Depuis la chute, depuis qu'Adam et Ève
ont été expulsés du jardin
d'Éden, on peut affirmer que
l'obéissance ne fait pas bon
ménage avec la nature humaine.
La désobéissance..., mère de
tous les péchés, s'empresse de
prendre dans ses bras celui ou celle qui vient
à peine de prendre conscience de son
environnement.
Déjà le petit enfant, alors qu'il ne
sait ni lire ni écrire, alors qu'en principe
on ne lui apprend que les "bonnes manières",
cet enfant-là a déjà en lui le
désir d'en faire à sa tête, le
désir de se rebeller contre
l'autorité parentale.
Les années passant, si rien n'est fait, cet
"esprit" de rébellion et de
désobéissance ne fera que s'accentuer
dans tous les domaines.
Impossible de renverser la vapeur, la bonne
volonté et les lois ne peuvent rien
y changer, "Le coeur est
tortueux par-dessus tout"
(Jérémie 17: 9),
même au travers de certaines lois !
Le péché étant entré
dans le monde, la plupart des hommes s'en
accommodent en choisissant
délibérément la voie large qui
mène à la perdition plutôt que
le chemin étroit qui passe par
Jésus-Christ. Jésus, lui qui est LE
Chemin, la Vérité et la Vie
(Jean 14: 6).
Seule une personne "née de nouveau"
aura à coeur de marcher dans
l'obéissance et d'accepter l'autorité
parentale de son Père céleste.
S'il arrive encore qu'il y ait de la
résistance, s'il reste encore des
séquelles d'insubordination, il est à
peu près certain que l'enfant de Dieu - le
véritable enfant de Dieu et non celui qui
prétend l'être - aura à
subir la discipline divine :
Le Seigneur châtie
celui qu'il aime, Et il frappe de la verge tous
ceux qu'il
reconnaît pour ses fils. Hébreux 12. 6
(Attention de ne pas mélanger les
épreuves nécessaires pour
éprouver notre foi, avec la discipline du
Seigneur ou avec les conséquences de
péchés non confessés et non
abandonnés.)
Sachant que "la crainte de
l'Éternel est le commencement de la
sagesse"
(Proverbes 9: 10), entretenons cette
crainte respectueuse.
Réfléchissons aussi à ce qui
pourrait nous arriver si nous commencions à
agir comme ceux et celles qui ne veulent en faire
qu'à leur tête. Ceux qui ont
décidé de ne pas changer d'habitudes,
de comportements, ceux et celles qui s'obstinent
à rester comme ils sont présentement
tout en prétendant aimer le Seigneur
(Jérémie 44: 16) :
Un autre passage de l'Ancien Testament
précise que la conduite du peuple de Dieu ne
doit jamais influencer celui qui apporte la
Parole : "Tu leur
diras mes paroles, qu'ils écoutent ou qu'ils
n'écoutent pas, car ce sont des rebelles"
(Ezéchiel 2: 7).
Nous retrouvons à peu près le
même genre d'exhortation dans le Nouveau
Testament :
Je t'en conjure devant Dieu
et devant Jésus-Christ, qui doit juger les
vivants et les morts ... prêche la
parole, insiste en toute occasion,
FAVORABLE OU NON, reprends, censure, exhorte, avec
toute douceur et en instruisant.
Car il viendra un temps où les hommes
(et les femmes)
ne supporteront pas la saine doctrine...
2 Timothée 4: 1 à
5
L'Ancien Testament et le Nouveau Testament se
rejoignent une fois de plus en montrant que la
nature humaine n'a pas changé !
Dans le peuple de Dieu il y a toujours eu des
hommes et des femmes qui, tout en voulant garder le
bénéfice de faire partie de ce peuple
(Israël ou l'Église), ont toujours
refusé la discipline lorsque cette
dernière contrariait leurs idées ou
entravait leur liberté.
Dès lors, quel doit être le rôle
du pasteur, de l'évangéliste
lorsqu'ils rencontrent de l'opposition ?
Doivent-ils proposer des choses agréables
à entendre pour garder l'estime de leur
auditoire
(2 Timothée 4: 3) ?
S'ils sont de bons bergers, ne doivent-ils pas
plutôt continuer à apporter de la
bonne nourriture aux brebis que le Seigneur a
placées sous leur garde ? Ne
doivent-ils pas les avertir et les exhorter
à marcher dans la crainte de Dieu ?
N'est-ce pas aussi le rôle du berger de
s'intéresser particulièrement aux
brebis qui marchent loin du troupeau, qui se
nourrissent mal ou qui manifestent des mouvements
de rébellion contre la Parole du
Seigneur ? "Reprends,
censure, exhorte..."
Un pasteur, un conducteur de troupeau n'est donc
pas un gourou qui défend sa façon de
voir. Il prêche la Parole de Dieu au plus
près de sa conscience, même lorsqu'il
"insiste, en toute occasion,
favorable ou non !"
L'éternité n'est pas une mince
affaire, aussi est-il important :
- De savoir où nous allons finir notre
voyage.
- De contrôler régulièrement si
nous sommes bien sur le chemin étroit.
- De réfléchir sur notre
comportement, en nous examinant à la
lumière des Saintes Écritures afin de
voir, si oui ou non, nous n'avons pas tendance
à rejoindre le groupe des vierges
folles.
L'éternité dépend pour
beaucoup de la marche du croyant ; "A CELUI QUI VAINCRA",
dit le Seigneur Jésus glorifié
lorsqu'il s'adresse à chacune des
Églises de l'Apocalypse.
Il est donc du devoir de ceux qui prêchent
l'Évangile d'encourager leur auditoire
à marcher en vainqueur et à leur
apporter une nourriture saine dont les
éléments sont tirés de la
Parole de Dieu... ! "Qu'ils
écoutent où qu'ils n'écoutent
pas !"
L'obéissance est aussi exigée pour
celui qui apporte de la nourriture à vos
âmes, non seulement il doit apporter la bonne
nourriture, mais encore savoir quand il faut
apporter tel ou tel "plat" !
Il est tenu de le faire le mieux possible car il
sait qu'il sera jugé plus
sévèrement que son troupeau
étant donné que lui-même doit
en être le modèle
(1 Pierre 5: 3) afin que, sans
mentir, il dise : "je
vous ai annoncé tout le conseil de Dieu,
sans en rien cacher"
(Actes 20: 27).
Sans doute est-ce pour cela que l'Église de
Jésus-Christ est invitée à
avoir de la considération et du respect pour
ceux qui leur donnent la nourriture
spirituelle :
Obéissez à vos
conducteurs et ayez pour eux de la
déférence, car ils veillent sur vos âmes
comme devant en rendre
compte ;
qu'il en soit ainsi, afin qu'ils le fassent avec
joie, et non en gémissant, ce qui ne vous
serait d'aucun avantage. Hébreux 13. 17
Sachant que nous sommes en route vers l'autre bord
et qu'il a plu à Dieu que je vous apporte SA
parole, marchons ensemble dans sa lumière
(1 Jean 1: 7) et n'oubliez pas que,
malgré ma bonne volonté, vous
restez seuls responsables de votre âme.
Vous êtes responsables de ce que
vous faites de la Parole de Dieu, vous
êtes responsables de vos choix, de
votre marche tandis que je suis responsable
de ma propre marche et responsable de bien vous
enseigner.
Je bénis le Seigneur de ce qu'il reste une
trace de toutes mes prédications afin qu'au
jour du jugement il ne soit pas dit que je ne vous
ai pas mis en garde lorsqu'il fallait le faire.
Je bénis aussi le Seigneur de ce qu'il
m'enseigne en premier au travers de mes
études afin que, le premier, je
conforme ma vie à ce qu'il m'a mis sur le
coeur de vous apporter.
Moi aussi je vais vers l'autre bord !
Moi aussi je suis intéressé à entrer
dans le Royaume de Dieu !
Tout comme vous, je dois m'appliquer à faire
partie de cette Église sans tache ni ride.
Église composée de membres qui
doivent être sans tache ni ride,
c'est-à-dire de nous-mêmes ici
présents ! Nous-mêmes qui devons
veiller à devenir irréprochables aux
yeux du Seigneur.
Faites toutes choses sans murmures ni
hésitations, afin que vous soyez
irréprochables et purs, des enfants de Dieu
irrépréhensibles au milieu d'une
génération perverse et
corrompue, parmi
laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le
monde, portant la parole de vie... Philippiens 2: 14-16
Pour arriver à cette
irréprochabilité qui nous est
demandée, il faut que chacun d'entre nous,
nous nous revêtions de Christ
(Romains 13: 14), que nous nous attachions
fermement à lui tout en travaillant
à notre salut
(Philippiens 2: 12) et que nous
luttions jusqu'au sang contre le
péché
(Hébreux 12: 4).
Prenons conscience que si Jésus pardonne le
pécheur qui se repent, "va et ne pèche
plus"
(Jean 8: 11) il avertit aussi qu'en
cas de récidive, il pourrait arriver quelque
chose de pire : voici,
tu as été guéri ;
ne pèche
plus, de peur qu'il ne t'arrive quelque chose de
pire"
(Jean 5: 14).
Quelque chose de pire pour celui qui pèche
VOLONTAIREMENT, de pire, car, en péchant
volontairement, il pourrait bien ne plus y avoir
de sacrifice pour le
péché volontaire ;
c'est que l'Écriture dit
(Hébreux 10: 26 et
suivants).
... il ne reste plus de
sacrifice pour les
péchés, mais une attente terrible du jugement et
l'ardeur d'un feu qui dévorera les
rebelles.
C'est sérieux ! Très
sérieux, voilà pourquoi nous devons
nous exhorter mutuellement à faire la
volonté de Dieu : "Je n'ai pas abandonné les
commandements de ses lèvres ; J'ai fait
plier ma volonté aux paroles de sa
bouche", disait aussi Job. Puissions-nous TOUJOURS le dire !
(Job 23: 12).
C'est donc en prenant sérieusement en
considération le contenu de la Parole de
Dieu et en marchant dans l'obéissance
qu'elle nous demande que nous parviendrons à
atteindre les objectifs qui nous sont
proposés au fur et à mesure de notre
marche.
C'est ainsi qu'en nous promenant dans les
Béatitudes nous nous sommes aperçus
que nous étions bien mal habillés et
que l'amour avait bien peu de place pour
s'épanouir dans nos coeurs.
Arrêtés dans notre élan, il
était de notre devoir d'y
réfléchir afin d'agir en
conséquence.
Souvenez-vous..., nous avions relevé un
texte des saintes Écritures qui, en parlant
de l'amour à l'égard de nos
frères et soeurs dans la foi,
déclarait que cet amour ne peut
être réel que SI nous
aimons Dieu !
Et que notre amour pour Dieu ne se démontre
qu'en pratiquant ses commandements :
À
ceci
nous connaissons
que nous aimons les
enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, ET QUE
NOUS PRATIQUONS ses commandements.
Car voici en quoi consiste l'amour de
Dieu : que
nous gardions ses
commandements.
1 Jean 5: 2-3 (v. Bible annotée)
L'amour est un mot qui est employé à
toutes les sauces. C'est un mot trompeur dont la
plupart des manifestations sont en opposition
totale avec l'amour que Dieu veut nous voir
exercer.
Afin d'y voir un peu plus clair, nous allons revoir
ce qu'en dit la 1re épître aux
Corinthiens,
chapitre 13 et les versets 1 à
13 ; des versets que nous avions à
peine survolés la semaine passée.
Lisons-les ensemble....
Déjà nous pouvons nous rendre compte
que les dons qui sont accordés - dons des
langues, prophéties, paroles de
connaissance, dons distribués par le
Saint-Esprit dans le corps de Christ, selon la
volonté de Dieu - que ces
dons-là, aussi nombreux soient-ils,
ne prouvent pas que l'amour de Dieu s'est
développé en nous.
Rappelons-nous que : L'amour de Dieu a
été RÉPANDU
(Romains 5: 5).
Où ?
Dans nos coeurs !
Par qui ?
Par le Saint-Esprit qui nous a été
donné.
Quand le Saint-Esprit nous a-t-il
été donné ?
Lorsque nous sommes passés des
ténèbres à la
lumière.
Par qui nous a-t-il été
donné ?
Par le Père suite à la prière
de son Fils.
Quand Jésus a-t-il prié pour que
nous recevions le Saint-Esprit ?
Lorsqu'il a constaté que nous gardions ses
commandements.
Si vous m'aimez, gardez mes commandements
Et (ensuite ou à
cause de cet amour) moi,
je prierai le Père, et il vous donnera un autre
consolateur, afin
qu'il demeure éternellement avec vous...
Jean 14: 15-16
L'amour de Dieu
est
répandu dans nos coeurs
par le Saint-Esprit qui nous a été
donné... Romains 5: 5
Dons ou pas don, l'important c'est que
l'amour doit se manifester dans ma vie,
mais pas n'importe quel amour ! L'amour
de Dieu qui a été répandu dans
nos coeurs par le
Saint-Esprit !
En effet, en poursuivant notre lecture
(1 Corinthiens 13: 3) nous voyons que
le fait de distribuer tous nos biens pour les
pauvres, même si cela fait partie d'un bon
sentiment, pourrait être fait sans cet amour
particulier que Dieu a répandu dans nos
coeurs !
Cette possibilité est à envisager
puisque la Parole de Dieu nous met en
garde !
Faisons attention à la façon dont
nous donnons !
Il est facile de dire que nous donnons à
Dieu, mais il est tout aussi aisé de tromper
notre coeur en mélangeant diverses sortes
d'amour !
On le trompera d'autant plus facilement si l'on n'a
pas l'habitude de marcher dans l'obéissance
ou si l'on a perdu cette bonne habitude !
Ananias et Saphira, aux yeux des hommes, avaient
donné à Dieu en apportant, aux pieds
des apôtres, une partie de la vente d'une
propriété. Malgré cette
donation..., ou plutôt, à cause de
cette donation, qui ne fut pas faite sans calcul,
ils en sont morts.
Ils en sont morts parce qu'ils avaient
trompé le Saint-Esprit !
L'amour de Dieu avait-il été
déversé dans leur coeur ?
S'il est difficile de répondre on peut
toutefois déduire que cet amour-là
devait être bien à l'étroit
dans leur coeur, tellement à l'étroit
qu'il ne pouvait pas se manifester.
L'Écriture nous montre que si le coeur
d'Ananias était bel et bien rempli, il
était rempli par Satan : "Ananias, pourquoi Satan a-t-il
rempli ton coeur, au point que tu mentes au
Saint-Esprit ?"
(Actes 5: 3)
Ce couple a donc fait une offrande volontaire qui
ne fut pas agréée par le Seigneur,
car les sentiments de leurs coeurs n'étaient
pas purs.
Sans aller aussi loin qu'Ananias et Saphira, nous
comprenons que les offrandes, les aumônes,
les soutiens financiers, peuvent être faits
sans que le dispensateur de ces bontés soit
conduit par l'amour que Dieu a répandu
dans le coeur.
Cela ne veut pas dire que les offrandes ont
été faites sans amour, sans
compassion !
Bien des païens savent donner à
diverses oeuvres sans manifester le
véritable amour.
Néanmoins, ne les jugeons pas et ne mettons
jamais en doute qu'un certain amour existe et qu'il
porte aussi du fruit, même si ce n'est pas
l'amour qui provient de Dieu, cet amour
particulier qui ne peut être
déversé dans nos coeurs que
par le Saint-Esprit.
En poursuivant notre lecture, l'apôtre va
encore aller plus loin puisqu'il dit que,
même si l'on offrait notre corps à la
mort, cela ne servirait à rien si l'amour de
Dieu n'en est pas la source.
Bien des héros ont donné leur vie
pour leur pays, pour une cause, mais la
deuxième épître aux Corinthiens
nous avertit que ces actes, aux yeux de Dieu,
pourraient être d'aucune utilité.
Par contre, combien de missionnaires ne sont-ils
pas morts parce que l'amour de Dieu, versé
au fond de leur coeur, s'est déversé
en faveur de ceux à qui ils
annonçaient l'Évangile.
Pour en arriver à cette
extrémité, nous comprenons qu'ils
étaient déjà morts à
eux-mêmes et qu'ils avaient
véritablement livré leurs vies
à Jésus-Christ.
Mourir à soi-même, n'est-ce pas
déjà une piste intéressante
à suivre pour comprendre comment l'amour de
Dieu - qui a été
déversé en nous - peut trouver plus
de place ?
Cet amour incomparable, nous l'avons vu, doit se
développer. Toutefois, afin de ne pas
travailler inutilement en "prêchant" un amour
qui ne serait pas biblique - il y a beaucoup de
contrefaçon dans l'amour -
l'apôtre Paul nous montre, tour à tour
ce qu'est cet amour et ce qu'il n'est pas.
Commençons par le début :
1) - "La charité
est patiente
(13: 4) - "La
charité use de patience " (v. Bible
annotée).
La patience se démontre par une attitude qui
consiste à endurer, à supporter une
personne dont le comportement en énerverait
beaucoup.
DIEU USE DE PATIENCE
(2 Pierre 3: 9), ce qui laisse
supposer que, sans cette patience, la colère
divine éclaterait. Usons de la même
patience afin qu'aucune animosité ne vienne
nous troubler.
La patience n'est pas de l'impatience
contenue dont certains signes montreraient un
certain bouillonnement intérieur. Non la
patience est calme, impassible, elle sait
attendre.
"Moïse était un
homme fort
patient, plus
qu'aucun homme sur la face de la terre"
(Nombres 12: 3), une fois il perdit
patience en "s'exprimant
légèrement des
lèvres"
(Psaume 106: 33) à cause de
cela, il ne put entrer dans la Terre
promise !
À nous d'en tirer de bonnes conclusions et
de réfléchir à tout ce que
nous avons pu perdre en... perdant
patience !
2) - "La charité
est pleine de bonté "
(13: 4) - "Elle
use de bonté" (v. Bible
annotée).
Comment définir la bonté ?
Le mot de "bienveillance", un synonyme de
"bonté", nous aidera un peu mieux à
comprendre ce qu'est la bonté, car on
pourrait s'imaginer être bons alors qu'il
n'en est rien. Nous savons bien que mettre une
pièce de monnaie dans la sébile d'un
mendiant n'est pas forcément un geste qui
est dicté par la bonté, même
s'il a son utilité ! La bonté va
bien plus loin !
Ce mot de "bienveillant" est construit avec deux
mots. Nous avons le mot "bien" et ensuite
celui de "veillant".
Donc, pour posséder un amour plein de
bonté, il faut veiller à faire du
bien à notre prochain, à ne pas
manquer une occasion pour lui en faire !
L'amour est plein de bonté, plein de
"bien... veillance" !
3) - "La charité
n'est pas envieuse ".
Ici nous sommes placés devant quelqu'un qui
a été plus favorisé que nous.
Au lieu de le jalouser, réjouissons-nous de
la faveur qui lui a été
accordée, ce sera la façon la plus
simple de tordre le cou à l'envie, cette
envie qui est la carie des os
(Proverbes 14. 30).
4) - "La charité ne
se vante point, elle ne s'enfle point
d'orgueil".
Cette fois-ci, c'est l'inverse ! C'est nous
qui pourrions être
bénéficiaires de quelques avantages,
de quelques grâces particulières qui
pourraient faire croire que nous sommes meilleurs
que les autres.
Pour couper court à ce genre de
pensée, souvenons-nous que tout vient de
Dieu : "... que nul de
vous ne conçoive de l'orgueil en faveur de
l'un contre l'autre. Car qui est-ce qui te
distingue ? Qu'as-tu que tu n'aies
reçu ? Et si tu l'as reçu,
pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l'avais
pas reçu ?"
(1 Corinthiens 4: 6-7)
5) - "La charité ne
fait rien de
malhonnête"(13: 5).
Malhonnête : Qui va à
l'encontre de la décence, de la pudeur, qui
enfreint les règles de la politesse, Qui
choque la décence, la pudeur, la morale
sociale. En Suisse, qui est mal
élevé, impoli. (Divers
dictionnaires)
Ces définitions sont amplement suffisantes
pour savoir à quoi nous en tenir et
comprendre que nous devons toujours avoir un
comportement qui honore le beau nom que nous
portons, soit en actes, soit en paroles.
6) - "La charité ne
cherche point son
intérêt".
Un simple parallèle nous suffira à
comprendre cette pensée : "Que personne ne cherche son propre
intérêt, mais que chacun cherche celui
d'autrui. "
(1 Corinthiens 10: 24 ; voir
aussi
Philippiens 2: 4).
Ajoutons quand même que le fait de ne pas
chercher nos propres intérêts,
indiquera que la "mort à soi-même" a
déjà commencé son oeuvre en
nous.
7) - "La charité ne
s'irrite point" - "elle ne s'aigrit point" (v. D. M).
Maintenant, nous allons être obligés,
non pas d'avoir deux poids, deux mesures, mais deux
manières d'agir en fonction des
circonstances puisque l'Écriture nous parle
d'une situation bien précise où
l'irritation peut servir la gloire de Dieu et la
cause de Christ.
Paul sentait au-dedans de
lui son esprit s'irriter, à la vue de cette ville
pleine d'idoles. Actes 17: 16
Il est à craindre que le mal qui se
développe dans nos villes nous impressionne
de moins en moins. À craindre que la
majorité accepte désormais
l'idée que nos enfants grandissent dans la
pollution ! Pollution morale concernant aussi
bien l'argent, la sexualité ou la
rébellion contre les autorités.
"On fait avec", dira-t-on ! On fait tellement
bien "avec" que l'Église devient
silencieuse et qu'elle n'élève
plus la voix pour défendre ce que nos
pères dans la foi nous ont
légué au prix de leur liberté
quand ce n'était pas de leur vie.
L'apôtre Paul s'est irrité, en
passant par la ville d'Athènes, une ville
pleine d'idoles, mais il ne s'est pas
contenté de bouillonner
intérieurement, il n'est pas resté
les bras croisés. Chaque jour, il
s'entretenait dans la synagogue avec des hommes
craignant Dieu et témoignait sur
la place publique pour parler de
Jésus-Christ.
Aujourd'hui, nous ne faisons plus grand-chose
pour freiner l'inconduite qui ronge la
société.
Nous ne nous irritons pas ou peu contre la
dégradation grandissante des moeurs qui
est enseignée jusque dans les écoles
et qui, bientôt, le sera aussi dans les
maternelles (dès l'âge de 4
ans).
Raison invoquée pour cette
nouveauté ?
C'est que, désormais, il appartiendra
à l'enfant de choisir quelle
sexualité il désire : homo, bi,
hétéro, voire transsexuel.
Pour qu'il puisse faire son choix en connaissance
de cause, il devra "toucher" à tout !
(projet d'harmonisation scolaire Harmos
d'après "Impulsion N° 3, juin 2010
et Grundlagenkonzept sexualpädagogik in der
Schule, ED. 2008, p. 12, et GSS p.
14, 15, 35, 40) ! - Copie du document ICI -
Ce genre de projet, qui sera bientôt mis en
application, devrait être un sujet de grande
irritation !
Il est à craindre que notre
sensibilité se manifeste surtout lorsque
nous sommes contrariés, lorsque nos
intérêts personnels sont
touchés, raison pour laquelle l'amour
de Dieu qui a été répandu dans
notre coeur doit se développer afin que
nos mauvaises réactions n'aient plus de
place dans notre coeur lorsque notre prochain aura
un comportant susceptible de nous agacer.
Quant à ce qui vient d'être dit
précédemment je vous rappelle
simplement ces deux textes des Proverbes :
Délivre ceux qu'on
traîne à la mort, Ceux qu'on va
égorger, sauve-les !
Si tu dis : Ah ! nous ne savions
pas !... Celui qui pèse les coeurs ne
le voit-il pas ?
Celui qui veille sur ton âme ne le
connaît-il pas ? Et ne rendra-t-il pas
à chacun selon ses oeuvres ?
Proverbes 24: 11-12
Instruis l'enfant
selon la voie qu'il doit suivre ; Et quand il
sera vieux, il ne s'en détournera
pas. Proverbes 22: 6
Alors qu'il nous reste encore 7 objets à
regarder pour voir ce qu'est ou ce que n'est pas
l'amour, je vous donne rendez-vous la semaine
prochaine pour prendre connaissance de la
suite.
En attendant et, en guise de conclusion, je vous
invite simplement à relire les 7
premières particularités que nous
venons de voir et de regarder si l'amour que vous
possédez a bien toutes les
caractéristiques décrites par
l'apôtre Paul.
1) - La charité est patiente
2) - La charité est pleine de
bonté.
3) - La charité n'est pas envieuse.
4) - La charité ne se vante point, elle ne
s'enfle point d'orgueil.
5) - La charité ne fait rien de
malhonnête.
6) - La charité ne cherche point son
intérêt.
7) - La charité ne s'irrite point.
J-M Ravé 19 juin 2010 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse
c120710