Qu'est-ce que
votre vie ? Vous êtes une vapeur qui
paraît pour un peu de temps, et qui ensuite
disparaît. Jacques 4: 14 (v. L. S)
Le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais
celui
qui fait la volonté de Dieu demeure
éternellement. 1 Jean 2: 17 (v. L. S)
Qu'on le veuille ou non, nous sommes en route vers
l'autre bord !
Croyants ou incroyants, nous sommes tous
appelés à traverser la vie qui nous a
été donnée afin d'arriver sur
l'autre bord; sur le bord de
l'éternité pour récolter ce
que nous avons semé ici-bas :
"Celui
qui sème pour sa chair moissonnera de la
chair la corruption ; mais celui qui sème
pour l'Esprit moissonnera de l'Esprit la vie
éternelle" (Galates 6: 8).
Sur ce rivage-là, les choses seront
différentes de tout ce que nous avons connu
ici-bas, car il n'y aura plus la possibilité
de "rattrapage" si nous ne sommes pas
arrivés là où nous
espérions nous trouver. Il n'y aura plus la
possibilité de faire demi-tour ou de faire
marche arrière pour reprendre le chemin qui
mène à la vie. Ce chemin où
divers panneaux de signalisation nous mettent en
garde afin de ne pas dévier de la voie
droite : "Sois sage ; dirige ton coeur
dans la voie droite (Proverbes 23: 19).
Il nous faut donc être très
attentifs à la façon dont nous
conduisons notre vie afin de ne pas
s'écarter de cette voie au risque de se
perdre.
Il est important de savoir qui est notre
conseiller, qui nous accompagne tout au long de ce
chemin.
Pour ma part, je désire que ce soit le
Seigneur Jésus qui me conduise (sous son
joug). Je désire être dans sa barque,
car lui seul a autorité sur tous les
éléments (Marc 4: 36 à 41), et lui seul sait
exactement ce qui est bon pour moi, lui seul
connaît le chemin puisqu'il est "LE Chemin, LA
Vérité et LA Vie !" (Jean 14: 6).
Pour être dans cette barque, il est
nécessaire que je sois libre.
Libre d'y monter, et surtout libre d'y rester.
Libre de me mettre sous le joug de Christ,
attaché à SA Parole afin d'être
dans l'incapacité d'en sortir aux chants des
sirènes qui voudraient me séduire et
m'entraîner à leur suite dans la
perdition.
Que de chants de sirènes aujourd'hui !
Que de tentations qui nous harcèlent, qui
nous encouragent afin que nous prenions en main le
contrôle du navire pour le mener dans une
direction différente que celle choisie par
le Seigneur des seigneurs !
La semaine passée nous avons mis en avant
deux pensées fortes dont nous devons nous
rappeler si nous voulons arriver vers l'autre bord
et bénéficier de la place qui a
été préparée pour les
fidèles.
La première consistait à passer de
l'esclavage à la liberté, puis
ensuite de la liberté à
"l'esclavage" pour rester VÉRITABLEMENT
LIBRE !
Nous
ne reviendrons pas sur ce qui a été
dit, chacun comprenant fort bien qu'autrefois nous
n'étions pas libres de suivre le Seigneur
Jésus, pas libre de monter dans sa
barque pour traverser la vie en sa compagnie.
Depuis, nous avons obtenu la liberté, mais,
pour ne plus subir l'influence malsaine du prince
des ténèbres sous laquelle nous
étions avant de suivre Jésus, il nous
appartient de devenir VOLONTAIREMENT "ESCLAVES DE
CHRIST" selon l'expression employée par
l'apôtre Paul dans 1 Corinthiens 7: 22.
La
seconde pensée pourrait se résumer
avec ce texte de l'Écriture :
".... que toute langue CONFESSE que
Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire
de Dieu le Père (Philippiens 2: 11).
Cette reconnaissance permanente, que
"Jésus-Christ est Seigneur", va nous
permettre de résister plus facilement aux
attaques de l'adversaire de nos âmes.
Mais, si confesser que Jésus-Christ est
Seigneur est le fait de le déclarer
devant les hommes comme Seigneur et Sauveur de
notre vie (Luc 12: 8-9), faut-il encore que
nous ne nous contentions pas de
répéter simplement des
mots !
En effet, nous devons agir en sorte que les
mots que nous prononçons correspondent avec
le message que nous voulons faire
passer, avec le témoignage de notre
vie !
La semaine passée, nous avions vu comment
l'apôtre Pierre avait "remis les pendules
à l'heure" en mettant en avant que
Jésus est (1) SEIGNEUR et (2)
Sauveur !
UN ordre de présentation qui n'est pas
toujours respecté. Un désordre qui en
mène plusieurs à la dérive
parce qu'ils ne gardent à l'esprit que
"Jésus Sauveur" ! De là découle la
conduite "libertine" (adultère spirituel) de
plusieurs croyants qui font ce qu'ils veulent.
N'ayant pas de Roi sur eux, ils font comme les
Israélites qui croyaient en Dieu, mais qui
vivaient leur foi selon la convenance de
chacun : "En ce temps-là, il n'y avait
point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui
lui semblait bon" (Juges 17: 6).
Pour que nous ne tombions pas dans les mêmes
travers, il est important que nous ne changions pas
l'ordre de présentation puisque de toute
éternité le Fils de Dieu est Dieu,
qu'il est le Seigneur des seigneurs, le Roi des
rois.
Il est sorti de Dieu !
Il était en Dieu, et Dieu était en
lui, avant, comme après son
incarnation :
Et
maintenant toi, Père, glorifie-moi
auprès de toi-même de la gloire que j'avais
auprès de toi avant que le monde
fût. Jean 17: 5 (v. L. S)
Croyez-moi, je suis dans le Père, et le
Père est en moi ; croyez du moins
à cause de ces oeuvres. Jean 14: 11 (v. L. S)
Il est sorti de Dieu en prenant la forme d'un
serviteur, en abandonnant, pour un
temps, la gloire qu'il avait
auprès du Père avant que le monde ne
soit créé. Il est venu pour offrir le
salut aux hommes de bonne volonté, il est
venu s'offrir lui-même afin de subir,
à notre place, la juste condamnation que
nous méritions.
Jésus est donc SEIGNEUR !
Ce fait étant indiscutable, la question du
jour que nous trouvons dans le sous-titre de cette
semaine, est certainement une des plus importantes
qui nous ait été posée
puisqu'elle a été
posée par le Seigneur Jésus en
personne (Luc 6: 46) :
Il attend une
réponse de notre part même si,
momentanément, j'ai tronqué sa
question. En effet, si nous avons la bonne
réponse, si nous avons la bonne attitude,
cette seconde partie de la question n'aura pas sa
raison d'être ("et ne faites-vous pas ce que je
dis").
C'est sans doute parce qu'il aura remarqué
une conduite qui n'est pas encore conforme à
ce qu'il demande, qu'en définitive il devra
la poser dans son entier à une grande
majorité de ses bien-aimés afin
qu'aucun d'entre eux ne périsse et que tous
arrivent à la repentance (2 Pierre 3: 9).
Je suis conscient que cette question peut en
embarrasser plusieurs, mais l'occasion nous est
donnée de méditer, de
réfléchir sérieusement sur les
rapports que nous avons avec le Fils de Dieu.
Pourquoi employons-nous le nom de "Seigneur"
lorsque nous adressons nos prières à
Jésus ?
Ce vocabulaire est chaudement recommandé par
Jésus lui-même puisqu'il approuvait
ses disciples lorsqu'ils employaient ce langage.
Toutefois, nous devons noter que le Seigneur dût
faire une correction dans la façon dont ils
s'exprimaient afin de remettre à leur juste
place, les titres qu'ils employaient pour
l'honorer.
Vous
m'appelez (1) Maître et (2)
Seigneur ; et vous dites bien, car je le
suis.
Si donc je vous ai lavé les pieds, moi,
(1)
le
Seigneur et (2) le
Maître, vous devez aussi vous laver les pieds
les uns aux autres... Jean 13: 13-14 (v. L. S)
Voyez
comme le Fils de Dieu inverse l'ordre des titres
qui lui ont été donnés,
faisant passer celui de "Seigneur" avant celui de
"Maître". Sachons respecter l'ordre qu'il a
lui-même établi !
Par la suite l'apôtre Pierre, ayant bien
compris que Jésus EST SEIGNEUR, insistera
sur la prééminence de cette
qualité pour qu'à notre tour nous
n'oubliions pas que JÉSUS EST : " (1)
SEIGNEUR et (2) Sauveur" (2 Pierre 1:11 ; 2: 20 ; 3: 2 ; 3: 18).
Un autre texte va encore nous montrer que cet
apôtre tient à nous faire comprendre
l'importance de ce titre : "sanctifiez dans vos
coeurs, Christ le Seigneur" (1 Pierre 3: 15), pas Christ le
Sauveur, mais Christ le SEIGNEUR !
Ce titre est bien plus qu'un titre honorifique, car
il représente une fonction, un rang dans
l'échelle de la création.
Ce titre ne provient pas des hommes, mais de Dieu
qui a tenu à ce que cet homme, Jésus,
soit reconnu comme "Dieu fait homme".
Que toute
la maison d'Israël sache donc avec certitude
que Dieu a fait Seigneur et Christ ce
Jésus que vous avez
crucifié.... Actes 2: 36 (v. L. S)
Rappelons-nous que, de toute éternité
Jésus est Dieu, "Jésus leur
dit : En vérité, en
vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham
fût, je suis" (Jean 8: 58)
"Je
suis", nom donné par
l'Éternel à Moïse qui
l'interrogeait sur ce qu'il devait dire au peuple
hébreu afin qu'il reconnaisse son
ministère de libérateur :
"Je suis
celui qui suis... C'est ainsi que tu
répondras aux enfants d'Israël :
Celui qui s'appelle "je suis" m'a envoyé
vers vous" (Exode 3: 14).
Si Jésus, en tant qu'homme, a eu un
commencement, Jésus en tant que Dieu, sorti
de Dieu, n'a jamais eu de commencement et n'aura
pas de fin.
Relisons ensemble le chapitre 1er de
l'Évangile de Jean du verset 1 au verset
4 +
le verset 14:
Au
commencement était la Parole (Jésus), et la Parole
(Jésus) était
avec Dieu, et la Parole (Jésus)
était Dieu.
Elle (Jésus) était au
commencement avec Dieu.
Toutes
choses ont été faites par elle
(Jésus), et rien de ce qui a
été fait n'a été fait
sans elle (Jésus).
En elle (Jésus) était la vie,
et la vie (Jésus) était la
lumière des hommes....
(Jésus leur parla de nouveau, et dit : Je suis la lumière du monde... Jean 8: 12)
... Et la
parole (Jésus) a été
faite
chair, et elle (Jésus) a habité parmi
nous, pleine de grâce et de
vérité...
Cette
petite révision nous permet de mieux
comprendre la grandeur du Fils de Dieu, sa grandeur
AVANT qu'il ne fut un homme.
Il est donc incontestable que le titre de "DIEU" et
de "SEIGNEUR" lui fut donné avant qu'aucun
autre titre ne lui ait été
donné !
Écoutons l'Éternel parler de son
Fils, notre Seigneur et notre Sauveur :
il a
dit au Fils : Ton trône, ô
Dieu,
est éternel ; Le sceptre de ton
règne est un sceptre
d'équité ; Tu as aimé la
justice, et tu as haï l'iniquité ;
C'est pourquoi, ô Dieu, ton
Dieu
t'a oint d'une huile de joie au-dessus de tes
égaux.
Et encore : Toi, Seigneur, tu as au
commencement fondé la
terre, Et les cieux sont l'ouvrage de tes
mains ; Ils périront, mais tu
subsistes ; Ils vieilliront tous comme un
vêtement, tu les rouleras comme un manteau et
ils seront changés ; Mais
toi,
tu restes le même, Et tes années ne
finiront point. Hébreux 1: 8-12 (v. L. S)
C'est lui, Jésus, LE SEIGNEUR, qui a
créé le monde visible et
invisible ! Ajoutons encore que c'est aussi
avec ce dernier nom que l'Apocalypse conclut la
Parole de Dieu écrite: "Que la grâce du
Seigneur Jésus soit
avec tous ! " (Apocalypse 22. 21)
Si nous parcourons ce dernier livre, nous voyons
que Jésus n'est plus présenté
comme Sauveur. Ce qualificatif-là n'est plus
employé, par contre celui de Seigneur ne
fait que le confirmer dans sa majesté.
À nous de bien comprendre que, lorsque nous
serons arrivés à l'autre bord, nous
serons en face du Seigneur Jésus dans les fonctions de
Seigneur et de Juge, non de Sauveur. Le temps du salut
sera révolu, mais le temps du Seigneur se
poursuivra éternellement.
Toute cette entrée en matière nous
permet maintenant de mieux saisir l'importance de
ce titre de "SEIGNEUR" que nous employons dans nos
prières et de répondre enfin à
la question du jour. Question qui n'est pas de moi,
mais du Fils de Dieu :
Nous
l'appelons "Seigneur" parce qu'il est Dieu !
Mais cela nous amène-t-il réellement
à avoir une position juste de
créature face à son
Créateur ?
Il est à craindre que, dans beaucoup
d'esprits, l'humanité du Fils de Dieu soit
bien plus reconnue que sa divinité, que sa
royale autorité.
Dès lors ne nous étonnons pas de ce
qu'une partie, toujours plus grande, du monde
chrétien, désire vivre la
démocratie spirituelle !
Une
démocratie où l'autorité
suprême est soumise à la
décision de la majorité du
peuple !
C'est bien parce qu'il en est ainsi dans de
nombreuses vies que le Seigneur nous interpelle et
nous pose sa question (au complet cette
fois-ci) :
Pourquoi
m'appelez-vous Seigneur, Seigneur !
et ne
faites-vous pas ce que je
dis ? Luc 6: 46 (v. L. S)
La réponse est simple, elle vient
d'être donnée : La
démocratie spirituelle ! Une
démocratie qui commence par une attitude
personnelle qui s'appuie sur ces " MOI JE PENSE
QUE" et non sur la Parole de Dieu.
Ainsi chacun de ceux et celles qui s'appuient sur
leur "Moi je pense que", une fois associés
entre eux, discutent de leurs propres
pensées, essaient de les faire concorder
ensemble à coup de compromis pour former un
genre d'oecuménisme
évangélique où la Parole de
Dieu, en tant qu'écrit, et la Parole de Dieu
faite chair, n'ont plus rien à
dire !
Aux yeux de ce genre de croyants, ils DEVRAIENT (la
Parole écrite et la Parole faite chair) se
soumettre à la volonté populaire,
s'adapter au siècle présent !
C'est ça la démocratie ! Celui
qui gouverne officiellement, celui qui a
été élu par le peuple doit
agir comme le peuple le veut ou autrement il est...
"VIRÉ" et remplacé par quelqu'un
d'autre à la prochaine occasion !
STOP ! Stop! ne nous égarons pas!
Nous
n'avons pas élu Jésus comme Dieu,
comme Seigneur, c'est lui qui nous a
élus... enfin... il a élu ceux qui
auront marché en vainqueurs jusqu'au
bout !
Quelles étaient les dernières
paroles du Seigneur Jésus avant de monter au
Ciel ?
Quelle était la conduite des disciples au
début de l'Église ?
...
enseignez-leur à observer tout ce que je vous
ai prescrit. Matthieu 28: 20 (v. L. S)
Ils persévéraient dans
l'enseignement des apôtres...
Actes 2: 42 (v. L. S)
En lisant ces deux versets, nous devrions
comprendre que nos "MOI JE PENSE QUE" ne feront
JAMAIS le poids face à la Parole de Dieu.
Heureusement d'ailleurs, car il y a, pour ainsi
dire, autant de façon de penser que d'hommes
sur la Terre !
Alors..., Jésus va-t-il se plier aux
décisions de la majorité ?
Absolument pas !
Les vierges folles, celles qui ont
"manipulé" les Écritures, qui ont
arrondi les commandements de Dieu, celles-ci,
quoiqu'en chemin, trouveront la porte
fermée !
Un retentissant "Je vous le dis EN
VÉRITÉ, je ne vous connais
pas" (Matthieu 25: 12), tel le maillet
frappant sur le bureau du juge, viendra signer
une
condamnation éternelle, sans qu'il y ait
possibilité de faire recours contre une
sentence qui avait été clairement
expliquée lorsqu'elles s'étaient
engagées à donner leur vie à
Christ.
Et l'amour dans tout cela ? L'amour de Dieu,
où est-il ?
L'amour de Dieu s'est manifesté tout au long
de leur vie, tout au long de notre vie, aussi bien
par de nombreuses bénédictions que
par de nombreuses exhortations !
L'amour de Dieu ne pourra pas être pris en
défaut ! Par contre, c'est bien notre
manque d'amour, nos infidélités, qui nous
conduiront vers la perdition si nous ne prenons pas
garde à ce temps de patience qui nous est
encore accordé.
Pourquoi
une telle sévérité ?
Parce que la désobéissance est autant
coupable que la divination (1 Samuel 15: 23) !
Parce que la désobéissance a
été LE péché qui a
entraîné l'humanité dans la
perdition (Genèse 3: 17) !
Parce que la désobéissance nous fait
prendre la place de Dieu et le placer, lui, le
Créateur, en arrière plan chaque
fois que nous piétinons sa Parole en
refusant de la mettre en pratique.
Quelle
perversité est la vôtre !
Le
potier doit-il être considéré
comme de l'argile, pour que l'ouvrage dise de
l'ouvrier : Il ne m'a point fait ? Pour
que le vase dise du potier : Il n'a point
d'intelligence ? Esaïe 29: 16 (v. L. S)
Nous
l'appelons Seigneur parce qu'il est
Dieu ?
OK ! Mais quelle image avons-nous de ce Dieu
assis sur son trône ?
Comment les anges et les créatures
célestes qui n'ont jamais
péché, se comportent-ils devant la
majesté divine ?
Leur attitude est empreinte de respect,
d'adoration, de soumission.
À combien plus forte raison, nous qui avons
été sortis de la fosse de destruction
(Psaume 40: 2), ne devrions-nous
pas les égaler, si ce n'est les
dépasser - pour autant que ce soit possible
- tant nous devrions être reconnaissants du
salut qui nous a été
accordé !
Au lieu de cela, il est à craindre que Dieu
ne soit obligé de nous interroger comme il
interrogea autrefois le peuple qu'il s'était
choisi !
Si je
suis père, où est l'honneur qui m'est
dû ? Si je suis maître,
où est la crainte qu'on a de
moi ? Malachie 1: 6 (v. L. S)
Nous nous rendons compte que l'homme naturel,
l'homme charnel ne sait pas se tenir devant Dieu,
qu'il n'a pas conscience de la sainteté du
Seigneur, qu'il n'a pas la crainte de sa juste
justice.
Nous nous rendons compte, qu'à notre tour,
nous pourrions être encore bien plus charnels
que nous le pensons ! Bien plus soumis aux
lois du prince des ténèbres
qu'à celles de Dieu pour ne pas avoir
"dévoré" les Paroles du Seigneur
(Jérémie 15. 16).
Maintenant, et une fois de plus, je parle pour moi.
Je fais mes réflexions à voix haute
afin que chacun puisse en profiter, car, il ne fait
aucun doute que personne, au milieu de nous, n'est
encore arrivé à la perfection. Tous,
moi comme vous, vous comme moi, nous avons besoin
d'être exhortés dans ces temps
où plusieurs abandonneront la foi, où
plusieurs l'ont déjà
abandonnée et où d'autres sont en
passe de l'abandonner.
Je dois donc prendre de plus en plus conscience
que, si je fais passer MA volonté avant
celle du Seigneur, je cours à un
échec puisque la réalité montrera
qu'il n'est ni mon Seigneur ni mon
Dieu !
Que si je mets continuellement en avant mes "MOI JE
PENSE QUE", j'ai la garantie d'être bien
souvent en dehors de la volonté de Dieu, ses
pensées étant nettement
supérieures aux miennes (Esaïe
55:9).
C'est donc une fois de plus une
bénédiction que le Seigneur
Jésus m'accorde en me posant cette
question :
Une
bénédiction qui va me permettre de
réaliser que le fait d'être
appelé "enfant de Dieu" ne me libère
pas de la soumission que je dois avoir à son
égard.
Mon nouveau rang ne me donne pas la permission de
piétiner les lois comme les "fils à
papa" le font assez souvent ! Dieu ne fait pas
de favoritisme (1 Pierre 1: 17).
La protection à laquelle j'aspire ne
dépend pas du rang du Seigneur, mais
plutôt de ma soumission à son
égard.
Mon
avenir éternel est fortement lié
à l'oeuvre que Christ a faite en ma
faveur, mais, si par ma folie, je ne veux
pas me soumettre à SA discipline, il va de
soi qu'il ne peut plus me conduire. La seule
façon qui convient pour être conduit
par Christ jusqu'au bon port, c'est de se placer
sous son commandement, sous son joug, dans la
soumission et de le laisser faire !
Marche
devant ma face, et sois
intègre. Genèse 17. 1 (v. L. S)
Celui
qui marche dans l'intégrité trouve le
salut... Proverbes 28: 18 (v. L. S)
"Seigneur Jésus..., je veux
continuer à t'appeler "SEIGNEUR" tout en
faisant en sorte que ce titre ne sonne pas faux
dans ma bouche.
Je veux t'appeler "SEIGNEUR", parce que je
désire me placer et rester sous ton
autorité sachant que TA Parole est l'unique
lumière qui puisse éclairer mon
chemin.
Je veux t'appeler "SEIGNEUR" , parce que je prends
la ferme décision de me placer sous ton joug
afin d'aller là où tu as envie de me
conduire.
Il est vrai que mon coeur tremble un peu à
l'idée de m'abandonner totalement entre tes
mains, non pas que je doute que tu me conduises
mal, mais..., moi, Seigneur..., moi, j'ai la
crainte de ne pas être à la hauteur de
tes exigences.
J'ai peur de salir ton nom et j'ai d'autant plus
peur lorsque le Ciel semble être d'airain
au-dessus de ma tête et que je ne discerne
plus ta volonté, que je ne vois point le
moindre petit nuage à l'horizon...
Je veux t'appeler "SEIGNEUR" quand même, et
faire plier ma volonté à la tienne
tout en étant reconnaissant pour les
bontés que tu as eues à mon
égard, ainsi que pour les épreuves
qui ont été indispensables pour me
rapprocher de toi.
Je veux t'appeler "SEIGNEUR" et apprendre à
mieux vivre pour la gloire de ton nom.
Je veux t'appeler "SEIGNEUR" et rester attaché
à ta maison jusqu'à la fin de mes
jours, parce que tu es un Maître qui a mes
destinées dans ta main, tu es un
Maître lent à la colère, tu es
un Maître qui a payé de sa vie mon
bonheur éternel.
Béni soit ton nom, mon Seigneur et mon
Dieu ! Que ma vie te glorifie afin que je
n'aie point à rougir devant toi et que tu
n'aies pas à avoir honte de moi lorsqu'il sera
l'heure d'ouvrir le livre de ma vie. Amen.
"
Dieu l'a
souverainement élevé, et lui a
donné le nom qui est au-dessus de tout nom,
afin qu'au nom de Jésus tout
genou fléchisse dans les cieux, sur la terre
et sous la terre, et que toute langue confesse
que Jésus-Christ est
Seigneur, à la gloire de Dieu le
Père. Philippiens 2: 9-11 (v. L. S)
Puissent mes actions être bien
réglées, Afin que je garde tes
statuts ! Psaume 119: 5 (v. L. S)
J-M Ravé 24 octobre 2009 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse
c021109