La semaine passée nous avions mis en
évidence que nous avons (au
présent) le privilège de choisir la
fin de notre propre histoire terrestre.
Que cette fin résultera de la direction
que nous avons donnée à notre vie
et non selon les désirs de notre coeur. Une
fin qui peut intervenir à tout moment,
raison pour laquelle il est urgent de savoir si
nous allons bien dans la bonne direction ou
si nous y sommes toujours.
Afin de ne pas nous égarer dans nos
pensées et vivre dans l'illusion que nous
arriverons à bon port en nous trompant par
de faux raisonnements
(Jacques 1: 22), nous avons la Parole
de Dieu qui nous sert de guide pour connaître
la volonté du Seigneur.
Ses commandements, est-il besoin de le rappeler, ne
doivent jamais s'éloigner de notre coeur.
Dieu nous les a donnés pour que nous les
mettions en pratique et que nous les enseignions
à notre entourage :
Mettez dans
votre
coeur et dans
votre
âme ces
paroles que je vous dis.
Vous les lierez comme un signe sur vos mains, et elles seront comme des
frontaux entre vos
yeux.
Vous les enseignerez à vos enfants, et vous
leur en parlerez quand tu seras (toi
personnellement) dans ta maison, quand tu iras en
voyage, quand
tu te coucheras et quand tu te lèveras.
Deutéronome 11:
18-19
En lisant ces versets qui concernent aussi bien
notre génération que toutes celles
qui nous ont précédés, nous
voyons que la Parole de Dieu ne doit pas être
mise à l'écart ; que nous
n'avons pas à la mettre de côté
pour une raison ou pour une autre.
Soir ou matin, à la maison ou en voyage (ou
en vacances), cette Parole de Dieu doit
toujours faire battre notre coeur, elle doit
être sans cesse cette "lampe frontale" qui
éclaire chacune de nos journées.
À la maison ou en voyage (en vacances),
tu en parleras quel que soit le moment de la
journée. C'est-à-dire qu'il n'y a
pas un seul moment dans la vie où cette
parole ne puisse trouver sa place.
S'il n'est pas convenable de parler de Dieu, de
Jésus ou des Écritures dans certains
lieux ou avec certaines personnes, c'est que nous
n'avons pas à fréquenter ces lieux
où le nom du Seigneur n'est pas le bienvenu,
pas plus que nous devons nous laisser influencer
par des personnes qui ne craignent pas
l'Éternel.
Si la crainte de l'Éternel nous habite, nous
nous écarterons de tout ce qui pourrait
contribuer à nous éloigner du
Seigneur Jésus.
Si nous soupirons après sa présence,
sachons nous mettre à l'écart afin
que Dieu ait la possibilité de nous parler.
Il a promis de nous conduire dans TOUTE la
vérité.
Mais il ne peut conduire que ceux et celles qui ont
faim et soif de lui et de sa Parole ! Ceux et
celles qui réclament plus de lumière,
plus de compréhension des saintes
Écritures pour mieux mettre en pratique
SA Parole.
Quiconque parmi vous craint
l'Éternel, Qu'il écoute la voix de
son serviteur ! Quiconque marche dans
l'obscurité et manque de lumière,
Qu'il se confie dans le nom de l'Éternel, Et
qu'il s'appuie sur son Dieu ! Esaïe 50: 10
Toute ta parole est
vérité... Psaume 119: 160 (v. Bible annotée)
Le fondement de ta parole est la
vérité (v. L. S)
Si nous avons choisi une fin glorieuse pour notre
histoire terrestre personnelle, cette gloire -
promise dans le Royaume de Dieu - ne peut
être accessible qu'à partir du moment
où nous nous sommes engagés dans le
chemin étroit. Vous êtes
d'accord ?
Elle n'est accessible qu'à la condition que
nous suivions continuellement le chemin
tracé et que nous mettions en pratique ce
que le Seigneur nous demande de faire pour aller plus loin.
Êtes-vous toujours d'accord ?
Le vrai Dieu ne part pas en vacances, s'il le
faisait, il agirait comme les faux dieux dont parle
Élie en se moquant des prophètes de
Baal
(1 Rois 18: 19 et suivants). Notre
Dieu est toujours présent, toujours en
éveil
(Psaume 121: 4).
Sa sainteté n'a pas été
mise en sommeil parce que nous avons
quitté la vie professionnelle pour le temps
des vacances ou en raison de la retraite.
Ne m'en veuillez pas trop si j'insiste sur ce temps
où les activités professionnelles
sont mises de côté pour un temps ou
définitivement. Comme tout à chacun
je dois aussi me prendre par la main dans cette
période estivale afin de résister
aux tentations qui ne manquent pas de nous
assaillir.
La tentation n'est pas un
péché ! Elle est une
épreuve qui permet de tester la
résistance de notre foi, de notre
engagement, de notre amour pour Dieu.
Ne jouons donc pas avec le feu en étant
légers dans notre conduite, car le Seigneur
Jésus, dans l'Apocalypse de Jean, nous
avertit solennellement que des personnes
fréquentant l'Église ne seront plus
jamais interpellées pour qu'elles se
sanctifient !
"Ces paroles sont
certaines et véritables"
(Apocalypse 22: 6) ; "Moi, Jésus, j'ai
envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les
Églises"
(22: 16)
Que celui qui est injuste
soit encore injuste, que celui qui est
souillé se souille encore ;
Que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est
saint se sanctifie encore. (22: 11)
Pour ainsi dire, "les dés sont
jetés !" Personne ne peut plus rien y
changer !
Pas même le Seigneur puisqu'il a
décrété - lui à qui
tout jugement a été remis
(2 Timothée 4: 1) :
Il a décrété que
désormais (après un long temps de
patience et d'avertissements), il ne servait
plus à rien d'user de patience envers ceux
et celles qui ont persisté à mener
leur vie à leur façon et non selon la
volonté du Seigneur :
Par leur propre faute, étant
volontairement sourdes aux appels de Dieu, ces
personnes sont devenues
"indécrottables" !
Le sang de Jésus n'a plus aucune
efficacité pour eux ! Le sang de
Jésus ne peut plus les laver de leurs
péchés !
Il ne peut plus, parce qu'ils ne sont plus en
mesure de se repentir, de changer de voie, de
se soumettre. Ils en sont arrivés à
ce point parce qu'ils ont fait de la
résistance et que leur résistance a
épuisé la patience du Seigneur
à leur égard (voir
Hébreux 10: 29).
Ont-ils pensé que Dieu est bien trop bon
pour les punir ?
Ont-ils cru que Dieu ne leur refuserait pas
l'entrée dans son Royaume sous
prétexte qu'un jour ils ont pris
l'engagement de suivre Jésus ?
Ont-ils écouté la voix de l'ennemi de
nos âmes qui les a persuadés que cette
simple action, celle de passer par les eaux du
baptême, leur donnait une certaine
impunité, une immunité
diplomatique ?
L'ambassadeur de Christ
(2 Corinthiens 5: 20) ne
possède aucune immunité qui lui
permettrait de pécher impunément.
En tout temps il doit rendre compte de sa conduite
et, s'il a péché, il doit confesser
sa faute et l'abandonner.
L'ambassadeur de Christ étant un
témoin du Fils de Dieu, il doit l'honorer en
ayant une conduite... irréprochable qui
fasse honneur à celui qui l'a
envoyé !
Ceux qui pensent pouvoir agir comme ils le
désirent, sans se soucier des enseignements
de l'Écriture parce qu'ils sont
passés par les eaux du baptême, font
une grave erreur !
Pour ne pas tomber dans ce piège,
écoutons plutôt la voix du Seigneur
que celle de l'adversaire ! Cet adversaire, le
père du mensonge, qui cherche
continuellement à égarer ceux et
celles qui veulent se confier en Jésus
(Jean 8: 44).
Si le juste se sauve
avec
peine, que
deviendront l'impie et le pécheur ?
1 Pierre 4: 18
La marche chrétienne n'est donc pas
une promenade de santé, bien au
contraire !
"À celui qui vaincra...", disait le Seigneur
Jésus aux sept Églises !
Cette recommandation est toujours
d'actualité, elle est aussi bien pour vous
que pour moi !
Puisqu'il en est ainsi, marchons tous en vainqueur
en pratiquant la justice comme il nous est
demandé de le faire
(Apocalypse 22: 11) :
En lisant ce texte, nous remarquons qu'il y a des
justes ! Non pas des gens qui se proclament
justes, mais des personnes que le Seigneur
déclare comme telles.
Il les déclare justes parce que
lui-même a dit que ceux qui mettraient en
pratique la Parole de Dieu le seraient :
"... ce sont ceux qui la
mettent (la loi) en pratique qui seront
justifiés.
Romains 2: 13).
Si nous devions traduire ce passage " que le juste pratique
encore la justice...", par une
autre expression, nous ne tordrions pas le sens de
l'Écriture en disant : Que celui qui
met en pratique la Parole de Dieu la mette encore
en pratique !
Maintenant, beaucoup prétendent mettre en
pratique cette Parole. Je crains que plusieurs
s'illusionnent parce que, s'ils obéissent -
dans les grandes lignes - à ce que Dieu
demande, ils veulent ignorer leurs petites
désobéissances, les prenant pour des
peccadilles, des fautes mineures.
Ils oublient que rien n'est caché aux yeux
de Dieu et que ce n'est par leur façon de
voir les choses qui sera prise en
considération. Ils oublient que leurs
petites désobéissances seront
aussi lourdes dans la balance que les
péchés les plus abominables.
Peut-on encore être juste en
désobéissant à la Parole de
Dieu alors que ce sont ceux qui la mettent en
pratique qui sont regardés comme
justes ?
Jésus a donné sa vie..., aussi pour
nos petits péchés !
S'il l'a fait, c'est parce que ces "petits
péchés", ces petites
désobéissances, ont suffisamment de
poids pour nous interdire l'entrée dans la
cité céleste. Une "petite
désobéissance" est le résultat
d'avoir obéi à UNE AUTRE VOIX
que celle du Seigneur !
Et puis... comment pourrions-nous graduer nos
fautes, nos manquements ?
Quelle échelle pourrions-nous utiliser pour
définir la gravité de nos...
péchés ?
Si le simple fait d'avoir mangé un fruit
défendu a conduit l'humanité dans la
mort (Adam et Ève n'avaient ni tué ni
volé, ils avaient "simplement"
désobéi !) si cet acte a
"obligé" Dieu à sacrifier son Fils
afin d'offrir le salut aux hommes, comment notre
insoumission pourrait-elle ne pas être aussi
sanctionnée ?
Dieu ne serait-il pas injuste d'avoir
condamné Adam et Ève pour un seul
péché s'il fermait les yeux
sur tous les nôtres ?
Pécherions-nous volontairement parce que
nous sommes au bénéfice de la
grâce Dieu
(Romains 6: 15) ? Absolument
pas !
Cette grâce, qui nous a été
faite, devrait plutôt nous engager à
manifester notre reconnaissance tout au long de
notre vie. À la manifester par une conduite
qui honorera toujours plus celui qui nous a
sauvés de la condamnation éternelle.
Êtes-vous encore d'accord ?
Si nous avons l'honnêteté de nous
examiner sérieusement, nous conviendrons que
nous bénéficions d'une grâce
merveilleuse en raison de la patience que Dieu
manifeste pour que nous prenions le temps de nous
repentir de nos "petites
désobéissances", de nos
manquements.
Un temps de patience pour que nous changions de
mentalité et que nous prenions au
sérieux la Parole de Dieu en la mettant en
pratique afin que nous soyons
considérés comme justes.
La pratique ! Qu'est-ce que pratiquer la
justice d'une manière
concrète :
Pratiquer : "C'est réduire
en acte une prescription, une règle
morale ou religieuse d'une façon
habituelle." (synthèse de divers
dictionnaires)
Cette définition nous rappelle la
pensée de Dieu que l'apôtre Jacques
nous a transmise : "Mettez en pratique la Parole de
Dieu"
(Jacques 1: 22).
Une pensée que nous ferions bien de nous
remémorer chaque fois que l'ennemi de nos
âmes nous conseille de ne pas aller trop loin
dans notre engagement.
Une pensée qui est loin d'être seule
puisque l'ensemble des Écritures ne cesse de
nous rappeler ce principe de
base :
Vous observerez mes lois et mes ordonnances :
l'homme qui les mettra en pratique vivra par elles. Je suis
l'Éternel. Lévitique 18: 5
La pratique est donc un exercice qui va bien
plus loin que l'écoute.
L'écoute ne sert à rien si ce que
nous avons entendu n'est pas "réduit en
actes" !
Cette Parole de Dieu qui a été
entendue, cette Parole non mise en pratique,
pourrait bien nous condamner par la
suite !
Celui ... qui ne
reçoit pas mes paroles (dit
Jésus) a son
juge ; la
parole que j'ai annoncée, c'est
elle qui le jugera au dernier
jour. Jean 12: 48
Une fois encore, il n'est pas question de
notre peine à obéir lorsque nous
sommes en pleine lutte, lorsqu'il y a un combat
entre la chair et l'esprit et que, pris entre deux
feux, il nous est difficile d'avoir la
victoire !
Non ! Il est question de celui ou celle qui a
délibérément pris la
décision de faire comme il l'entendait et
non comme le Seigneur le demande !
Nous avons nos luttes, nous avons nos combats, nous
avons des moments où nous sommes
tiraillés, mais Jésus compatit
à nos faiblesses
(Hébreux 4: 15), lui qui a
été tenté peut secourir ceux
et celles qui sont tentés : "... ayant été
tenté lui-même dans ce qu'il a
souffert, il peut
secourir ceux qui sont tentés"
(Hébreux 2: 18).
Tout le monde connaît l'expression "Je
suis croyant non-pratiquant", mais bien peu
d'enfants de Dieu accepteraient d'être
rangés dans cette catégorie.
Pourtant, n'est-il pas un "croyant
non-pratiquant" celui qui connaît les
commandements de Dieu, qui croit que la Parole de
Dieu est la vérité et qui, en
dépit de ses affirmations, ne la mettrait
pas en pratique ?
"Je crois, mais je ne veux pas mettre en pratique
ceci ou cela parce que..." ; et là
viennent mille et une excuses qui démontrent
que nous sommes devant un "croyant non-pratiquant",
un croyant qui ne confirme pas sa foi par des
actes !
Dans ce cas, peut-on dire que ce croyant-là
pratique la justice ?
Est-il juste de ne pas observer les
enseignements de notre Sauveur et
Seigneur ?
(L'homme) qui
suit mes lois et observe mes ordonnances en agissant avec
fidélité, CELUI-LÀ (pas
un autre !)
EST JUSTE, il vivra, dit le Seigneur,
l'Éternel. Ezéchiel 18: 9
N'est donc pas juste celui qui prétend
l'être. Notre justice personnelle est, aux
yeux de Dieu, "comme un
vêtement souillé"
(Esaïe 64: 6), n'ayons donc rien à faire avec
une telle justice. Revêtons-nous de la
justice de Dieu
(Job 29: 14) comme il nous est
demandé - ordonné - de le faire.
Revêtons la cuirasse de la justice en
ayant continuellement la vérité
pour ceinture
(Éphésiens 6: 14). Sans
vérité il ne peut pas y avoir de
justice !
La justice et la vérité sont
inséparables ! La pratique de la
justice ne supporte pas la pratique du mensonge,
l'une annulant l'autre !
Il n'y a pas de "pratique de la justice" lorsque
le mensonge règne dans un coeur !
"Tu fais périr les
menteurs"
(Psaume 5: 7) ; "mais pour les lâches, les
incrédules, ... les meurtriers...
et tous les
menteurs,
leur part sera dans
l'étang ardent de feu et de
soufre, ce qui est
la seconde mort"
(Apocalypse 21: 8).
Sans doute ne sommes-nous pas des menteurs
"homologués" comme tels ! Mais, prenons
garde !
Le mensonge est sournois, il dissimule la
vérité chaque fois qu'il a l'occasion
de le faire en usant de mots trompeurs pour
rassurer ceux et celles qui sont plus sensibles au
"qu'en dira-t-on" qu'à ce que pourrait dire
le Seigneur !
Combien de couples vivent aujourd'hui dans le
mensonge, je ne dis pas dans l'adultère, je
dis bien dans le mensonge !
Combien de personnes se cachent-elles de leur
conjoint pour faire des choses qu'elles ne feraient
pas sous leurs yeux ?
Combien ont-elles des vies qui ne sont pas
transparentes et qui, par conséquent, ne
pratiquent pas la justice ?
Est-il juste d'avoir une vie secrète l'un
pour l'autre alors qu'aux yeux de Dieu le couple
est UN ?
Qu'en pensez-vous ?
Que pense le Seigneur qui voit tout ce que vous
ne voulez pas faire voir ?
N'est-il pas déçu de constater que
vous avez plus la crainte de votre conjoint que de
lui, le Seigneur des seigneurs ?
La dissimulation est donc le camouflage de la
vérité ! La dissimulation
est un des bras du mensonge, raison pour
laquelle elle doit être bannie de notre vie,
ce n'est pas moi qui le dis, c'est la Parole de
Dieu !
Alors..., si nous sommes enclins à user de
dissimulation envers notre prochain, prenons,
dès aujourd'hui, la décision d'agir
dorénavant dans la lumière et non
dans les ténèbres.
Rejetant donc toute malice et toute ruse,
la
dissimulation,
l'envie, et toute médisance, désirez,
comme des enfants nouveau-nés, le lait
spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez
pour le salut, si vous avez goûté que
le Seigneur est bon. 1 Pierre 2: 1-3
Comment pratiquer la justice ?
Il n'y a pas de recette miracle tout comme il n'y a
pas de petit mensonge ou de petite
désobéissance !
Il n'y a qu'un seul commandement
(Jacques 1: 22) :
"METTEZ EN PRATIQUE LA
PAROLE DE DIEU" ("Toute parole de Dieu est
éprouvée" -
Proverbes 30: 5).
Tout ce qui est juste aux yeux de Dieu se trouve
dans SA Parole et est en plein accord avec SA
volonté !
Il n'y a pas plus juste que Dieu ! Pas plus
justes que ses saints commandements, pas plus
équitable que sa justice, pas plus
merveilleux que sa grâce et son pardon pour
ceux qui se repentent.
Nous aurons la justice
en partage,
SI nous mettons
soigneusement en pratique tous ces
commandements
devant l'Éternel, notre Dieu, comme il nous
l'a ordonné. Deutéronome. 6: 25
Peut-être auriez-vous aimé que je vous
donne une méthode, un mode d'emploi ?
Hélas ! Je ne peux rien vous donner de
plus que ce que vous avez
déjà !
Tout est contenu dans la Parole de Dieu, raison
pour laquelle nous avons tous, vous comme moi, la
grande responsabilité, non pas de la lire,
mais de l'étudier soigneusement
afin de conformer notre vie à ce qu'elle
enseigne.
Après 10, 20, 30 ans de conversion (et plus)
nous ne pourrons pas dire que nous ne savions
pas !
Si, après tant d'années, nous
présentons l'excuse de ne pas savoir, c'est
simplement parce que nous n'aurons pas
cherché à connaître les lois de
l'Éternel, parce que nous ne nous serons pas
inquiétés de connaître la
volonté du Seigneur.
Si quelqu'un se rend compte qu'il a
été négligent, il n'est pas
trop tard pour "racheter le temps", pour rattraper
le temps perdu en mettant les bouchées
doubles.
Dieu ne tient pas compte du temps de l'ignorance
(Actes 17: 30), c'est vrai !
Mais quand l'ignorance vient de la
négligence, nous devenons responsables de
notre méconnaissance de la Parole de
Dieu !
Dieu nous a donc laissé SA Parole.
Qu'allons-nous en faire ? Je suis logé
à la même enseigne que vous !
Qu'allons-nous faire, sinon nous exhorter les uns
et les autres afin, qu'ensemble, nous nous
retrouvions "vers l'autre bord" dans la
présence éternelle avec
Dieu ?
Qu'allons-nous faire, sinon louer le Seigneur une fois de
plus pour ce temps de patience qui
nous permet de nous préparer afin
d'être prêts pour le grand
départ ?
Une dernière pensée qui a son
importance quant à la louange :
Ce n'est pas l'ambiance ou l'entrain que nous pouvons
avoir lorsque nous participons à la louange
ou que nous écoutons des CD de musique
chrétienne qui prouve que nous sommes spirituels.
Noter bien que si la Parole de Dieu parle de
cantique, de musique, d'instruments de musique,
elle ne nous a jamais laissé les
partitions.
Seul le plus important nous a été
laissé !
Seules les paroles des cantiques sont à
notre disposition ! La musique est donc secondaire !
Alors..., mettons notre musique un peu en sourdine
lorsque la Parole de Dieu est chantée pour
sa gloire. Faisons-le afin que nous goûtions
le sens de nos cantiques d'hier ou d'aujourd'hui,
et veillons à ne pas être
trouvés menteurs en les chantant sans avoir
à coeur de les vivre.
Ne volons donc pas ou plus la gloire du Seigneur en
voulant impressionner un auditoire par des rythmes
"endiablés" peu propices à la
méditation, à la
réflexion ! Des rythmes qui attireront
le monde, mais qui étoufferont la Parole de
Dieu en la plaçant en
arrière-plan.
En résumé, si nous croyons que
Jésus est au milieu de nous lors de nos
rencontres fraternelles, comportons-nous déjà avec
respect en entrant dans son sanctuaire, car nous venons devant la majesté divine.
"Et aprés
le tremblement de terre, un feu: l'Éternel n'était pas dans le feu. Et
après le feu, un murmure doux et léger. Quand Élie l'entendit, il
s'enveloppa le visage de son manteau..." (Dieu était dans le murmure) 1 Rois 19: 12-13
Apprenons
à garder le silence et cherchons la face du Seigneur lorsque nous
entrons dans SA maison afin que nos coeurs se préparent à l'exalter et
à recevoir SA Parole. Le Saint-Esprit, tout comme la colombe,
s'effarouche facilement lorsqu'il a du brouhaha! Amen ? Amen !
Imprimez donc mes paroles
dans votre coeur et dans votre
pensée ; attachez-les, comme
symbole, sur votre bras, et portez-les en fronteau
entre vos yeux.
Enseignez-les à vos
enfants en les répétant sans cesse,
quand tu seras à la maison ou en voyage,
soit que tu te couches, soit que tu te
lèves. Deutéronome 11:
18-19 (v. Sefarim,
Bible du Rabbinat français)
Ainsi parle
l'Éternel : Observez ce qui est droit,
et pratiquez ce qui est juste ; Car mon salut
ne tardera pas à venir, Et ma justice
à se manifester. Esaïe 56: 1
Celui qui rend
témoignage de ces choses dit :
Oui, je viens
bientôt.
- Amen ; viens, Seigneur
Jésus !
Que la grâce du Seigneur Jésus Christ
soit avec tous les saints. Apocalypse 22: 20-21 (v. D)
J-M Ravé 24 juillet 2010 - CP 474 - 2300
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C290910