Après l'intermède de la semaine
passée qui nous a permis de
réfléchir à la façon
dont nous sommes entrés dans l'Église
de Jésus Christ - soit en passant par la
porte, soit en passant par-dessus le mur - nous
revenons au Sermon sur la montagne afin de nous
exhorter mutuellement en se penchant sur toutes ces
expressions : "heureux ceux qui..."
Tout le monde désire être heureux,
mais le bonheur a son prix ! Un prix
que bien peu sont prêts à payer
préférant se contenter de quelques
instants d'euphorie à renouveler
régulièrement ; des joies
éphémères qui n'ont rien
à voir avec le véritable bonheur.
Les temps actuels semblent peu propices au bonheur.
Ce sont des temps difficiles où
l'inquiétude envahit peu à peu le
monde, mais, pour nous qui avons donné notre
vie à Christ, pour nous qui avons
accepté qu'il soit le SEIGNEUR et
MAÎTRE de notre vie - pas seulement le
Sauveur - nous savons que ces temps difficiles
doivent arriver.
Sans vouloir faire de politique, nous voyons
qu'Israël fait la une de tous les quotidiens
en raison des derniers événements.
Force est de constater que la Parole de Dieu, la
Bible, est, une fois de plus la
vérité lorsqu'elle déclare
que :
... je
(l'Éternel)
ferai de Jérusalem une pierre pesante pour
tous les peuples ; Tous ceux qui la
soulèveront seront meurtris ; Et
TOUTES LES
NATIONS DE LA TERRE s'assembleront contre
elle.
Zacharie 12: 3
Le tollé quasi général qui
s'est manifesté ses derniers jours, montre
une fois de plus, que, lorsqu'il s'agit
d'Israël, l'unanimité se fait contre
les descendants de Jacob.
Il ne nous appartient pas de juger qui que ce soit
puisque c'est l'ÉTERNEL QUI A DIT
qu'il ferait de "Jérusalem une pierre
pesante pour tous les peuples".
Sachant que ces choses viennent de Dieu, nous
devons être d'autant plus vigilants et
redresser notre tête
(Luc 21: 28) tout en ayant soin de
bénir les descendants d'Abraham :
L'Éternel dit à
Abram : ... Je ferai de toi une grande nation,
et je te bénirai ; je rendrai ton nom
grand, et tu seras une source de
bénédiction.
Je bénirai
ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te
maudiront...
Genèse 12: 2
En ce même temps, Israël sera, lui
troisième, uni à l'Égypte et
à l'Assyrie, Et ces pays seront l'objet d'une
bénédiction. L'Éternel des
armées les bénira, en
disant :
- Bénis soient l'Égypte, mon peuple,
- Et l'Assyrie, oeuvre de mes mains,
- Et Israël, mon héritage ! Esaïe 19: 24
À la lecture de ce passage d'Esaïe,
nous voyons bien que certains fils d'Ismaël
auront une part non négligeable au
côté d'Isaac.
Bénissons donc la descendance
d'Abraham (ne maudissons personne) et, puisque
nous sommes conscients des événements
qui se déroulent sous nos yeux,
préparons-nous afin d'être
prêts à rencontrer le Seigneur qui
a promis de venir chercher ceux qui lui
appartiennent. Il vient bientôt !
Loin d'être indifférents à la
situation mondiale et aux malheurs des uns et des
autres, nous sommes invités à prendre
conscience de la gravité des
événements qui marquent une
époque particulière, celle de
l'enlèvement de l'Église !
Nous avons sous les yeux, des signes annonciateurs
montrant CLAIREMENT que nous sommes dans la
saison qui promet le retour du Seigneur
Jésus. Cette saison, c'est
l'été ! L'été qui
est déjà bien avancé puisqu'il
a déjà vu reverdir le figuier
(Israël) en 1948 après plus de 19
siècles de dormance
(Matthieu 24: 32 ;
Marc 13: 28).
Nous sommes donc en marche vers l'autre bord, un
bord qui se rapproche un peu plus chaque fois que
la terre souffre ou qu'Israël est meurtri ou
que les peuples s'entre-déchirent ou que la
morale descend d'un cran au nom de la
liberté.
Nous sommes en marche vers l'autre bord un peu plus
chaque fois que nous entamons une nouvelle
journée.
Quoique nous ayons reçu bien plus de
connaissance que ceux et celles qui étaient
venus entendre Jésus sur la montagne, nous
avons besoin de réfléchir à
ces béatitudes qui sont le sujet de notre
méditation.
Des béatitudes dont la plupart promettent un
bonheur à venir, pour autant que nous
restions fermes dans notre attachement au Seigneur
en dépit des épreuves que nous
rencontrons.
Nous avons besoin de regarder si ces
enseignements sont restés ancrés en
nous, alors que nous déclarons avoir
construit les fondations de notre vie sur le Roc et
non sur le sable.
En effet, il n'est pas improbable que nous ayons
oublié ces béatitudes - "heureux ceux
qui..."- et qu'en raison de cet oubli, nous
réagissions mal lorsque le bonheur promis
n'a pas la couleur espérée ou qu'il
se fait attendre.
Nous avons déjà examiné deux
de ces béatitudes qui parlent du bonheur
présent
(Matthieu 5: 3 & 10) :
- Heureux les pauvres en
esprit, car le royaume des cieux est (déjà)
à eux !
- Heureux ceux qui
sont persécutés pour la justice, car
le royaume des cieux est
(déjà) à eux !
Pauvre en esprit et persécuté pour la
justice (Jésus) ; deux situations qui
attirent l'attention de notre Dieu, car :
- D'un côté nous reconnaissons
dépendre totalement de lui.
- De l'autre nous défendons son Nom au
détriment de la tranquillité de notre
vie.
Le Royaume de Dieu étant à nous -
puisque nous remplissons ces deux
particularités en étant "mort
à nous-mêmes" (est-ce bien
vrai ?) - nous n'avons pas pour autant la
satisfaction de vivre dans la tranquillité
de l'Eden comme Adam et Ève avant la
chute.
L'adversité et les conséquences du
péché (originel) ne manqueront pas de
laisser des traces dans nos vies ; le deuil,
les larmes, la tristesse, la souffrance restent le
lot de chacun. Mais..., pour ceux qui vivent EN
Christ, la promesse du Seigneur ne fera pas
défaut : Ils seront
consolés
(Matthieu 5: 4) !
Il essuiera toute larme de
leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura
plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les
premières choses ont disparu. Apocalypse 21: 4
Une consolation éternelle que tout le monde
n'aura pas le plaisir de connaître, il faut
malheureusement le dire et le répéter
afin que nous-mêmes nous restions
vigilants.
Le chemin large qui conduit à la perdition
éternelle, chemin de liberté
où l'on veut vivre sans Dieu ou avec
lui selon nos propres lois, est un chemin,
qui, en dépit des apparences, n'apporte pas
que du bonheur.
En effet, que l'on soit dans le chemin
étroit ou dans le chemin large, chacun
connaît le deuil, les larmes, la tristesse et
la souffrance : "L'homme
naît pour souffrir, comme l'étincelle
pour voler"
(Job 5: 7).
La différence fait qu'un jour les uns seront
consolés tandis que les autres, ceux qui
auront vécu sans Christ, ceux qui auront
refusé la grâce qui leur était
offerte et ceux qui auront été de
mauvais serviteurs ou de mauvaises servantes,
passeront l'éternité là "où il aura des pleurs et des
grincements de dents"
(Matthieu 25: 30),
c'est-à-dire.... : dans "l'étang ardent de feu et de
soufre"
(Apocalypse 21: 8) !
Aujourd'hui, les larmes sont le lot de tous les
hommes, mais, demain, lorsque sonnera l'heure de
l'éternité, elles ne seront plus
notre part si nous avons été
fidèles, si nous avons combattu le bon
combat en persévérant dans
l'obéissance et la sanctification.
Cette espérance vivante dont parle
l'apôtre Pierre
(1 Pierre 1: 3-6), devrait nous
apporter un peu de baume dans notre coeur lorsque
les vents sont contraires, car le temps des larmes,
des chagrins aura une fin.
Béni soit
Dieu, le
Père de notre Seigneur Jésus-Christ,
qui, selon sa
grande miséricorde, nous a
régénérés,
- pour une espérance vivante, par la
résurrection de Jésus-Christ d'entre
les morts,
- pour un héritage qui ne se peut ni
corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel
vous est réservé dans les cieux, à
vous qui, par la puissance de Dieu,
êtes
gardés par
la foi pour le salut prêt à être
révélé dans les derniers
temps !
C'est là ce qui fait votre joie, quoique
maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez attristés pour un
peu de temps par diverses
épreuves...
1 Pierre 1 : 3-6
Affligés..., attristés ? Oui
sans aucun doute ! Mais
réconfortés par la pensée
que nous serons consolés
éternellement.
En comparant plusieurs versions, les traducteurs
ont parlé, de ceux qui pleurent (v. Bible
annotée), de ceux qui mènent
deuil (v. D) et de ceux qui sont dans
l'affliction (v. Ostervald et v. L. S). Ces
différences ne nous dérangent pas, au
contraire elles rassurent chacune de ces
catégories en promettant à tous ceux
qui ont du chagrin dans leur coeur d'être un
jour consolé.
L'évangéliste Luc, quant à
lui, met l'accent sur ceux qui pleurent
(Luc 6: 21) les assurant qu'un jour
ils seront dans la joie. Une pensée qui
devrait déjà leur donner du
bonheur.
Heureux vous qui pleurez
maintenant, car vous serez dans la
joie ! Luc 6: 21
Heureux les affligés, car ils seront
consolés ! Matthieu 5: 4
Il parle aussi, et c'est intéressant, du
revers de la médaille. Il présente
ceux qui ont déjà leur
consolation : "Mais,
malheur à vous, riches, car vous avez votre
consolation " !
(Luc 6: 24)
Ce texte mérite que l'on s'y attarde afin de
ne pas agir comme ces personnes qui ont
placé leur confiance uniquement dans leurs
richesses ou dans les joies de ce monde.
La seule consolation qu'ils ont, c'est de
pouvoir jouir des biens qu'ils possèdent
aussi longtemps qu'ils le pourront. "Ils ont confiance en leurs biens,
et se glorifient de leur grande richesse"
(Psaume 49: 6) ; "Mangeons et
buvons, car demain nous mourrons"
(1 Corinthiens 15: 32).
En résumé ils disent :
"Profitons de la vie et des joies qu'elle nous
apporte pendant que nous avons la
possibilité. Quant à
l'éternité ! On verra bien quand
on sera de l'autre côté !"
Cela me fait penser à la parabole de l'homme
riche. Un chef d'entreprise qui nourrissait son
âme avec les biens de ce monde
(Luc 12: 16 à 21) oubliant que
son âme n'était pas appelée
à rester dans son corps mortel, mais
à vivre une éternité dans la
présence de Dieu ou loin de lui.
Cela me fait aussi penser au mauvais riche et
à Lazare. Mauvais riche parce qu'on le
retrouve dans l'éternité en proie aux
tourments... éternels. Il avait reçu
ses biens durant sa vie terrestre
(Luc 16: 25), il avait reçu
les biens qu'il désirait. Ceux auxquels
son âme était attachée. Il fut
comblé et consolé d'avoir pu obtenir
tout ce que son âme désirait pour
un peu de temps !
Une âme insouciante qui ne chercha point
à connaître celui qui lui avait
donné le souffle de vie.
Combien, comme ces hommes riches, ont placé
leur confiance, leur consolation et leur joie dans
les biens de ce monde ou dans les plaisirs qu'il
peut apporter ?
Sommes-nous de ceux qui ne trouvent leur
consolation, leur joie que dans les choses de la
terre ? De ceux qui "aiment le plaisir plus que
Dieu"
(2 Timothée 3: 1-4) ?
Je ne puis m'empêcher de penser à ces
personnes de 70 ans et plus, qu'elles soient dans des
homes de personnes âgées ou non, ces
personnes dont une partie prétend croire en
Dieu, mais qui tout au long de leur vie ne se
sont jamais souciés de Dieu.
Un petit calcul permet de relever que 50 ans de
vie sans participer à un culte
représente 2700 dimanches où le jour
du Seigneur n'a pas été mis à
part pour le sanctifier !
Et plusieurs de ce genre de... "croyants",
espèrent tout de même aller au
Ciel !
Notre consolation, dans les temps de la fin que
nous vivons, c'est justement que ces temps-là auront une fin. Mais est-ce bien une
consolation pour chacun d'entre nous ?
Oui, si nous avons placé notre affection aux
choses d'en haut ! Oui, si nous souffrons pour
Christ !
... SI vous avez part aux souffrances,
vous avez part aussi à la consolation.
2 Corinthiens 1: 7
Cette logique qui semble un peu simpliste
ne renferme pas en elle-même une règle
absolue.
En effet, il faut savoir souffrir pour la bonne
cause !
Souffrir "comme un bon soldat de Christ
(2 Timothée 2:3) ; "comme
un chrétien"
(1 Pierre 4: 16) et non "comme un
meurtrier, ou un voleur, ou un malfaiteur, ou comme
s'ingérant dans les affaires d'autrui"
(1 Pierre 4: 15).
Heureux serez-vous, lorsqu'on
vous outragera, qu'on vous persécutera et
qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal,
à cause de moi.
Réjouissez-vous et soyez dans
l'allégresse, parce que votre
récompense sera grande dans les cieux...
Matthieu 5: 11-12
Mais je ne veux pas sauter des étapes en
développant cette béatitude qui
renforce celle que nous avons vue il y a quinze
jours : "Heureux ceux
qui sont persécutés pour la justice,
car le royaume des cieux est
(déjà) à eux !
(Matthieu 5: 10).
Notre nature adamique, charnelle,
ayant toujours la possibilité de se
manifester, nous pourrions encore mal réagir
aux persécutions, raison pour laquelle il
convient de nous remémorer la
béatitude parlant de la douceur que nous
devrions avoir. Une douceur qui fera barrage aux
excès que nous avions autrefois lorsqu'il
s'agissait de se défendre
(Matthieu 5: 5).
Débonnaire : Qui se
caractérise par une grande bonté, une
tendance à se montrer favorable et
secourable à autrui. Qui est facile à
vivre, qui se montre accommodant, conciliant dans
ses rapports avec autrui. Qui joint douceur et
bonté (divers dictionnaires)
Ces définitions nous renvoient à la
Parole de Dieu où plusieurs textes vont dans
la même direction :
- Que votre douceur soit connue de
tous les hommes.
Le Seigneur est proche. Philip. 4: 5
- Le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la
paix, la patience, la bonté, la bénignité, la
fidélité, la douceur, la tempérance... Ceux qui
sont à Jésus-Christ ont
crucifié la chair avec ses passions et ses
désirs. Galates 5: 22-24
- Comme des élus de Dieu, saints et
bien-aimés, revêtez-vous d'entrailles
de miséricorde, de bonté, d'humilité,
de
douceur, de
patience. Colossiens 3: 12
- Que la
bonté et la fidélité ne
t'abandonnent pas ; Lie-les à ton cou,
écris-les sur la table de ton coeur.
Proverbes 3: 3
L'épître aux Colossiens nous invite
à nous revêtir de cette bonté
et de cette douceur. À ma grande honte je
prends conscience que je suis encore bien mal
vêtu de ce côté-là en
réalisant que je manque d'amour et de
compassion.
Un domaine à étudier
sérieusement et prochainement puisque "si je n'ai pas la charité
(l'amour), je ne suis rien"
(1 Corinthiens 13. 2)
Pour remédier à cette
"nudité", nous sommes invités
à nous revêtir du Seigneur
Jésus-Christ. Nous en revêtir en
marchant encore et toujours dans
l'obéissance et dans la sanctification.
Cette sanctification n'est pas un vain mot. Le
Saint-Esprit met en lumière nos "lacunes",
et, parce qu'il le fait, nous savons que nous
marchons dans la vérité, car Dieu
continue à nous modeler, continue à
émonder le sarment que nous sommes.
C'est quand l'esprit de Dieu reste silencieux
qu'il y a du souci à se faire.
C'est aussi quand nous ne faisons plus de
progrès ou que nous n'avons plus envie d'en
faire qu'il devient urgent de s'intéresser
à la santé de notre âme et de
couvrir notre nudité spirituelle.
Savez-vous que le chrétien est le mieux
habillé du monde ? Connaissez-vous les
habits qu'il doit avoir ?
- Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ,
et n'ayez pas soin de la chair pour en satisfaire
les convoitises. Romains 13: 14
- Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin
de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable.
Éphésiens 6:
11
- Revêtez la cuirasse de la justice.
Éphésiens 6:
14
- Revêtez-vous d'entrailles de
miséricorde, de bonté,
d'humilité, de douceur, de patience.
Colossiens 3: 12
- Revêtez-vous de la charité, qui est le
lien de la perfection. Colossiens 3: 14
- Revêtez-vous d'humilité ; car Dieu
résiste aux orgueilleux. 1 Pierre 5: 5
En considérant cette liste, nous prenons
conscience que notre tenue actuelle n'est pas
encore réglementaire, aussi, c'est
véritablement une grâce de pouvoir
bénéficier de ce temps de patience
dont nous parle Pierre dans son
épître : "Dieu use de patience envers vous,
ne voulant pas qu'aucun périsse, mais
voulant que tous arrivent à la
repentance"
(2 Pierre 3: 9).
Cette répétition, loin
d'être gênante, nous apporte un grand
soulagement en voyant le travail qu'il a encore
à faire dans nos vies !
Heureux les débonnaires (les doux), car
ils hériteront la terre !
À la lecture de toutes les
béatitudes nous nous rendons compte que les
auditeurs de l'époque devaient avoir
quelques difficultés à comprendre ce
Sermon sur la montagne. Seule la soif de
connaître Dieu pour faire la paix avec
lui pouvait les engager à :
1) passer par la porte étroite,
2) mourir à eux-mêmes en remettant
leur vie entre les mains du Seigneur.
3) À demeurer vigilant afin de faire partie
de cette Épouse sans tache ni ride.
Avons-nous toujours cette soif de mieux
connaître notre Sauveur ?
L'héritage que nous espérons -
Heureux les
débonnaires, car ils hériteront la
terre ! - cet héritage ne
saurait être la terre sur laquelle nous
marchons même si nous savons que durant le
millénium nous régnerons avec Christ.
L'héritage qui nous concerne est cet
héritage éternel, cette nouvelle
Terre !
Nous attendons,
selon SA
promesse, de
nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la
justice habitera. 2 Pierre 3: 13
Sommes-nous de ceux qui attendent ? Ne
répondez pas trop vite, vous pourriez vous
mentir à vous-mêmes !
Vous l'attendez SI vous marchez dans la
sanctification ! SI vous marchez de
progrès en progrès.
Vous l'attendez si vous faites partie de la
classe des vainqueurs !
Une classe dont le Seigneur Jésus parle
à toutes les Églises de l'Apocalypse,
y compris à celle de
Laodicée !
Les vainqueurs ont la particularité
d'être restés bouillants pour servir
le Seigneur, pour le louer, pour s'instruire de SA
parole. Est-ce bien notre attitude ?
Les vainqueurs se reconnaissent aussi parce qu'ils
s'exhortent les uns, les autres ! Le
faisons-nous ?
La belle saison est souvent propice à un
sérieux relâchement qui freine
l'ardeur de plusieurs enfants de Dieu. Qu'ils
sachent que leur laisser-aller, en ces temps de la
fin, est une attitude dangereuse pour eux et
qu'elle incommode et attriste ceux et celles qui
cherchent à atteindre "le but pour remporter le prix de la
vocation céleste de Dieu en
Jésus-Christ"
(Philippiens 3: 14).
Comment entretenez-vous le feu que vous faites lors
de vos pique-niques ? Vous rajouter du bois ou
du charbon de bois !
Comment entretenez-vous la flamme de votre premier
amour ? En diminuant ou en augmentant le temps
passé avec le céleste
Époux ?
Pour terminer, une dernière pensée
que je vous invite déjà à
méditer. Elle nous servira dans quelques
semaines lorsque nous passerons à
l'étape de travailler pour être
"sans tache, ni ride, ni rien
de semblable"
(Éphésiens 5:
27) :
Depuis le jardin d'Éden, la
désobéissance a conduite à la souffrance. C'est une loi que nous
ne pouvons pas contourner.
Elle serait même bénéfique pour
nous, car, dans la souffrance, nous pourrions
être amenés à chercher la face
de Dieu, à nous repentir d'un
péché particulier pour ensuite
connaître la délivrance.
Pourquoi souffrons-nous ? Est-ce à cause d'un péché ? De la désobéissance ou de la correction que le Seigneur inflige à ceux qu'il aime? "Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle et repens-toi (Apocalypse 3: 19).
instruisez-vous et
exhortez-vous les
uns les autres en
toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par
des cantiques spirituels, chantant à Dieu
dans vos coeurs sous l'inspiration de la
grâce. Colossiens 3: 16
J-M Ravé 5 juin 2010 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse