec moi. Apocalypse 3: 17-20
© J-M Ravé 14 juin 2008
- CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse