C'est pour la
liberté que Christ nous a affranchis.
Demeurez donc fermes, et ne vous
laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la
servitude. Galates 5: 1 (v. L. S)
Nous
sommes tous épris de liberté, n'est-ce
pas ? Mais qu'est-ce que la liberté
exactement ?
Diverses définitions vont nous donner
quelques idées de la liberté,
idées aussi vraies que trompeuses lorsqu'il
s'agit d'explications humaines.
Définitions vraies, parce que l'idée
de base exprimée ne peut être
contredite.
Définitions trompeuses en même temps,
parce que la liberté en question ne saurait
être suffisante pour que l'individu en
goûte continuellement sans finir par en
souffrir. La vraie liberté ne rend pas
malheureux !
- D'abord, la liberté semble être la
condition d'une personne qui n'est pas retenue
prisonnière.
De ce côté-là, la
majorité d'entre nous est libre. Cette
liberté, même si elle est
précieuse, est pourtant insuffisante. Il
suffit de regarder autour de nous pour nous rendre
compte que les gens que nous côtoyons,
quoique libres de leurs mouvements, n'en sont pas
pour autant heureux. Il faut donc connaître une
autre liberté !
- Deuxièmement, la liberté pourrait
être la condition de celui qui n'est plus
obligé de servir un maître, qui ne
subit plus l'esclavage d'un travail ou
l'autorité d'un employeur, par exemple.
Là encore, cette liberté ne saurait
être suffisante ! Combien de personnes
à la retraite sont malheureuses dans leur
liberté, alors qu'elles possèdent les
moyens de vivre correctement. Il faut donc
connaître une autre
liberté !
- Troisièmement, la liberté pourrait
être définie par le fait de pouvoir
faire ce que l'on a envie de faire, de pouvoir dire
ce que l'on a envie de dire.
Cette façon de voir la liberté
n'apporte pas plus le bonheur que les
précédents points n'ont pu le
faire.
Non pas que cette liberté soit malsaine,
mais reconnaissons qu'elle est souvent mal
utilisée et qu'elle a permis de nombreux
dérapages en ouvrant la porte à des
manifestations de mécontentements un peu
partout dans les familles et dans le monde. Une
liberté qui sert souvent à faire plus
de mal que de bien !
En effet, il est rare que cette
liberté-là soit utilisée pour
montrer sa gratitude envers les dirigeants qui nous
gouvernent. Ce genre de "droit", dans la
façon dont il est utilisé
aujourd'hui, ignore bien souvent ce que veut dire
le mot "reconnaissance". Il faut donc
connaître une autre
liberté !
En compulsant divers dictionnaires, il me serait
facile d'allonger la liste de toutes ces
libertés qui ne rendent pas l'homme heureux,
mais, ne voulant pas rester sur une note
négative, je voudrais terminer cette liste
"mondaine" par une définition qui sera une
belle passerelle pour passer au message de
l'Évangile :
La
liberté est l'état de celui qui n'est
pas soumis à une (ou
des)
contrainte externe. (Lexilogos, dictionnaire de
français)
Avec une telle définition, je ne puis
m'empêcher de citer une parole de
l'apôtre Pierre qui pourrait très bien
accompagner cette définition. Une parole qui
est destinée aux enfants de Dieu. Parole
d'avertissement qui laisse entendre que
le
péché nous prive de la vraie
liberté à partir du moment
où nous le laissons dominer sur nous.
Pensons simplement à la colère, aux
mouvements d'humeur que nous n'arrivons pas
toujours à canaliser et qui montrent que
nous ne sommes pas aussi libres qu'on voudrait le
faire croire : "Laisse la colère, abandonne
la fureur ; Ne t'irrite pas, ce serait mal
faire"
(Psaume 37: 8) ; "Que toute amertume,
toute animosité, toute colère, toute
clameur, toute calomnie, et toute espèce de
méchanceté, disparaissent du milieu
de vous"
(Éphésiens 4:
31).
...
chacun est esclave de ce qui a triomphé de
lui. 2 Pierre 2 : 19 (v. L. S)
... on est esclave de ce par quoi on est vaincu.
(v. Bible annotée)
Le
terrain étant déblayé, il est
facile maintenant de laisser la place au Seigneur
Jésus qui invite chacun à
connaître la vraie liberté !
Cette liberté où l'on n'est plus
soumis à des contraintes ! Cette
liberté qui, pleinement acquise, manifestera
que nous sommes "libres du
péché" (Romains 6: 7) alors qu'autrefois
nous étions "asservis à toute
espèce de convoitises et de
voluptés" (Tite 3: 3).
Autrefois nous étions..., mais aujourd'hui,
qu'en est-il ? Que reste-t-il de mon ancienne
vie, de mes anciennes passions ? Suis-je aussi
libre que je voudrais l'être ? Aussi
libre que le Seigneur Jésus voudrait que je
le sois ?
Non..., n'allons surtout pas répondre que
nous sommes libres !
L'apôtre Paul avait remarqué que, dans
sa propre vie, il ne faisait pas le bien qu'il
aurait désiré faire et qu'au
contraire il faisait le mal qu'il ne voulait plus
faire !
Ce qui
est bon, je le sais, n'habite pas en moi,
c'est-à-dire dans ma chair : j'ai la
volonté, mais non le pouvoir de faire le
bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je
fais le mal que je ne veux pas....
Misérable que je suis ! Qui me
délivrera du corps de cette
mort ?... Romains 7: 18-19 et 24 (v. L. S)
En aucun cas je ne veux utiliser ce texte pour me
trouver des excuses ! Loin de là !
Il va plutôt me montrer que la liberté
s'acquiert petit à petit, que c'est un travail
de longue haleine parce que la chair a encore trop
souvent son mot à dire et que, malgré
sa faiblesse, elle réussit souvent le tour
de force de nous éloigner de
l'essentiel !
Si donc le Fils vous affranchit, vous
serez RÉELLEMENT libres. Jean 8: 36 (v. L. S)
Ce "si" est là pour signifier que la
possibilité de nous rendre libres,
réellement libres, est soumis à des
conditions. Non pas que le Seigneur ait envie ou
non de nous libérer, mais plutôt que
nous, nous ayons la ferme volonté
d'être délivrés de tout..., je
le répète, DE TOUT ce qui entrave
notre marche !
Jésus ayant payé le prix pour que
nous ayons la possibilité d'être
libres, cette liberté-là
doit :
1) Se prendre, mais se prendre au détriment de
notre ancienne vie d'esclave du
péché.
2) Elle doit s'accepter par la foi avant
même d'en voir les effets
bénéfiques, car l'ennemi de nos
âmes ne manquera pas de montrer toutes les
"libertés" que nous allons perdre.
3) Elle doit s'apprendre dans la...
soumission. (Pour être
libéré, il est indispensable de
suivre les instructions du
Libérateur !)
N'est
donc pas libre qui le veut simplement !
Certains pensent être libres
parce qu'ils prétendent vivre
"sans
Dieu ni maître" !
En vérité, ils sont esclaves comme il
n'est pas possible de l'être ! Esclaves
et aveugles ne comprenant pas que leur soi-disant
liberté les a enchaînés au bon
vouloir de la chair. Toujours à son
écoute, ils sont prêts à tout
faire pour la satisfaire, même à
s'endetter, même à détruire
leur santé suite à des abus trop
nombreux !
Où est leur liberté ?
Où est notre liberté si nous
accomplissons les désirs de la chair, si
nous ne pouvons pas résister aux diverses
tentations qui nous harcèlent ?
La
liberté dont le Fils de Dieu nous parle est
désirable par-dessus tout. Elle va nous
permettre de nous placer sans
contrainte sous l'autorité de notre
Créateur, acceptant avec joie qu'il nous
montre la voie la meilleure. (Rappel : La
liberté est l'état de celui qui n'est
pas soumis à une (ou des) contrainte
externe)
Jésus ne contraint personne, aussi, c'est
donc VOLONTAIREMENT que je me place sous la
dépendance de mon Dieu !
Un Dieu qui ne retiendra personne contre sa
volonté, un Dieu qui n'enchaînera
personne, mais un Dieu qui usera de son amour pour
rappeler à lui la brebis qui choisirait de
changer de pâturage, de retourner dans son
ancienne vie ou d'en reprendre quelques
éléments.
C'est VOLONTAIREMENT que je RESTE sous cette
dépendance ! C'est volontairement
que j'accepte d'être libre en devenant
esclave de
Jésus-Christ !
Quoi ! être libre dans
l'esclavage ?
Oui ! Le Seigneur a promis de briser chacun de
nos liens afin que nous ayons la liberté de
le servir, lui notre Sauveur et Seigneur !
Seuls ceux qui ont été des esclaves
comprennent le sens de la liberté,
d'une
liberté qui dépend de
l'obéissance !
J'ai été esclave de l'alcool comme
d'autres ont été esclaves de la
drogue, de l'immoralité, de l'argent, de la
table, du jeu, du sport, des loisirs et de bien
d'autres choses encore.
J'ai été libéré de cet
esclavage, c'est-à-dire que je suis
libre
de ne plus boire !
Les mauvaises langues diront que j'ai perdu la
liberté de boire un petit coup et que
cette
liberté-là m'enchaîne à
des restrictions.
C'est vrai et c'est faux en même
temps !
C'est vrai qu'en étant libéré
de cette chaîne j'ai perdu quelque chose,
mais il est faux de dire que je ne suis pas
libre !
La "liberté" que j'ai perdue n'est rien en
regard de la LIBERTÉ que j'ai trouvée en
Jésus-Christ !
Je
suis parfaitement libre d'aller au bistrot du
coin
et d'aller boire un verre de vin, mais je n'ai aucune
garantie que je serai libre de ne pas retomber
dans l'esclavage !
Autrefois,
c'était l'alcool qui avait triomphé
de moi ! Aujourd'hui, c'est Christ qui a
triomphé ! Alléluia !
Gloire à Dieu ! Que son saint nom soit
béni !
Je puis assurer qu'il est un bien meilleur
maître que le précédent et j'ai
confiance en lui, croyant qu'il ne cherche
qu'à ME conduire dans de verts
pâturages (Psaume 23) même si le chemin qui y
mène fait parfois souffrir ma vieille
nature !
Pour que les brebis soient conduites là
où le bon Berger a envie de les mener, ne
doivent-elles pas le suivre en ne le perdant jamais
de vue, en écoutant sa voix, ses
avertissements ?
N'étant pas encore arrivés dans le
pays de la promesse, il nous faut donc toujours
avancer, marcher de progrès en
progrès, en nous détournant de toutes
personnes ou tentations qui pourraient nous faire
changer de route, tout en abandonnant
volontairement (Dieu n'oblige personne) tout ce qui
gène notre marche.
Autrefois sans Dieu et sans espérance, nous
étions esclaves du
péché !
Christ est venu pour nous libérer,
non
pas pour que nous devenions oisifs, mais pour que nous le
servions, "le précieux trésor
d'un homme, c'est l'activité (Proverbes 12: 27).
En passant des ténèbres à la
lumière, nous avons, non seulement
changé de maître, changé de
père, nous avons non seulement
été libérés de nos
chaînes, mais nous avons le privilège
de nous placer VOLONTAIREMENT sous le joug de
Christ.
VOLONTAIREMENT, selon SA proposition !
Prenez
mon joug sur vous et recevez mes instructions, car
je suis doux et humble de coeur ; et vous
trouverez du repos pour vos âmes. Car
mon
joug est doux, et mon fardeau
léger. Matthieu 11: 29: 30 (v. L. S)
Sans
doute plusieurs vont manifester une certaine
irritation en constatant qu'il est question de
quitter des chaînes pour en reprendre
d'autres ! Erreur ! Jésus ne nous
enchaîne pas ! Il nous invite à
marcher dans l'obéissance pour notre propre
intérêt ! Il nous invite, il ne
force personne à entrer dans son
Royaume!
Après avoir accepté Jésus
comme Sauveur de notre âme, ne serait-il pas
normal que nous le reconnaissions
ENFIN comme le SEIGNEUR de
notre vie ?
J'insiste particulièrement sur ce mot
"ENFIN", car bien souvent, par la
façon dont nous nous exprimons, quand ce
n'est pas par notre façon de vivre, nous
plaçons la charrue devant les boeufs.
Je m'explique :
Dans la façon dont nous nous exprimons, (et parfois
dans la façon d'annoncer l'Évangile),
nous présentons Jésus comme
Sauveur parce que nous avons
pris conscience qu'il nous a rachetés de la
condamnation éternelle.
Ce fait est INCONTESTABLE, Jésus-Christ est
bien NOTRE Sauveur : "nous avons vu et nous
attestons que le Père a envoyé le
Fils comme Sauveur du monde"(1 Jean 4. 14).
Cette étape franchie, nous nous rendons
compte que plusieurs ne vont pas plus loin et
continuent à vivre sans se soumettre
à la discipline du Seigneur.
Ils croient, à tort, qu'une fois
sauvés, ils sont sauvés pour toujours
indépendamment de leur conduite.
Pour cette catégorie de croyants,
Jésus n'est simplement qu'un
Sauveur que l'on peut remercier sans
plus. S'il est Seigneur à leurs yeux, il ne
l'est simplement qu'à titre
honorifique !
En pensant ainsi, ils montrent qu'ils ne l'ont jamais
reconnu comme le Seigneur, le Dieu
Tout-Puissant devant lequel tout genou
fléchira un jour (Romains 14: 11) !
Ils ne l'ont pris que pour un
Sauveur venant leur offrir l'assurance de
la vie éternelle, un point c'est
tout !
Ils ont leur salut en poche... (du moins le
croient-ils) et, s'ils ne disent pas textuellement
ce qui va suivre, ils n'en pensent pas
moins :
"Merci, c'est bien gentil d'avoir pensé
à nous, de nous avoir sauvés, mais
excuse-nous, la vie est bien courte, il faut en
profiter ! À bientôt dans
l'éternité... et merci
encore !"
Sans vouloir faire les répétitions
habituelles pour dénoncer cette erreur, je
vous invite à regarder les Écritures
qui parlent de Jésus en le présentant
PRIORITAIREMENT comme
SEIGNEUR, et ensuite comme
Sauveur !
- C'est
ainsi, en effet, que l'entrée dans le
royaume éternel de notre SEIGNEUR et Sauveur Jésus-Christ
vous sera pleinement accordée. 2 Pierre 1: 11 (v. L. S)
- ... si,
après s'être retirés des
souillures du monde, par la connaissance du
SEIGNEUR et Sauveur
Jésus-Christ... 2 Pierre 2: 20 (v. L. S)
- ...
afin que vous vous souveniez des choses
annoncées d'avance par les saints
prophètes, et du commandement du
SEIGNEUR et Sauveur... 2 Pierre 3: 2 (v. L. S)
- ...
croissez dans la grâce et dans la
connaissance de notre SEIGNEUR et Sauveur
Jésus-Christ... 2 Pierre 3: 18 (v. L. S)
Ce n'est pas parce que nous ne le connaissions pas
comme Sauveur qu'il n'était pas
déjà le Seigneur de tout
temps !
Il l'a toujours été ! Qu'on le
connaisse ou non, qu'on le sache ou non !
"Dieu l'a
souverainement élevé, et lui a
donné le nom qui est au-dessus de tout nom
afin... que toute langue CONFESSE que
Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire
de Dieu le Père (Philippiens 2: 9- 11).
Jésus ne saurait être seulement qu'un
Sauveur puisqu'il est avant tout LE
SEIGNEUR !
Puisqu'il est Seigneur, puisqu'il l'était
AVANT même que je ne le connaisse, comment
pourrais-je lui faire perdre cet attribut en
n'acceptant pas sa seigneurie, son autorité, alors que je
désire sa demeure seigneuriale ?
Dès lors que valent les conversions des
personnes qui n'ont jamais reconnu Jésus
comme le Seigneur ? "Crois au
Seigneur
Jésus (à ce qu'il est et à
ce qu'il a fait), et tu seras
sauvé (il deviendra ton Sauveur) -
(Actes 16: 31). "Mon Seigneur et mon
Dieu"
(Jean 20: 28) !
Jésus est-il mon Sauveur si
je ne lui obéis pas ? Reste-t-il mon
Sauveur si je ne lui obéis
plus ?
Laissons la Parole de Dieu nous
répondre :
Pourquoi m'appelez-vous
Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous
pas ce que je dis. Luc 6: 46 (v. L. S)
Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur !
n'entreront pas tous dans le royaume des
cieux, mais celui-là seul qui
fait
la volonté de mon Père qui est dans
les cieux. Matthieu 7: 21 (v. L. S)
... après avoir
été élevé à la
perfection, (Jésus) est devenu
pour
tous ceux qui lui OBÉISSENT l'auteur d'un
salut
éternel..." Hébreux 5: 9 (v. L. S)
Jésus
est donc Seigneur, il l'a toujours
été, et le sera toujours !
Puisque nous témoignons qu'il est notre
Sauveur et que nous lui donnons le titre de
"Seigneur" lorsque nous le prions, comment
expliquer que quelques-uns n'acceptent pas de
se soumettre à SA Parole ?
N'est-il pour eux qu'un seigneur d'opérette
dont ils chantent les louanges durant les
"cérémonies officielles" et qui, une
fois le "spectacle" terminé, reprennent leur
vie sans nier qu'ils ont eu un "bon culte", mais
aussi sans tenir compte de ce qui a
été prêché ?
Qu'il n'en soit JAMAIS ainsi pour nous ! Si,
par notre bouche nous le proclamons Seigneur, que
par nos actes le monde soit à même de
voir que nous sommes attachés au service de
notre Seigneur et Sauveur, non pas comme des
employés temporaires, mais comme des enfants
de Dieu qui ont à coeur de défendre
les intérêts de leur Maître.
Nous sommes devenus des serviteurs et des servantes
qui ont été libérés de
leur esclavage, de la servitude du
péché, non seulement pour être
sauvés, mais aussi pour devenir OUVRIERS AVEC
DIEU (1 Corinthiens 3: 9), pour devenir
ESCLAVES DE
CHRIST : "l'homme libre qui a
été appelé est un esclave de
Christ"
(1 Corinthiens 7: 22) !
Puisque nous
travaillons avec Dieu, nous vous exhortons
à ne pas recevoir la grâce de Dieu en
vain. 2 Corinthiens 6: 1 (v. L. S)
Il nous
reste peu de temps pour travailler !
Bientôt nous aurons terminé notre
mission terrestre et nous pourrons
bénéficier d'une retraite
éternelle dans son Royaume si nous avons
été de fidèles serviteurs et
servantes du Seigneur !
De l'esclavage à la liberté, tout le
monde dit d'accord !
Mais, de la liberté à l'esclavage,
à l'obéissance, à la
soumission totale à l'égard de celui
qui nous a sauvés, c'est une autre paire de
manches !
Pourtant, c'est par là qu'il nous faut passer si
nous voulons être VÉRITABLEMENT
LIBRES !
Alors..., suis-je libre de m'abandonner entre les
mains du Seigneur, de rester sous son joug tout en
acceptant qu'il soit TOUJOURS le seul qui m'indique
la direction à suivre... au travers de SA
Parole ?
Suis-je libre de suivre les instructions qu'il me
donne, de les mettre en pratique ?
Suis-je libre de l'aimer de plus en plus en aimant
de moins en moins ce que le monde me
propose ?
La liberté a un goût
merveilleux lorsque c'est le Fils de Dieu qui nous
affranchit de nos chaînes, c'est une
bénédiction qui n'est suivie d'aucun
chagrin, une bénédiction sans
pareille, tandis que les autres libertés,
celles que nous prenons en nous détachant
momentanément du Seigneur, celles-là
finissent par avoir un goût amer.
Je n'ai jamais été aussi libre par
rapport à l'alcool depuis que le Seigneur
m'en a délivré. Il est possible de
vivre sans ce lien tout comme il sera possible de
vivre sans l'esclavage de la drogue, de
l'immoralité, de l'argent, de la table, du
jeu, du sport, des loisirs et de bien d'autres
choses encore !
Si donc le Fils vous affranchit, vous
serez RÉELLEMENT libres. Jean 8: 36 (v. L. S)
Cette liberté s'apprend par la pratique et
s'exerce continuellement, elle est tellement
réelle que nous sommes invités
à ne pas agir n'importe comment avec elle,
à ne pas revenir en arrière (c'est
toujours possible, je peux recommencer à
boire)
Frères, vous avez
été appelés à la
liberté, seulement ne faites pas de cette
liberté un prétexte de vivre selon la
chair... Galates 5: 13 (v. L. S)
C'est pour la liberté que Christ nous a
affranchis. Demeurez donc
fermes, et ne vous laissez pas mettre de
nouveau sous le joug de la
servitude. Galates 5: 1 (v. L. S)
La possibilité de retomber dans l'esclavage
est donc possible, cela montre à quel point
notre Seigneur nous a véritablement rendus
libres : L'Esprit dit expressément
que, dans les derniers temps, quelques-uns
abandonneront la foi, pour s'attacher à... des
esprits séducteurs et à des doctrines
de démons (1 Timothée 4: 1).
Conclusion:
La liberté peut donc être dangereuse
si
nous négligeons de nous
soumettre à notre
Libérateur !
C'est
pourquoi nous devons d'autant plus NOUS
ATTACHER aux choses que nous avons
entendues, de peur que nous ne soyons
emportés loin d'elles. Hébreux 2: 1 (v. L. S)
(Grec : De peur que nous ne
coulions à côté - afin que nous
n'allions pas à la
dérive)
"comme
un vaisseau qui, au moment d'aborder, est
emporté plus loin par le courant et
entraîné à sa perte."
Luther.
J-M Ravé 17 octobre 2009 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse